La famille et la révolution
Roberto de Mattei.
Par le professeur Roberto de Mattei (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le discours ci-dessous a été prononcé lors de la conférence « Transmettre le dépôt de la foi — la mission de la famille catholique d’aujourd’hui », organisée par Voice of the Family et tenue du 6 au 8 septembre 2019 au Newman Hall de l'Aumônerie catholique universitaire, à Cardiff.
Les paroles de sœur Lucie de Fatima
Dans un discours prononcé en mai 2017 au Rome Life Forum, le cardinal Carlo Caffarra a confirmé avoir reçu une longue lettre manuscrite de sœur Lucie en 1983 ou 1984 qui se terminait ainsi :
Père, il viendra un moment où la bataille finale entre le Seigneur et le royaume de Satan portera sur le mariage et la famille, et ceux qui travaillent pour le bien de la famille connaîtront la persécution et les tribulations. Mais, il n’y a rien à craindre, parce que Notre Dame a déjà écrasé sa tête.*
Le Cardinal Caffarra est décédé quelques mois plus tard, en septembre 2017 alors qu’il se trouvait au centre de la bataille sur la famille qui est survenue au sein de l’Église après la publication de l’exhortation apostolique Amoris Lætitia du Pape François. Mais cette bataille, que nous continuons à vivre aujourd’hui, n’est qu’une bataille dans une guerre plus vaste entre deux villes qui ont combattu tout au long de l’histoire ; les deux villes desquelles saint Augustin d’Hippone a écrit : la Cité de Dieu et la Cité de Satan. La Cité de Dieu composée par l’Église de Jésus-Christ et l’autre par les disciples de Satan. Ces deux villes s’opposent comme deux armées : le but de chacune est d’annihiler l’autre et par conséquent leur conflit est continu et sans fin.
La famille constitue une image terrestre de la Cité de Dieu, qui est l’Église. Aussi, la destruction de la famille a toujours été un objectif permanent des ennemis de Celle-ci.
La famille base de l’État
L’Église enseigne que la famille n’est pas une simple union entre deux individus, mais une institution sociale. Et elle n’est pas une simple institution sociale comme tant d’autres, mais une institution sociale basée sur un sacrement : le sacrement du mariage, ce qui a de nombreuses conséquences.
Dans un discours prononcé en 1946, Pie XII a affirmé que les deux piliers de l’ordre civil conçus et voulus par Dieu sont la famille et l’État. [1]
Il y a un lien inséparable entre la famille et l’État. La prospérité des nations dépend de la prospérité des familles et vice versa. Le déclin des nations est donc lié au déclin de l’institution de la famille.
Lire la suiteLes athées sonnent l’alarme : le déclin du christianisme nuit gravement à la société
Richard Dawkins.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Fronteiras do Pensamento/Wikimedia Commons
Le Christianisme est certes utile à la société, signe mineur qu’il est vrai, mais ne constitue pas une preuve décisive de sa véracité. Précisons en outre que le but du Christianisme n’est pas la civilisation, effet secondaire du Christianisme si l’on veut, mais l’accomplissement de la volonté du Christ, « Cherchez donc premièrement le royaume de Dieu et sa justice, et toutes ces choses vous seront données par surcroît. » (Matthieu 6 : 33). Disons que je publie ici cette traduction d’un article de LifeSiteNews pour rappeler que si nous voulons sauver les enfants à naître de l’avortement, il ne suffit pas de proclamer des vérités naturelles incontestables, il faut aussi répandre, donc défendre, le catholicisme. Reconnaître la vérité, même naturelle, est une grâce. — A. H.
4 novembre 2019 (LifeSiteNews) — Il y a seulement quelques années, le mouvement agressif du « Nouvel athéiste » était en marche, avec des bagarreurs rhétoriques comme Christopher Hitchens et des biologistes renommés comme Richard Dawkins qui menaient la charge contre la religion et les derniers vestiges de la foi chrétienne en Occident. La religion, disait Hitchens, « empoisonne tout » et ne pouvait être considérée, au mieux, que comme la « première et la pire » tentative de l’humanité pour résoudre les questions existentielles. Si ces superstitions couvertes de toiles d’araignée pouvaient être balayées par les vents rafraîchissants de la raison et des Lumières, une société fondamentalement meilleure renaîtrait de ses cendres — ou du moins c’est ce qu’on pensait.
