L’État d’Australie-Occidentale attaque le secret de la confession
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixel-Shot/Adobe Stock
Le Parlement d’Australie-Occidentale a adopté le 14 octobre dernier un amendement relatif à la loi sur la protection à l’enfance, ordonnant à tous les prêtres de révéler les cas d’abus de mineurs dont ils auraient pu prendre connaissance par le biais de la confession. Les parlementaires ont volontairement ignoré la commission législative permanente de l’État qui recommandait d’exclure la confession sacramentelle du projet de loi sur la dénonciation d’abus.
Les catholiques de l’État australien sont consternés par cet abus de pouvoir de la part des autorités, tandis que la hiérarchie annonce déjà que le clergé ne divulguera rien de ce qu’il aura entendu en confession.
Mgr Timothy Costelloe, archevêque de Perth en Australie-Occidentale, rappelle, entre autres, le caractère sacré du secret de la confession, rapporte la FSSPX.News :
Et le prélat de rappeler que « dans l’enseignement de l’Eglise catholique, le prêtre agit en la personne du Christ : très concrètement, dans le cas d’un pénitent qui est victime de violences, la divulgation des violences subies est faite au Christ qui, en la personne du prêtre, écoute, conseille, encourage et aide cette personne de toutes les manières possibles ».
Aussi, le prêtre ne saurait « trahir la confiance du pénitent qui vient dans le confessionnal, confier qu’il a été victime d’abus ».
Mgr Costelloe rappelle en outre que « la même approche sera adoptée par le prêtre si quelqu’un confesse cette fois un crime d’abus. Le prêtre fera alors tout ce qui est en son pouvoir pour convaincre l’agresseur avoué qu’il doit se remettre à la police. »
A l’inverse, la nouvelle loi aura un effet pervers, prévient l’archevêque, car désormais, les personnes coupables d’abus ne prendront plus le risque de se confesser et dès lors, « toute chance, même faible, pour le prêtre, de parvenir à convaincre le coupable à se dénoncer, s’évanouit ».
Pour le prélat, pas question bien sûr de transiger sur le secret de la confession : « beaucoup de gens me critiqueront, ainsi que l’Eglise catholique en général, pour son opposition à ce changement législatif… »
L’Australie-Occidentale est le 5e État sur les six du pays à s’attaquer au sacrement de pénitence.
Il faut souligner que des victimes d’abus ont défendu publiquement le secret de la confession, témoignant du soutien nécessaire qu’elles ont trouvé dans ce sacrement.
Toute l’Australie désormais criminalise les activités pro-vie à proximité des centres d’avortement
Par Bettina di Flore (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le conseil de trottoir et toute forme de protestation pacifique devant les établissements pratiquant l’avortement sont désormais illégaux en Australie occidentale. Le Public Health Amendment Bill 2021 a été adopté par le Conseil législatif, dominé par les travaillistes, le 11 août dernier. L’Australie occidentale est le dernier État de cette nation à adopter une telle ordonnance. Tous les États et territoires d’Australie ont désormais adopté une législation similaire.
Le projet de loi, également connu sous le nom de projet de loi sur les « zones d’accès sécurisé », prohibe les « comportements interdits dans une zone d’accès sécurisé », qui est définie comme la zone « à l’intérieur de la limite des locaux dans lesquels les avortements sont pratiqués » et « dans un rayon de 150 m de cette limite ».
La définition de « comportement interdit » est large ; selon le texte du projet de loi, « une personne adopte un comportement interdit si elle assaille, harcèle, intimide, interfère avec, menace, gêne, entrave ou empêche une personne accédant, tentant d’accéder ou de quitter des locaux où des avortements sont pratiqués ».
Le « comportement interdit » est également défini comme « la communication, par quelque moyen que ce soit, d’informations sur l’avortement d’une manière qui peut être vue ou entendue par une personne accédant, tentant d’accéder ou quittant des locaux où des avortements sont pratiqués et qui est raisonnablement susceptible de causer de la détresse ou de l’anxiété ».
« Le fait d’interférer ou d’entraver un sentier, une route ou un véhicule en rapport avec l’avortement, d’enregistrer par quelque moyen que ce soit une autre personne accédant, tentant d’accéder ou quittant des locaux où des avortements sont pratiqués, sans le consentement de cette personne », est également inclus dans la définition du « comportement interdit ».
En substance, toute forme de témoignage pro-vie à l’extérieur des établissements pratiquant l’avortement en Australie occidentale est désormais passible d’une peine d’emprisonnement d’un an et d’une amende de 12 000 dollars. L’ordonnance s’applique 24 heures sur 24, sept jours sur sept.
Mais les adeptes australiens de l’avortement restent insatisfaits.
Jamal Hakim, directeur général de Marie Stopes Australia, a déclaré que l’adoption de ce projet de loi était une étape importante, mais qu’il fallait faire davantage pour « réduire la stigmatisation » autour de « l’accès à l’avortement ». « Ensuite, nous voulons travailler avec le gouvernement pour augmenter l’accès aux soins d’avortement en Australie occidentale. À l’heure actuelle, le Code pénal réglemente toujours l’avortement et il existe d’importants obstacles obsolètes à l’accès aux soins liés à l’avortement qui doivent encore être résolus », a déclaré Hakim.
