Alice von Hildebrand : la femme, la féminité et le féminisme
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Piqsels
Quel est la qualité même qui caractérise la femme et que le féminisme a rejeté comme « faiblesse » ? : la féminité.
C'est ce que démontre Alice von Hildebrand, qui obtint un doctorat en philosophie à l’Université de Fordham et est professeur émérite du Hunter College de la City University of New York, dans un un entretien accordé à Zenit en 2003 que le site a rapporté sous forme d’extraits.
Dans cette entrevue, l’épouse du célèbre philosophe feu Dietrich von Hildebrand, elle-même philosophe et auteur du livre The Privilege of Being a Women (Le privilège d’être une femme), elle explique que le rôle de mère a une valeur infinie aux yeux de Dieu, et que la femme peut trouver une force surnaturelle dans ce que le féminisme considère comme une faiblesse : la féminité que caractérise la douceur, la patience, le désintéressement, le don de soi, la tendresse, féminité qui en Marie atteint sa perfection.
Mme von Hildebrand dénonce la sécularisation qui a empoisonné en profondeur la société en progressant par étapes et s'attaquant d'abord à l’homme, selon Zenit :
« Le poison de la sécularisation a pénétré en profondeur dans notre société, explique Alice von Hildebrand. La pénétration a eu lieu par étapes. L’homme a été sa première victime : il s’est laissé convaincre de plus en plus que pour être “quelqu’un” il devait réussir dans la vie. Le succès signifie l’argent, le pouvoir, la célébrité, la reconnaissance, la créativité, l’esprit inventif, etc. »
Pour devenir ce « quelqu’un », beaucoup d’hommes ont sacrifié leur vie de famille, le travail représentant pour eux la partie sérieuse de leur existence, ne rentrant à la maison que pour se détendre ou s’amuser, attitude qui a détruit de nombreux mariages. Il ne leur restait que peu de temps et d’attention à porter à leur femme ou a leurs enfants. Les femmes, à juste titre, se sont senties considérées comme secondaires, sortes d’appendices ou de délassements ; de là une souffrance compréhensible et légitime.
Mais la réaction du féminisme a conduit les femmes à adopter une mentalité sécularisée, qui leur a enseigné qu’elles devaient aussi se jeter dans le monde du travail pour entrer en compétition avec les hommes, afin de se prouver qu’elles étaient « quelqu’un », qu’elles étaient leurs égaux, souligne-t-elle. En suivant ce chemin, elles oublièrent la beauté et la dignité du rôle de femme et de mère, méprisant la féminité comme une faiblesse, méconnaissant le pouvoir spirituel qu’elles peuvent exercer auprès de leur mari, et perdant de vue qu’étant égaux en dignité ontologique, l’homme et la femme sont différents et complémentaires, explique-t-elle :
Lire la suite« Elles se sont laissées convaincre que féminité signifiait faiblesse, poursuit Alice von Hildebrand. Elles ont commencé à mépriser les vertus comme la patience, le désintéressement, le don de soi, la tendresse, et ont cherché à devenir comme les hommes en tout […] Elles sont devenues aveugles au fait que les hommes et les femmes, bien qu’égaux en dignité ontologique, ont été créés différents par choix de Dieu : homme et femme il les créa. Différents et complémentaires.
Chaque sexe a ses propres forces et ses propres faiblesses. Selon le plan admirable de Dieu, le mari doit aider sa femme à surmonter ces faiblesses afin que tous les trésors de sa féminité puissent s’épanouir pleinement, et vice versa ».
La Sagesse Chrétienne
Par l’Abbé J.-Réal Bleau (pour le quatrième dimanche après Pâque) ― Photo : Elke Walford/Wikimedia Commons
L’apôtre saint Jacques nous instruit aujourd’hui de la signification de la sagesse chrétienne. Cette sagesse, à la différence de toutes les autres sagesses, vient de Dieu. Elle est ce don parfait qui descend du Père des lumières pour faire de nous des enfants de lumière. Elle consiste en une parfaite connaissance du Christ et de la vérité. Cette connaissance n’est pas seulement théorique mais elle est, selon l’expression de saint Cyrille, « toute brûlante d’amour de Dieu ». On l’acquiert par une foi vivante en Jésus-Christ, qui est la Sagesse éternelle. De même que Dieu le Père, Jésus-Christ est Lumière — Lumière née de la Lumière — et source constante de cette divine lumière qui illumine les cœurs. Il est le même aujourd’hui qu’il était hier et qu’il sera pour tous les siècles. Sa doctrine est immuable. Autant dans le Fils que dans le Père et l’Esprit-Saint, il ne peut y avoir de changement, ni l’ombre même d’une variation. Car ce qui est divin est absolument parfait, et par suite ne peut changer. Ainsi, ne peuvent changer les vérités de notre foi, parce qu’elles viennent de Dieu, qui les a révélées au monde.
