Leur fille est née sans bras, mais ils n’auraient jamais pu l’avorter
Ivy McLeod.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Vanessa McLeod
Lorsqu’elle a appris que son bébé à naître n’avait ni mains ni avant-bras, Vanessa McLeod s’est sentie dévastée.
Les médecins spécialistes n’ont fait qu’ajouter à ses craintes lorsqu’ils lui ont suggéré d’avorter. Elle dit qu’ils l’ont fait se sentir « coupable » de vouloir son bébé, et elle a commencé à douter de sa capacité à s’occuper d’un enfant ayant des besoins spéciaux.
Dans un article publié sur le site Cafe Mom, l’auteure canadienne explique qu’elle savait qu’elle ne pouvait pas avorter sa fille Ivy, et que les encouragements de son mari et de ses parents l’ont aidée plus que tout.
« J’étais encore paralysée par la peur et l’inquiétude pendant le reste de ma grossesse, mais mon point de vue a commencé à changer », a-t-elle déclaré. « Les choses ont commencé à avoir un sens, à s’emboîter. Je me sentais bien. J’avais l’impression que l’Univers m’avait choisie, parmi des millions de mères, pour être la maman d’Ivy. »
Elle a déclaré qu’elle était enceinte de 19 semaines lorsqu’elle a découvert que sa fille avait un problème. Son mari étant absent pour son travail, sa mère l’a accompagnée à l’échographie. Bien que celle-ci ait duré plus longtemps que d’habitude, elle dit qu’elles ne pensaient pas que quelque chose n’allait pas.
Le lendemain, cependant, la sage-femme a appelé pour annoncer la mauvaise nouvelle. Son père et sa mère l’ont accompagnée pour rencontrer la sage-femme et en savoir plus.
« À partir du moment où ma sage-femme m’a appelée jusqu’à ce que nous arrivions dans son bureau, je pense ne pas avoir cessé de pleurer. J’étais terrifiée à l’idée de perdre ce bébé. Alors que ma mère et moi étions assises dans le stationnement du cabinet de ma sage-femme, nous préparant à entrer, ma mère m’a regardée et m’a dit : “Vanessa, peu importe ce que c’est, nous allons y arriver” », a-t-elle déclaré.
Lire la suiteLa Chambre des représentants du Wyoming adopte un projet de loi interdisant l’avortement eugénique — le parlement examine d’autres projets de loi pour protéger l’enfant naître
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le 22 mars, la Chambre des représentants du Wyoming a adopté le projet de loi 161, qui vise à interdire les avortements pratiqués « uniquement parce que » l’enfant à naître a été diagnostiqué d’un problème de santé ou d’un handicap « ou ayant un diagnostic potentiel de handicap ». Le projet de loi a été adopté en première lecture et doit passer par deux autres lectures avant de pouvoir se rendre au Sénat.
Le projet de loi définit le « handicap » comme étant « toute maladie, tout défaut ou tout problème susceptible de limiter sensiblement une (1) ou plusieurs opérations majeures de la vie, notamment un handicap physique, un handicap mental, une déficience intellectuelle, une altération esthétique physique, la scoliose, le nanisme, la trisomie 21, l’albinisme, l’amélie, la méromélie ou une maladie physique ou mentale ». Est expressément exclue toute condition considérée comme « mortelle », que le projet de loi définit comme une condition qui « entraînera avec une certitude raisonnable la mort de l’enfant dans les trois (3) mois suivant sa naissance ».
En plus d’interdire les avortements fondés sur le diagnostic de l’enfant, le projet de loi interdit également tout avortement fondé sur la race, le sexe, la couleur, l’origine nationale ou l’ascendance de l’enfant à naître.
Toute personne qui commettrait un avortement discriminatoire fondé sur un handicap ou sur l’une des autres raisons énumérées pourrait être chargée de crime passible d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à 14 ans.
Outre le projet de loi 161 de la Chambre des représentants du Wyoming, cette dernière examine également le projet de loi 96 du Sénat, les amendements à la Loi sur les homicides et le projet de loi 134 de la Chambre des représentants, le projet de loi sur la protection selon le battement de cœur humain. Chacun de ces projets a progressé en commission.
