Arnold Viersen face à la meute
Arnold Viersen.
Par Jack Fonseca (Coalition nationale pour la vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le Parti libéral de Justin Trudeau s’en prend à l’un des députés pro-vie les plus fidèles de la Chambre des communes, Arnold Viersen, député conservateur de la circonscription albertaine de Peace River-Westlock. En fait, il est le président du caucus parlementaire pro-vie sur la colline du Parlement.
Malheureusement, M. Viersen a été attaqué par le Parti libéral, les médias libéraux et même par... le chef du Parti conservateur, Pierre Poilievre.
Voici ce qui s’est passé...
M. Viersen a accepté d’être interviewé dans une émission en ligne par le député libéral Nate Erskine-Smith au sujet de son projet de loi C-270 visant à protéger les enfants de la pornographie en ligne. L’émission a été publiée le vendredi 31 mai.
Au cours de l’entretien, Erskine-Smith lui a demandé s’il souhaitait que l’avortement soit interdit, ce à quoi Viersen a répondu que lui et d’autres pro-vie « veulent qu’il soit illégal. Nous voulons que l’humanité des enfants à naître soit reconnue ».
L’animateur lui a également demandé comment il voterait si un hypothétique projet de loi sur le mariage homosexuel devait voir le jour.
En tant que chrétien fervent qui a toujours été fièrement pro-famille, M. Viersen a répondu honnêtement à la question de savoir comment il agirait dans une telle situation : « Je voterais contre le mariage homosexuel ».
Les libéraux et leurs alliés dans les médias ont réagi comme s’il s’agissait de déclarations surprenantes de la part d’un député socialement conservateur de longue date.
Lire la suite« Est-ce que ça fait de moi une criminelle ? » s’interroge Soraya Martinez Ferrada au sujet de l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Oregon Department of Transportation/Flickr/Wikimedia Commons
Pour la troisième fois en six mois, le député conservateur Arnold Viersen a présenté une pétition demandant au Parlement canadien de légiférer sur l'avortement, déclarant en outre que la décision Morgentaler est inconstitutionnelle puisqu’elle ne protège pas la vie, qui est censée l'être par la Charte des droits et libertés.
Peu après, le 9 mai, le jour de la Marche pour la vie d’Ottawa, le ministre libéral Soraya Martinez Ferrada, en pleine période de questions à la Chambre des communes, a réagi à cette pétition en racontant qu’elle avait eu un avortement à 18 ans.
Originaire du Chili, Mme Ferrada s’était installée au Canada. Après le départ du dictateur Pinochet, Mme Ferrada, alors âgée de 18 ans, voulut revoir son pays natal. Une fois là-bas, elle découvrit qu’elle était enceinte. Voulant avorter, elle se confia à une tante qui lui dit : « Bien, tu sais qu’au Chili, [l’avortement] n’est pas légal. C’est criminel et tu peux faire de la prison », rapporte Radio-Canada. Elle retourna donc au Canada et se fit avorter.
Maintenant, devant la tentative du député conservateur de remettre à l’honneur la question de la protection de l’enfant à naître, elle se sent attaquée :
Lire la suite« Ce qui m’a beaucoup interpellée, c’est le dépôt de la pétition qui remet en fait le débat, par la porte d’en arrière, sur la question de droit de vie d’un fœtus. »
Le projet de loi visant à protéger les enfants de la pornographie en ligne progresse au Parlement canadien
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : MNStudio/Adobe Stock
19 mai 2023 (LifeSiteNews) — Le 17 mai, la députée conservatrice Karen Vecchio, d’Elgin-Middlesex-London, a déposé le projet de loi S-210, la « Loi sur la protection des jeunes contre l’exposition à la pornographie » (version longue : « Loi limitant l’accès en ligne des jeunes au matériel sexuellement explicite »).
Le projet de loi, présenté au Sénat en novembre 2021, a été adopté à l’unanimité le mois dernier. Mme Vecchio, qui est ministre des Femmes et de l'Égalité des genres et de la Jeunesse dans le cabinet fantôme, a déclaré : « Il s’agit d’un projet de loi très important pour garantir que la pornographie n’est pas facilement accessible aux enfants — nous savons qu’il existe une forte corrélation entre la violence entre partenaires intimes et la pornographie. Nous ne voulons pas que les enfants pensent que ce qu’ils voient sur Internet correspond à la réalité ».
Le député Arnold Viersen de Peace River-Westlock, qui lutte depuis des années contre les effets de la pornographie au Canada, a publié une vidéo du moment sur sa page Facebook : « L’histoire est en marche ! Au cours des sept dernières années, vous avez été des milliers à signer des pétitions réclamant la vérification de l’âge des enfants. La députée Karen Vecchio a déposé le projet de loi sur la protection des jeunes contre l’exposition à la pornographie à la Chambre des communes, après que la sénatrice Julie Miville-Dechêne l’a brillamment fait adopter par le Sénat. Je suis honoré de soutenir ce projet de loi et d’aider à en faire une loi ». Il y a plusieurs années, M. Viersen a présenté pour la première fois une motion visant à ce que le Comité permanent de la santé étudie les liens entre la pornographie et la violence sexuelle — dans un rare moment d’unité partisane, la motion avait été adoptée à l’unanimité.