La sagesse chrétienne nous faisant participer à une connaissance toujours plus claire et profonde du plan d’amour de Dieu sur l’humanité a pour but de nous conduire à une vie nouvelle d’union avec Dieu sur la terre, à nous apprendre à voir tous les évènements à la lumière de Dieu. Elle nous fait comprendre que ce qui se passe présentement est une parole de Dieu qui retentit dans le monde entier pour l’appeler à la conversion, avant qu’il ne soit trop tard. La fin approche, et l’extrême danger que courent l’immense majorité des hommes concerne beaucoup plus la mort de leur âme pour l’éternité que la mort de leur corps, aussi désastreuse soit-elle. Oui, il faut protéger notre vie physique et la vie de notre prochain des graves dangers de contagion qui nous menacent tous. Notre vie corporelle est un bien extrêmement précieux, qui nous est donné par Dieu, mais elle n’a pas sa fin en elle-même, elle est ordonnée à la vie éternelle.
La mort éternelle, de laquelle très peu d’hommes se soucient concrètement aujourd’hui, est la privation de la vie divine pour toute l’éternité, c’est-à-dire le plus grand de tous les malheurs, le malheur des malheurs, absolument irréparable. S’il nous reste un peu de sagesse chrétienne, inappréciable héritage reçu de nos ancêtres, il ne peut s’agir seulement pour nous, dans les circonstances actuelles, de prendre les précautions pour être sauvés d’une contagion qui peut tuer notre corps. Il ne suffit pas de nous laver souvent les mains, de porter des gants de latex pour éviter tout contact suspect, de porter des masques s’il le faut, de nous distancer des porteurs éventuels d’un mystérieux virus. Car ayant fait tout cela, quelle tristesse, quelle cuisante déception, quel désespoir et remords sans fin, si nous ne sauvons pas notre âme du suprême virus qui, spécialement depuis l’apparition de l’hérésie moderniste, s’est répandu sur toute la surface de la terre, et qui consiste essentiellement dans la perte, l’abandon de la foi en Jésus-Christ Fils de Dieu, l’unique Sauveur du monde.
Lire la suiteÊtre assoiffés du vrai bonheur
Par l’Abbé J.-Réal Bleau (pour le troisième dimanche après Pâque) ― Photo : joyfulheart/Wikimedia Commons
À propos du bonheur, nous avons tous un choix à faire durant notre vie sur la terre, où nous ne sommes que de passage, comme des voyageurs et des pèlerins. Aujourd’hui, c’est saint Pierre qui nous rappelle cette vérité au début de sa première épître.
Pèlerins et voyageurs, nous sommes en route vers notre véritable patrie, qui n’est pas ici-bas, car nous sommes d’origine divine. Un très grand nombre de personnes, sans en avoir pleinement conscience, même si elles se disent athées, aspirent à voir le Père infiniment grand, le Père d’une beauté majestueuse et d’une générosité infinie, qui leur a donné la vie. « Je veux voir Dieu », disait la toute petite Thérèse d’Avila, à peine âgée de quatre ans.
Cette aspiration à voir notre Père du ciel, dont le nom est AMOUR, à voir son Visage de lumière, à vivre tout près de Lui dans l’intimité de sa Présence, à goûter dans l’abandon total à son infinie tendresse le plus pur bonheur, qu’aucun nuage ne puisse ternir, cette aspiration correspond en fait au désir le plus profond de notre nature d’enfants de Dieu. Cette aspiration à goûter en Dieu la plénitude de la joie est présente dans toutes les créatures douées d’intelligence et de volonté — les anges et les hommes — que Dieu le Père a faites à son image pour qu’elles tendent de toutes leurs forces vers Lui et qu’elles trouvent en Lui, source du seul vrai bonheur, leur parfait repos. Cela signifie que tant que nous ne connaissons pas et ne cherchons pas à toujours mieux connaître notre Père du ciel dans son infinie douceur et bonté, nous ne pourrons pas être vraiment et profondément heureux.
