Australie : petit répit devant l’imposition d’un vaccin covid-19… cultivé sur une lignée cellulaire de bébé avorté
Par Michèle Marie (Médias Presse Info) — Photo : wavebreakmedia-micro/Freepik
Non à un vaccin contre le Covid 19 cultivé sur une lignée cellulaire de fœtus avorté
Le Covid est décidément le virus qui rend fou.
L’État d’Australie occidentale a légiféré pour permettre aux policiers ou autres « agents autorisés » de maîtriser les individus qui se montreraient récalcitrants et refuseraient de se déshabiller eux-mêmes. Ils peuvent légalement leur enlever de force leurs sous-vêtements pour leur administrer le vaccin jugé nécessaire.
Ces pouvoirs extraordinaires conférés aux « agents autorisés » comprennent l’usage de la force dite « raisonnable » pour :
- appréhender les personnes visées, les emmener vers un lieu où elles devront se soumettre à un examen ou à un traitement médical, ou à la vaccination, conformément aux termes de la directive.
- les détenir sur le lieu où se déroulera l’examen ou le traitement médical, incluant la vaccination.
- leur faire retirer ou leur retirer de force leurs vêtements, ou sous-vêtements selon que de besoin, pour permettre un examen ou traitement médical ou, éventuellement, l’administration du vaccin à la personne.
- il est précisé que les personnes (s’agit-il toujours de « personnes » à ce stade ?) concernées se voient accorder un délai « raisonnable » pour retirer elles-mêmes leurs sous-vêtements, avant qu’ils ne leur soient arrachés avec usage de la force.
Le prélèvement d’organes se fera en Angleterre sur consentement présumé
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : peoplecreations/Freepik
L’Angleterre a décidé que le prélèvement d’organes pourra s’effectuer sur la base du consentement présumé des personnes déclarées « mortes », c’est-à-dire les gens qui n’auront pas demandé au gouvernement de ne pas les considérer comme consentants. Précisons que le prélèvement d’organe s’opère sur des personnes dites en état de « mort cérébrale », concept fumeux expressément inventé pour prélever des organes sur des personnes mourantes, ou dans un coma irréversible (encore que les médecins puissent se tromper dans ce cas) ; on ne récolte pas d’organes vivants sur un cadavre. Mais le critère de « mort cérébrale » est plus moins libéral selon les pays, et l’est de plus en plus, comme en Australie où l’arrêt « permanent » de la fonction cardiaque (qui peut être restaurée) en est un. Selon LifeSiteNews :
La loi anglaise permettra désormais à l’État de présumer le consentement à fin de prélèvement d’organes des personnes déclarées « mortes ».
La nouvelle loi qui est entrée en vigueur la semaine dernière accorde au gouvernement l’autorité de prélever les organes des personnes déclarées mortes, à moins que la personne n’ait spécifiquement déclaré qu’elle ne voulait pas que ses organes fussent utilisés. Le gouvernement affirme que la loi a été modifiée « pour aider à sauver et améliorer plus de vies ».
Une loi similaire existe au Pays de Galles depuis 2015. En Écosse, une loi supposant le consentement au don d’organes entrera en vigueur en mars 2021.
« Des cadavres au cœur battant » :
« La prétendue “mort cérébrale” permet aux médecins de prélever des organes vitaux de patients qui sont très probablement encore en vie, bien qu’ils soient peut-être inconscients et proches de la mort », a expliqué le Dr McCarthy [de SPUC].
Les cœurs des donneurs, par exemple, sont en pratique prélevés sur des « cadavres au cœur battant ». La publicité incitant les gens à faire don de leurs organes ne révèle pas que les donneurs dont le cœur bat encore peuvent bouger lors du prélèvement, à moins qu’ils ne soient paralysés par des produits », a-t-il poursuivi.
« Les chirurgiens en transplantation le savent et ils savent aussi que la pression sanguine de la personne augmente lorsqu’une incision est faite. Certains anesthésistes recommandent que ledit “cadavre” soit anesthésié lors du prélèvement de ses organes ».
