Richard Martineau : l’opposition contrôlée et le déni de la solution divine
Par Campagne Québec-Vie — Photo (montage) : QUB Radio/YouTube, Wikimedia Commons
Dans son article intitulé Le club des violeurs, Richard Martineau endosse une fois de plus son rôle habituel de critique du statu quo, tout en demeurant parfaitement intégré au système qu’il prétend dénoncer. Ce rôle, qu’on pourrait qualifier d’« opposition contrôlée », consiste à donner une voix aux dissidents et aux gens frustrés par certains excès du système en place (p. ex. Wokisme, propagande LGBT, etc.). Martineau donne l’impression de se tenir aux côtés des dissidents et des frustrés. Pourtant, son rôle est bien celui d’une soupape de sécurité : il permet aux mécontents d’exprimer leur frustration, mais une fois leur colère exprimée, rien ne change. Le système continue à ignorer ces voix, et les excès qu’il dénonce se poursuivent sans relâche. C’est précisément pour cette raison que Richard Martineau reste en poste depuis tant d’années : il canalise la colère sans jamais menacer le véritable pouvoir.
Cette semaine, Martineau reprend son jeu habituel, oscillant entre athéisme déclaré et fascination pour Dieu. Il déplore l’absence de Dieu, tout en laissant entrevoir un certain regret, voire un désir caché qu’Il existe. Ce strip-tease intellectuel sert à attirer à la fois des lecteurs athées, qui se reconnaissent dans son rejet de la religion, et des lecteurs croyants, qui gardent l’espoir de le voir un jour se convertir. Après tout, pourquoi parlerait-il tant de Dieu s’il n’était pas profondément fasciné par la question ? Ce double jeu lui permet de séduire un large public, tout en restant fidèle à son rôle de rebelle domestiqué.
Lire la suiteLa gauche veut détruire la Vie, la Famille et la Foi
Par Carlos Polo (Population Research Institute) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Conall/Flickr/CC 2.0
Si vous êtes comme moi, vous avez été consterné par la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024. Des drag-queens parodiant « La dernière Cène » de Léonard de Vinci n’ont rien à voir avec le sport et tout à voir avec la moquerie du christianisme.
Ce spectacle blasphématoire n’était pas un incident isolé, mais s’inscrivait dans un long processus. Le « progressisme » ou « wokisme » est une adaptation moderne du marxisme athée qui vise à détruire le christianisme et, avec lui, la civilisation occidentale.
De telles attaques contre notre foi et nos valeurs se produisent à chaque heure de la journée. Elles se produisent dans les écoles, les bibliothèques, les films, la musique, les émissions de télévision, les livres, les places publiques, les prix, la peinture, la sculpture, les boîtes de nuit, les musées, les parlements, les ministères, les hôpitaux, les ONG, etc.
Le blasphème de Paris a déclenché toutes les alarmes uniquement en raison de sa portée : il a été diffusé simultanément sur des centaines de millions d’écrans de télévision dans le monde entier.
Il s’agit d’un grand scandale, mais c’est par une myriade de petites choses que notre culture occidentale est en train d’être détruite. Parce que nous ne nous indignons pas des petites choses, le mal a envahi nos salons.
Ce n’est pas un hasard si des enfants ont été utilisés pour cette moquerie. Depuis plus d’un siècle, le marxisme culturel est en marche. Il s’est attaché successivement à tuer Dieu (athéisme), puis à tuer le père (rejet de l’autorité), et enfin à tuer la mère (féminisme radical et avortement).
Aujourd’hui, c’est à l’enfant qu’elle s’en prend. Et il veut qu’il soit isolé de ses parents et seul, afin qu’il puisse être plus facilement endoctriné par l’État. La vision « woke » des enfants est qu’ils ne sont plus des fils ou des filles, mais des « citoyens » juniors — des créatures de l’État dont les seuls « droits » importants sont sexuels et reproductifs.
Le principal moyen de réaliser ce plan infâme est ce que l’on appelle « l’éducation sexuelle complète ».