Qu’est-ce donc à dire des bonheurs de la terre ? Quand ces bonheurs ne sont pas illusoires, c’est-à-dire apparents et mensongers, ils ne peuvent jamais être parfaits, parce que, dans la meilleure des situations, ils ne durent pas et demeurent toujours très fragiles. Un tout petit virus, qu’on ne peut même pas voir à l’œil nu, peut détruire des millions de vies et entraîner une catastrophe mondiale. À part ce genre de virus physique, il y a aussi une grande quantité de graves virus spirituels, c’est-à-dire de vices moraux publics, très contagieux au plan des maladies de l’âme, qui sont tolérés et même protégés légalement, mais par ailleurs peuvent gâcher et anéantir les plus beaux rêves de bonheur humain.
Dans notre société actuelle, jadis chrétienne, mais qui s’est largement détournée de Dieu et des valeurs spirituelles, l’enseignement de Jésus et de ses apôtres au sujet du bonheur apparaît absurde et totalement déconnecté de la réalité. La quête de bonheur s’exprime maintenant, comme on peut le constater, dans une course générale après l’argent, les plaisirs, les ambitions et les succès temporels, la liberté de faire ce qu’on veut, sans aucun égard aux droits de Dieu en Lui-même et à la loi divine naturelle. D’où la réapparition de l’antique civilisation païenne, un retour en arrière de plus de vingt siècles, où la peur et la fuite de la souffrance physique et de toute espèce d’incommodité justifient le meurtre cruel de petits enfants innocents, le suicide et l’homicide par compassion.
Aujourd’hui nous avons tous plus que jamais à choisir d’une part entre la recherche d’un bonheur fondé sur les « convoitises de la chair » qui en s’opposant à la loi divine, font la guerre à l’âme et tendent à profaner en elle l’image de Dieu, et d’autre part la quête du seul vrai bonheur, qui descend vers nous, du Cœur infiniment bon de Dieu notre Père, et s’incarne en Jésus-Christ. Car le bonheur, qui est dans sa source Dieu luimême, est réellement venu à nous en Jésus-Christ, qui est le seul chemin, la seule voie par laquelle les hommes peuvent entrer dans la joie infinie du Cœur du Père. Pour marcher et même courir dans la voie du vrai bonheur, il faut croire en Jésus-Christ, tenir toujours les yeux fixés sur lui, le suivre, l’imiter dans ses vertus, avec une liberté souveraine, sans dévier à gauche ou à droite, pour parvenir sûrement au but de notre pèlerinage sur la terre : le bonheur sans mélange et sans fin du Ciel.
J. R. Bleau
Message spirituel de la semaine : Participer à la Victoire du Christ sur le monde
Par l’Abbé J.-Réal Bleau ― Photo (rognée et côtés flous rajoutés) : Brigham Young University Museum of Art/Wikimedia Commons
Étant empêché de donner son enseignement habituel à ses anciens paroissiens, le curé émérite de la Mission Saint-Irénée de Lyon, l’Abbé J. – Réal Bleau, a décidé de leur écrire un message spirituel chaque semaine, lettres qu’il nous permet de reproduire sur le site de Campagne Québec-Vie.
Nous publierons donc les messages qu'il a écrit depuis la première semaine de Pâque, avant de publier hebdomadairement le nouveau message spirituel de l’Abbé Bleau.
