Une étude affirme à tort que l’interdiction de l’avortement entraîne des taux de mortalité maternelle plus élevés
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : gpointstudio/Adobe Stock
Une nouvelle étude largement diffusée est utilisée pour dénigrer les lois pro-vie en établissant un lien entre les États qui protègent les bébés à naître et des taux de mortalité maternelle plus élevés.
L’étude provient du Commonwealth Fund, un groupe de recherche pro-avortement qui a suggéré que le problème pourrait être résolu en autorisant la mise à mort d’un plus grand nombre de bébés à naître lors d’avortements volontaires.
Laurie Zephyrin, coauteur de l’étude, a déclaré à USA Today que les États devraient élargir l’accès aux avortements s’ils veulent améliorer la santé maternelle et infantile.
Publiée mercredi, l’étude a trouvé que le taux de mortalité maternelle en 2020 était 62 % plus élevé dans les États ayant des lois pro-vie qui limitent ou interdisent les avortements, selon l’article. De plus, en 2019, les décès de nourrissons dans les États pro-vie étaient 15 % plus élevés dans la première semaine de leur naissance, selon l’étude.
Les chercheurs ont également découvert un accès moindre aux soins médicaux maternels dans les États pro-vie par rapport aux États pro-avortement, « notamment 32 % d’obstétriciens en moins pour les naissances et 59 % d’infirmières sages-femmes certifiées en moins pour les naissances », selon USA Today.
Les chercheurs ont prédit que le problème pourrait s’aggraver maintenant que Roe v. Wade n’existe plus, car « certains prestataires de soins de maternité seraient réticents à travailler dans des États où ils pourraient être confrontés à des contestations juridiques de leur pratique ».
Cependant, l’année dernière, au Nouveau-Mexique, certains ont mis en garde contre le contraire : les médecins et les infirmières quitteraient l’État après l’abrogation par le corps législatif d’une loi pro-vie prévoyant des protections de conscience pour les travailleurs médicaux qui s’opposent à l’avortement. En outre, très peu de gynécologues-obstétriciens pratiquent des avortements facultatifs, car ils savent que tuer des bébés à naître ne relève pas des soins de santé.
Lire la suiteDes milliers de bébés survivent à l’avortement chaque année — l’industrie de l’avortement veut effacer leur existence
Par David Bjornstrom — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : jcomp/Freepik
12 décembre 2022 (LifeSiteNews) — Nous avons tous vu des films de meurtre dans lesquels la victime visée ne veut tout simplement pas mourir. Nous le voyons à nouveau alors que l’industrie de l’avortement tente de résoudre le problème des naissances vivantes, que les avorteurs appellent « la complication redoutée ».
L’industrie de l’avortement fait pression pour obtenir une loi qui pourrait la protéger contre des poursuites judiciaires ou criminelles si le bébé meurt ou est tué après avoir survécu à un avortement bâclé, ou pour les blessures du bébé s’il ne meurt pas. Le Colorado, la Californie et le Michigan ont adopté cette année des lois sous le couvert de « soins de santé génésique » qui semblent autoriser le meurtre ou le refus de traitement médical postnatal aux survivants d’un avortement. La mort de l’enfant ou les blessures résultant d’un avortement raté sont appelées par euphémisme « conséquences de la grossesse ».
Le gouvernement fédéral n’est d’aucune aide, car le Congrès refuse d’adopter une loi protégeant les survivants de l’avortement.
Survivants de tentatives d’avortements tardifs
Il y a des milliers de survivants d’avortements nés vivants chaque année. Les plus visibles sont ceux qui s’en sortent de justesse après des tentatives d’avortement tardif, souvent avec des problèmes de santé résiduels. Leur nombre est d’au moins 17 855 depuis 1973, selon le Réseau des survivants de l’avortement formé en 2012 par Melissa Ohden, survivante d’un avortement par solution saline. Le nombre réel est probablement beaucoup plus élevé puisque la FDA et la plupart des États n’obligent pas les prestataires d’avortement à déclarer les naissances vivantes.
