L'apostasie annonce «très probablement» l'apocalypse et la montée de l'antéchrist, avertit un prêtre fidèle
Un bateau transportant une statue en bois de la « Pachamama » est porté par des indigènes dans la basilique Saint-Pierre lors de la cérémonie d'ouverture du Synode amazonien, Rome, 7 octobre 2019./Vatican News/capture vidéo
Par Emily Mangiaracina - Traduit par Campagne Québec-Vie - Photo : Vatican News / capture vidéo / LifeSiteNews
8 oct. 2021 PITTSBURGH, PA (LifeSiteNews) - Un prêtre fidèle a averti que les événements décrits dans le livre de l’Apocalypse sont peut-être en train de se dérouler.
Ce « prêtre de parking », l’un des pasteurs qui ont continué à dire la messe pendant les fermetures d’églises de 2020, croit que les fléaux actuels ont été provoqués par la vénération de la déesse païenne Pachamama au Vatican, que l’ecclésiastique décrit comme « le crime le plus terrible » de « toute l’histoire chrétienne ».
Lors de la Conférence sur l’identité catholique qui s’est tenue la fin de semaine dernière à Pittsburgh, le prêtre a affirmé que, tout comme l’apostasie et l’idolâtrie ont déclenché la destruction du temple de Jérusalem, l’idolâtrie et le sacrilège modernes dans l’Église ont déclenché des événements qui pourraient conduire à l’apocalypse finale.
« Beaucoup croient, et moi aussi, que l’Apocalypse, le dernier livre de la Bible, décrit la destruction de Jérusalem, mais aussi la fin du monde », a-t-il déclaré. Il a ajouté que, selon lui, la destruction du temple en 70 apr. J.-C. est un « prototype ou une préfiguration de l’apocalypse finale, à bien des égards ».
Lire la suiteGrand entretien avec Mgr Athanasius Schneider sur le passe sanitaire : « Une préfiguration de la marque de la Bête »
Mgr Athanasius Schneider.
Par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Edward Pentin
Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de Sainte-Marie d’Astana (aujourd’hui Noursoultan) au Kazakhstan, a accordé à reinformation.tv une interview essentielle sur le passe sanitaire et l’obligation vaccinale, dont l’emprise ne cesse de croître en France — avec peu d’espoir d’en sortir, dans l’état actuel des choses. Il aborde ces questions dans les lignes ci-dessous du point de vue spirituel mais aussi dans leurs répercussions sur les droits fondamentaux — ces « droits de l’homme » qui trouvent leur source non dans une sorte de contrat social ou dans l’expression de la volonté majoritaire, mais dans notre statut de créatures de Dieu dotées d’une âme immortelle et unique. L’agression et sa nature sont telles que nous avons demandé à Mgr Schneider s’il ne s’agit pas d’une préfiguration, au moins, de la « marque de la Bête » annoncée par l’Apocalypse.
Mgr Schneider ne l’exclut pas. Lui qui a grandi au Kirghizistan, sous le pouvoir totalitaire de l’Union soviétique, reconnaît dans les événements qui se produisent aujourd’hui une nouvelle forme de communisme qui voudrait faire du corps de l’homme la « propriété de l’État ». Et il invite clairement à y résister, avec tous les hommes de bonne volonté.
Monseigneur Schneider fait la relation entre le passe sanitaire et la tyrannie communiste
Voilà qui tranche avec le discours officiel ambiant, qu’il soit politique, médiatique… ou religieux. Se faire « vacciner » contre le COVID serait, nous dit-on, un acte de charité. Imposer ouvertement l’injection Spike par une obligation vaccinale, ou indirectement par un « passe sanitaire » serait, nous dit-on encore, une réponse correcte du pouvoir à une exigence du bien commun de la santé.
La revue des Jésuites des États-Unis, America Magazine, vient même de publier un article qualifiant le refus du « vaccin » anti-COVID du « pire des péchés d’omission » pour les catholiques d’aujourd’hui. Et même des catholiques en vue dans le mouvement traditionnel en viennent à tenir cette sorte de propos, accusant de « libéralisme » et d’« individualisme » ceux qui invoquent les libertés individuelles pour dire leur refus du « vaccin ».
Athanasius Schneider appelle à la résistance
Mgr Schneider n’est pas de ceux-là. Il se fonde à la fois sur le caractère immoral des injections anti-COVID actuellement autorisées en Europe, toutes développées d’une façon ou d’une autre à l’aide de lignées cellulaires obtenues à la suite d’avortements pratiqués aux fins de les obtenir, et sur la liberté et la dignité des êtres humains, maîtres de leur corps et responsables de leur santé.
A l’heure où tant de Français se lèvent pour dire « non » aux nouveaux dictateurs, Mgr Schneider leur apporte un vrai réconfort. Car c’est un entretien plein d’espérance surnaturelle. — J.S.