Voici donc le premier :
Message de la 1 ère semaine après Pâques
Participer à la Victoire du Christ sur le monde
En Notre-Seigneur Jésus-Christ ressuscité, la toute-puissance de Dieu a triomphé des forces coalisées du monde entier, qui étaient soumises à Satan. Par sa mort et sa résurrection Jésus-Christ a défait complètement l’ennemi de Dieu, Satan. Il lui a arraché l’empire qu’il avait usurpé, et a manifesté qu’il avait été envoyé par Dieu dans le monde pour le sauver. Fils unique de Dieu, Jésus-Christ ne pouvait pas ne pas vaincre le Malin et le monde qu’il tenait en son pouvoir. Car que peut vraiment valoir la force des créatures les plus puissantes devant la puissance infinie du Créateur ? « Tout ce qui est né de Dieu, écrit saint Jean, est vainqueur du monde » (1, Jn. 5, 4). C’est pourquoi il est impossible à quiconque de vaincre le monde, entendu comme une immense puissance alliée du démon, s’il ne naît auparavant de Dieu. Ce n’est qu’en naissant de Dieu par la vraie foi au Fils unique de Dieu — foi consacrée par le baptême et nourrie et fortifiée par les autres sacrements — que les hommes peuvent participer à son combat et à sa victoire sur le monde. Saint Jean l’affirme en tant que témoin. « Et ce qui remporte la victoire sur le monde, c’est notre foi. Quel est celui qui est vainqueur du monde, sinon celui qui croit que Jésus est le Fils de Dieu ? » (1, Jn. 5, 5). Telle est la foi que l’Eglise, fondée par Jésus ressuscité dans le feu de l’Esprit Saint, a pour mission d’enseigner à toutes les nations. Le grand combat du Christ se poursuit au milieu de grandes épreuves, jusqu’à la proclamation de sa victoire finale.
Aujourd’hui, alors que la foi au Fils de Dieu, unique Sauveur du monde, est rejetée, dans tous les pays qui furent jadis chrétiens, au nom d’une science pleine de subtils et d’odieux mensonges, auxquels il faudrait croire ingénument comme à des dogmes absolus (comme l’évolution des espèces en vue de nier la création), Jésus le tout-puissant, sans lequel toute puissance humaine est vouée à la ruine, appelle ceux qui veulent bien entendre sa voix, à entrer dans son combat pour la vérité, la justice et la paix, afin de pouvoir participer ensuite à sa victoire sur le monde.
Dans les circonstances tout à fait spéciales que nous vivons actuellement, se dessine une persécution souterraine et universelle des ennemis de Jésus-Christ contre son Église. Ce qui se passe n’est pas seulement une sorte de dictature sanitaire. En fermant les églises et en empêchant les catholiques de recevoir les remèdes sacramentels, car les sacrements sont de divins remèdes, ordonnés à la santé de l’âme et du corps, l’unique vraie religion est profondément humiliée et méprisée dans la mission divine qu’elle a reçue de transmettre intégralement aux peuples de la terre les vérités infaillibles et les secours de la foi et de la morale chrétiennes, ainsi que l’effusion dans les âmes de la lumière et la force de la vie divine. Le temps est venu de mettre de côté toutes nos peurs pour témoigner ouvertement que la foi catholique fidèlement vécue est la seule espérance de salut pour notre pays et tous les pays du monde et de revendiquer fermement nos droits les plus sacrés.
Seigneur Jésus, venez au secours de la faiblesse de notre foi, et veuillez rallumer dans les cœurs de vos pasteurs et de vos fidèles le flambeau de la vraie foi à laquelle seule est assurée, dans le temps et l’éternité, la participation à votre victoire éclatante sur toutes les forces du mal.
Abbé J.-R. Bleau
Le dimanche 19 avril 2020
Quand la police déboule au milieu de la messe, et quand la république la reporte
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Shutterstock
Trois agents de police sont survenus au beau milieu d’une messe célébrée dans l’église Saint-André-de-l’Europe à Paris, sommant le curé de cesser la messe, ce qu’un prêtre qui se respecte et surtout qui respecte Dieu ne fait pas, pour finalement ordonner aux trois paroissiens présents, pour aider le prêtre dans cette messe diffusée, de sortir, selon Le Figaro :
Comme beaucoup de ses confrères en France, l’abbé Philippe de Maistre, curé de la paroisse Saint-André-de-l’Europe, à Paris (VIIIe), diffuse sur les réseaux sociaux la messe dominicale qu’il célèbre avec quelques concélébrants, confiné dans son église, pour ses paroissiens privés de messes publiques depuis le début du confinement. Mais dimanche dernier, 19 avril, alors en pleine célébration, le curé a vu avec surprise des policiers faire irruption dans son église... pour lui sommer d’arrêter la messe.
