Un entretien avec Louis-Pierre Laroche, fondateur des chapelets publics « La France prie » pour implorer la protection de la Vierge Marie
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : TLV/YouTube
Chaque semaine, plus de 5 000 groupes de « priants » se rassemblent dans une quinzaine de pays pour réciter publiquement le chapelet, afin d’implorer la protection de la Vierge Marie face aux dangers et aux peurs qui nous assaillent depuis la crise du COVID et ses réglementations liberticides, la guerre en Ukraine et j’en passe. En France, ce sont plus de 2 800 chapelets publics hebdomadaires qui ont lieu, le plus souvent le mercredi (on peut retrouver les lieux ici) depuis le début de 2021. Le fondateur de ces chapelets publics, Louis-Pierre Laroche, est vendéen ; il vit et travaille en Autriche et c’est là qu’il a lancé la première salve de prières publiques au moment où les Autrichiens se voyaient menacés d’amendes récurrentes de plusieurs milliers d’euros en cas de refus de la vaccination COVID. Il nous raconte cette histoire aussi touchante qu’elle est pleine de providence et d’espérance, en soulignant l’efficacité de la prière publique à Marie.
Dans un contexte d’inquiétude généralisée, ce mouvement conserve toute son actualité. Discrète et puissante, la prière publique du chapelet se maintient dans de nombreux pays, sous l’égide d’une charte que l’on peut consulter sur le site LaFrancePrie.org. Il est facile d’y trouver un rendez-vous près de chez soi, ou d’en créer un nouveau. Sous le manteau de Notre-Dame, on ne craint rien ! — J.S.
Notre entretien avec Louis-Pierre Laroche, fondateur de « La France prie »
Louis-Pierre Laroche, à la fin de 2021 vous avez pris l’initiative de lancer un mouvement de chapelets publics. Vous qui vivez et travaillez en Autriche, vous étiez alors confronté à une lourde menace d’obligation vaccinale contre le COVID. Celle-ci fut-elle le déclencheur de votre initiative ?
C’est certainement toute la pression psychologique autour de la crise du COVID qui a amené les gens au désespoir. J’avais de nombreux amis, parmi lesquels certains partageaient certaines opinions politiques par rapport à cette crise, qui pensaient à émigrer. Mais j’avais aussi beaucoup de partenaires commerciaux qui suivaient totalement la politique gouvernementale, et qui étaient tout aussi désespérés. Je me suis retrouvé, fin novembre, lorsque je faisais des livraisons pour les cadeaux de Noël dans des entreprises, notamment des cabinets d’avocats, face à des secrétaires qui lâchaient, en me disant au revoir : « De toute manière, il n’y a que le Ciel qui puisse nous aider. »
Ces personnes adhéraient donc à la politique du gouvernement autrichien ?
Oui ! C’étaient des gens qui s’étaient fait vacciner, qui suivaient tout, et qui voyaient bien qu’en réalité que cela ne menait à rien et que la situation était extrêmement explosive. Pour avoir participé alors à quelques manifestations contre cette politique du COVID, je me suis dit qu’il était grand temps qu’on apaise la situation, parce que s’il devait y avoir une erreur d’une part ou d’autre, une petite étincelle, elle pouvait dégénérer très rapidement en guerre civile. Nous faisions l’objet d’une guerre psychologique très forte de la part du gouvernement, qui tous les deux jours nous martelait d’amendes et d’autres exactions y compris de peines de prison, en cas de refus de suivre sa politique. La peine serait payée par la personne elle-même, on prendrait sur ses biens, elle risquerait jusqu’à six mois de prison… Les gens étaient désespérés.
Lire la suiteMgr Franz Lackner, archevêque de Salzbourg, appelle à protéger la vie
Mgr Franz Lackner, archevêque de Salzbourg en Autriche.
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo : Aleister Crowley/Wikimedia Commons
Dans son homélie à l’occasion de la Solennité de l’Assomption de la Vierge Marie, Mgr Franz Lackner, archevêque de Salzbourg et président de la Conférence épiscopale, a appelé avec force à la protection de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle.
« La vie est et reste un don divin. C’est pourquoi elle mérite d’être profondément protégée, surtout à notre époque », a-t-il déclaré.