Lire la suiteUne femme handicapée: mon avortement n'a jamais été mis en question, garder mon bébé l'était
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) ― Photo : freepik
Ce que ce récit montre, c’est l’esprit abortif, sinon eugénique (mais la mentalité abortive est eugénique en soi, puisque ce qui est avorté n’est généralement pas considéré comme être humain par les pro-avortement), qui règne dans la société. ― A. H.
Une avocate des droits des personnes handicapées explique comment les gens l'ont traitée différemment pendant sa grossesse, selon qu'elle envisageât de garder son bébé ou de se faire avorter. Écrivant pour Quartz, Nicole Lee a expliqué que personne n’avait remis en question sa décision ou tenté de l'en dissuader lorsqu'elle avait avorté. Mais lorsqu'elle a décidé de donner naissance à son bébé, c'est exactement l'inverse qui s'est passé.
Lee utilise un fauteuil roulant en raison d'une blessure à la colonne vertébrale, qu'elle a subie dans son enfance, et a décidé d’avorter à l’âge de 22 ans. « J’avais déjà un enfant, donc c'était une décision difficile à prendre », a-t-elle déclaré. « Je m'attendais à recevoir des conseils et à être traitée avec empathie et compréhension. Mais curieusement, personne ne s'en préoccupa. Pas de conseil. Pas de questions. De plus, aucun soutien n'a été offert par la suite. » Elle a expliqué que, lorsqu'il s’agit d'une femme handicapée, l'avortement était considéré comme la « bonne » décision à prendre, quelque chose que Lee croit être basé sur l'eugénisme. Elle a affirmé que personne au centre d'avortement ne lui offrait d'autres options, ressources ou soutien :
Les gens semblent penser que le fait d'être enceinte allait être trop difficile pour moi. Je ne comprends toujours pas pourquoi cela éliminerait le besoin de soutien, et à ce moment-là je me sentais seule et confuse; Honnêtement, je ne pouvais digérer ce résonnement.
Cependant, j'y réfléchis maintenant et je réalise à quel point je me trouvais sans soutien contrairement aux autres femmes non handicapées de la clinique. Mon avortement a été considéré comme simple et sans émotion par rapport aux autres. Je sentais que cela n’était pas important, que mon choix n’était pas aussi difficile que celui des autres femmes autour de moi. Pas de mots gentils de la part des infirmières, pas de visites pour voir comment je me débrouillais. Rien. Silence.
Après quelques années, Lee est à nouveau devenue enceinte et s'est sentie capable d'élever un deuxième enfant, expliquant qu'elle s'était déjà révélée être un « parent compétent ». Mais les gens ont constamment remis en question sa décision de garder son bébé. « Ma maternité était maintenant dans la ligne de mire », a-t-elle déclaré. « Imaginez que vous êtes sur le point d’accueillir votre deuxième enfant dans le monde et que tout le monde s’attende à ce que vous échouiez. Ceci est très différent de la façon dont les autres femmes sont traitées. C’était certainement très différent de la façon dont ma sœur aînée avait été traitée alors qu’elle était enceinte : je n’ai pas reçu de félicitations de la part des vendeuses lorsque j’ai acheté des vêtements pour bébés comme ma sœur. »
Elle a ajouté : « C’était aussi très différent de la façon dont j’ai été traitée lors de mon interruption de grossesse. Pourquoi ne m'a-t-on pas posé des questions sur ma capacité à faire face à la réalité après un avortement ? Pourquoi personne ne se souciait-il alors de mon bien-être ? » Et partout dans le monde, comme le souligne Lee, les femmes handicapées sont forcées d'avorter ou stérilisées contre leur volonté, même aujourd'hui. Une histoire horrible raconte l'histoire d'une fille handicapée à qui on a enlevé l'utérus, s’est fait administrer des hormones pour empêcher [la puberté et s’est fait opérer …] les seins, à l'âge de six ans. D'autres ont répondu à un tweet de Lee, affirmant avoir subi un traitement inégal similaire au sien, remettant en question l'idée que l'industrie de l'avortement soit une question de « choix ».
Est-ce vraiment un choix si la décision est née de la discrimination, de la pression et de la peur ? [Mais là n’est pas la question la plus importante. ― A. H.]