Mais ces personnes ne sont pas les seules à avoir survécu à un avortement. Il y en a des milliers d’autres qui survivent à des tentatives d’avortement chimique ratées et, plus tragiquement, des milliers de bébés qui survivent chaque année à des avortements par induction au deuxième trimestre pour mourir quelques heures après leur naissance des suites de leurs blessures, d’une négligence médicale ou pire encore.
Lire la suiteHillary Clinton compare le mouvement pro-vie aux régimes brutaux du Moyen-Orient
Hillary Clinton.
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Slidmore/Flickr
2 décembre 2022 (LifeSiteNews) — Hillary Clinton, deux fois candidate ratée à la présidence et militante véhémente de l’avortement, a bizarrement comparé le 1er décembre les efforts pro-vie visant à protéger les bébés à naître aux crimes de guerre* commis par les troupes russes et aux contrôles totalitaires mis en place par les régimes du Moyen-Orient.
Mme Clinton, 75 ans, qui a occupé le poste de secrétaire d’État américaine sous l’administration Obama de 2009 à 2013 après avoir été la première dame du présisdent Bill Clinton de 1992 à 2000, a tenu ces propos lors d’une interview jeudi avec Christiane Amanpour sur PBS.
Selon Mme Clinton, les victoires en faveur de la vie, comme le recul historique de Roe v. Wade par la Cour suprême des États-Unis en juin, sont la preuve que « le progrès… a été considéré comme acquis ».
« Nous avons parcouru un long chemin sur tant de fronts, mais nous sommes également dans une période où il y a beaucoup de repoussoir et une grande partie des progrès qui ont été tenus pour acquis par trop de gens sont attaqués : littéralement attaqués dans des endroits comme l’Iran ou l’Afghanistan ou l’Ukraine — où le viol est une tactique de guerre — ou attaqués par des forces politiques et culturelles dans un pays comme le nôtre quand il s’agit de soins de santé et d’autonomie corporelle des femmes », a déclaré Clinton.
On ne voit pas très bien en quoi les mesures visant à protéger les bébés à naître contre le démembrement et le meurtre sont similaires aux agressions sexuelles brutales commises par des soldats, ou aux règles draconiennes des gouvernements du Moyen-Orient qui interdisent aux femmes de travailler à l’extérieur de la maison, de faire des études ou de sortir sans se couvrir la tête.
Aucune loi pro-vie n’impose de sanctions pénales ou civiles aux femmes souhaitant avorter, et la décision de la Cour suprême d’annuler 49 ans de précédents nationaux en matière d’avortement a simplement renvoyé la question aux États. Au contraire, les lois visent simplement à sauver la vie des êtres humains à naître, dont beaucoup sont des femmes.
Quoi qu’il en soit, Mme Clinton a soutenu que « nous avons du travail à faire pour essayer de sauvegarder nos droits, pour les défendre ».
« Et ce que nous avons vu, en particulier depuis la décision Dobbs dans tout le pays, c’est que lorsque les électeurs — hommes et femmes, mais surtout les femmes — ont la possibilité de se prononcer sur ces restrictions draconiennes en matière d’avortement, ils ne les acceptent pas », a-t-elle dit.
Lire la suiteQuelles sont les mauvaises manières lors d’un massacre ?
Par Josie Luetke (The Interim) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : SciePro/Adobe Stock
10 novembre 2022 — Imaginez que quelqu’un qui a l’intention d’escalader le mont Everest demande à un sherpa de lui donner des informations. Le sherpa ne rendrait service à personne s’il omettait les dangers de cette ascension, ou s’il se concentrait uniquement sur les joies du sommet parce qu’il veut ménager les sentiments du grimpeur plutôt que d’exprimer ses doutes sur ses capacités. Il a la responsabilité de transmettre la réalité de l’Everest avec précision. Agir autrement pourrait être mortel.
De la même manière, nous n’aidons personne en évitant la brutalité de l’avortement.
C’est une tendance qui semble toucher les centres de crise pour les femmes enceintes, qui veulent paraître apolitiques mais qui sont perçus comme amoraux. Certains groupes de défense du droit à la vie évitent même de s’afficher comme « pro-vie », en raison des connotations négatives que notre culture associe à ce terme.
