Le Texas rejoint les États américains qui interdisent le passeport sanitaire et la ségrégation covidienne

Gregory Wayne Abbott (dit Greg Abbott), gouverneur du Texas.
Par Pierre-Alain Depauw (Médias Presse Info) — Photo : J Dimas/Flickr/Wikimedia Commons
Les Texans qui choisissent de ne pas prendre de vaccin COVID-19 ne peuvent être punis pour leur refus. Le 7 juin, le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a signé une nouvelle loi interdisant aux entreprises privées et aux bureaux du gouvernement de demander une preuve de vaccination. Il a annoncé la nouvelle loi dans un tweet qui déclarait : « Le Texas est ouvert à 100 %. Les Texans devraient avoir la liberté d’aller où ils veulent sans aucune limite, restriction ou exigence. »
Bien qu’il ait souligné « la liberté » de se rendre « sans aucune limite, restriction ou exigence », Abbott avait rendu obligatoires les masques pendant plus de huit mois.
L’article 161.0085 de la législation contient la directive selon laquelle les entreprises du Texas ne peuvent pas exiger des clients qu’ils présentent des papiers contenant la preuve qu’ils ont pris le vaccin ou qu’ils se sont remis de COVID-19.
Une entreprise dans cet État ne peut exiger d’un client qu’il fournisse des documents certifiant la vaccination COVID-19 du client ou la récupération post-transmission à l’entrée, pour accéder à ou pour recevoir un service de l’entreprise. Une entreprise qui ne se conforme pas à ce paragraphe n’est pas admissible à recevoir une subvention ou à conclure un contrat payable avec des fonds publics.
Cette section vise également les passeports de vaccination, déclarant : « Une entité gouvernementale de cet État ne peut pas délivrer un passeport vaccinal, une carte vaccinale ou tout autre document normalisé pour certifier le statut vaccinal COVID-19 d’un individu à un tiers à des fins autres que soins de santé ou publier ou partager le dossier de vaccination COVID-19 de toute personne ou des informations de santé similaires à des fins autres que les soins de santé. »
Lire la suiteUne jeune golfeuse trisomique en lice dans un tournoi universitaire national

Amy Bockerstette.
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : PGA Tour/YouTube
La semaine prochaine, Amy Bockerstette va entrer dans l’histoire. En se présentant au championnat national NJCAA avec ses coéquipiers du Paradise Valley Community College, cette jeune golfeuse de 22 ans deviendra la première personne atteinte de trisomie 21 à participer à un tournoi sportif universitaire de niveau national.
Amy Bockerstette n’est pas étrangère au monde du golf. Au collège, elle y a excellé, se qualifiant à deux reprises pour le tournoi des collèges d’Arizona, exploit inédit pour une jeune personne trisomique. Elle a ensuite obtenu une bourse sportive complète pour le golf au Paradise Valley Community College.
Elle a également participé aux Jeux olympiques spéciaux et a attiré l’attention des médias après avoir réussi le normal [nombre de coups maximal à faire sur un trou pour ne pas perdre de points] sur le célèbre 16e trou du TPC Scottsdale, sous le regard de Gary Woodland, golfeur du PGA Tour.
« J’ai eu la chance de faire beaucoup de choses chouettes sur le terrain de golf, mais c’est de loin la chose la plus géniale que j’ai jamais vécue », a déclaré Woodland aux journalistes ce jour-là. « Amy était phénoménale. Et puis de se présenter devant tous ces gens, la foule et tout le reste et de frapper les coups qu’elle a frappés et de faire le normal. Je n’ai jamais autant encouragé quelqu’un sur un parcours de golf et c’était une expérience émotionnelle vraiment formidable. »
[Vidéo]
Maintenant, Amy s’attaque aux championnats nationaux. Selon son père, Joe Bockerstette, elle a été aimée toute sa vie. « Je me souviens avoir dit, lorsqu’elle avait cinq ou six ans, que cette enfant changeait les gens », a-t-il déclaré à l’Associated Press. « Elle dégage une sorte d’amour et de lumière partout où elle va. »
En grandissant, elle a joué aux quilles, au basket-ball, au base-ball et au football, fait de la natation, mais a surtout excellé au golf. Après ce moment incroyable avec Woodland, elle est devenue encore plus célèbre en participant aux ESPYs [un concours annuel d’excellence en sport], en allant à des tournois de golf et en prenant la parole au Congrès national du syndrome de Down.