Mais à mesure que le christianisme s’estompe de plus en plus dans le rétroviseur de notre civilisation, de nombreux athées intelligents commencent à réaliser que le siècle des Lumières n’a peut-être réussi que parce qu’il a exercé une influence sur une culture chrétienne.* Dans une société véritablement laïciste, où les hommes et les femmes vivent leur vie sous des cieux vides et s’attendent à être recyclés plutôt que ressuscités, il n’existe aucune base morale solide pour le bien et le mal. Les antithéistes comme Christopher Hitchens raillaient et insultaient l’idée selon laquelle l’humanité avait besoin de Dieu pour distinguer le bien du mal, mais à peine deux générations dans notre Grande Sécularisation et nous ne distinguons même plus l’homme de la femme.
Il serait intéressant de savoir comment le regretté Hitchens aurait réagi aux folies qui ont proliféré depuis sa mort, et s’il se serait rendu compte, comme l’ont fait certains de ses amis qui ne reconnaissent pas Dieu, qu’il n’est pas nécessaire de trouver le christianisme crédible pour comprendre qu’il est nécessaire. Douglas Murray, qui s’est parfois qualifié d’« athée chrétien », a publiquement argumenté avec Sam Harris, le « Cavalier de l’Apocalypse » comparse de Hitchens, pour savoir si une société fondée sur les valeurs des Lumières [qui ne valent pas les vertus du christianisme]** est même possible sans christianisme. Harris nourrit l’espoir qu’une telle société est possible. Murray y est sympathique, mais sceptique.
De plus en plus, Murray admet qu’il croit que le projet athée est sans espoir. Lorsqu’il s’est joint à moi dans ma récente émission pour discuter de son dernier livre The Madness of Crowds, il a réaffirmé qu’il croyait qu’en l’absence de la capacité du laïciste à élaborer une éthique sur des questions fondamentales comme le caractère sacré de la vie, nous pourrions être forcés de reconnaître que le retour à la foi est la meilleure option disponible pour nous. Il y a une possibilité très réelle, a-t-il noté, que notre conception moderne des droits de l’homme, fondée sur une fondation judéo-chrétienne [ces « droits » de l’homme ne sont en fait pas chrétiens]**, puisse survivre au christianisme que de quelques années à peine. Coupée de la source, notre conception des droits de l’homme peut se ratatiner et mourir très rapidement, nous laissant tâtonner dans une obscurité épaisse et impénétrable.
Sans les fondements chrétiens de notre société, il nous appartiendra de décider ce qui est bien et ce qui est mal, et comme l’illustrent clairement nos guerres culturelles actuelles, notre civilisation se déchirera d’elle-même avant de retrouver le consensus [le christianisme n’est précisément pas un consensus]**. Beaucoup d’athées optimistes ont récemment cru qu’une fois Dieu détrôné et banni, nous pourrions enfin vivre en adultes et nous lancer dans le projet utopique de la création d’une société basée sur la foi en nous-mêmes. Ces sceptiques étaient malheureusement sceptiques sur tout, sauf sur la bonté de l’humanité, malgré le fait qu’ils n’eussent aucune base métaphysique ou même darwinienne pour cette hypothèse facilement réfutable. La popularité phénoménale de Jordan Peterson repose en partie sur le fait qu’il a reconnu que les gens ne sont généralement pas bons et que le siècle dernier l’a prouvé dans le sang de millions de personnes.