« Nous étions sept personnes : moi-même, un servant, un chantre, un organiste, et trois paroissiens pour donner la réplique et faire les lectures. Au milieu de la messe, trois policiers armés ont pénétré dans l’église, raconte le père Philippe de Maistre, encore choqué. Or, l’autorité de police dans une église, c’est le curé ! À part les pompiers, la police ne peut entrer, tant qu’elle n’est pas appelée par le curé. »
Le curé a également alerté l’archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, qui a fermement dénoncé l’incident ce mercredi sur Radio Notre-Dame : « Les policiers sont entrés en arme dans l’église, or il y a interdiction formelle aux policiers d’entrer en arme dans une église. Il n’y avait pas de terroristes ! Il faut garder la tête froide et arrêter ce cirque. Sinon on va prendre la parole et (...) aboyer très fort !».
Un trouble à l’ordre public ? :
Lire la suiteLa police ne peut donc intervenir dans un sanctuaire qu’à la demande expresse du curé, à une exception près : si l’ordre public est menacé ; ce peut être un grave problème de sécurité, de tranquillité ou de salubrité, comme précisé dans un arrêt du Conseil d’État daté de 1993. La jurisprudence précise encore que les policiers doivent permettre aux personnes intéressées d’évacuer librement l’édifice, avant de faire usage de la force.
Une messe confinée, avec moins de dix personnes, constitue-t-elle un « trouble à l’ordre public » ? Difficile à défendre...
Analyse d’Alain Escada, président de Civitas, de la crise du coronavirus
Alain Escada, président de Civitas.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Alain Escada, président du mouvement politique Civitas, écrit dans un récent communiqué ses réflexions sur le coronavirus, ayant attendu jusqu’à maintenant en observant l’agitation mondiale qui entoure le coronavirus pour donner une analyse plus juste de la situation actuelle. Je vous invite à lire ce texte très pertinent sur ce que nous vivons aujourd’hui, et dont je vous donne ici un faible aperçu.
M. Escada dénonce dans son communiqué l’esprit de mensonge qui règne dans le gouvernement français et le monde médiatique, ces médias financés par l’État ou par de puissants milliardaires (ce qui est largement vrai dans la plupart des États), il montre du doigt la suppression des libertés élémentaires (nécessaires à nos devoirs) sous la commande d’un gouvernement libertarien qui installe une surveillance de dictature afin de s’assurer de la soumission des quelques possibles récalcitrants, qui oseraient, par exemple, rendre visite à un parent mourant, ou qui (horreur !) s’aviseraient d’aller assister à la messe. Pendant ce temps-là, les zones dans lesquels l’État ne fait habituellement pas régner l’ordre sont exemptes de la discipline martiale qui chape le reste du pays… Quelle cohérence !
Ce gouvernement impréparé, le personnel médical manque de tout, et opiniâtrement irresponsable, ne dédaigne-t-il pas certaines aides proposées et certaines possibles solutions, isole dans le même temps les personnes âgées et malades des leurs ou du prêtre, les exposant ainsi à un délaissement mortel, tandis que l’État profite de la terreur coronavirienne pour faire avancer la Culture de mort. Selon Medias-Presse.info (MPI) :
Lire la suiteQu’importe aux personnes âgées d’être épargnées du coronavirus si c’est pour finir leurs derniers jours dans un abandon forcé. Beaucoup se laissent donc mourir tout simplement parce que ces mesures strictes de confinement leur ont fait perdre goût à la vie. D’autres voient leur santé mentale ou physique se détériorer jusqu’au stade fatal parce qu’elles ont été privées des stimulations de leur entourage habituel.
Et, comme s’il fallait par tous les moyens réduire le nombre de personnes âgées durant cette épidémie, un décret ministériel encourage le personnel médical à « soulager » les personnes âgées simplement suspectes d’être contaminées par le coronavirus en les traitant au rivotril, ce qui est tout simplement une euthanasie qui ne dit pas son nom comme l’a très bien expliqué le Docteur Nicole Delépine.
Toujours dans une perspective mortifère, le ministre de la Santé Olivier Véran déclare à l’Assemblée Nationale que l’avortement « doit être encouragé » durant l’épidémie de coronavirus et joint les actes à la parole en prenant des mesures pour faciliter l’avortement à domicile durant les neuf premières semaines de grossesse.