Mgr Lackner a particulièrement critiqué les revendications récentes du Parlement européen, qui souhaite que l’avortement soit inscrit dans la Constitution des droits de l’homme. « Nous, chrétiens, ne pouvons et ne devons pas accepter cela », insiste l’archevêque.
En effet, en Autriche, un seuil a été franchi avec la décision de la Cour constitutionnelle de légaliser le suicide assisté, ce qui « portera gravement atteinte à la substance de la vie dans son ensemble. Car plus le début et la fin de la vie sont contrôlés par l’homme, plus la vie entre les deux sera difficile », met en garde le prélat.
« Nous avons cessé de prier pour une heure heureuse de la mort, pour la perfection en Dieu. Nous devrions recommencer », a ajouté l’archevêque de Salzbourg. « La foi de Marie et son témoignage de vie sont “la miséricorde pour nous” », a-t-il déclaré dans son sermon.
« “Qu’il me soit fait selon ta parole” : avec ces mots, la Vierge Marie a dit “oui” à Dieu », rappelle Mgr Lackner — « jusqu’au bout, à la perfection. Ce chemin nous est également ouvert. »
Adèle Cottereau
Le mouvement international de chapelet : un pas vers la restauration de la chrétienté ?
Groupe Le Québec prie à Beaumont en janvier.
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)
Avec ce mouvement international de prière à travers le monde, assistons-nous au début d’un retour de la société vers Dieu, d'un pas vers la restauration de la chrétienté ? Les sceptiques se demanderont quel impact cette initiative a réellement et concrètement sur le monde.
Regardons les faits.
Début du mois de décembre 2021 :
L’air se fait lourd. Les dégâts de la crise sociétale sonnent à la porte de nombreuses personnes. Un père de famille catholique sent l’appel d’agir face à l’isolement des personnes, face à la mort de la vie sociale, face aux difficultés dans les entreprises pour reprendre ses mots lors d’une entrevue sur Radio Courtoisie.
Louis-Pierre Laroche lance alors un appel aux Autrichiens : un simple appel de sortir, de sortir sur la place publique pour prier le chapelet fidèlement chaque semaine. L’appel allume une ardeur chez le peuple autrichien. Ils y répondent. En quelques jours, plus de 30 groupes de laïques catholiques se réunissent dans le pays pour prier le chapelet en public. La semaine d’après, une centaine d’endroits recouvrent les cartes de l’Autriche, de l’Allemagne, et de la Suisse.
Aujourd’hui :
Depuis cette première lancée, plus de 5000 endroits dans une trentaine de pays à travers le monde, de la Nouvelle-Zélande jusqu’au Canada, en passant par Dubaï et Londres, se rassemblent chaque semaine pour répondre à l’appel urgent. Un appel urgent à « prier pour la paix sociale ». Pour élever le débat. Pour prier tous ensemble. Pour renouer des vrais liens autour du chapelet, comme dit le fondateur.
Demain :
L’avenir du mouvement international est rempli d’espoir parce que dans l’ensemble, les groupes persévèrent, le nombre de personnes dans plusieurs groupes augmente, et même certains groupes doublent. Les gens continuent à être au rendez-vous.
Monsieur Laroche admet que l’homme fatigue. Mais c’est justement pour cela qu’« il faut du courage et de l’héroïsme. » Il faut de la patience et de la persévérance.
L’atteinte que peut avoir cette Croisade du Rosaire est puissante, en raison de sa qualité universelle — les jeunes enfants, les adultes, les personnes plus âges, les personnes de toute catégorie sociale peuvent y participer — de sa simplicité puisque comme l’affirme le fondateur, « Il suffit d’avoir un chapelet et un peu de courage » — et surtout de sa mission, celle de confier toutes les nations à Notre-Dame.
Aller de l’avant et continuer à propager le mouvement : l’efficacité avec laquelle les groupes de prière se sont répandus à travers le monde démontre la protection qu’ils reçoivent de Notre-Dame. Comme le faisait remarquer le père de 10 enfants, qui a déjà reçu des témoignages de conversions et de reconversions dans le cadre de son initiative, les « personnes qui prient le chapelet sont très, très calmes... et confiantes dans l’avenir ».
