Des parents vont en justice parce que leur fille trisomique est « née de façon injustifiée »
Par Jonathon Van Maren — traduit par Campagne Québec-Vie
Pétition : Non à l'avortement tardif au Québec
12 juin 2019 (LifeSiteNews) — Le mois dernier, la Cour suprême de Brisbane a accordé à un couple australien une prolongation pour poursuivre le personnel médical d’une clinique d’échographie de Gold Coast. On s’attend à ce que la poursuite en cours soit de gros calibre, avec des dommages-intérêts importants, ainsi qu’une poursuite pour préjudice corporel au nom de la mère. À première vue, les détails préliminaires donnent l’impression que le cas est extrêmement sérieux, ce qui amène à se demander ce que le médecin et les techniciens en échographie ont pu faire de mal.
Cette question a une réponse qui fait mal au ventre. Il s’avère que la fille du couple — maintenant une petite fille de quatre ans — soit atteinte de trisomie 21. Le couple ne s’y attendait pas, car un médecin et un échographiste leur avaient dit lors d’un rendez-vous en août 2014 que le risque d’anomalie chromosomique se situait dans le « bas de l’échelle » et que des tests supplémentaires étaient inutiles. Il s’est avéré qu’ils s’étaient trompés, et l’enfant a dû passer plusieurs semaines en soins intensifs avec une sonde d’alimentation après sa naissance.
Bien que la plupart des parents se seraient simplement sentis grandement soulagés de ce que leur fille s’en sorte bien, on pourrait penser que ces parents-ci ne l’ont pas été : ils poursuivent maintenant à la fois la clinique et le médecin traitant pour « naissance injustifiée » (wrongful birth), alléguant que le fait que le personnel médical ne les ait pas informés de l’état de leur fille était une erreur qui lui a permis de naître. S’ils avaient su qu’elle avait la trisomie 21, ils se seraient assurés qu’elle ne s’en serait pas sortie vivante en se procurant un avortement. Les « dommages-intérêts » que le couple réclame incluent le coût de l’éducation de leur petite fille non désirée.
Lire la suiteConversion au Christianisme
Par Steve Ray (Defenders of the Catholic Faith — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Ali kazak/Wikimedia Commons
Publié à l’origine il y a quelques mois, mais très actuel en plus d’être une bonne nouvelle !
Des nouvelles étonnantes sont arrivées d’Australie aujourd’hui avec le baptême d’un célèbre politicien athée. Bill Hayden avait été le chef d’un grand parti politique australien, puis gouverneur général d’Australie pendant 7 ans. (Le gouverneur général est celui qui signe les projets de loi au nom de la Reine dans les 15 pays du Commonwealth.) Récemment, à l’âge de 85 ans, il a renoncé à son athéisme et a rejoint l’Église catholique.
S’approchant de la mort
The Australian rapporte les motifs qui l'ont poussé à faire ce pas.
Bill Hayden, âgé de 85 ans, a renoncé à son athéisme et a été baptisé dans l’Église catholique.
L’ancien dirigeant du Parti travailliste et ex-gouverneur général a déclaré que c’est d’avoir été témoin de tant d’actes de compassion désintéressés de la part de chrétiens tout au long de sa vie, et une profonde contemplation pendant sa convalescence d'un accident vasculaire cérébral qui l’a poussé à prendre cette décision.
Jouer avec le catholicisme pendant des années
L’article du The Australian se poursuit, donnant un bref historique de Bill Hayden.
« Je me suis toujours considéré comme un compagnon de route du catholicisme et j’ai déclaré que j’étais catholique sur des formulaires officiels, mais ça ne l’était pas », dit M. Hayden. J’allais à la messe tous les dimanches, puis au salut du Saint-Sacrement quand j’étais adolescent. Je ne savais pas que je n’étais pas officiellement catholique et je ne l’ai découvert que plus tard, lorsque ma sœur a fait l’histoire de la famille.
« Quand on grandit avec, je ne pense pas qu’il vous quitte jamais vraiment. Les catholiques ont grandement les cérémonies à cœur. Mais c’était plus que ça. Je sentais dans mon cœur que je ne me sentais pas comblé.»