Le message du cardinal Burke à propos du coronavirus et de la primauté de la prière et des sacrements
Cardinal Leo Raymond Burke.
Par Jeanne Smits (Le blogue de Jeanne Smits) ― Photo : Diane Montagna/LifeSiteNews
Je vous propose ci-dessous ma traduction complète du message publié par le cardinal Raymond Burke sur son blogue en cette fête de saint Benoît, pour dire sa sollicitude à l’égard de tous ceux qui souffrent de l’épidémie du coronavirus et de ses conséquences. Le cardinal y souligne que le culte et les sacrements font partie des besoins essentiels de l’homme. Et que si nous devons prendre tous les moyens naturels pour combattre ce fléau, c’est d’abord en nous tournant vers Dieu que nous trouverons la réponse.
Cette traduction est la seule autorisée. Elle a été revue et corrigée par Son Éminence. — J.S.
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Chers amis,
Depuis quelque temps déjà, nous nous battons contre la propagation du coronavirus, le COVID-19. Pour autant que nous sachions — et l’une des difficultés du combat est que tant de choses restent obscures sur cette peste — la bataille va encore se poursuivre pendant un certain temps. Le virus en cause est particulièrement insidieux, car il a une période d’incubation relativement longue — certains disent 14 jours, d’autres 20 jours — et il est très contagieux, beaucoup plus contagieux que les autres virus que nous avons connus.
L’un des principaux moyens naturels de se défendre contre le coronavirus est d’éviter tout contact étroit avec les autres. Il est important, en effet, de toujours garder une distance — certains disent un mètre, d’autres un mètre et demi — entre nous et, bien sûr, d’éviter les rassemblements de groupes, c’est-à-dire les rassemblements où plusieurs personnes sont très proches les unes des autres. En outre, comme le virus est transmis par de petites gouttelettes émises lorsqu’on éternue ou qu’on se mouche, il est essentiel de se laver fréquemment les mains avec du savon désinfectant et de l’eau chaude pendant au moins 20 secondes, et d’utiliser des lave-mains et des lingettes désinfectantes. Il est tout aussi important de désinfecter les tables, les chaises, les comptoirs, etc., sur lesquels ces gouttelettes ont pu atterrir et à partir desquels elles sont capables de transmettre la contagion pendant un certain temps. Si nous éternuons ou que nous nous mouchons, il est conseillé d’utiliser un mouchoir en papier, de le jeter immédiatement et de se laver les mains. Bien entendu, les personnes chez qui le coronavirus a été diagnostiqué doivent être mises en quarantaine, et celles qui ne se sentent pas bien, même s’il n’a pas été vérifié qu’elles souffrent du coronavirus, doivent, par charité envers les autres, rester chez elles, jusqu’à ce qu’elles se sentent mieux.
Vivant en Italie, où la propagation du coronavirus a été particulièrement meurtrière, surtout pour les personnes âgées et pour celles qui sont déjà dans un état de santé délicat, je suis édifié par le grand soin que les Italiens prennent pour se protéger et protéger les autres de la contagion. Comme vous l’avez peut-être déjà lu, le système de santé italien est actuellement mis à rude épreuve pour tenter d’assurer l’hospitalisation et les soins intensifs nécessaires aux plus vulnérables. Je vous en prie, priez pour le peuple italien, et en particulier pour ceux pour qui le coronavirus peut être mortel comme pour ceux qui en ont la charge. En tant que citoyen des États-Unis, j’ai suivi la situation de la propagation du coronavirus dans mon pays et je sais que ceux qui vivent aux États-Unis s’inquiètent de plus en plus de faire cesser sa propagation, de peur qu’une situation comme celle de l’Italie ne se reproduise chez eux.
Lire la suiteMgr Crepaldi évoque le coronavirus, dénonce le panthéisme, le mondialisme, l’abandon de souveraineté, la culture de mort
Mgr Giampaolo Crepaldi évêque de Trieste en Italie, bénissant la ville avec le Très Saint Sacrement, le 1er mars 2020.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Image : Capture d’écran de la vidéo d’Il Piccolo
La morale devra changer pour être de nouveau fondée sur autre chose qu’elle-même, et la société devra retrouver le sens de Dieu et de la religion : telle est l’appel à la vérité et au réel lancé par Mgr Giancarlo Crepaldi, évêque de Trieste, à propos de la crise du coronavirus.