Pourquoi ? Tout simplement parce que quand « on prie le chapelet en public, on remet Dieu au centre de la société » et remettre Dieu au centre de la société, c’est retrouver l’ordre, la paix, et la justice.
Il ne reste plus qu’à nous demander : comment un tel mouvement qui touche tant d’individus, de familles, de villages, et de pays avec l’arme puissante prière ne pourrait-il pas alors être un pas vers la restauration de la chrétienté dans notre société ?
Les restrictions partiellement levées en Autriche : le chapelet est une arme puissante et efficace
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)
En Autriche, à la fin du mois de novembre 2021, au milieu de la crise sociétale et dans le tourbillon des événements du monde, un père de famille décida d’agir.
« Notre pays, qui traverse actuellement l’une des crises les plus graves de son histoire, doit être confié à notre Sainte Mère. »
C'est alors qu’il a lancé l’Autriche prie qui compte maintenant plus de 250 chapelets publics récités chaque semaine.
Qu’en est-il advenu ? Les fruits sont visibles. « Le chancelier autrichien a annoncé, mercredi 16 février, la levée prochaine de la plupart des mesures contre le Covid-19. Il ne sera ainsi plus nécessaire de montrer un pass vaccinal à l’entrée des hôtels, restaurants, concerts et événements sportifs. Le couvre-feu est aussi supprimé », selon franceinfo.
« À partir du 5 mars, toutes les mesures seront supprimées, à l’exception du masque FFP2 dans les transports en commun et dans les commerces de proximité. » selon austria.info
Une volonté d’agir, une simple prière, et une confiance inébranlable : voilà ce qui a attiré la protection de Notre-Dame sur ce pays majoritairement catholique.
Suite à leur demande de « retrouver la paix et la liberté dans la société dans le respect de l’ordre et du droit naturel et divin. », les Autrichiens reprennent petit à petit leur liberté, et surtout, savent plus que jamais que leur force, leur courage et leur espoir se trouvent dans le chapelet.
Des catholiques canadiens lancent une croisade de prière publique pour mettre fin aux mandats covid
Groupe de chapelet dans le cadre de l'initiative « Le Québec prie » à Beaumont.
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie
Note : Campagne Québec-Vie a lancé l’initiative Le Québec prie, avec un groupe Telegram pour s’inscrire ou indiquer le lieu d’un groupe de prière, ainsi qu’une carte pour trouver l’emplacement d’un groupe de prière à proximité. — A.H.
25 janvier 2022 (Campaign Life Coalition) — Les catholiques du Canada se tournent vers la Sainte Vierge Marie en récitant chaque semaine le chapelet en public afin d'implorer son intercession pour la fin des confinements draconiens, l'abolition des mandats de vaccination COVID qui bafouent la liberté, et le rétablissement de la paix et de l’ordre dans les foyers, les villes et les provinces du pays.
La campagne de prière, organisée par Le Canada Prie, débute le mercredi 26 janvier, à 18 h. Les catholiques, partout dans le pays, prieront le chapelet en public lors de l’événement en des lieux désignés [par les participants eux-mêmes]* pour confier le pays à la Très Sainte Vierge Marie et l’implorer de venir en aide au peuple canadien.
La récitation publique du chapelet aura lieu chaque semaine, le même jour et à la même heure, jusqu’à ce que la crise soit résolue et que la paix et la liberté reviennent dans le pays.
« Le Canada prie, qui fait partie d’une initiative mondiale, a pour objectif immédiat de mettre fin au régime politique indûment restrictif et injuste mis en place sous le prétexte du covid, un régime qui rend obligatoires les injections contenant l’avortement et punit l’objection de conscience à ces injections par des amendes, des restrictions de mouvement ou la perte d’emploi », a déclaré Georges Buscemi, organisateur de l’initiative, à Campaign Life Coalition.
M. Buscemi a déclaré que la crise est devenue si grave que le moment est venu de « placer le domaine public sous la protection de la Sainte Vierge » en faisant « un acte public de prière et de témoignage de notre foi et donc en récitant le chapelet en public partout au Canada ».
Alors que le Canada a vu des figures protestantes et évangéliques héroïques comme le pasteur Artur Pawlowski et le pasteur James Coates lutter contre les mandats COVID, il y a eu très peu de résistance de la part des instances catholiques. Pour les catholiques qui cherchent à s’impliquer, cette initiative est la bienvenue.