« Il y a plus que moi dans la vie. J’ai dû me dévouer pour le bien des autres, devant Dieu. Je le sentais fortement. »
Sincères motivations à se convertir
Il convient également de noter les raisons pour lesquelles Bill Hayden a écrit à ses amis au sujet de sa conversion.
Dans une lettre à sa famille et à ses amis, il explique que les principes chrétiens d’ «humanité, d’engagement social et de service aux autres » s’alignent sur ses valeurs personnelles et politiques, et ont guidé son retour à la foi catholique.
« Le christianisme représente pour moi les qualités que j’ai essayé d’appliquer dans ma vie, mais à partir de maintenant, je m’efforcerai de les observer, avec foi », écrit-il.
Si souvent, nous pouvons rejeter les gens et penser qu’il n’y a plus d’espoir. Cependant, des histoires comme celle-ci de conversion tard dans la vie devraient nous apprendre à ne perdre espoir en personne.
Féminisme, hétérophobie, et antichristianisme : trois des maladies du monde scientifique
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Ecole polytechnique/Flickr
Même le monde de la science expérimentale, si révérée de nos jours, semble manquer d’un certain sens scientifique quand il s’agit de donner des postes ou d’accorder du financement pour la recherche. Car quand on est « homme blanc, hétérosexuel et chrétien » comme le fait remarquer un astrophysicien, justement victime du « politiquement correct », on a moins de chance d’obtenir des avantages substantiels. Extrait de Pour une école libre au Québec :
Lire la suiteExtraits de l’hebdomadaire Le Point :
L’ère de l’investigation scientifique factuelle est-elle terminée ? Dans les labos, la frontière entre discrimination positive et harcèlement idéologique ne cesse de s’effacer. Mais privilégier les opinions et l’identité des scientifiques à la qualité de leurs recherches entrave des carrières et génère de véritables persécutions.
« Pour le moment, je préfère rester anonyme. Je n’en suis pas fier, mais il faut que je mange et je suis aussi responsable des opportunités de recherche de mes étudiants et de mes postdocs. » L’astrophysicien qui me dit cela n’a tué personne, il vient simplement de me raconter qu’il a choisi de quitter l’Australie, le pays où il a été diplômé et où s’est déroulé le gros de sa carrière, pour la Chine. Pourquoi ? Parce que, en tant que chercheur, il s’y sent plus libre. C’est sans doute un comble, mais c’est la réalité. Pour de plus en plus de scientifiques, les pressions et la mise au pas du « politiquement correct » (faute de meilleure formule) au sein des universités et autres établissements de recherche sont telles que s’exiler dans un pays non démocratique, où les opposants disparaissent et les minorités religieuses sont parquées dans des camps de rééducation, devient un pis-aller si vous souhaitez travailler normalement. « J’ai quitté l’Australie parce que j’en avais marre de voir les postes et les financements se réduire comme peau de chagrin pour les vrais astrophysiciens », résume, dépité, ce spécialiste de radioastronomie.
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Un évêque australien exhorte les fidèles à lutter contre un projet de loi « radical » sur l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
De l’autre côté de la planète, l’avortement se répand aussi. En Australie-Méridionale, un projet de loi visant à légaliser l’avortement même jusqu’au 9e mois de la grossesse sera soumis au vote cette année. Extrait de CNA :
Un évêque australien s’élève contre un projet de loi visant à supprimer la réglementation sur l’avortement en Australie-Méridionale, affirmant qu’il s’agirait de la loi la plus radicale du pays sur l’avortement.
« Les enfants à naître méritent l’amour et la protection, pas la destruction », déclara Mgr Gregory O’Kelly SJ, administrateur apostolique du diocèse de Port Pirie.
Il avertit que la législation envisagée « réduit considérablement les protections de l’enfant à naître » et autoriserait les avortements « même à travers les neuf mois de la grossesse ».
Dans une lettre du 14 février aux gens de son diocèse, M. O’Kelly dit que les fidèles « devraient tous être extrêmement préoccupés par le projet de loi sur le Abortion Law Reform Bill (réforme de l’avortement) ».