Lire la suiteMasterCard et Visa bloquent les paiements destinés à Pornhub pour cause de vidéos de viols de mineurs
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : drobotdean/Freepik
MasterCard a retiré ses services à la compagnie Pornhub, le plus gros site de pornographie, et Visa en a suspendu l’accès, la première compagnie de transfert monétaire ayant conclu au bout de son enquête sur Pornhub que le pourvoyeur de pornographie avait sur son site des vidéos de viols de mineurs, tandis que la seconde compagnie de transfert est en train de mener une investigation sur Pornhub. C’est suite à un article paru sur le New York Times, dénonçant le contenu illicite diffusé par Pornhub, que les deux sociétés se sont penchées sur le cas Pornhub, rapporte Jonathon Van Maren sur LifeSiteNews
Visa et MasterCard ont tous deux annoncé qu’ils allaient couper les liens avec Pornhub et que leurs cartes ne seront plus utilisables avec le géant de la pornographie. Discover Financial Services a annoncé qu’il allait suivre le mouvement (American Express Co. avait déjà rendu ses cartes inutilisables pour les sites pornographiques, et PayPal les a coupées en 2019). MasterCard a déclaré que son enquête sur le site avait révélé un contenu illégal. L’enquête de Visa est en cours, mais l’accès de Pornhub à ses services est suspendu jusqu’à la conclusion de l’enquête.
Maintenant, des députés canadiens et des sénateurs américains réclament des mesures à l’encontre des sites pornographiques, même Justin Trudeau a laissé entendre que le gouvernement canadien ferait quelque chose, rapporte Jonathon Van Maren :
Lire la suiteQuatre sénateurs, Maggie Hassan, Josh Hawley, Jonie Ernst et Thom Tillis (et je suis sincèrement surpris qu’ils ne soient pas plus nombreux) « ont introduit une législation bipartite pour permettre aux victimes de viol de poursuivre plus facilement les compagnies en pornographie qui tirent profit des vidéos de leurs agressions ». Le sénateur Jeff Merkley est également en train de rédiger une loi qui réglementera les compagnies en pornographie, et apparemment le Premier ministre Justin Trudeau dit que son gouvernement est également prêt à rédiger des règlements sur les plateformes pornographiques.
Pétition parlementaire pour un projet de loi pour le contrôle de l’âge sur les sites pornographiques
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
Une pétition parlementaire a été lancé avec l’aide du député conservateur Arnold Viersen, en soutien du projet de loi S-203 présenté par le sénateur Julie Miville-Dechêne. S-203 propose le contrôle obligatoire de l’âge des visiteurs sur les sites pornographiques, que ces derniers devront mettre en place sous peine de poursuites criminelles.
Canada : la Chambre des communes envoie le projet de loi C-6 sur la « thérapie de conversion » en comité de justice
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : racool studio/Freepik
Le jeudi 29 octobre, la Chambre des communes a approuvé en 2e lecture, par 306 voix contre 7 et 2 abstentions, la progression du projet de loi C-6 sur la « thérapie de conversion », il sera donc examiné par le Comité permanent de la justice et des droits de la personne. Le gouvernement Trudeau fait donc avancer sa tyrannique prohibition des thérapies réparatives volontaires (faut-il le rappeler ?), destinées aux personnes désirant se défaire d’attirances pour les gens de même sexe ou se sentir en conformité avec leur sexe, avec la complicité de tous les autres partis, y compris la majorité du Parti conservateur du Canada et une bonne partie des conservateurs dits sociaux, selon LifeSiteNews :
Lire la suiteHier, les députés ont voté par 306 voix contre 7 en faveur d’une motion donnant leur approbation de principe au projet de loi C-6, « Loi modifiant le Code criminel (thérapie de conversion) ». Ce projet de loi, qui a été qualifié par des associations familiales d’attaque « scandaleuse » contre les libertés parentales, a été présenté par le ministre de la Justice David Lametti le 1er octobre.
Le projet de loi C-6 a été adopté avec le soutien presque unanime des députés du Parti conservateur, la quasi-totalité des députés libéraux, néo-démocrates, verts, bloquistes et indépendants.
Seule une poignée de députés du Parti conservateur du Canada (PCC) a voté contre le projet de loi, à savoir Derek Sloan, Jeremy Patzer, Arnold Viersen, Bob Zimmer, Ted Falk, Tom Kmiec et Damien Kurek.
Jack Fonseca, directeur des opérations politiques de Campaign Life Coalition (CLC), critique les députés du PCC qui ont voté en faveur du projet de loi, qualifiant ce geste de trahison.