L’initiative Le Canada prie fait suite à des initiatives similaires qui ont vu le jour un peu partout dans le monde, notamment en Autriche, où elle a vu le jour, et en Allemagne, en Suisse, en Italie, aux États-Unis, en Ouganda, en Belgique, au Royaume-Uni, au Portugal, au Liban, en Irlande, en France, en Espagne, en Croatie, en République tchèque et en Roumanie [ainsi qu’au Québec]*.
Lire la suiteLes catholiques autrichiens lancent une campagne de chapelet public en réponse au confinement
Procession du chapelet d'Österreich betet à Heiligenkreuz, le 8 décembre 2021.
Par Jennifer Bryson (Crisis Magazine), 14 décembre 2021 — Traduit et publié par Campagne Québec-Vie avec la permission de Crisis Magazine — Photo : Carmen Kronspiess
Au milieu de vagues de confinements très restrictifs et d’une proposition de mandat de vaccination universelle COVID-19 qui doit commencer le 1er février, les tensions en Autriche, où je vis, sont en hausse. Mais fin novembre, une nouvelle lueur d’espoir est apparue à l’horizon, juste à temps pour l’Avent. Louis-Pierre Laroche, négociant en vins et père de onze enfants, a lancé un appel à prier le chapelet avec d’autres en public, pour l’Autriche. Épuisés par les réponses politiques au COVID qui n’offrent que des restrictions toujours plus importantes, souffrant économiquement, isolés par les fermetures, effrayés et consternés par la perspective d’un mandat universel de vaccination, l’appel de Laroche trouve un écho auprès des Autrichiens désireux de se joindre à lui.
Chaque semaine, le mercredi soir, depuis la fin du mois de novembre, dans toute l’Autriche, des personnes ont commencé à se rassembler en public pour prier ensemble le chapelet dans le cadre de l’initiative Österreich betet [L’Autriche prie]. L’appel est simple, mais profond : « Priez pour l’Autriche ! » tous les mercredis soirs, en public, comme l’explique un prospectus, « afin que notre pays, qui traverse actuellement l’une des crises les plus graves de son histoire, soit confié à la Mère de Dieu et que l’on demande son intercession pour tous les citoyens ».
La nouvelle initiative L’Autriche Prie s’inspire de l’histoire, aborde la crise actuelle des politiques liées à la pandémie et présente des aspects de collaboration intra-catholique qui, à mon avis, offrent aux Américains [et aux Canadiens] quelque chose qui mérite d’être pris en considération. Le mouvement s’étend déjà à d’autres pays, et peut-être arrive-t-il sur la place d’une ville près de chez vous ─ ou bien vous pouvez l’y amener.
Pour comprendre l’importance de L’Autriche prie en ce moment, il est d’abord essentiel de connaître le Père Petrus Pavlicek, OFM (1902-1982). Sa Croisade du Rosaire des années 1950 est la principale source d’inspiration de L’Autriche prie d’aujourd’hui.
Après avoir été élevé dans la religion catholique, le père Pavlicek a quitté l’Église catholique au début des années 1920, puis a vécu quelques années d’égarement. En 1935, il est revenu à l’Église, en 1937, il est devenu franciscain et en 1941, il a été ordonné prêtre.
En 1944, alors qu’il était retenu par les Américains comme prisonnier de guerre à Cherbourg, en France, le père Pavlicek a entendu parler des apparitions de Fatima. Après la guerre, il a effectué un pèlerinage pour remercier d’avoir été libéré du camp de prisonniers et pour prier pour la libération de l’Autriche de l’occupation par les États-Unis, le Royaume-Uni, la France et l’URSS. Au cours de son pèlerinage, il a entendu : « Faites ce que je vous dis et il y aura la paix ». Il a reconnu [dans ces paroles] l’écho du message de Fatima. Cela l’a conduit à fonder une société de prière du rosaire en 1947, qui est devenue la Croisade du Rosaire pour l’Expiation (aujourd’hui RSK) en 1949.
Lire la suiteL’Autriche légalise l’euthanasie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : jokekung/Adobe Stock
Le jeudi 16 décembre, le Parlement autrichien a légalisé l’euthanasie pour les personnes atteintes d’une maladie grave ou incurable, suivant l’invalidation de l’interdiction d’une telle pratique par la Cour constitutionnelle en 2020.