Lire la suiteMgr Carlo Maria Viganò : Vatican II et le Nouvel ordre mondial
Mgr Carlo Maria Viganò.
Par Mgr Carlo Maria Viganò (LifeSiteNews) — Traduit par le Site de M. l’Abbé Pivert
Voici un texte de Mgr Carlo Maria Viganò, qu'il a prononcé lors d'une conférence tenue le 24 octobre 2020, portant sur les liens que l'on peut voir entre le concile Vatican II et le désordre régnant actuellement dans l'Église, ainsi que l'avancée du mondialisme aujourd'hui.
Campagne Québec-Vie reproduit ce texte dans le cadre de notre objectif premier : « promouvoir la reconnaissance, par les représentants de tous les corps sociaux, y compris ceux de l’État, de la nécessité du christianisme, en tant que seule religion intégralement vraie, pour une réalisation pleine et entière du bien commun » — la « réalisation pleine et entière du bien commun » comprend la défense de l'enfant à naître. Remplir ce premier objectif nécessite de défendre la pureté de la foi catholique. — A. H.
Catholic Identity Conference
24 octobre 2020
La stigmatisation de François
Voici comment la révolution de Vatican II sert le Nouvel ordre mondial
Archevêque Carlo Maria Viganò, Nonce apostolique
« Suivez-moi, et laissez les morts enterrer leurs propres morts. »
Mt 8, 22
1. Nous vivons des temps extraordinaires
Comme chacun d’entre nous l’a probablement compris, nous nous trouvons à un moment historique dans le temps ; les événements du passé, qui semblaient autrefois déconnectés, se révèlent aujourd’hui sans équivoque liés, tant dans les principes qui les inspirent que dans la fin qu’ils cherchent à accomplir. Un regard juste et objectif sur la situation actuelle ne peut s’empêcher de saisir la parfaite cohérence entre l’évolution du cadre politique mondial et le rôle que l’Église catholique a assumé dans l’établissement du Nouvel ordre mondial. Pour être plus précis, il convient de parler du rôle de cette majorité apparente dans l’Église, qui est en fait peu nombreuse mais extrêmement puissante, et que, par souci de concision, je résumerai comme l’Église profonde.
Il est évident qu’il n’y a pas deux Églises, ce qui serait impossible, blasphématoire et hérétique. La seule véritable Église du Christ aujourd’hui n’a pas non plus échoué dans sa mission, en se pervertissant en une secte. L’Église du Christ n’a rien à voir avec ceux qui, depuis soixante ans, ont exécuté un plan pour l’occuper. Le chevauchement entre la Hiérarchie catholique et les membres de l’Église profonde n’est pas un fait théologique, mais plutôt une réalité historique qui défie les catégories habituelles et, en tant que telle, doit être analysée.
Nous savons que le projet du Nouvel ordre mondial consiste en l’établissement de la tyrannie par la Franc-maçonnerie : un projet qui remonte à la Révolution française, au Siècle des Lumières, à la fin des monarchies catholiques, et à la déclaration de guerre à l’Église. Nous pouvons dire que le Nouvel ordre mondial est l’antithèse de la société chrétienne, il serait la réalisation de la diabolique Civitas Diaboli — Cité du Diable — opposée à la Civitas Dei — Cité de Dieu — [St Augustin] dans la lutte éternelle entre la Lumière et les Ténèbres, le Bien et le Mal, Dieu et Satan.
Lire la suiteNous préparer au jugement de Dieu
Par l’Abbé J.-Réal Bleau (pour le dernier dimanche après la Pentecôte)
La fin de l’année liturgique représente la consommation des siècles. Voilà pourquoi l’Église, si désireuse de notre salut, veut que, durant cette dernière semaine de l’année, nous n’ayons rien d’autre dans l’esprit que la pensée du jugement de Dieu. Plus que tous les autres, les chrétiens doivent vivre dans l’attente de leur grand Dieu et Sauveur Jésus-Christ qui viendra, à la fin du monde, dans tout l’éclat de sa gloire divine, pour juger les vivants et les morts. Notre passage sur la terre, plus ou moins long selon les décrets infaillibles du Dieu trois fois saint, n’a de sens que celui d’une préparation au jugement de Notre Seigneur Jésus-Christ, qui fixera notre sort éternel. En vue de ce jour solennel entre tous, où la justice de Dieu pénétrée de miséricorde sera faite pour tous les hommes, du plus faible au plus puissant, le même Jésus, qui nous jugera, ne cesse de nous exhorter, dans l’évangile, à la prière et à la vigilance, comme aussi à la pénitence et au renoncement. Combien de fois ne retentissent pas ces paroles : « Veillez et priez », et « Faites pénitence » ? Et combien d’appels le divin Maître ne fait-il pas au renoncement ? Le renoncement à toute cupidité, aux convoitises de la chair et à l’esprit du monde, qui est un esprit d’orgueil et d’égoïsme — renoncement nécessaire pour être comptés, au dernier jour, parmi ses disciples — Jésus l’a constamment enseigné par la parole et surtout par l’exemple de sa vie.