La proposition [faites au Parlement d’Australie-Méridionale en sa capitale] Adélaïde placerait l’avortement sous la réglementation des lois sanitaires de l’État, plutôt que sous le Code pénal de l’État. Cela supprimerait les règles actuelles qui exigent qu’une femme soit résidente en Australie-Méridionale pendant au moins deux mois avant de pouvoir se faire avorter.
Le projet de loi interdirait également aux manifestants d’entrer dans un rayon de 150 mètres autour d’une clinique d’avortement.
La députée verte Tammy Franks a présenté le projet de loi au Parlement et il sera débattu au cours des prochaines semaines, avec un vote plus tard cette année.
Une loi similaire a récemment été adoptée dans le Queensland.
« Ce projet de loi traite l’avortement simplement comme une procédure médicale sans signification morale », dit Mgr O’Kelly dans sa lettre. « Il n’est pas nécessaire d’obtenir un avis médical et il n’est pas nécessaire de donner une raison pour un avortement. Ce sera la loi sur l’avortement la plus radicale du pays. »
En Australie 33 sexes différents sur le certificat de naissance
Sidney, Australie.
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — Photo : horstmueller_HH/Pixabay
En novembre 2019, les Australiens sont appelés aux urnes pour changer de gouvernement. Si le parti Labour (les travaillistes) remportait les élections, une loi pourrait être adoptée : celle qui prévoit que lors de la naissance d’un enfant, les parents auraient la possibilité de choisir entre 33 sexes différents outre masculin et féminin. Parmi les variantes on trouve « omni-gender », « neutrois », « intersex ».
Évidemment la proposition de loi est faite pour ne discriminer personne !
Au secours, le monde est devenu fou : il est atteint de genderofolie aiguë…
« On ne nous donnait aucun espoir », une mère décrit les pressions faites pour qu’elle avorte sa fille trisomique
Josee Kelly.
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
À travers le monde, les gens atteints de trisomie 21 sont de plus en plus en danger à cause des pressions exercées sur les parents afin d’avorter tout enfant à naître ayant reçu le diagnostic prénatal. Il y a cependant un mouvement qui lutte dans le sens inverse, notamment la communauté trisomique. Des militants ainsi que leurs proches proclament la valeur inhérente des personnes atteintes de trisomie 21.
Joelle Kelly, une mère australienne, a donné naissance à sa fille, Josee, après que celle-ci eut été diagnostiquée comme ayant la trisomie 21. Dans une publication sur Facebook, elle a dit que tout au long de la grossesse, on a fait pression sur elle à plusieurs reprises pour qu’elle avorte.
« On nous a dit lors du test de dépistage à la 12e semaine que plus de tests devraient être faits pour prendre une décision quant à la grossesse. Tout a commencé là. On ne nous donnait aucun espoir qu’elle puisse survivre jusqu’à 13 semaines. On nous a dit qu’elle souffrait d’insuffisance cardiaque, que son cœur était plein de liquides. Ils ont dit que ça serait mieux de mettre un terme à la grossesse. »
Lire la suiteLe magazine australien du mariage «White», qui refuse de présenter les couples homosexuels, ferme sous la pression
Par Jeanne Smits (Réinformation.TV) — Photo : Pixabay
Une campagne de harcèlement à l’encontre du magazine australien du mariage, White, a abouti à la fermeture de la publication par ses propriétaires, un couple marié depuis 17 ans qui revendique sa foi chrétienne. C’est la fin d’une aventure lancée il y a 12 ans par Christians Luke et Carla Burrell, qui avaient eu l’idée de proposer un journal qui ne se contente pas d’être un luxueux catalogue de publicités mais qui transmette un message positif dans un monde où le mariage est dévalorisé. Ses éditeurs subissent une pression croissante depuis le plébiscite qui a approuvé le mariage des paires de même sexe l’an dernier en Australie : on leur reproche de ne jamais mettre en scène des « mariages » homosexuels. Christians Luke et Carla Burrell ont préféré prendre la décision de fermer le magazine plutôt que d’aller en justice et de « créer une guerre sociale, politique ou légale » qui, en dressant les uns contre les autres, « ferait plus de tort que de bien ».