Lire la suiteUne étude montre qu’un nombre croissant de personnes quittent les religions pour l’idéologie LGBT
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Circe Denyer/PublicDomainPictures
28 mars 2024 (LifeSiteNews) — C’est à l’université que j’ai commencé à m’intéresser à l’apologétique chrétienne. Mon professeur de philosophie de première année était un athée narquois qui utilisait beaucoup de temps en classe pour faire des remarques désobligeantes sur le théisme ; et l’athéisme, à l’époque, était du genre triomphaliste.
Richard Dawkins a publié The God Delusion (L’illusion de Dieu) en 2006 ; Christopher Hitchens a publié God is Not Great (Dieu n’est pas grand) en 2007 ; Bill Maher a sorti le documentaire Religulous, qui se moque des croyants, en 2008. Sur le campus, le mouvement Nouvel Athéisme a prospéré et nous avons eu de nombreux débats sur le problème du mal, l’historicité de la résurrection et la véracité de la Bible.
Aujourd’hui, cependant, le mouvement du Nouvel Athéisme est mort, et ses principaux partisans se sont retrouvé la cible de divers mouvements « woke » — Dawkins, Maher et Sam Harris ont tous découvert qu’une civilisation post-chrétienne n’est pas le paradis libéral éclairé qu’ils espéraient. Mais le mouvement apologétique chrétien fait également face à des défis. L’un des plus importants est que la plupart des jeunes ne rejettent plus le christianisme parce qu’ils ont des doutes sur l’historicité des Écritures ou la nature de Dieu. Aujourd’hui, c’est souvent parce que l’idéologie LGBT est la nouvelle orthodoxie.
Lire la suiteUn conseiller homosexuel athée du FEM craint qu’une réélection de Trump ne porte un « coup fatal » à « l’ordre mondial »
Yuval Noah Harari.
Par Patrick Delaney — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
15 janvier 2024 (LifeSiteNews) — Une personnalité très influente auprès de Klaus Schwab et du Forum économique mondial (FEM) estime que si Donald Trump retrouve la présidence des États-Unis au cours de cette année électorale, cela portera probablement un « coup mortel à ce qui reste de l’ordre mondial ».
Yuval Noah Harari est un juif athée homosexuel de 47 ans, philosophe transhumaniste et auteur populaire. Il enseigne à l’université hébraïque de Jérusalem tout en étant l’un des plus proches confidents de Schwab au sein du Forum économique mondial. Il a suscité l’inquiétude en août 2022 lorsqu’il a déclaré de manière troublante que le monde n’a plus besoin de la « grande majorité » des travailleurs « inutiles » qui seront évincés par les progrès technologiques. Il a également affirmé que les « humains » ne sont plus des « âmes mystérieuses », mais simplement des « animaux piratables ».
Dans une entrevue du 11 janvier, Steven Bartlett, animateur britannique de la chaîne YouTube The Diary of a CEO, a demandé à Harari : « Êtes-vous inquiet à l’idée que Trump puisse être réélu ? »
« Je pense que c’est très probable », a-t-il déploré. « Et si cela se produit, ce sera probablement une sorte de coup de grâce à ce qui reste de l’ordre mondial. Et il [Trump] le dit ouvertement. »
Lire la suiteLa rébellion de l’Irlande contre Dieu
Par Liam Gibson (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pikist
Dans son livre Black Earth : the Holocaust as History and Warning [Terre noire : L’Holocauste en tant qu’Histoire et Avertissement] (2015), Timothy Snyder décrit comment, le 12 mars 1938, les Juifs de Vienne ont été contraints de frotter les rues de la ville. [1] Pourtant, comme le souligne Snyder, cet épisode célèbre est bien plus qu’un acte cruel et arbitraire d’humiliation publique. En fait, il revêtait une signification presque rituelle. Avant la prise de pouvoir par les nazis, le chancelier autrichien Kurt Schuschnigg avait planifié un référendum qui, selon lui, rejetterait de manière décisive les plans de prise de pouvoir d’Hitler. Le principal slogan de propagande du gouvernement se résumait à un seul mot : Österreich — Autriche. Ce slogan apparaissait partout, dans les journaux, sur les affiches et, conformément à la tradition autrichienne, il était même peint dans les rues. Mais aucun référendum n’eut lieu. Le vendredi 11 mars, à 19 h 57, Schuschnigg prononce un discours radiodiffusé informant le peuple autrichien que son pays a cessé d’exister en tant que nation souveraine. Le lendemain, les troupes nazies triomphantes obligent les Juifs viennois à effacer le mot Österreich des routes et des trottoirs. Le message est clair : l’ancien régime est symboliquement effacé.