Un pasteur m’a dit qu’il ne voulait tenir aucun des panneaux « controversés » de la Chaîne pour la Vie. Un autre chef pro-vie a exprimé sa sympathie à l’égard d’un autre pasteur et d’une religieuse qui ne veulent pas de Chaînes du Choix (ou d’autres manifestations pro-vie) sur le domaine public devant leur église, parce que la photographie de victimes d’avortement est « agressive ».
Comme d’habitude, je suis déçu par la faiblesse du clergé. Est-ce trop demander un prêtre qui soit prêt à être controversé ? Jésus était controversé.
Tenir une pancarte qui dit « L’avortement tue des enfants » peut être controversé, mais ce qui est controversé, c’est précisément le fait que l’avortement tue des enfants.
L’avortement détruit violemment le corps de petits êtres humains ou les prive d’oxygène et de nourriture. La photographie des victimes d’avortement est « agressive », car l’avortement est agressif.
Je suis irritée par les pro-vie « mous » qui veulent protéger le public de la vérité.
Je suis sûre qu’ils se considèrent comme étant simplement gentils et attentionnés. Mais ce n’est pas le cas.
Lire la suiteL’Administration Biden, empêchée d’imposer l’avortement et les transitions aux médecins
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : kwanchaift/Adobe Stock
30 novembre 2022 (LifeSiteNews) — L’administration Biden a manqué la date limite pour faire appel d’une réfutation judiciaire de son décret, imposé aux prestataires de santé, au sujet de l’avortement et des soins transgenres, offrant une victoire aux défenseurs de la liberté religieuse.
En mai 2021, l’administration a annoncé qu’elle réinterpréterait l’Article 1557 de la loi sur les soins abordables (Obamacare) et le libellé du titre IX sur la discrimination sexuelle pour y inclure l’orientation sexuelle et l’identité de genre, apparemment en réponse à l’arrêt Bostock v. Clayton County de la Cour suprême des États-Unis, qui a déclaré que les références au sexe biologique de la loi sur les droits civils de 1964 incluent également ces catégories.
Ce changement de règle, qui obligerait également les médecins et les institutions médicales à pratiquer des avortements, a suscité des poursuites judiciaires pour avoir forcé les employeurs religieux à violer leur conscience, en les rendant complices de l’interruption de la vie humaine et de traitements d’« affirmation de genre » et de « transition » qui affirment mentalement, chirurgicalement ou chimiquement la confusion de genre d’un patient, contre les convictions des employeurs.
Le 26 août, la Cour d’appel du cinquième circuit a bloqué le décret, « interdisant de manière permanente [au Département américain de la santé et des services sociaux (HHS)] d’exiger du groupe médical chrétien Franciscan Alliance la pratique des opérations de changement de sexe ou des avortements en violation de ses croyances religieuses sincères ».
Cette semaine, l’agence de presse Catholic News Agency a rapporté que l’administration avait jusqu’au 25 novembre pour faire appel de la décision, et comme elle ne l’a pas fait, la décision du cinquième circuit est maintenant le dernier mot dans le cas de Franciscan Alliance (bien que d’autres procès dans d’autres juridictions soient toujours en cours).
Lire la suiteLe procureur général de l’Indiana dépose une poursuite contre l’avorteuse qui a fait traverser la frontière de l’État à une victime de viol
L'avorteuse Caitlin Bernard.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CBS News
2 décembre 2022, Indianapolis (LifeSiteNews) — Le procureur général républicain de l’Indiana, Todd Rokita, a déposé mercredi une action administrative contre l’avorteuse Dr Caitlin Bernard, l’accusant d’avoir violé les lois de l’État et les lois fédérales dans le cas d’une jeune fille de dix ans emmenée au-delà des frontières de l’État cet été pour un avortement.