Lire la suiteMère Miriam exhorte les parents à retirer leurs enfants de l’école publique : « Je ne connais rien de plus urgent »
Mère Miriam.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
L’éducation (à ne pas confondre avec l’instruction), qui avant tout doit apprendre comment aller vers Dieu, puis à bien vivre en société et enfin la culture, et l’instruction qui enseigne le savoir humain ont été pris en otages par de nombreux États qui imposent diverses idéologies et perversions aux enfants soumis à leur propagande, bafouant les droits des parents (qui découlent de leur devoir d’éduquer). C’est ce que Mère Miriam dénonce dans une vidéo diffusée entre autres par LifeSiteNews, première d’une série visant à avertir les parents des dangers de l’enseignement public, selon LifeSiteNews :
Au cours de son émission quotidienne en direct hier, Mère Miriam a mis les parents au défi de respecter leur devoir en tant qu’éducateurs premiers de leurs enfants. Elle a alerté les parents sur le fait que les écoles d’aujourd’hui sont malsaines et que c’est le premier et le plus important devoir des parents de protéger leurs enfants.
« Cela a à voir avec le fait d’être une mère et un père convenables pour vos enfants... Quelle que soit la situation, vous êtes responsables de la croissance de vos enfants dans la foi », a-t-elle dit.
Or, comme vous le savez déjà sans doute, l’école (publique) est devenue le lieu d’un endoctrinement malsain. LifeSiteNews continue :
L’avertissement d’hier portant sur le système scolaire public est le premier épisode d’une série d’émissions, que Mère Miriam réalise, livrant sa réflexion sur un livre écrit par Mary Rice Hasson, J. D., et Theresa Farnan, Ph. D., Get out Now : Why You Should Pull Your Child from Public School Before It’s Too Late (Voici pourquoi vous devriez retirer votre enfant de l’école publique avant qu’il ne soit trop tard), et sur le résumé du livre dans le magazine Crisis [...]
De nombreux États imposent maintenant l’idéologie du genre et l’éducation sexuelle pornographique aux étudiants.
Dans presque toutes les matières, les élèves sont nourris du mensonge, parfois subtilement et d’autre fois non, qu’il n’y a pas de Dieu. Mère Miriam cite Get out Now : « Le cas de l’athéisme à l’école a produit la génération la plus impie de l’histoire. Le relativisme moral a laissé plus de 2/3 des gens sans croyance en la vérité et en l’objectivité du bien et du mal. »
[...]
Mère Miriam appelle tous les parents à ramener leurs enfants à la maison. Elle encourage les parents de tous les niveaux d’éducation, de revenu et de la société à scolariser leurs enfants à la maison. Elle souligne l’affirmation courante selon laquelle l’enseignement à domicile n’est pas pour tout le monde. Elle lance encore une fois un défi aux parents, affirmant qu’il est non seulement possible, mais nécessaire, pour tout le monde, d’éduquer leurs enfants à la maison : « L’enjeu est trop important. On ne recommence pas l’enfance. »
La dictature du politiquement correct
Par Paul-André Deschesnes — Photo : geralt/Pixabay
Dans cette chronique, j’aborderai un sujet très d’actualité. Nos populations occidentales vivent une époque historique où le politiquement correct occupe toute la place.
Mais, en quoi consiste ce cancer généralisé qui contamine toute la société et même notre Église catholique à tous les niveaux ?
La censure est de retour. De nos jours, soyez sur vos gardes. Vous devez vous plier à l’orthodoxie idéologique en vigueur, sinon vous serez exclus. La rectitude politique, c’est un poison qui tue et impose sa vision dite d’avant-garde.
Si vous refusez de suivre le monde décadent, vous serez étiqueté de personnage méprisable qui refuse d’évoluer. Vous n’êtes tout simplement plus fréquentable.
La terrible rectitude politique ne recherche pas la Vérité, mais bien la popularité. Il faut être à la Mode si on veut être écoutés et respectés par nos médias et notre intelligentsia athées.
La rectitude politique gauchiste et socialiste doit être imposée de force pour changer les mentalités des personnes qui refusent de se convertir aux dictats de ce modernisme athée et très populaire.