Un scénario classique (et on sait ce que cela donne…). Selon Gènéthique :
Le texte prévoit que deux médecins valident les demandes après avoir reçu le consentement « libre et éclairé » du patient. Un délai « d’au moins douze semaines » devra s’écouler entre la demande et le suicide assisté. Une durée réduite à deux semaines pour les patients en phase terminale.
Entrevue du pro-vie Alexander Tschugguel sur la situation de l’Autriche sous dictature sanitaire
Alexander Tschugguel.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits)
Alors que l’Autriche apprenait vendredi que toute sa population serait confinée à partir de lundi et que le gouvernement veut mettre en place la vaccination forcée contre le COVID d’ici au 1er février, j’ai demandé à Alexander Tschugguel de répondre à quelques questions sur cette dictature qui s’installe dans son pays.
Alexander Tschugguel est ce jeune converti au catholicisme, militant pro-vie et pro-famille, qui avait jeté dans le Tibre quelques statuettes de la Pachamama exposées dans une église romaine de la Via della Conciliazione à l’occasion du Synode sur l’Amazonie.
Il m’a fait part de sa volonté farouche de « résister, résister, résister » à cette « vaccination » qu’il rejette pour des raisons de conscience, de prudence médicale et de devoir moral et politique de combattre le Nouvel Ordre Mondial de la surveillance dont elle est un outil privilégié à travers la mise en place du « passeport sanitaire ».
Dès ce samedi après-midi, des dizaines voire des centaines de milliers d’Autrichiens ont rejoint à Vienne, comme lui, une manifestation géante contre le passe sanitaire, le confinement et la vaccination forcée. La grande presse n’a compté que 38 000 manifestants — pour un cortège qui a mis deux heures à passer au point où il a été filmé en live (à vérifier ici). Immense succès, pour ce pays de quelque 9 millions d’habitants !
Voici donc mon entretien avec Alexander Tschugguel, traduit de l’anglais par mes soins. — J.S.
*
Les nouvelles d’Autriche ne sont pas bonnes : vous êtes actuellement un citoyen de seconde zone. Pouvez-vous nous en parler ?
Avant toute chose, le fait d’être un citoyen de seconde zone représente une sensation et une expérience inédites pour moi et mes semblables, mais je pense que l’on peut aussi vivre des choses très agréables, car j’ai découvert que je n’étais vraiment pas seul. Tout mon cercle d’amis, beaucoup de gens de ma famille, mes meilleurs amis, leurs familles, etc. sont tous de notre côté — y compris ceux qui sont vaccinés. Comme il s’agit d’une terreur scandaleuse que l’on nous impose, beaucoup de gens ont compris que c’est mal.
Quelles sont les règles qui ont été mises en place ? Depuis une semaine, nous sommes des citoyens de seconde classe parce qu’on a instauré un confinement pour les seules personnes non vaccinées. Depuis deux semaines déjà, nous sommes en quelque sorte des citoyens de seconde zone, puisque déjà nous n’étions pas autorisés à entrer dans les restaurants si nous n’étions pas vaccinés. Et maintenant, le gouvernement a publié les nouvelles règles disant qu’il y aura un confinement pour tout le monde, à partir de lundi, suivi par l’introduction de l’obligation de se faire vacciner au plus tard le dernier jour de janvier. Donc à partir du 1er février, il y aura un vaccin obligatoire en Autriche si nous ne faisons rien contre cela. Nous pouvons encore le faire : nous devons élever la voix, nous devons nous battre aussi énergiquement que possible et c’est la raison pour laquelle je rejoins une énorme manifestation organisée par un grand nombre d’organisations différentes ce samedi à Vienne à midi.
Lire la suiteUn tribunal autrichien juge inconstitutionnelle l’interdiction du suicide assisté
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : 8photo/Freepik
La Cour constitutionnelle d’Autriche a récemment jugé que l’interdiction du suicide assisté dans le pays était inconstitutionnelle, ouvrant ainsi la voie à la légalisation de l’euthanasie. Par cette décision, l’Autriche rejoint une liste croissante de pays [ou nations] européens qui font pression pour abroger les restrictions précédemment imposées au suicide assisté, et qui comprend l’Irlande, l’Allemagne et l’Écosse.