Le 1er juillet, l’Indianapolis Star a rapporté que trois jours après que la Cour suprême des États-Unis ait rendu sa décision dans l’affaire Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization renversant Roe v. Wade, Bernard « a reçu un appel d’un collègue, un médecin de l’Ohio spécialisé dans la maltraitance des enfants. Quelques heures après l’action de la Cour suprême, l’État de Buckeye avait rendu illégal tout avortement après six semaines. Ce médecin avait dans son cabinet une patiente de 10 ans, enceinte de six semaines et trois jours... La jeune fille a rapidement pris le chemin de l’Indiana pour être prise en charge par Bernard. »
Les partisans de l’avortement ont rapidement diffusé l’histoire afin de susciter la peur quant aux effets supposés qui résulteraient de ce qu’on laisse les États fixer leurs propres lois sur l’avortement, tandis que les pro-vie et d’autres personnes ont remis en question l’histoire en raison de son manque de détails corroborants. Mais plus tard dans le mois, l’histoire a été confirmée par l’inculpation de Gershon Fuentes, 27 ans, immigrant illégal et petit ami de la mère de la victime. Les révélations ultérieures sur l’affaire ont suscité des spéculations quant à la possibilité que la jeune fille ait en fait été emmenée en Indiana pour avorter afin d’éviter d’identifier son violeur.
Le 30 novembre, le bureau de Rokita a annoncé le dépôt d’une plainte administrative contre Bernard, sur la base de son « propre témoignage sous serment » indiquant « qu’elle a violé les lois fédérales et de l’Indiana relatives à la vie privée des patients et au signalement des abus sur les enfants ».
Lire la suiteLes membres du Consensus de Genève s’opposent aux promoteurs de l’avortement
Par Valerie Huber and Elyssa Koren (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Dans un monde où les énormes sommes d’argent font rarement sourciller, la nouvelle promesse de Bill Gates de verser 7 milliards de dollars d’aide à l’Afrique devrait nous faire réfléchir.
« La réduction constante de la mortalité maternelle, de la mortalité néonatale et de la mortalité des enfants de moins de cinq ans est le principal critère de mesure de notre fondation », a déclaré Bill Gates lors de l’annonce de cette promesse de quatre ans le 17 novembre à Nairobi. Bien que louable en théorie, il est impératif de se demander à quoi servira réellement cet argent.
Le financement du développement international est inévitablement assorti de conditions, et le plus souvent, ces conditions sont liées à des programmes idéologiques. En voici un exemple concret : le bilan agressif de la Fondation Gates en matière de promotion de l’avortement, qui contraste fortement avec la solide culture pro-vie de nombreux pays africains. L’avortement est illégal ou fortement limité sur la majeure partie du continent. Mais l’argent a le don de contourner la loi et, en fin de compte, la raison pour laquelle des sommes colossales sont injectées dans les pays en développement est en grande partie de démanteler les lois établies qui protègent la vie à naître. Dans ce contexte, 7 milliards de dollars pourraient contribuer à saper ce que les gens veulent réellement pour leurs pays.
Par une coïncidence, mais aussi un coup du sort révélateur, le même jour que l’annonce de M. Gates, la principale coalition de gouvernements pour la promotion de la politique mondiale de santé des femmes s’est réunie au Capitole des États-Unis pour célébrer son deuxième anniversaire. Représentant 36 pays sur 5 continents, le groupe du Consensus de Genève est uni par la conviction fondamentale que la santé des femmes ne doit pas être prise en otage par des programmes idéologiques. Actuellement dirigé par le gouvernement brésilien, et bientôt par le gouvernement hongrois, le groupe est la preuve qu’il existe un élan international dynamique pour soutenir à la fois la femme et l’enfant à naître dans la recherche de véritables soins de santé.
Lorsque les femmes et les familles sont soutenues, cela modifie les options qui leur sont offertes, ce qui profite à tous, y compris aux enfants à naître. Comme l’a souligné l’ambassadeur de Hongrie aux États-Unis, Szabolcs Takács, lors de la commémoration, le gouvernement hongrois est fermement convaincu que « tout être humain doit avoir droit à la vie … et la vie fœtale doit être protégée dès le moment de la conception ». Joignant l’utile à l’agréable, la Hongrie consacre 6 % de son PIB à l’aide à la famille, notamment en adoptant en 2020 une politique d’exonération fiscale pour les femmes ayant quatre enfants ou plus, ce qui a entraîné une réduction spectaculaire du taux d’avortement national.