Dans un passionnant article publié en exclusivité il y a quelques minutes par Marco Tosatti sur son blog Stilum curiae, Mgr Crepaldi souligne comment le COVID-19 met à mal les grandes erreurs du temps : le naturalisme qui enseigne la bonté de la nature et notre devoir de « connexion » avec elle, le panthéisme, mais aussi le rejet de la doctrine sociale de l’Eglise et son principe de subsidiarité nié par le mondialisme supranational.
Et de rappeler aussi que le mot latin « Salus » signifie certes santé, mais aussi salut, et que le salut n’est pas forcément la santé ici-bas comme le savaient bien les martyrs.
Il est vrai que Mgr Crepaldi fait partie des évêques qui sont sortis de leurs cathédrales pour bénir leurs villes avec le Saint Sacrement alors que les fidèles ne peuvent plus venir à la messe.
Le texte est revigorant. Je vous en propose ci-desssous, avec l’aimable autorisation de Marco Tosatti, ma traduction. — J.S.
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Plus rien ne sera comme avant
L’épidémie liée à la propagation de la « COVID-19 » a un fort impact sur de nombreux aspects de la coexistence entre les hommes et pour cette raison, elle nécessite également une analyse du point de vue de la Doctrine Sociale de l’Église. La contagion est avant tout un événement sanitaire et cela suffit à relie directement à l’objectif du bien commun. La santé en fait certainement partie. En même temps, elle pose le problème de la relation entre l’homme et la nature et nous invite à surmonter le naturalisme qui est répandu aujourd’hui et je rappelle que, en l’absence de gouvernement de la part de l’homme, la nature produit aussi des catastrophes et qu’une nature uniquement bonne et d’emblée exempte de contamination n’existe pas.
Elle pose ensuite le problème de la participation au bien commun et de la solidarité, en nous invitant à aborder, sur la base du principe de subsidiarité, les différentes contributions que les acteurs politiques et sociaux peuvent apporter à la solution de ce grave problème et à la reconstruction de la normalité, une fois l’épidémie derrière nous. Il est devenu évident que ces contributions doivent être articulées entre elles, convergentes et coordonnées. Le financement des soins de santé, un problème que le coronavirus met très clairement en évidence, est un problème moral central dans la poursuite du bien commun. Il est urgent de réfléchir tant aux objectifs du système de santé qu’à sa gestion et à l’utilisation des ressources, car l’examen du passé récent laisse constater une réduction significative du financement des établissements de soins de santé. L’épidémie menace en effet la fonctionnalité des filières productives et économiques, et leur blocage, s’il se prolonge, entraînera des faillites, du chômage, de la pauvreté, des difficultés et des conflits sociaux. Le monde du travail sera soumis à de grands bouleversements, de nouvelles formes de soutien et de solidarité seront nécessaires et des choix drastiques devront être faits. La question économique renvoie à celle du crédit et à la question monétaire et, par conséquent, aux relations de l’Italie avec l’Union européenne dont dépendent dans notre pays les décisions finales dans ces deux domaines. Cela soulève à nouveau la question de la souveraineté nationale et de la mondialisation, faisant ressortir la nécessité de réexaminer la mondialisation comprise comme une machine systémique mondialiste, qui peut aussi être très vulnérable précisément en raison de son interrelation interne rigide et artificielle, de sorte que, lorsqu’un point névralgique est touché, elle provoque des dommages systémiques globaux difficiles à corriger. Lorsque les niveaux sociaux inférieurs sont soustraits à la souveraineté, tous seront emportés. D’autre part, le coronavirus a également mis en évidence les « fermetures » des États, incapables de coopérer réellement même s’ils sont membres des institutions supranationales auxquelles ils appartiennent. Enfin, l’épidémie a posé le problème de la relation du bien commun avec la religion catholique et de la relation entre l’État et l’Église. La suspension des messes et la fermeture des églises ne sont que quelques aspects de ce problème.