Le critère australien de perte « permanente » (c.-à.-d., qui demeure pendant une période de temps longue et indéterminée) :
« Un exemple d’évolution inquiétante est le passage en Australie du prélèvement d’organes ne devant être tenté qu’après une perte “irréversible” de la fonction cardiaque, au prélèvement d’organes pouvant être tenté dès la perte “permanente” de la fonction cardiaque, ce dernier cas peut inclure des situations où il a déjà été décidé que la réanimation ne serait pas tentée. Comme l’indique un rapport, “on ne peut prétendre à juste titre que la mort est survenue si la fonction cardiaque peut être rétablie, même si une décision a été prise de ne pas le faire”.
Vicissitudes et péripéties de la Semaine Sainte
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (rognée) : Indianapolis Museum of Art/Wikimedia Commons
Nous avons eu une Semaine Sainte à la fois agitée et morne. Agitée, car le monde se démène autour d’un microbe et d’autres choses (bien que beaucoup plus discrètement). Et morne, ou plutôt d’une profonde amertume, car la messe et les sacrements ont été refusés aux fidèles, on a refusé à Dieu la visite de son peuple. Selon LifeSiteNews on peut voir une dizaine de faits et déclarations plus ou moins aberrants ou intéressants, plus ou moins remarqués selon qu’ils avaient à voir avec le virus couronné.
- Une Semaine Sainte quasi sans messes ou offices publics dans le monde entier, même au Vatican.
- Le pape François a lancé une nouvelle commission devant étudier le « diaconat » des femmes.
- Un article de Vatican News mettait de l’avant les effets « bénéfiques » du coronavirus (ou plutôt de la façon dont on y réagit) sur la nature (ne considérant que peu la détresse que toute cette crise provoque).
- La messe pour les temps d’épidémie (Novus Ordo) a été révisée et ne contient plus aucune référence aux punitions de Dieu. Dans le propre de cette messe votive il n’est aucunement question de péché, cause de châtiments, et par conséquent aucune supplique de pardon…
- Le titre de la fonction du Pape « Vicaire du Christ » et d’autres qui le suivaient a été relégué en bas de page alors qu’il se trouvait en tête de page, dans l’Annuaire pontifical. À la place du titre, en tête de page, se trouve le nom du pape, et non celui de sa fonction, Jorge Mario Bergoglio, alors qu’il suivait le titre, en tant que « Serviteur des serviteurs de Dieu » (à comprendre : le serviteur de Dieu par excellence). Pourtant, le titre « Vicaire du Christ » est plus qu’un titre historique interchangeable, il a une forte signification dogmatique qui décrit en premier lieu ce que le Pape est. Et si le pape actuel a quelques prétentions de paraître en première place dans l’Annuaire pontifical ce serait bien en tant que « Vicaire du Christ » et non à titre personnel, souligné par un titre relégué en bas de page.
Le cardinal Pell acquitté à l’unanimité par la Haute Cour d’Australie, il est libre !
Cardinal George Pell.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo : Patrick Craine/LifeSiteNews
Le cardinal George Pell a enfin obtenu justice. Après 14 mois passés en prison à Melbourne, Australie, il a été immédiatement libéré à 12 h 30, heure locale, et conduit dans une maison religieuse, visiblement fatigué, les traits marqués. Les sept juges de la Haute Cour d’Australie — sise à Canberra — ont jugé à l’unanimité que le cardinal George Pell n’aurait pas dû être condamné pour agressions sexuelles sur mineurs sur la foi des témoignages qui ont conduit aux verdicts de culpabilité à son égard.
Le communiqué de la Haute Cour indique que le jury de la cour d’appel de Melbourne aurait dû, en « agissant rationnellement au vu de l’ensemble des preuves », retenir le doute quant aux accusations. La Haute Cour a « ordonné que les condamnations soient annulées et que des verdicts d’acquittement soient prononcés à leur place ».
La décision, extraordinaire au vu de la pratique judiciaire australienne, témoigne dans sa radicalité de la mesure de l’injustice dont le cardinal Pell fut victime. On savait depuis le début de cette affaire que les accusations le concernant étaient des plus invraisemblables. Il s’est trouvé pris dans les filets d’une sorte de machination appuyée sur la mécanique d’un appareil judiciaire avide de le condamner.