Lire la suiteLe plan de dépopulation des pays en développement
Photo : Zach Vessels/Unsplash
Les puissances occidentales et de nombreuses entités internationales promeuvent depuis des années la réduction de la population mondiale, ou du moins les moyens qui y mènent, comme l’avortement et la contraception. Divers prétextes sont donnés : le climat, la pauvreté, le chômage, le « droit » de la femme (à tuer son bébé). Mais ces raisons susmentionnées sont-elles les vraies ? Un document produit par le Conseil de la sécurité nationale des États-Unis le 10 décembre 1974, et approuvé le 20 novembre 1975 par le président Ford, le NSSM 200, soulignait la concurrence émergente que représentaient pour les États-Unis les pays en développement à croissance démographique rapide. Le NSSM 200 proposait également les solutions pour contenir ces concurrents autrement inéluctables : réduire la croissance de leur population…
Depuis lors, les États-Unis ont appliqué pendant des décennies le programme du NSSM 200, donnant lieu à d’autres rapports tels que le First Progress Report - 1976, faisant état des progrès des efforts des États-Unis et des subtilités à apporter aux méthodes employées.
L’une des recommandations du NSSM 200 était de recourir à des instances internationales pour promouvoir la réduction de la population, d’où, semble-t-il, les incessants efforts des organismes onusiens à promouvoir l’avortement et la contraception auprès des pays en développement.
Un exemple récent nous rappelle l’actualité de ces manœuvres politiques et de leurs « fruits », la Conférence internationale sur la planification familiale (ICFP) qui a été tenue en Thaïlande du 14 au 17 novembre, et dont l’un des commanditaires était l’OMS, suggérait des méthodes de propagandes auprès des populations africaines afin de leur faire accepter la contraception et l’avortement. Lors de cette conférence, le ministre de la Santé publique de Thaïlande, le Dr Sathit Pitutecha, s’est vanté des « réalisations » de son pays, où la réduction de l’indice de fertilité est tombée de 6,1 en 1970 à 1,5 en 2019…
Encore récemment, les Philippines refusaient de légaliser l’avortement, face aux pressions de l’ONU en sens.
Gilles Grondin, fondateur de Campagne Québec et ancien diplomate canadien, a écrit en 1999 un résumé du document NSSM 200, de sa philosophie, de ses implications et de ses quelques applications concrètes, notamment au sein de l’ONU et de ses diverses branches.
Notez que lorsque M. Grondin emploie des guillemets, ce n’est pas forcément pour faire une citation exacte, cela peut être pour paraphraser ou résumer la pensée d’un individu ou d’un organisme. — A.H.
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Montréal, le 4 mars 1999
LE « BIRTH-CONTROL » DANS LES PAYS DU TIERS MONDE — NSSM 200
En 1991, certains amis ont porté à mon attention un document très étonnant.
On appelle ce document NSSM 200 (c’est-à-dire « National Security Study Memorandum 200 » qui pourrait être traduit en français par « Mémoire du Ministère de la sécurité nationale 200 »). Il fut élaboré par le Conseil de la sécurité nationale des États-Unis d’Amérique il y a plus de vingt-cinq ans alors que monsieur Henry Kissinger était président de cet organisme, sous l’autorité du Président Nixon.
Lire la suiteLes sondages ne devraient pas ignorer la douleur et le chagrin des femmes ayant avorté
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Kenstocker/Adobe Stock
5 décembre 2022 (Campaign Life Coalition) — Angelina Steenstra avait 15 ans en 1972 lorsqu’elle a été victime de viol. Elle s’est sentie abandonnée, sale, sans valeur, honteuse, imparfaite, impuissante et sans espoir. Elle a découvert quelques semaines plus tard que ce viol l’avait laissée enceinte.
Ses amies l’ont encouragée en lui disant que l’avortement était la solution. Elles lui ont dit que cela résoudrait son problème. Elle a cédé à ses peurs. Malgré tout ce qui en elle lui disait d’arrêter, elle a procédé à l’intervention. Alors que l’aspirateur aspirait la vie humaine hors de son utérus, elle a ressenti instantanément de la peine, de la culpabilité et des remords. En même temps, elle a ressenti une haine intense envers elle-même à cause de ce qu’elle venait de faire. Elle a réalisé qu’elle venait de franchir une ligne pour toujours. Elle s’est mise à pleurer. On lui a donné un sédatif. Mais rien ne pouvait la calmer ou la consoler.