« Mon superpouvoir est la confiance, la confiance en moi », a-t-elle déclaré lors de son discours. « Avec votre superpouvoir, vous pouvez atteindre votre propre but. »
Ce qui a permis à Amy Bockerstette de réussir aussi bien au golf, c’est sa capacité à se concentrer, et à ignorer la pression qui l’entoure. « C’est tout à fait Amy », dit son père. « Elle n’est pas nerveuse. Plus le moment est important, plus elle a de chances d’aimer ça. C’est arrivé bien des fois dans sa vie. »
Elle et sa famille ont également lancé la Fondation « I Got This » [« Je l’ai eu »], inspirée de la petite phrase qu’elle se répétait avant sa fameuse partie sur le 16e trou. Cette fondation contribue à donner des cours de golf et des occasions de jouer à des personnes souffrant de déficiences intellectuelles et de troubles du développement. Et avec les championnats nationaux de la semaine prochaine, il semble que les occasions de briller pour Amy Bockerstette ne font que commencer.
Une photographe de mariage conteste une ordonnance obligeant à photographier des «mariages gay»

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pexels/Pixabay
Ce ne sont pas seulement les pâtissiers qui peuvent avoir des ennuis s’ils refusent de prêter leurs services à des « mariages gay ». Extrait de LifeSiteNews :
Une photographe baptiste de mariage dans le sud du Kentucky a déposé une plainte contre une ordonnance de Louisville qui, selon elle, viole sa liberté religieuse en l’obligeant à prêter ses services à des cérémonies de « mariage » homosexuel.
Alliance Defending Freedom (ADF) représente Chelsey Nelson, propriétaire d’un studio de photographie à Louisville, dans sa poursuite contre la Fairness Ordinance de la ville, qui stipule que les entreprises ne peuvent refuser à un client la jouissance « pleine et égale » de biens, services, privilèges, avantages ou logements publics en raison de diverses caractéristiques, dont l’orientation sexuelle. Elle interdit également aux entreprises de publier des communications suggérant une telle « discrimination ».
Selon l’ADF, cela signifie que Nelson doit non seulement photographier les « mariages » homosexuels, mais qu’elle ne peut pas expliquer publiquement pourquoi elle ne veut photographier que le mariage monogame entre homme et femme.
La plainte fait remarquer qu’il n’est guère nécessaire [dans le sens où la fin justifie les moyens] de forcer son entreprise à servir des unions homosexuelles, afin de leur assurer les services de photographes consentants, car un répertoire en ligne énumère 91 autres photographes à Louisville et 314 photographes dans tout l’État qui font connaître leur volonté de le faire.
Personne n’a encore tenté d’appliquer l’ordonnance contre Nelson, mais elle a déposé cette contestation en prévision des efforts futurs [d’activistes LGBT enragés], tout comme les propriétaires d’entreprises religieuses l’ont fait avec succès en Arizona et devant la Cour d’appel du 8e circuit.
Un bébé prématuré né à 25 semaines rentre chez lui après 150 jours d'hospitalisation

Kaliie Bender.
Par Anne Maie Williams (LiveActionNews)
Née 15 semaines plus tôt en mai de cette année, la petite Kallie Bender de Phoenix, en Arizona, a reçu son congé de l'hôpital avec sa famille le lundi après 150 jours d'hospitalisation.