Il est rare qu’une affaire criminelle passe la barre du réexamen par la Haute Cour. En matière d’agression sexuelle sur mineur, il est même rarissime que celle-ci accepte de se pencher sur une condamnation par les juridictions inférieures. La Haute cour l’a pourtant fait. Elle aurait pu dès lors décider que le droit avait été bien appliqué, en rejetant la demande du cardinal. Elle aurait pu aussi renvoyer l’affaire devant une autre cour d’appel. Mais elle a choisi, et ce en un mois à peine après avoir entendu les arguments de la défense, de l’acquitter purement et simplement. Un tel désaveu de l’ensemble des juridictions inférieures, nous disait-on avant l’annonce de sa décision, serait inouï. Mais voilà : c’est fait.
Et l’Alléluia que lancera le cardinal en cette nuit de Pâques qui approche sera sans aucun doute le plus beau de sa vie, lui qui depuis des mois est privé même de la possibilité de célébrer la messe.
Le jugement de la Haute Cour expose l’ensemble de l’affaire en rappelant d’emblée qu’elle reposait sur le témoignage de deux enfants de chœur qui affirmaient avoir été sexuellement agressés à une date indéterminée entre le 1er juillet et le 31 décembre 1996. Il rappelle que l’un des accusateurs est mort avant que l’affaire ne vienne devant la justice mais qu’il avait eu le temps de répondre à sa mère n’avoir jamais en réalité été victime d’attouchements de la part du prélat.
Lire la suiteWilson Gavin, fervent défenseur du mariage, décédé en Australie
Par Paul Smeaton — Traduit par Campagne Québec-Vie
Brisbane, Australie, 15 janvier 2020 (LifeSiteNews) — Les amis et la famille de Wilson Gavin continuent de pleurer la perte de cet étudiant de 21 ans qui a été retrouvé mort moins de 24 heures après avoir dirigé une manifestation contre une lecture de drag queen à la bibliothèque de Brisbane Square dimanche après-midi [12 janvier].
La police ne considère pas la mort de Wilson comme suspecte. Pour autant que LifeSiteNews pût le vérifier, au moment où nous écrivons ces lignes, les seuls détails concernant la mort de Wilson qui sont actuellement disponibles auprès des autorités publiques ou dans les médias grand public sont les suivants, tels que rapportés par le Daily Mail Australia :
La police et les services d’ambulance du Queensland ont été appelés pour un incident à Chelmer vers 7 h 7.
Un porte-parole des ambulances de l’État a déclaré que le patient avait été retrouvé avec des blessures graves. M. Gavin avait 21 ans.
Caroline Overington du The Australian a affirmé que Wilson « s’est jeté devant un train ». Elle ne dit pas d’où elle tire cela. LifeSite a contacté Caroline Overington pour lui demander où elle avait obtenu cette information, mais n’a pas eu de réponse au moment de mettre cela sous presse.
Le lundi soir [13 janvier], une messe a été offerte pour le repos de l’âme de Wilson à l’église Mary Immaculate à Annerly. Wilson y assistait régulièrement à la messe.
On peut lire sur un post de la page Facebook de la paroisse :
Lire la suiteBeaucoup de gens ont été profondément choqués et attristés par la mort tragique et inattendue de Wilson Gavin. Nous offrons tout d’abord nos sincères condoléances et notre soutien dans la prière à la famille de Wilson et à tous ceux qui l’ont connu et aimé.
Il est si important de se rappeler que chaque fois que nous sommes profondément affligés et blessés, nous allons au-delà de nous-mêmes, dans la prière, vers Jésus-Christ et à sa sainte mère Marie. En même temps, il est vital que nous fassions aussi tout notre possible pour tendre la main à un membre de la famille ou à un ami, ou pour chercher une aide professionnelle. Par exemple, vous pouvez toujours contacter Lifeline au 13 11 14.
La messe de 19 h à l’église Mary Immaculate d’Annerley ce soir sera offerte pour le repos éternel de l’âme de Wilson. Ensuite, il y aura possibilité, pour ceux qui le souhaitent, de se rassembler devant de l’église pour aller prendre le thé ou le café, etc.
Bienvenue à tous.
Australie: 41,4% des femmes ayant eu une grossesse imprévue dans la dernière décennie utilisaient la contraception
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo : freepik
Australie : l’avortement comme « solution » privilégiée
C’est le résultat d’une enquête dirigée par le Professeur Angela Taft du Centre Judith Lumley de l’Université La Trobe (Etat de Victoria, Australie) et publiée le 11 décembre 2019 dans le Medical Journal of Australia : « un quart des femmes interrogées ont déclaré être tombées enceintes au cours des dix dernières années sans l’avoir planifié et 30,4 % de ces grossesses ont été avortées. »
L’enquête révèle également que 41,4 % des femmes qui ont eu une grossesse imprévue utilisaient une contraception.