Snyder soutient, de manière tout à fait convaincante, que c’est la destruction des États d’Europe centrale et orientale qui a créé les circonstances dans lesquelles l’Holocauste a pu se produire. En Pologne, en Ukraine, en Biélorussie et dans les pays baltes, ceux qui cherchaient à prendre leurs distances avec les anciens régimes sont invariablement devenus les pires persécuteurs des ennemis perçus du nouvel ordre.
Lire la suiteLe cardinal Müller affirme que les élites commettent un « génocide » en encourageant l’avortement et l’euthanasie
Le cardinal Gerhard Müller.
Par Andreas Wailzer et Maike Hickson — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : LifeSiteNews
4 décembre 2023 (LifeSiteNews) — Le cardinal Gerhard Müller a déclaré que les mondialistes « autoproclamés » utilisent la migration de masse pour détruire l’identité nationale des pays.
Dans une entrevue exclusive avec LifeSiteNews, le cardinal a parlé des idéologies qui se cachent derrière le mondialisme et de leurs conséquences désastreuses.
« L’immigration de masse n’a pas pour but d’aider les gens, mais de détruire l’identité nationale », a déclaré le cardinal Müller. « Ils disent que l’identité nationale est le nationalisme, que celui-ci aurait causé toutes les guerres, alors ils disent qu’ils sont contre le nationalisme, mais en réalité, ils sont contre la nation ».
« Si le nationalisme est la raison des guerres, nous devons nous demander qui finance les guerres et quels sont les intérêts qui se cachent derrière ».
« Ils veulent que tout le monde soit complètement isolé et ne soit lié ni par la langue, ni par la culture, ni par les liens familiaux, ni par une terre natale où l’on se sent chez soi », a poursuivi le cardinal.
Lire la suiteL’homme possède une âme éternelle
Par Roberto de Mattei (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : tonodiaz/Freepik
Le monde s’émeut des enfants tués par les bombardements en Palestine mais ne verse pas de larmes pour la petite Indi, condamnée à mort en Grande-Bretagne par les autorités de l’État, contre la volonté de ses parents.¹ Comment cela peut-il arriver ? Parce que la vie n’est considérée que sous l’angle matériel et utilitaire. Nous oublions que tout homme, même atteint d’une lésion cérébrale, vit parce qu’il a une âme et que, pour cette raison, il possède une dignité inaliénable qui implique le droit à la vie.
L’une des raisons pour lesquelles un être humain innocent peut être condamné à mort aujourd’hui est le concept de mort cérébrale, introduit en 1968, lorsqu’une véritable révolution anthropologique a été proposée à l’université de Harvard.
Jusqu’à cette date, les médecins étaient chargés de constater la mort, d’en identifier les causes, mais pas d’en définir le moment exact. Ce constat se faisait en vérifiant l’arrêt définitif des fonctions vitales : respiration, circulation, activité du système nerveux.
Lire la suiteVoici comment le darwinisme athée a conduit l’Occident à l’âge sombre de l’eugénisme
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
6 novembre 2023 (LifeSiteNews) — En août, Tristin Hopper du National Post a publié un essai informatif intitulé The time when Canada’s elite wanted to sterilize "insane" and disabled people [L’époque où l’élite canadienne voulait stériliser les « fous » et les handicapés], un récit qui met en garde contre la tendance à suivre les modes du moment. L’histoire de l’eugénisme, que j’ai décrite en détail dans mon livre de 2016 The Culture War, est un chapitre largement oublié de l’histoire de l’Occident — mais comme l'eugénisme revient sous le couvert de l’avortement et de l’euthanasie, cette histoire mérite une fois de plus un examen plus approfondi.