Un homme crie à une petite fille en fauteuil roulant : « Tu aurais dû être avortée ! »
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie)
Une mère s’est ouverte au sujet d’une expérience traumatisante qui s’est produite lorsqu’elle a emmené sa fille de quatre ans à l’école. Emma Ross vit à Cheshunt, en Angleterre, avec ses enfants, Alex, 10 ans, et Quinn, 4 ans. Quinn est atteinte de la maladie de Perthes, une maladie non mortelle de la hanche qui peut rendre la marche douloureuse ; elle utilise donc un fauteuil roulant. La famille a été acculée par un homme qui leur a crié au visage que Quinn aurait dû être avortée. La police enquête maintenant sur cette affaire comme un crime haineux.
Mme Ross raconte que Quinn a été traumatisée après que l’étranger se fût approché d’eux et eût commencé à crier que Quinn aurait dû être avortée. « L’homme lui criait au visage en disant qu’elle n’aurait pas dû naître, qu’elle était un fardeau pour le NHS, un fardeau pour la société et que j’aurais dû la faire avorter si j’avais su qu’elle allait être handicapée », explique Mme Ross, selon le Mirror. « C’était épouvantable. Je l’ai repoussé, je me suis diligemment rendue à l’école et c’est l’école qui a appelé la police. »
La police du Hertfordshire a réagi en déclarant que les actes de l’homme étaient répréhensibles. « Une fillette de quatre ans de Cheshunt qui avait été maltraitée verbalement sur le chemin de l’école parce qu’elle était en fauteuil roulant a reçu l’appui d’agents de police spécialisés », a déclaré un porte-parole. « Quinn Ross, souffrant d’une maladie rare appelée maladie de Perthes, qui affecte le haut de l’os de la cuisse dans l’articulation de la hanche, était dans une allée quand un homme lui a crié après. »
Taresa Holden, un policier qui enquête sur les crimes haineux, a ajouté : « Personne ne devrait craindre de quitter la maison et de subir des mauvais traitements, en particulier une petite fille qui souffre déjà pour aller à l’école à cause d’une maladie rare ». Mais c’est exactement ce qui s’est passé, selon Mme Ross, qui a dit que Quinn a maintenant peur de quitter la maison dans son fauteuil roulant.
Lire la suiteUne mère a choisi la vie pour sa fille qui n'avait qu'un demi-cœur
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Heureusement, que nombreuses encore sont mères qui choisissent la vie pour leurs enfants, même handicapé. Extrait de LiveActioNews :
Si Demi Goodman avait écouté ses médecins, sa fille ne serait pas ici en ce moment. En 2016, Goodman, qui vit au Royaume-Uni, a appris qu'elle était enceinte. Elle était excitée à l'idée d'accueillir un nouvel enfant. Mais lorsqu'une échographie de routine leur révéla un problème, les médecins lui ont dit d'avorter — et au lieu de cela, elle a choisi la vie.
Lors du scan anatomique des 20 semaines, Goodman a découvert que sa fille souffrait d'une pathologie qui avait fait en sorte que seule la moitié de son cœur s'était développée. Par-dessus cette nouvelle dévastatrice, on lui a affirmé que le cerveau de sa fille pourrait être endommagé, qu'elle ne marcherait peut-être jamais et qu'elle aurait besoin de plusieurs chirurgies pour survivre.
« Je n'arrivais pas à croire ce qu'on me disait », dit-elle. « J'avais le cœur brisé. Le médecin a dit qu'il valait probablement mieux d'interrompre la grossesse. » Au lieu de cela, elle a choisi la vie pour sa fille, et en août 2017, elle accoucha du petit bébé Beau. « Quand j'ai regardé son petit visage, je l'ai tout de suite aimé », a dit Goodman.
Beau subit une opération à cœur ouvert après sa naissance, ainsi qu'une autre chirurgie à l'âge de quatre mois, deux interventions auxquelles elle a survécu. Elle a ensuite subi une troisième intervention chirurgicale au début de 2018, et maintenant, à l'âge de 14 mois, Beau est en bonne santé, heureuse et épanouie. Loin du scénario terrible que les médecins ont peint pour Goodman, Beau est capable de jouer et de marcher comme les autres enfants de son âge.