Les éditeurs de White ont incontestablement un côté bisounours dans leur volonté de promouvoir l’amour toujours, en évitant toute confrontation publique et en affirmant que dans ces affaires, tout n’est pas blanc ou noir mais qu’il y a beaucoup de « zones grises ». Mais leur appel à la tolérance mutuelle souligne par contraste la violence des critiques dont ils ont fait l’objet. Dans une vidéo publiée sur leur blog et reprise dans la presse australienne, ils affirment : « Nous espérons qu’un jour, bientôt, notre société saura apprendre à accepter les différences entre les personnes et les points de vue différent, mais qu’on continuera de s’aimer les uns les autres quoi qu’il arrive. »
Lire la suiteLes enfants conçus par le biais de pratiques artificielles ont 58 % de risques de plus d'avoir un handicap mental
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-vie) — Photo : Pixnio
Il est évident que les manipulations de l'embryon comme la congélation doivent lui faire un certain tort. Extrait de Gènéthique :
Les chercheurs ont examiné les bases de données concernant 2876 enfants nés de procréation assistée et 207 751 enfants nés naturellement dans l’Etat de l’Australie de l’ouest de 1994 à 2002. Seuls 3551 de ces enfants, suivis pendant au moins 8 ans, ont reçu un diagnostic de handicap mental. Les enfants nés de techniques procréatives avaient 58% de plus de risques de recevoir un tel diagnostic et aussi plus à risque de développer des déficits sévères. Sur la période, les taux restent faibles : 17 enfants pour 1000 naissance naturelles contre 20 pour 100 pour les enfants nés de PMA.
Le premier ministre d'Australie pour l'identification homme/femme sur les documents officiels
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Par contre au Canada il existe les possibilités aberrantes de mettre, en Colombie-Britannique, « genre inconnu » sur sa carte d'assurance maladie, en Alberta de changer d'identité sexuelle sur son assurance automobile et dans tout le pays de mettre « sexe X » sur son document d'assurance emploi. Extrait de LifeSiteNews :
Le premier ministre australien a pris une position ferme contre les documents publics [de l'opposition] pour les « non binaires » mardi, alors que le parti d'opposition s'est engagé à faire pression sur la question s'il prenait le pouvoir.
Le Parti travailliste du pays a publié un projet de plate-forme nationale qui s'engage à soutenir les options d'identification « au-delà du homme/femme binaire » sur les documents gouvernementaux comme les passeports, rapporte le Daily Mail. Le parti tiendra sa conférence nationale triennale en décembre, au cours de laquelle un programme définitif sera mis aux voix.
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Le premier ministre, Scott Morrison du Parti libéral, n'est toutefois pas d'accord :
« Un gouvernement national libéral ne supprimera jamais le sexe des certificats de naissance, des permis et des passeports — de qui se moquent les travaillistes ? Soyez réalistes... »
Une mère de famille manque de mourir après l’insertion d’un implant contraceptif Mirena
Par Jeanne Smits (reinformation.tv)
Shannon Hubbard, 25 ans, trois enfants, a failli mourir au bout de son sang après avoir subi l’insertion d’un implant contraceptif Mirena neuf semaines après la naissance de son troisième enfant. La jeune femme, qui vit à Sunshine Coast dans le Queensland en Australie de l’Est, pensait pouvoir adopter sans risque cette méthode contraceptive de longue durée, elle qui rêvait déjà d’un quatrième enfant avec son compagnon mais qui voulait se donner le temps après l’arrivée de son petit Harrison.
Le détail n’est pas anodin : elle avait choisi d’allaiter son nouveau-né — et l’allaitement provoque des contractions utérines.
C’est son médecin généraliste qui lui avait proposé d’essayer le Mirena : Shannon Hubbard avait essayé les autres méthodes, et la pilule, notamment, provoquait chez elles des effets secondaires : des sautes d’humeur insupportables. C’est d’ailleurs son médecin généraliste qui lui a posé le stérilet hormonal, moment où elle a senti une très forte douleur, puis rien.
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