La pensée de la proximité du jugement de Dieu a toujours stimulé, depuis le début de l’Église, les chrétiens à se repentir de leurs fautes, à en faire une sincère pénitence et à mener une vie fervente. En prêchant l’imminence du jugement de Dieu, plusieurs saints, en particulier saint Vincent Ferrier, ont opéré de nombreuses conversions. Si les saints des siècles passés discernaient, déjà de leur temps, certains signes avant-coureurs de la fin du monde, il semble bien que nous soyons actuellement non plus seulement devant l’un ou l’autre de ces signes, comme les inondations dévastatrices, les famines et les guerres qui ont décimé des nations entières, mais devant les principaux qui nous sont annoncés par l’Évangile d’aujourd’hui : la multiplication des faux Christs et des faux prophètes, l’abomination de la désolation dans le lieu saint, entraînant la crise religieuse la plus universelle de l’histoire, crise si profonde que Notre Seigneur l’appelle « la grande tribulation ». « Il y aura alors une grande tribulation telle qu’il n’y en a jamais eu de pareille depuis le commencement du monde jusqu’à présent, et qu’il n’y en aura plus. Et si ces jours n’étaient abrégés, nulle chair ne serait sauvée ; mais à cause des élus, ces jours seront abrégés » (Mat. 24 21-22)
Lire la suiteMgr Athanasius Schneider évoque « l’esclavage » des mesures COVID-19
Mgr Athanasius Schneider.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : Fondazione Lepanto/YouTube
Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de Nur-Sultan (naguère Astana) au Kazakhstan, était en France pour une courte visite à la fin du mois dernier. Il a bien voulu répondre à mes questions sur la crise sanitaire actuelle du COVID-19, que Mgr Schneider a qualifiée de « dictature sanitaire ». Il met en garde contre l’« esclavage » qui se met en place par le biais de mesures « absurdes » qui empêchent même d’utiliser sa raison.
Mgr Schneider a déclaré craindre que la pandémie COVID-19 ne soit utilisée comme une étape vers un « gouvernement mondial » par le biais d’un « contrôle » qu’il n’a pas hésité à comparer avec sa propre expérience sous le régime soviétique. Il a tout particulièrement souligné le degré d’athéisme que nous avons atteint à travers le souci exclusif des réalités corporelles.
Ci-dessous, l’interview complète de Mgr Athanasius Schneider. Elle a été enregistrée en anglais le 29 septembre, en la fête de saint Michel Archange. La traduction a été faite par mes soins. — J.S.
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Excellence, vous avez déjà répondu à des interviews sur la situation sanitaire actuelle, que vous avez qualifiée de « dictature sanitaire ». Pourquoi pensez-vous qu’il s’agit d’une dictature alors que les mesures prises sont présentées comme favorables à la santé et au bien-être des gens ?
Parce que c’est évident. Nous devons faire appel à notre raison et à notre bon sens. Jamais dans l’histoire récente une telle situation ne s’est produite où globalement, dans presque tous les pays, à quelques exceptions près, tous devaient observer très strictement les règles de comportement extérieures, y compris sous la menace de sanctions. Dans une certaine mesure, ce qui était évident est désormais prouvé après la première période COVID au début de cette année : il est prouvé que les victimes et les maladies n’étaient pas tellement plus importantes par rapport aux épidémies de grippe des autres années. Par conséquent, il faut se demander pourquoi les gouvernements des années précédentes, alors que dans certains cas il y avait également de fortes épidémies de grippe, n’ont pas établi les mêmes règles. Ainsi, il y a eu une très forte épidémie de grippe en Allemagne il y a deux ans ; les chiffres officiels publiés par le gouvernement faisaient état de 20 000 victimes. Cette année, le COVID n’a pas atteint le même niveau, du moins en Allemagne. Ce sont les simples faits, les preuves.
Je ne nie pas l’épidémie de COVID, elle existe, mais il faut se demander pourquoi ils ont fait cela maintenant, et il est évident qu’ils ont utilisé une épidémie qui ne dépasse pas les précédentes épidémies de grippe pour imposer des mesures aussi disproportionnées à toute la population, de sorte qu’on a la sensation de vivre dans une espèce de prison, ou une sorte d’esclavage. Nous en sommes même arrivés aux détails, où le gouvernement prescrit où vous devez vous tenir, quelle distance vous devez garder, même les centimètres ; vous devez vous couvrir le visage continuellement, même s’il est prouvé, notamment par plusieurs scientifiques, universitaires et médecins indépendants, que ces masques ne sont pas si efficaces pour la prévention de ce genre de maladie.
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