Lire la suiteConférence sur l’histoire de l’âme en Occident
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : David Brossard/FLickr
En quoi les deux humanismes qui se disputent le présent et l’avenir de l’Occident sont-ils incompatibles ? Depuis plus de deux siècles notre civilisation est le théâtre d’un combat acharné entre l’humanisme chrétien centré sur Dieu et l’humanisme athée fixé sur l’Homme.
L’un repose sur les fondements philosophiques et théologiques qui reconnaissent « Providence divine, destinée surnaturelle de l’homme, loi naturelle, caractère sacré du mariage et de la famille », explique l’annonce de Richard Bastien qui donnera la conférence ; l’autre s’attache à une antithéologie libertarienne prônant « déni de la Providence divine, autonomie de la volonté, matérialisme scientifique, relativisme moral ».
Cette conférence « a également pour objet de montrer que ces deux humanismes ne peuvent coexister au sein d’une même société sans provoquer de graves conflits culturels et politiques qu’il est impossible de résoudre en raison de l’incompatibilité de leurs principes respectifs. »
La conférence aura lieu le vendredi 6 mars à 19h, au local des Presses Philosophiques, 407 rue Guilbault, Longueuil (téléphone : 450-677-3648).
La présentation de Richard Bastien sur « La Guerre des Humanismes » sera suivie d’une discussion, et d’un vin d’honneur à l’orateur.
Abolition ou modification du cours d’éthique et de culture religieuse ?
Jean-François Roberge, ministre de l'Éducation du Québec.
Par Pour une école libre au Québec
Le gouvernement Legault abolirait le controversé cours d’éthique et de culture religieuse (ECR), dont le titre accorderait une « importance démesurée » aux religions, pour le remplacer dès la rentrée scolaire 2022-2023 par un nouveau programme dont le contenu resterait à définir.
Le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge (ci-dessous), affirme que « la place de la religion » était trop importante dans ce cours, mis en place en 2007 par le gouvernement libéral de Jean Charest.
« On l’abolit pour le remplacer par quelque chose de neuf. Mais comme il va y avoir des éléments du cours actuel qui vont rester, comme l’éthique, la pratique du dialogue, le respect de soi et des autres, la lutte contre les stéréotypes. On appelle ça une réforme en profondeur », a-t-il dit en entrevue avec La Presse.
« Si on veut comprendre la carte géopolitique du monde, la religion est un élément qui permet de comprendre les actions de certains pays », a ajouté l’ancien instituteur.
La question de l’éducation à la sexualité, qui a fait couler beaucoup d’encre ces dernières années, doit également être intégrée dans le nouveau cours. Les questions de sexualité sont toutefois déjà abordées en ECR.
Pour le ministre Roberge, « C’est incontournable de parler de l’athéisme comme étant une des façons d’envisager le monde. Il y a énormément de Québécois qui se disent athées. » C’est possible, mais quel sera donc le but du cours ? De comprendre la carte géopolitique du monde comme lorsque Monsieur justifie l’enseignement des religions ou un cours de philosophie ? En quoi l’athéisme explique-t-il la géopolitique du monde ? Ajoutons qu’il est faux de dire que l’athéisme n’est pas enseigné en ECR, il était simplement réservé, officiellement, aux dernières années du secondaire (voir extrait du programme ci-dessous, p. 45 [543], chapitre 9).
Les élèves apprendront également des notions d’éducation à la démocratie, à l’environnement et au droit du numérique. L’environnement, cœur d’une nouvelle spiritualité universaliste, était déjà abordé dans les manuels ECR dès le primaire (voir analyse de trois manuels et Spiritualité autochtone, écologie et norme universelle moderne).
Consultation d’experts et du public
Les thèmes du nouveau cours que doit élaborer Québec seront soumis les 7, 14 et 21 février prochains à des experts et à des partenaires du milieu de l’éducation dans trois forums qui se dérouleront respectivement à Trois-Rivières, Québec et Montréal. Un rapport final sera ensuite soumis au printemps afin qu’un nouveau cours soit mis à l’essai dans certaines écoles dès la rentrée scolaire 2021-2022, avant de faire officiellement son entrée dans le programme d’études l’année suivante.
Le gouvernement Legault a également mis en ligne jeudi sur le site internet du ministère de l’Éducation une consultation publique qui permet aux citoyens de transmettre leurs opinions.
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