En Irlande, le délai d’attente de 3 jours pourrait avoir sauvé plus de 2 600 bébés de l’avortement
Par Right to Life UK (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : AB Photography/Adobe Stock
Plus de 2 600 femmes en Irlande n’ont pas procédé à un avortement après un premier rendez-vous et une période d’attente obligatoire de trois jours en 2022.
En réponse à une question parlementaire de Carol Nolan TD concernant le nombre total de femmes ayant bénéficié d’une première consultation pour un avortement en 2022, le Health Service Executive (HSE) en Irlande a révélé qu’un total de 10 779 femmes avaient bénéficié d’une première consultation pour un avortement.
Les chiffres publiés par le ministère irlandais de la Santé au début de l’année montrent qu’il y a eu 8 156 avortements en Irlande en 2022. Cela signifie que 2 623 femmes n’ont pas eu recours à l’avortement.
Lorsque l’avortement a été légalisé en Irlande en 2019, une période d’attente de trois jours entre la consultation initiale avec un médecin et la réalisation de l’avortement a été prévue.
Lire la suiteFrance : le Sénat rejette l’allongement temporaire des délais d’avortement
Billet de blogue d’augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
Le Sénat de France a rejeté par une mince majorité l’allongement temporaire des délais d’avortement. L’amendement du député socialiste Laurence Rossignol au projet de loi portant sur les « dispositions urgentes face à l’épidémie de Covid-19 », visant à allonger la limite de l’avortement électif de 12 à 14 semaines durant l’« épidémie » de coronavirus et trois mois subséquents, a été refusé par 156 voix contre et 143 pour. Selon Valeurs Actuelles :
Dans le camp du « oui », on retrouve notamment les groupes PS et Communiste, Républicain, Citoyen et Ecologiste (CRCE), à majorité communiste, mais aussi la plupart des sénateurs du Rassemblement démocratique et social européen (RDSE) et la moitié des centristes. A majorité à droite, le Sénat a néanmoins pu s’appuyer sur les sénateurs LR et Indépendants qui ont massivement voté contre. Le groupe LREM s’est, lui, majoritairement abstenu, alors que le ministre des Relations avec le Parlement Marc Fresneau avait exprimé un avis défavorable. Il n’en fallait pas plus pour que la rapporteuse de l’amendement Laurence Rossignol y voit une alliance entre le gouvernement et « l’aile la plus conservatrice du Sénat ». « C’est une demande des médecins, n’obligeons pas les médecins à se mettre hors la loi pour défendre la détresse des femmes », a plaidé l’ancienne ministre des Familles dans l’hémicycle. « C’est un amendement qui est totalement circonscrit sur la période de la crise sanitaire, plus trois mois », a-t-elle insisté, soulignant que « la crise sanitaire avait eu un effet délétère sur l’accès à l’IVG ».
La demande de quels médecins ? Ce n’est pas tous les médecins qui veulent pratiquer des avortements ; quant à la détresse des femmes, faut-il y remédier en tuant un enfant à naître ? Voilà un remède immoral bien douteux…
Une ancienne travailleuse en avortements : Nous contournons «souvent» la loi sur les délais d'attente
Par Sarah Terzo (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Llyod Morgan/Flickr
Le groupe pro-vie And Then There Were None a parrainé une web-émission dans laquelle une ancienne travailleuse de l'avortement expliquait comment son établissement d'avortement avait enfreint la loi qui exige des périodes d'attente avant de pratiquer l’avortement. En Caroline du Nord, les femmes doivent recevoir certaines informations, y compris des informations sur les risques et les alternatives à l'avortement, puis attendre 72 heures avant de se faire avorter. L'information peut être donnée par téléphone, mais il est requis que la personne qui appelle attende ce délai avant de se présenter pour un avortement. L'ancien centre d'avortement a enfreint cette loi. L'ancienne travailleuse en avortements a dit :
Souvent, ce qui se passait, c'était que les patientes arrivaient et disaient : « Oh, oui, j'ai parlé à quelqu'un. Je n'ai pas mes papiers et nous n'avons pas les leurs. » Mais mon directeur régional pouvait dire quelque chose du genre : « Eh bien, pouvez-vous me montrer sur votre téléphone cellulaire si vous avez reçu un appel téléphonique d'un numéro privé ? Ou montrez-moi dans votre téléphone cellulaire où vous avez un appel téléphonique d'un numéro non inscrit ou d'un numéro 1-800, et nous dirons simplement que c'était l'appel téléphonique, et que nous avons simplement oublié de le mettre dans le système. »
Alors, très souvent, nous n'avions pas le consentement éclairé des 72 heures requis, mais nous allions quand même de l'avant avec la patiente.
N'importe quelle femme peut trouver un numéro aléatoire de ce genre sur son téléphone pour le montrer au centre d'avortement. Cette imposture a permis à des femmes, qui n'avaient jamais entendu les informations, de se faire avorter immédiatement et d'échapper ainsi à la réglementation. La travailleuse a aussi raconté :
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