« C'est un bébé très heureux et elle rit tout le temps », dit-elle. « Je suis content d'avoir écouté mon instinct et de l'avoir gardée en sécurité. Je suis si fière d'elle parce qu'elle fait tout ce que les docteurs ont dit qu'elle ne ferait pas. »
Bébé Beau est loin d'être le seul enfant à survivre - et à s'épanouir - avec son handicap.
Les parents qui avaient subi la pression pour avorter montrent leur fille, belle et en bonne santé
Par Kristi Burton Brown de LiveActionNews - traduit par Campagne Québec-Vie
Les parents d’Olivia-Jax, une enfant de 7 mois, parlent de sa vie sur Facebook. Encore dans le sein maternel, Olivia-Jax fut diagnostiquée d’une série de problèmes de santé. Ses parents racontent avoir subi à plusieurs reprises des pressions en vue d’avorter. Et pourtant, aujourd’hui la souriante petite fille jouit d’une parfaite santé.
Voici le message :
Lire la suiteSalut, je m’appelle Jax. Les médecins ont cherché par trois fois à pousser mes parents vers l’avortement. Ils ont dit que mes intestins étaient hors de mon corps – mes parents leur ont dit non. Ils ont dit que mes jambes et mes pieds avaient des malformations et ne valaient pas le risque que voulait prendre ma mère – mes parents leur ont dit non. Ils ont alors dit que je souffrais de trisomie 18 et que je ne survivrais pas hors du sein maternel – et mes parents leur ont dit non. Mon père a dit qu’il ne leur faisait pas confiance, que leurs arguments étaient lamentables, car j’étais en bonne santé disait-il. Ma mère était d’accord avec lui et maintint sa grossesse contre l’avis et les conseils d’éminents médecins spécialistes des “grossesses à haut risque.” Je suis née un mois avant la date prévue d’accouchement – je suis à 95+ % en tout – mes mains et mes pieds sont magnifiques – mon abdomen est normal – je n’ai pas un 18e chromosome supplémentaire. J’ai presque 7 mois aujourd’hui parce que je suis venue au monde un mois plutôt et je vais bien. Je m’appelle Olivia-Jax et non fœtus ou cellule humaine. Je suis une petite fille et mes parents ont refusé de m’abandonner; je vais bien.
On a demandé à cette mère d'avorter son bébé. Mais elle affirme que son enfant, qui est né sans yeux, est « magnifique »
Par Père Mark Hodges de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie
CWMBRAN, SOUTH WALES, Royaume-Uni, le 13 Avril 2015 (LifeSiteNews.com) - Quand un kyste au cerveau a été détecté à l’échographie de routine, de 21 semaines du bébé-, la mère Danielle Davis déclara «Nous étions inquiets à ce sujet.»
Les médecins conseillent Danielle, 24 ans, et son mari, Andrew Smith, 31 ans, d avorter, car un kyste au cerveau signifiait un handicap probable.
Pour Danielle, c’était une décision déchirante à faire. «C’était des nouvelles choquantes, auxquelles nous ne nous attendions pas,» explique Danielle. «Nous avons pris deux jours avant de dire aux médecins que nous ne voulions pas d’avortement.»
Les médecins ont continué à surveiller le kyste de l'enfant tout au long de la grossesse de Danielle. Enfin, après une attente de 18 semaines de plus, l’accouchement a été provoqué à 39 semaines.
Danielle a donné vie à une fille, Daisy.
Lire la suiteL'organisme Emmanuel, l’Amour qui sauve : pour favoriser l’adoption d’enfants ayant une incapacité physique, psychique ou intellectuelle
À connaître. Voici la mission de cet organisme québécois :
(Photo : Wikimédia.org sans copyright)
La mission d’Emmanuel, l’Amour qui sauve peut se résumer ainsi:
.: favoriser l’adoption d’enfants ayant une incapacité physique, psychique ou intellectuelle;
.: soutenir les parents biologiques à la naissance d’un enfant handicapé;
.: recruter, informer et soutenir des personnes ou des couples désireux d’adopter un enfant handicapé, et ce, tout au long du processus d’adoption;
.: susciter des échanges et des rencontres d’entraide et de soutien mutuels entre les familles Emmanuel;
.: offrir un suivi postadoption.
Pour plus d'information, consultez le site de l'Association Emmanuel l'amour qui sauve
Et partagez l'information!