Rappelons que l’Australie a récemment autorisé l’avortement dans tous les Etats, le vingt-six septembre dernier, la Nouvelle-Galles du Sud ayant été le dernier Etat à dépénaliser cet acte abominable. La loi, ancienne de 119 ans, protégeant les plus petits dans le sein de leurs mères a été abolie durant un débat houleux au Parlement de la Nouvelle-Galles du sud, avec vingt-six voix en faveur de sa suppression, contre quatorze.
L’avortement en Australie est désormais autorisé jusqu’à 22 semaines, voire plus si deux médecins donnent leur accord.
Quand les pro-avortement manifestent…
Manifestation pro-avortement à Sydney en Nouvelle-Galles du Sud d'Australie, le 14 septembre 2019.
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) ― Photo : Capture d'écran YouTube
Jusqu’où les militants pro-avortement iront dans la provocation et la haine de la vie des tout-petits ? A Sydney, capitale australienne [de l'état de Nouvelle-Galles du Sud], en septembre dernier, des participants d’un rassemblement de la « NSW (Nouvelle-Galles du Sud) Pro-Choice Alliance » auraient scandé : « Nous nous battrons, nous gagnerons, et jetterons le fœtus à la poubelle ! »
Le site d’informations LifeSiteNews a obtenu les fichiers vidéo originaux de la scène en question et les a publié sur son site. La scène a été filmée par une résidente de Sydney, Roselyn Poole, qui s’est rendue dans le quartier central des affaires de Sydney et a traversé Hyde Park, où se déroulait le rassemblement en faveur de l’avortement. Elle raconte que, prenant des photos pour elle-même, elle a constaté le peu de monde rassemblé, alors que les pro-avortements parlent toujours de leur majorité.
En marchant plus loin, elle a aperçu deux femmes qu’elle avait reconnues lors de précédents rassemblements pro-vie et a décidé de les rejoindre alors qu’elles se déplaçaient vers leur lieu de contre-manifestation désigné par la police, en face de Hyde Park.
Vers la fin du rassemblement, un groupe beaucoup plus important s’est approché et a commencé à vouloir se confronter avec elles. « Ces personnes étaient clairement issues du rassemblement officiel » a déclaré Mme Poole. « Nous n’avons aucun doute et les vidéos le prouvent. »
Elle confie à LifeSiteNews : « Dans les différentes marches auxquelles j’ai participé, j’ai vu des pancartes avec le slogan "Le seul bon bébé est un bébé mort", j’ai été témoin d’attaques et j’ai reçu des courriers haineux — mais je n’ai jamais entendu une foule de pro-avorteurs proclamant si fièrement ses vraies couleurs », comme celle de Sydney ce jour-là.
Cet incident intervient en pleine actualité du nouveau projet de loi dans la Nouvelle-Galles du Sud, dernier État d’Australie à décriminaliser l’avortement, jusqu’à 22 semaines de gestation. Le projet de loi supprimerait donc l’avortement de la loi sur les crimes d’État et le redéfinirait comme procédure médicale régie par d’autres normes. Cela laisserait la porte ouverte ensuite pour légaliser l’avortement sans restriction.
Ironie du sort : une annonce pour Terminator trop près d’un avortoir...
Par Calvin Freiburger — traduit par Campagne Québec-Vie
Brisbane, Australie 25 octobre 2019 (LifesiteNews) — Il est facile de comprendre pourquoi les gens pourraient être ennuyés par un panneau d’affichage d’un tout nouveau film devant leur lieu de travail. Mais le prendre comme une insulte personnelle est difficile à imaginer... à moins d’avoir déjà des raisons d’être sur la défensive par rapport à la profession qu’on a choisie.
Terminator : Dark Fate, le dernier né de l’emblématique série de science-fiction d'Arnold Schwarzenegger, sortira la semaine prochaine, par conséquent, le monde est parsemé de toute sorte de publicité pour ce film. Apparemment, l’une de ces publicités s’est retrouvée sur un panneau d’affichage devant un centre d’avortement se trouvant aux antipodes, et les gens ne sont pas très contents. De Yahoo Movies UK :
Le personnel du Marie Stopes Bowen Hills Day Surgery à Brisbane, en Australie, était apparemment furieux de voir l’immense affiche du film d’Arnold Schwarzenegger devant son bâtiment.