Pendant sa grossesse, la mère de Kallie, Ebonie, avait consulté un médecin pour cas à haut risque à cause d'hypertension artérielle, aussi appelée hypertension liée à la grossesse. L'hypertension artérielle chez une femme enceinte peut être dangereuse pour le bébé en raison de la diminution du flux sanguin dirigé vers le bébé via le placenta ; c'est également appelé insuffisance placentaire. Avec le temps, une diminution du débit sanguin du bébé peut empêcher celui-ci de grandir correctement (médicalement, c'est ce qu'on appelle une restriction de croissance intra-utérine) et entraîner des problèmes de développement pulmonaire et gastro-intestinal.
Quatre jours avant la naissance de Kallie, une échographie effectuée lors d'un rendez-vous d'urgence a montré qu'en raison d'un faible débit sanguin placentaire, également appelé débit diastolique terminal absent, Kallie n'avait presque aucun liquide amniotique autour d'elle. La mère d'Ebonie a été admise à l'hôpital et l'enfant est née par césarienne le 24 mai 2019, à 25 semaines de gestation. Elle pesait moins d'une livre et était plus petite qu'une poupée Barbie placée à côté d'elle dans son incubateur.
Au début, Kallie avait besoin d'une machine pour l'aider à respirer et d'une sonde pour la nourrir. Peu après sa naissance, elle a subi une opération visant à corriger une anomalie cardiaque courante chez les bébés très prématurés, appelée persistance du canal artériel. En fait, elle avait 37 jours quand sa mère et son père, Dameon, ont pu la tenir.
Becky Cole, l'une des infirmières de soins primaires de Kallie à l'unité de soins intensifs néonatals, se souvient de cette journée. Elle a dit : « Je n'ai pas pu être là quand Dameon l'a tenue pour la première fois, mais j'ai pu aider Ebonie à tenir Kallie pour la première fois. C'était vraiment un moment incroyable, et il a fallu quelques-uns d'entre nous. Ce n'était pas facile. »
Le Dr Vinit Manuel, directeur médical de l'unité de soins intensifs du Dignity Health St. Joseph’s Hospital and Medical Center où Kallie est née, a noté qu'« aucune technologie ne peut remplacer l'utérus » et que « la participation de la famille aux soins de ces enfants est cruciale ».
Pendant son séjour à l'hôpital, les parents et les frères de Kallie lui ont lu des histoires à voix haute, ce qui, selon les recherches, améliore les progrès généraux pour les tout petits bébés et diminue les complications de l'hospitalisation. Maintenant, Kallie pèse trois kilos et prospère. Elle est rentrée chez elle lundi avec de l'oxygène et une sonde d'alimentation, avec l'objectif de ne plus avoir besoin des deux à l'avenir.
Des histoires comme celle de Kallie deviennent de plus en plus courantes à mesure que la technologie médicale permet aux bébés de survivre à un âge gestationnel de plus en plus précoce en dehors du ventre de leur mère. Vingt-quatre semaines est largement considéré comme l'âge de la viabilité, l'âge auquel un bébé a une chance sur deux de survivre en dehors de l'utérus avec un soutien médical important, mais des histoires de survie comme Cullens, 22 semaines, Lylas, 21 semaines et Elioras, 21 semaines sont aussi là.
Mais, chose désolante, les bébés encore plus avancés que Kallie ne l'était à la naissance sont toujours visés par l'avortement. C'est la volonté, et non les possibilités de la technologie scientifique, qui détermine s'ils vivent ou meurent.
En dix ans, neuf États américains ont renforcé leurs lois contre l’euthanasie
Par Alex Schadenberg (Euthanasia Prevention Coalition) — traduit par Campagne Québec-Vie
Margaret Dore a publié cette liste de victoires législatives et judiciaires pour contrer le discours médiatique selon lequel les États-Unis légalisent le suicide assisté.
Au cours des dix dernières années, au moins neuf États ont renforcé leurs lois contre le suicide assisté et l’euthanasie. Ce sont (par ordre alphabétique) :
- L’Alabama : En 2017, l’Alabama a promulgué la Assisted Suicide Ban Act (loi sur l’interdiction du suicide assisté).