Vous résistez et refusez d’obéir, alors vous serez discrédités, méprisés, condamnés, exclus, et cloués au pilori.
Devant l’empire du politiquement correct, il faudrait s’émerveiller et suivre la parade ! Ceux et celles qui rament à contre-courant sont dénoncés. Cependant, n’oublions pas que dans nos rivières, seuls les poissons morts suivent le courant !
Les esclaves du politiquement correct vous diront que vous êtes des vieilles branches accrochées au passé, refusant d’adhérer aux nouvelles modes de notre monde devenu complètement fou.
Vous serez peut-être hypnotisés par tous ces beaux discours et ces nouveautés. Non ! Il faut résister !
Lire la suiteLe crucifix décroché
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Capture d'écran d'une vidéo de Radio-Canada
Ce matin un employé de l’Assemblée nationale du Québec est venu accomplir ce que les députés avaient voté le 28 mars dernier, décrocher le crucifix du Salon bleu, lieu où l’on avait décrété l’expulsion du Christ. En avaient-ils assez de voir au-dessus d’eux ce qu’ils réalisent chaque fois qu’ils adoptent une loi immorale : la crucifixion du Christ ? Le rejet de Dieu, matérialisé par le retrait prosaïque du crucifix, ne rendra pas la société meilleure, car la société organisée et le gouvernement sont des dons de Dieu, à qui il faut reconnaître la primauté dans la nation. César aussi doit rendre à Dieu ce qui est à Dieu. Extrait de Radio-Canada :
Le crucifix qui ornait le Salon bleu de l’Assemblée nationale du Québec a été retiré mardi matin. Il sera exposé dans une niche du parquet entre les deux chambres.
Le crucifix du Salon bleu, qui a été installé en 1982, sera exposé avec l’original, qui avait été installé en 1936 par Maurice Duplessis, à proximité d’un buste de Samuel de Champlain. Radio-Canada continue :
Un employé de l’Assemblée nationale a procédé au retrait du crucifix du Salon bleu conformément à la motion adoptée à l’unanimité le 28 mars dernier.
Oui, la motion présentée par François Legault a été votée à l’unanimité des députés présents qui représentaient la majorité de l’ensemble des députés, mais la majorité des Québécois, qui les ont élus, eux se sont prononcés contre.
Cardinal Robert Sarah : « Soyons des bâtisseurs de cathédrales »
Cathédrale Notre-Dame de Paris.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixabay
Le cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des Sacrements, a donné une conférence à Paris le 25 mai 2019, dans l’église Saint-François-Xavier. Le cardinal y a présenté son livre Le soir approche et déjà le jour baisse, comparant la situation du monde, de l’Occident et de l’Église à celle de la cathédrale Notre-Dame de Paris, dévorée par les flammes le Lundi Saint 2019 (15 avril). Le texte intégral de la conférence, dont voici des extraits, est disponible sur La Nef :
Je voudrais ce soir vous redire ces convictions profondes qui m’habitent en les mettant en perspective avec l’émouvante visite que j’ai faite hier. Il y a quelques heures j’étais à la cathédrale Notre-Dame de Paris. En entrant dans cette église éventrée, en contemplant ses voûtes effondrées, je n’ai pu m’empêcher d’y voir un symbole de la situation de la civilisation occidentale et de l’Église en Europe.
Oui, aujourd’hui de tout côté, l’Église semble être en flamme. Elle semble ravagée par un incendie bien plus destructeur que celui de la cathédrale Notre-Dame. Quel est ce feu ? Il faut avoir le courage de lui donner son nom. Car, « mal nommer les choses, c’est augmenter le malheur du monde. »
Ce feu, cet incendie qui ravage l’Église tout particulièrement en Europe, c’est la confusion intellectuelle, doctrinale et morale, c’est la couardise de proclamer la vérité sur Dieu et sur l’homme et de défendre et transmettre les valeurs morales et éthiques de la tradition chrétienne, c’est la perte de la foi, de l’esprit de foi, la perte du sens de l’objectivité de la foi et donc la perte du sens de Dieu.