Seuls trois membres de la Chambre haute du Parlement se sont opposés au projet de loi après sa deuxième lecture — les membres du Parti libéral Nick Goiran et Neil Thomson et James Hayward du Parti national. « Je m’inquiète pour un certain nombre de bénévoles qui se trouvent à l’extérieur des cliniques et qui cherchent à apporter un soutien compatissant et pacifique à toute femme qui a une grossesse inattendue et qui souhaite être soutenue », a déclaré M. Goiran. « Ces personnes qui sont là par souci sincère et par compassion, elles aussi devraient être soutenues. »
Australie : attaque LGBT contre les familles chrétiennes
Par Francesca de Villasmundo (Medias Presse Info) — Photo : senivpetro/Freepik
Deux sentences historiques viennent d’être prises en Australie contre la famille aux mœurs chrétiennes. Deux sentences lourdes de conséquences pour les parents qui veulent éduquer leurs enfants avec des principes chrétiens.
Les familles chrétiennes risquent gros en Australie. Deux couples sont en procès parce qu’ils s’opposent à l’idéologie Lgbtqi politiquement correcte et exigent le respect de ceux qui croient en la nature humaine, aiment leurs enfants et font confiance à la sexualité biologique, selon la doctrine de l’Evangile.
Byron et Keira Hordyk, de Perth avaient demandé aux « Services à la famille » (Wanslea) en janvier 2017 de devenir parents adoptifs. Une évaluation formelle avait commencé et on a demandé au couple marié, qui ont déjà des enfants, comment ils réagiraient si un enfant placé chez eux en famille d’accueil était identifié comme LGBTQI. Les Hordyk ont ouvertement exprimé leur dévotion chrétienne et indiqué que l’homosexualité est un péché auquel on peut résister. Le couple a également suggéré qu’ils seraient en mesure d’aider l’enfant à surmonter sa confusion sexuelle et émotionnelle, ajoutant que leurs croyances n’entraveraient pas leur capacité à s’occuper d’un enfant en famille d’accueil.
En septembre 2017, les Hordyk ont reçu une lettre de Wanslea leur disant que leur demande avait été refusée parce qu’ils ne satisfaisaient pas à l’un des cinq critères prévus par le ministère pour les adoptants. Ils n’offraient pas de cadre de vie sûr à l’enfant. Wanslea a tenté par la suite de classer l’affaire. Les jeunes parents Byron et Keira Hordyk ont cependant pris la décision de dénoncer les torts qu’ils ont subis et les discriminations qui leur sont imposées, car si « nous n’avions rien dit à ce sujet, cela pourrait potentiellement nuire ou limiter la garde d’enfants par des personnes ayant les mêmes valeurs chrétiennes que les nôtres ».
Byron et Keira ont porté leur affaire devant le tribunal administratif de l’État, affirmant qu’ils avaient été victimes de discrimination en vertu de la loi sur l’égalité des chances dans l’État d’Australie occidentale. Mardi, à l’ouverture du procès, l’avocat de la famille Steven Penglis a déclaré que l’organisation aurait pu confier au couple n’importe quel enfant pour adoption, même un enfant que les services de soins eux-mêmes jugeaient « plus approprié ». Au lieu de cela, avec le refus de la garde, il y a eu une véritable discrimination contre les parents dont la seule faute est d’être, de croire et de vivre en chrétiens.
Lire la suiteAustralie : petit répit devant l’imposition d’un vaccin covid-19… cultivé sur une lignée cellulaire de bébé avorté
Par Michèle Marie (Médias Presse Info) — Photo : wavebreakmedia-micro/Freepik
Non à un vaccin contre le Covid 19 cultivé sur une lignée cellulaire de fœtus avorté
Le Covid est décidément le virus qui rend fou.
L’État d’Australie occidentale a légiféré pour permettre aux policiers ou autres « agents autorisés » de maîtriser les individus qui se montreraient récalcitrants et refuseraient de se déshabiller eux-mêmes. Ils peuvent légalement leur enlever de force leurs sous-vêtements pour leur administrer le vaccin jugé nécessaire.
Ces pouvoirs extraordinaires conférés aux « agents autorisés » comprennent l’usage de la force dite « raisonnable » pour :
- appréhender les personnes visées, les emmener vers un lieu où elles devront se soumettre à un examen ou à un traitement médical, ou à la vaccination, conformément aux termes de la directive.
- les détenir sur le lieu où se déroulera l’examen ou le traitement médical, incluant la vaccination.
- leur faire retirer ou leur retirer de force leurs vêtements, ou sous-vêtements selon que de besoin, pour permettre un examen ou traitement médical ou, éventuellement, l’administration du vaccin à la personne.
- il est précisé que les personnes (s’agit-il toujours de « personnes » à ce stade ?) concernées se voient accorder un délai « raisonnable » pour retirer elles-mêmes leurs sous-vêtements, avant qu’ils ne leur soient arrachés avec usage de la force.
Les enfants conçus par le biais de pratiques artificielles ont 58 % de risques de plus d'avoir un handicap mental
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-vie) — Photo : Pixnio
Il est évident que les manipulations de l'embryon comme la congélation doivent lui faire un certain tort. Extrait de Gènéthique :
Les chercheurs ont examiné les bases de données concernant 2876 enfants nés de procréation assistée et 207 751 enfants nés naturellement dans l’Etat de l’Australie de l’ouest de 1994 à 2002. Seuls 3551 de ces enfants, suivis pendant au moins 8 ans, ont reçu un diagnostic de handicap mental. Les enfants nés de techniques procréatives avaient 58% de plus de risques de recevoir un tel diagnostic et aussi plus à risque de développer des déficits sévères. Sur la période, les taux restent faibles : 17 enfants pour 1000 naissance naturelles contre 20 pour 100 pour les enfants nés de PMA.