Le Daily Mail Australia cite un porte-parole du centre : « C’est par l’intermédiaire de notre personnel que nous avons commencé à faire des demandes pour le faire enlever. »
« C’est regrettable et manifestement inapproprié. »
En supposant que le choix de l’emplacement ne soit pas l’œuvre d’un vendeur local ayant le sens de l’humour ou un penchant subversif, il est évidemment difficile d’imaginer qu’une grande production hollywoodienne essaierait consciemment de provoquer des avorteurs [...]
Qui pourrait bien se soucier de ce que l’annonce d’un film sur des robots tueurs malfaisants apparaisse devant un centre de santé pour femmes ? Seules les personnes qui ont l’impression que le « centre de santé pour femmes » n’en est pas un.
Marie Stopes International a avorté 4,8 millions de bébés en 2018 (et a été accusée d’avoir commis des avortements illégaux en Afrique et des milliers d’infractions à la sécurité au Royaume-Uni, soit dit en passant). L’organisation est un exterminateur (terminator en anglais), non seulement de grossesses, mais aussi d’enfants, et ce n’est la faute de personne, mais la sienne si les badauds font le lien [...]
Le lobby de l’avortement excelle à saisir toutes les occasions d’affirmer ses intérêts, mais trébuche souvent sur son propre manque de retenue. Ignorer le panneau d’affichage aurait largement limité la discussion aux médias sociaux, mais le réflexe de faire la victime à chaque semblant d’offense, a propulsé celle-ci dans le courant dominant. Merci, Marie Stopes !
L’avortement désormais légal dans le dernier État d’Australie à le criminaliser
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
La Nouvelle-Galles du Sud a aboli une loi vieille de 119 ans qui criminalisait l’avortement, pour la remplacer par une autre qui autorise cette pratique jusqu’à 24 semaines de grossesse de la femme… et au-delà sous certaines conditions, ce qui, selon l’expérience de telles formulations, permettra en fait l’avortement pour quasi n’importe quelle raison. Extrait de la FSSPX.News :
Criminalisant l’avortement, la loi de 1900 prévoyait des peines allant jusqu’à dix ans d’emprisonnement pour les femmes se faisant avorter, ou pour les médecins les y aidant.
La loi actuelle dépénalise désormais l’avortement jusqu’à vingt-deux semaines de grossesse ; au-delà de ce délai, il faut un avis favorable de deux médecins. L’eugénisme médical est en marche. Déjà votée à l’Assemblée législative le 8 août dernier, il ne manquait plus que l’accord de la chambre haute du Parlement pour que la loi soit définitivement adoptée.
A l’archevêché de Sydney, Mgr Anthony Fischer regrette « un jour sombre pour la Nouvelle-Galles du Sud », qui vient d’adopter « la pire loi de l’époque moderne ».
Le secret de la confession en danger en Australie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Viktorhauk/Wikimedia Commons
Je vois mal quelle sorte de criminels on espère attraper par le biais de dénonciations susurrées tout droit du confessionnal. Le seul résultat qui pourrait bien sortir d’un tel projet de loi, si voté, est que plus aucun abuseur d’enfant ne se confessera (combien se confessent-ils ?), et que le prêtre ne sera plus là pour les détourner de leurs crimes et les mettre sur le chemin de la pénitence. Comprenons bien que si un criminel se risque à se confesser, c’est bien parce qu’il ressent des remords face à ses actes, et qu’il se place déjà sur la voie de sortie d’une vie de débauche. Extrait de la FSSPX.News :
Le projet de loi de l’Etat de Victoria (Australie) obligeant tout prêtre à dénoncer les abus sur mineur qu’il connaîtrait, même par le biais de la confession sacramentelle, dispose depuis le 26 août 2019 de suffisamment de soutien pour être voté par les deux chambres du Parlement.
Alors que le projet présenté par le Premier ministre de l’Etat de Victoria, Daniel Andrews, peinait jusqu’ici à gagner une majorité de voix en sa faveur, le ralliement de l’opposition parlementaire le 26 août 2019, vient de changer radicalement la donne.