La flèche maintenant abattue de la cathédrale montrait le ciel aux hommes, ciel vers lequel tous doivent se tourner, vers lequel l’Occident doit se tourner, ou se tourner vers la ruine, vers lequel doit rester orientée l’Église. La seule raison d’être de l’Église d’ailleurs est de nous conduire vers Dieu, rappelle Mgr Sarah.
Lire la suiteQu'est la société humaine sans le Christ ?
Par Edward Pentin (National Catholic Register) ― traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
Rome ― Les dangers et les conséquences dévastatrices de l’édification de nations et de sociétés humaines sans le Christ comme fondement ont été discutés lors d’une conférence de deux jours qui s’est tenue à Rome dans la semaine du 12 au 18 mai.
Le Rome Life Forum (Forum de Rome sur la Vie), un événement annuel du mouvement pro-vie international, avait pour thème « City of God vs. City of Man — Global One World Order vs. Christendom. » (Cité de Dieu contre Cité de l’Homme ― l’ordre mondial global contre la chrétienté).
La rencontre des 16 et 17 mai, qui s’est tenue à l’Université pontificale Saint-Thomas d’Aquin, a culminé avec la Marche pour la vie dans les rues de Rome le 18 mai.
Dans son discours, le Cardinal Willem Eijk, archevêque d’Utrecht, aux Pays-Bas, a mis l’accent sur la théorie du genre, avertissant que celle-ci oppose l’humanité à la foi chrétienne.
Cardinal Willem Jacobus Eijk.
Il a expliqué de quelle façon le féminisme radical et l’« hyperindividualisme », qui ont commencé dans les années 1960, ont conduit les individus à ne pas accepter les rôles sociaux et biologiques liés au sexe qui étaient autrefois acceptés.
Les médias et la publicité ont exacerbé cette tendance, et aujourd’hui, l’« égalité des sexes » est promue dans le monde entier, ce qui mène à une plus large acceptation de la chirurgie de modification du genre et d’autres conséquences néfastes. Le cardinal Eijk a noté que ceci est « particulièrement dominant dans le monde anglophone ».
Le cardinal néerlandais s’est référé à l’enseignement du Pape Jean-Paul II sur la complémentarité des sexes comme remède contre le féminisme radical et la théorie du genre.
En ce qui concerne la façon dont la théorie « contredit radicalement » l’enseignement de l’Église, le cardinal Eijk a déclaré que la séparation des relations sexuelles et de la procréation a conduit à la promotion de l’avortement légalisé et à l’affaiblissement des rôles et des relations dans la famille, tant au niveau parental que conjugal, et entre parents et enfants. La séparation du genre et du sexe biologique « endommage » l’analogie entre le Christ et son Épouse, l’Église, disait-il, et rend « immatériel » le fait qu’un « prêtre soit homme ou femme ».
Montrer les erreurs de la théorie du genre « est de la plus haute urgence », a-t-il conclu, parce que « non seulement la morale sexuelle mais aussi la proclamation de la foi chrétienne en elle-même est en jeu ».
Lire la suiteL’idéologie du réchauffement climatique anthropique au service de l’idéologie malthusienne
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
La théorie du réchauffement planétaire (maintenant on parle plutôt de changement climatique) a bien des défauts dont celui de ne pas faire consensus parmi les scientifiques, ce qui n'empeĉhe pas les médias de mener la danse tambour battant, avec de nombreux gouvernements, en l'honneur et pour le salut de la déesse terre Gaia. Je veux dire, le manque de fondements dans la théorie du réchauffement climatiques ne retient pas les médias de la proclamer pour vraie et les gouvernements de prendre des mesures (inefficaces en ce qui concerne l'écologie) en conséquence. L'une des raisons qui me pousse à parler de ce sujet dans un de mes billets est très simple : la propagande qui accompagne cette théorie prône entre autres la réduction de la population, ou du moins sa limitation ; cette propagande mène les gens à ne pas avoir d'enfants, ou plutôt à ne pas les garder, car c'est un prétexte de plus pour se faire avorter ou pour prendre de la contraception.