- L’Arizona : En 2014, l’Arizona a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- La Géorgie : En 2012, la Géorgie a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- L’Idaho : Le 5 avril 2011, l’Idaho a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- La Louisiane : En 2012, la Louisiane a renforcé son interdiction du suicide assisté et de l’euthanasie.
- Le Nouveau-Mexique : En 2016, la Cour suprême du Nouveau-Mexique a annulé une décision d’un tribunal inférieur reconnaissant le droit au suicide assisté d’un médecin. Le suicide aidé par un médecin n’est plus légal au Nouveau-Mexique.
- L’Ohio : En 2017, l’Ohio a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- Le Dakota du Sud : En 2017, l’Assemblée législative du Dakota du Sud a adopté le Concurrent Resolution 11, s’opposant au suicide assisté par un médecin.
- L’Utah : En 2018, l’Utah a modifié sa loi sur l’homicide involontaire pour y inclure le suicide assisté [si vous suivez le lien, cliquez ensuite sur « status »].
Les médias font la promotion de la légalisation de l’aide au suicide, mais ils ignorent le succès de la prévention de l’euthanasie et du suicide assisté.
Un homme dans le coma est à nouveau nourri et hydraté après que sa mère se soit battue pour le sauver
Par Martin M. Barillas ― traduit par Campagne Québec-Vie
TUCSON, Arizona, 28 janvier 2019 (LifeSiteNews) ― Un homme de l’Arizona, âgé de 32 ans et plongé dans le coma est à nouveau nourri et hydraté après que sa mère ait publié des vidéos déchirantes sur les réseaux sociaux dans lesquelles elle disait que les médecins laissaient lentement mourir de faim son fils.
David Ruiz, père de trois enfants, est tombé dans le coma à la suite d’un AVC ayant causé des lésions cérébrales. Les docteurs avaient déclaré la « mort cérébrale », même s’il remuait les orteils et les doigts quand sa mère ou d’autres personnes de sa famille lui parlaient.
Sa mère, Patricia « Tricia » Adames, 51 ans, a lancé un appel à l’aide sur Facebook à tous ceux qui pourraient l’aider à sauver son fils.
« Comme vous pouvez le voir, son corps s’anémie. Son corps se détériore à vue d’œil parce qu’on lui refuse la nutrition. Il meurt de faim dans un hôpital. », dit-elle dans une vidéo datée du 24 janvier dans laquelle on voit son fils relié à toutes sortes de tubes et de moniteurs.
« Je viens vous le demander : aidez-moi pour que mon fils ait le traitement, la nutrition et l’hydratation dont il a besoin. On le laisse mourir de faim en ce moment même. »
Pour Adames, s’il y a un battement de cœur, « il y a la vie ».
« Il meurt de faim dans notre propre pays. En quoi est-ce acceptable? En quoi est-ce humain? Personne dans notre pays ne devrait être privé ni de nourriture ni d’eau. »
Lire la suiteUne mère dans le coma entend tout, y compris les médecins qui parlent de mettre fin aux soins qui la maintiennent en vie
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Trois petits mots ont changé la perspective d'une famille d'Arizona alors qu‘elle se tenait au lit de mort de leur mère.
Les médecins pensaient que Lyndee Brown Pellettiere-Swapp, 47 ans, était en train de mourir et ne se réveillerait jamais de son coma. Mais peu de temps après avoir été débranchée du maintien des fonctions vitales, Lyndee a dit trois mots à haute voix: « Je me bats. »
Le Daily Mail rapporte que Lyndee Pellettiere-Swapp n'était pas en état de mort cérébrale* mais souffrait du syndrome de verrouillage, une condition où elle pouvait entendre des choses autour d'elle, mais était incapable de répondre ou de bouger.
Sa famille l'a retrouvée inconsciente un jour en 2015 et l’a immédiatement transportée à l'hôpital. Elle a souffert de plusieurs crises, et après 12 jours à l'hôpital, les médecins ont dit que ses organes étaient défaillants. Ils ont dit que la meilleure option serait de la débrancher, selon le rapport.
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