La seule façon pour Angelina de supporter la nouvelle réalité après l’avortement a été d’abord de la nier, et ensuite de chercher à échapper à la douleur par la drogue, l’alcool, la promiscuité sexuelle, le travail effréné et la faim, s’accordant à peine du café et deux paquets de cigarettes par jour.
Son déni et son évasion étaient maintenus par le monde qui l’entourait et qui lui répétait sans cesse que l’avortement n’était « pas une grosse affaire » et que les femmes n’avaient tout simplement pas de « regrets ». En suivant aveuglément cette affirmation, elle s’est enfermée dans une prison de comportements d’autopunition, d’idées suicidaires et de colère déplacée. Elle essayait d’oublier l’avortement, mais certaines choses en déclenchaient le souvenir, en particulier la fraise du dentiste, les aspirateurs et les médecins.
Angelina n’a commencé à guérir que des années plus tard, lorsqu’elle a réalisé que son déni et sa fuite étaient en train de la tuer à petit feu. Elle a enfin commencé à affronter la vérité sur ce qui s’était passé dans cette usine d’avortement de Buffalo, dans l’État de New York. Elle s’est rendu compte qu’elle avait volontairement participé avec d’autres à l’élimination d’une personne — son propre enfant. Et elle a compris que c’était mal.
Le conflit intérieur d’Angelina a finalement pris fin lorsque, confrontée à la vérité, elle a demandé pardon à Dieu, à son enfant et aux personnes qui ont joué un rôle important dans sa vie à l’époque.
En réfléchissant à son expérience, Angelina voit maintenant que l’avortement n’a résolu aucun problème. Il a mis fin à la vie de sa fille, qu’elle a appelée Sarah Elizabeth, et a tué une partie de sa propre personne, la laissant avec un cœur profondément blessé qui a besoin de guérison.
Lire la suite« Des millions de vies sont en jeu » — l’archevêque de Détroit appelle à la pénitence à cause d’une loi en faveur de l’avortement
Mgr Allen Vigneron, archevêque de Détroit.
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons/Flickr
30 novembre 2022, Détroit (LifeSiteNews) — Mgr Allen Vigneron, archevêque de Détroit, a appelé les catholiques du Michigan à se joindre à lui pour faire réparation d’une manière spéciale pendant les deux premières semaines de l’Avent, en réponse aux électeurs de l’État qui ont récemment approuvé un amendement constitutionnel légalisant l’avortement jusqu’à la naissance.
Dans une lettre adressée à tous les catholiques de l’archidiocèse de Détroit, Mgr Vigneron a déploré que des millions de vies à naître soient désormais menacées par le nouvel amendement du Michigan, la Proposition 3. Il a appelé les fidèles à implorer la miséricorde de Dieu pour « le grand péché de l’avortement ».
« L’avortement est maintenant légal dans l’État du Michigan à un niveau sans précédent », a écrit l’archevêque, « et des millions de vies sont en jeu. Nous devons prier et demander à Dieu de répandre sa miséricorde sur nous, car nous avons permis à ce mal de se produire dans notre État. »
« C’est pourquoi je veux inviter tous les fidèles à se joindre à moi au cours des deux premières semaines de l’Avent, du 27 novembre au 9 décembre, pour faire pénitence, prier, jeûner et faire l’aumône. Nous devons utiliser ces pratiques spirituelles pour réparer le grand péché qu’est l’avortement chez nous. »
L’amendement a été adopté le jour de l’élection après que Planned Parenthood et le milliardaire George Soros aient versé des millions de dollars dans la campagne en faveur de l’amendement sur l’avortement.
Comme LifeSiteNews l’a rapporté précédemment, Mgr Vigneron avait envoyé une lettre pastorale à tous les catholiques de l’archidiocèse, exhortant les fidèles à voter contre l’amendement, car celui-ci « autoriserait l’avortement non réglementé à la demande pendant les neuf mois de la grossesse ». En septembre, l’évêque de Lansing, Mgr Earl Boyea, a appelé son diocèse à se joindre à lui pour une neuvaine de 54 jours, se terminant la veille des élections, dans le but de faire échouer la proposition 3.
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