Le fait que nous défendions la famille et l'enfant à naître ne nous rend pas subjectifs par rapport à la théorie du réchauffement climatique parce qu'une certaine culture de mort vient avec, cela nous rend plus circonspect par rapport aux affirmations souvent douteuses énoncées par les tenants de la théorie.
Je vous recommande de lire au complet les explications que donne le scientifique István Markó sur les divers aspect du réchauffement climatique, que vous pouvez lire dans l'article de Medias-Presse.Info dont voici un extrait :
Il n’existe aucun consensus véritable ni majorité établie au sein du monde de la Science au sujet du réchauffement climatique anthropique. De nombreux scientifiques contestent cette théorie, le malheur est qu’ils n’ont pas voix publique au chapitre, les médias mainstream et les élites mondialistes […] se faisant les relais de la seule doxa ayant l’agrément des puissantes institutions et organisations internationales, occultes ou visibles.
Il faut là encore, pour connaître l’envers de la médaille et contrer efficacement le phénomène médiatique, création ex nihilo de la pensée unique, Greta Thumberg, rechercher l’information ailleurs que sur les supports politiquement corrects.
Le site de réflexion Réseau International publie ces jours-ci des extraits d’un entretien qu’István Markó, chercheur en chimie organique et professeur à l’Université catholique de Louvain, a récemment accordé à Grégoire Canlorbe, journaliste scientifique. Il se trouve en intégralité sur le blog GregoireCanlorbe.com :
« La vérité sur le dioxyde de carbone
Lire la suiteEncore une fois, le CO2 n’est pas et n’a jamais été un poison. Chacune de nos respirations émet une quantité astronomique de CO2 proportionnelle à celle de l’atmosphère (environ> 40 000 ppm) ; et il est très clair que l’air que nous expirons ne tue pas ceux qui se tiennent devant nous. Ce qu’il faut comprendre, en outre, c’est que le CO2 est l’aliment élémentaire des plantes. Sans CO2, il n’y aurait pas de plantes, et sans plantes, il n’y aurait pas d’oxygène et donc pas d’humain. L’équation est aussi simple que cela.
Conversion au Christianisme
Par Steve Ray (Defenders of the Catholic Faith — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Ali kazak/Wikimedia Commons
Publié à l’origine il y a quelques mois, mais très actuel en plus d’être une bonne nouvelle !
Des nouvelles étonnantes sont arrivées d’Australie aujourd’hui avec le baptême d’un célèbre politicien athée. Bill Hayden avait été le chef d’un grand parti politique australien, puis gouverneur général d’Australie pendant 7 ans. (Le gouverneur général est celui qui signe les projets de loi au nom de la Reine dans les 15 pays du Commonwealth.) Récemment, à l’âge de 85 ans, il a renoncé à son athéisme et a rejoint l’Église catholique.
S’approchant de la mort
The Australian rapporte les motifs qui l'ont poussé à faire ce pas.
Bill Hayden, âgé de 85 ans, a renoncé à son athéisme et a été baptisé dans l’Église catholique.
L’ancien dirigeant du Parti travailliste et ex-gouverneur général a déclaré que c’est d’avoir été témoin de tant d’actes de compassion désintéressés de la part de chrétiens tout au long de sa vie, et une profonde contemplation pendant sa convalescence d'un accident vasculaire cérébral qui l’a poussé à prendre cette décision.
Jouer avec le catholicisme pendant des années
L’article du The Australian se poursuit, donnant un bref historique de Bill Hayden.
« Je me suis toujours considéré comme un compagnon de route du catholicisme et j’ai déclaré que j’étais catholique sur des formulaires officiels, mais ça ne l’était pas », dit M. Hayden. J’allais à la messe tous les dimanches, puis au salut du Saint-Sacrement quand j’étais adolescent. Je ne savais pas que je n’étais pas officiellement catholique et je ne l’ai découvert que plus tard, lorsque ma sœur a fait l’histoire de la famille.