Selon Jurist, la loi en question était l’article 78 du Code pénal autrichien, qui stipule que « quiconque incite une autre personne à se tuer ou l’aide à le faire est passible d’une peine d’emprisonnement de six mois à cinq ans ». Le tribunal a jugé que la phrase « ou l’aide à le faire » est inconstitutionnelle car elle porte atteinte au droit de l’individu à l’autodétermination. Si l’acte d’assistance au suicide n’est plus un délit passible d’une peine, la seconde moitié de l’énoncé, « incite une autre personne à se tuer », le demeure.
L’agence de presse catholique rapporte que les évêques catholiques autrichiens ont exprimé clairement leur opposition à l’abrogation de l’interdiction.
« Jusqu’à présent, chaque personne en Autriche pouvait supposer que sa vie était considérée comme ayant une valeur inconditionnelle ─ jusqu’à sa mort naturelle. Avec cette décision, la Cour suprême a supprimé une base essentielle de ce consensus », a écrit l’archevêque Franz Lackner après la décision de la cour en décembre.
Le 1er juin, qui marquait la Journée de la vie de l’Église autrichienne, les évêques ont publié une déclaration de cinq pages dans laquelle ils exhortent les tribunaux à reconsidérer leur décision. « Mourir fait partie de la vie, mais pas tuer. L’assistance au suicide ne doit donc jamais être comprise comme un service médical ou un service d’une profession de santé », ont-ils déclaré.
Les évêques auraient également exhorté les législateurs à mettre en place des garde-fous au cas où le pays poursuivrait son projet de légalisation du suicide assisté. Ces garanties pourraient inclure le développement des efforts de prévention du suicide, l’assurance qu’il n’y a pas de pression de la part de tiers, et la mise en place de protections de conscience pour les professionnels de la santé. Malheureusement, comme cela a été démontré à maintes reprises, ce n’est qu’une question de temps avant que les défenseurs de la cause ne fassent pression pour que les lois relatives à l’euthanasie et au suicide assisté soient davantage érodées. La situation en Belgique est un exemple parmi d’autres qui montre que ces mesures de protection échouent souvent à protéger les citoyens les plus vulnérables.
L’abrogation de l’interdiction du suicide assisté doit entrer en vigueur le 31 décembre 2021.
Diagnostic d’une psychose de foule : Pendant que le virus s’évanouit, la folie s’exacerbe
Par Chris Ferrara (The Fatima Center) — Traduit par Campagne Québec-Vie - Photo : Shutterstock
Alors même que le nombre de décès et d’hospitalisations attribuées au virus de Wuhan diminue à un niveau proche de zéro dans le monde entier, la panique politiquement opportune — un moyen sûr d’acquérir un pouvoir politique — s’élève progressivement au niveau de la folie permanente. Naturellement, les « chefs » de la hiérarchie catholique dominante ne sont que trop heureux de coopérer avec des politiciens corrompus afin de maintenir la manie virale longtemps après que le virus eût cessé de représenter une menace réelle pour la population générale.
Ainsi, nous apprenons ici que dans l’archidiocèse de Vienne, dirigé par le cardinal Schönborn, une « retraitée handicapée a été emportée de la cathédrale Saint-Étienne par la police le 17 mai » pour le délit de refus du port du masque « dans la cathédrale pratiquement vide et à une grande distance des autres... ». La pauvre femme avait osé s’opposer au nouveau Culte du Masque, qui a désormais la priorité sur tout autre culte, y compris le culte divinement établi de la religion catholique, dont le cœur vivant se trouve dans le tabernacle de chaque église, même dans la cathédrale de Schönborn.
La femme avait refusé à juste titre de porter un masque inutile (voir les études compilées ici) car, disait-elle, « je veux prier mon Père céleste sans masque, il y a un droit à la liberté de religion ». Confronté à cette dissidente du Culte du Masque, le superviseur de la cathédrale, dont la première loyauté est envers le Masque et non la Foi, a appelé la police, qui a escorté la femme hors de l’église alors qu’elle s’exclamait : « Jésus-Christ est le Seigneur de l’Église, que fait la police ici ? C’est comme le communisme ! »
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