Même si les humanistes aimeraient protester contre ce fait, c’est l’essor de la théorie évolutionniste de la sélection naturelle, propagée par Charles Darwin et ses acolytes, qui a commencé à éroder la croyance fondamentale selon laquelle toute vie humaine a une valeur intrinsèque. Après tout, si Dieu n’existe pas, personne n’a été créé à son image. Si Dieu n’existe pas, certaines personnes sont, par définition, des accidents évolutionnaires défectueux. S’il n’y a pas de Dieu, il n’y a aucune raison de supposer que tous les êtres humains ont de la valeur et sont égaux. En fait, la théorie même de la sélection naturelle évolutive exclut l’idée d’égalité. Dans la vision darwinienne de la race humaine, l’égalité ne peut être autre chose qu’une faible construction sociale.
Lire la suiteLe Canada a abandonné la religion et l’a remplacée par des valeurs « laïques » destructrices
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : shyshka/Adobe Stock
2 novembre 2023 (LifeSiteNews) — Au début des années 2000, le mouvement du Nouvel Athéisme — mené par les « quatre cavaliers de l’apocalypse », Christopher Hitchens, Richard Dawkins, Sam Harris et le moins connu Daniel Dennett — a défendu l’idée que l’« antithéisme » était la clé de l’illumination. En d’autres termes, il n’était pas seulement vrai que Dieu n’existait pas — il était bon que ce soit vrai, parce que la Bible était un livre mauvais et que, comme l’affirmait le titre du livre le plus célèbre de Hitchens, « la religion empoisonne tout ».
À bien des égards, ces hommes voulaient que l’Occident ressemble au Canada, du moins en termes de taux de pratique religieuse. Selon les sondages, 89 % des Canadiens n’assistent pas régulièrement à un culte religieux (qu’ils s’identifient ou non à une tradition religieuse). Selon les données publiées cette année par Cardus, à la question « À quelle fréquence, le cas échéant, lisez-vous la Bible, le Coran ou un autre texte sacré ? », 56 % des personnes interrogées ont répondu « jamais », 21 % « rarement », 7 % « quelques fois par an », 10 % « au moins une fois par mois, mais moins d’une fois par jour » et 6 % ont déclaré lire un texte sacré tous les jours.
Lire la suiteLes aumôniers militaires pourraient finalement prier durant la cérémonie du jour du Souvenir
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Douglas O'Brien/Flickr
L’aumônier général Guy Belisle écrit dans un courriel adressé aux aumôniers militaires le 30 octobre qu’ils seront autorisés à prier durant la cérémonie du jour du Souvenir.
Le même Guy Belisle avait précédemment indiqué dans une note de service du 11 octobre aux aumôniers qu’ils devraient dorénavant « adopter une approche sensible et inclusive lorsqu’ils s’adressent publiquement aux membres des forces armées ». Car, « Bien que la dimension de la prière puisse occuper une place importante pour certains de nos membres, nous ne prions pas tous de la même manière ; pour certains, la prière ne joue aucun rôle dans leur vie ». Ces directives obligeant à l’« inclusivité » sont en fait exclusives et prohibent tout propos religieux qui pourrait déranger l’un ou l’autre militaire.
Selon une déclaration du porte-parole du ministère de la Défense nationale qui indiquait que les aumôniers qui prennent la parole lors de cérémonies militaires publiques et obligatoires « ne doivent pas utiliser le mot “Dieu” ou d’autres références à une puissance supérieure telle que “Père céleste” » afin de « s’assurer que tous se sentent inclus et capables de participer à la réflexion, quelles que soient leurs croyances ».
La situation est telle que les aumôniers n’osaient même pas écrire leur réflexion pour le jour du Souvenir, a révélé un militaire.
Mgr Scott McCaig, l’Ordinariat militaire catholique du Canada, quant à lui, a indiqué que la nouvelle directive interdisant pratiquement toute prière causait une « crise vocationnelle ». Cette même directive a même causé des départs parmi les aumôniers.
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