« Quand on grandit avec, je ne pense pas qu’il vous quitte jamais vraiment. Les catholiques ont grandement les cérémonies à cœur. Mais c’était plus que ça. Je sentais dans mon cœur que je ne me sentais pas comblé.»
« Il y a plus que moi dans la vie. J’ai dû me dévouer pour le bien des autres, devant Dieu. Je le sentais fortement. »
Sincères motivations à se convertir
Il convient également de noter les raisons pour lesquelles Bill Hayden a écrit à ses amis au sujet de sa conversion.
Dans une lettre à sa famille et à ses amis, il explique que les principes chrétiens d’ «humanité, d’engagement social et de service aux autres » s’alignent sur ses valeurs personnelles et politiques, et ont guidé son retour à la foi catholique.
« Le christianisme représente pour moi les qualités que j’ai essayé d’appliquer dans ma vie, mais à partir de maintenant, je m’efforcerai de les observer, avec foi », écrit-il.
Si souvent, nous pouvons rejeter les gens et penser qu’il n’y a plus d’espoir. Cependant, des histoires comme celle-ci de conversion tard dans la vie devraient nous apprendre à ne perdre espoir en personne.
Benoît XVI parle de la cause des abus sexuels dans l’Église
Le Pape émérite Benoît XVI.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Mon billet de blogue est basé sur la magnifique traduction, par Jeanne Smit, du texte du Pape émérite Benoît XVI, qui n’est cependant pas officielle. La traduction intégrale peut être lue sur le Blog de Jeanne Smits.
Le Pape émérite Benoît XVI a publié une longue lettre, dans une revue catholique allemande Klerusblatt, sur la crise des abus sexuels qui sévissent dans l’Église. Je porterais surtout votre attention, dans le présent billet de blogue, sur les origines de ces abus dont les causes sont toujours actuelles. Je porterais donc votre attention sur l'« éducation sexuelle » qui est la base de la décadence de nos jours, sur l'immutabilité des principes moraux, la place de Dieu dans la vie et la société et les conséquence de Son rejet, et sur le respect dû à Dieu dans la Sainte Eucharistie.
Je ferais remarquer au passage que Benoît XVI utilise dans son texte le mot pédophilie pour désigner les abus en question, alors que la plupart sont commis sur des jeunes pubères ou post-pubères. Peut-être Benoît XVI veut-il s’attaquer à l’aspect le plus noir de la décadence morale actuelle.
Donc, Benoît XVI, soucieux de l’état de l’Église et du trouble de la foi parmi nombre laïcs et ecclésiastiques causés la crise d’abus sexuels sévissant en elle, a décidé d’écrire cette longue lettre pour apporter son aide au relèvement de l’Église :
L’étendue et la gravité des incidents signalés ont très profondément troublé prêtres et laïcs, et elles en ont conduit plus d’un à remettre en question la Foi même de l’Eglise. Il était nécessaire de diffuser un message fort, et de chercher à prendre un nouveau départ, de manière à rendre l’Eglise de nouveau crédible en tant que lumière parmi les peuples, et force au service de la lutte contre les puissances de la destruction.
Benoît XVI fait d’abord remonter la crise des abus sexuels qui sévirait dans l’Église, et la Révolution sexuelle dont la crise découle, aux débuts de l’« éducation sexuelle », notamment en Allemagne et en Autriche :
Lire la suite[…] Tout commence avec l’introduction, prescrite par l’État et soutenue par lui, des enfants et des jeunes aux réalités de la sexualité. En Allemagne, celle qui était alors ministre de la Santé, Mme [Käte] Strobel, fit réaliser un film où tout ce qui jusqu’alors était interdit de présentation publique, y compris les rapports sexuels, était désormais montré à des fins d’éducation. Ce qui au départ visait seulement l’information des jeunes devait bien entendu par la suite être accepté comme une possibilité généralisée.