Le porte-parole du secrétaire général de l’ONU déclare que l’avortement est le « fondement » de l’« égalité des sexes »
António Guterres, secrétaire général de l'Organisation des nations unies.
Par Tori Shaw (LivesActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : securityconference.org/Wikimedia Commons
Lors d’un point de presse quotidien, le 3 mai 2022, le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a suggéré que l’avortement est le fondement de l’égalité des sexes.
Cette réponse faisait référence à une question concernant le projet d’avis de la Cour suprême des États-Unis, qui a récemment fait l’objet d’une fuite, suggérant que la Cour est prête à annuler Roe v Wade, l’affaire qui a légalisé de force l’avortement dans les 50 États en 1973.
Un porte-parole du secrétaire général, Farhan Haq, a refusé de commenter le document qui a fait l’objet d’une fuite ou l’arrêt à venir de la Cour suprême, mais a déclaré : « Le secrétaire général est convaincu depuis longtemps que la santé et les droits en matière de sexualité et de procréation sont le fondement d’une vie de choix, d’autonomisation et d’égalité pour les femmes et les filles du monde. Et sans la pleine participation de 50 % de sa population, le monde y perd beaucoup. »
Haq a poursuivi : « [Guterres] a souligné à plusieurs reprises que nous observons un repli mondial des droits des femmes, y compris les droits reproductifs et les services de santé essentiels, et il croit qu’il est primordial de continuer à défendre les droits des femmes. » Guterres a suggéré par le passé que les réglementations sur l’avortement entraînent l’inégalité des femmes. « Tout comme l’esclavage et le colonialisme étaient une tache sur les siècles précédents, l’inégalité des femmes devrait nous faire honte à tous au 21e. Parce que ce n’est pas seulement inacceptable ; c’est stupide », a-t-il déclaré en 2020.
Lire la suiteConférence sur le climat : sauver la planète en multipliant les avortements…
Par Francesca de Villasmundo (Médias Presse Info) — Photo : AS Photo Project/AdobeStock
Planète contre enfants : le nouveau Moloch est arrivé !
Moloch, ce dieu des Cananéens lié aux sacrifices d’enfants par le feu, a repris vie. L’idole païenne s’est mise à la mode, en harmonie avec le ton de la bien-pensance, en symbiose avec la pachamama louée par François et la Terre mère des écolos-gauchos. Dans l’olympe des ayatollahs du réchauffement climatique devenu par des voies mystérieuses un dérèglement climatique, il y a la Planète, divinité mangeuse d’hommes, des bébés des hommes plus précisément… qui a ses prêtres fidèles, les ONG pseudo humanitaristes. Soixante ONG internationales promouvant l’avortement ont lancé un appel aux gouvernements en vue de la conférence sur le climat de novembre prochain qui se tiendra en Ecosse, à Glasgow : l’objectif est d’inclure les programmes de contraception et d’avortement parmi les mesures à financer contre le changement climatique. Une vieille histoire des mondialistes bobo-radical-chics qui ont une drôle de façon de montrer leur amour de l’humanité…
Après la peur covidienne, revoilà donc la peur climatique… l’une et l’autre maintenant les peuples dans la peur tout court, dans une peur messianique, en marche vers un Nouvel Ordre Mondial, un futur bâti sur les espérances planétariennes d’une clique de puissants…
Pour l’un d’eux, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, cette année sera l’année du « maintenant ou jamais » dans la lutte contre le changement climatique. Lors du Sommet des Nations Unies sur le climat nommé COP26 (26e Conférence des Parties des Nations unies sur le changement climatique), les multinationales de l’avortement demandent que « les droits reproductifs et la contraception » soient inclus dans les engagements climatiques, montrant ainsi pleinement le visage malthusien du néo-environnementalisme.
La conférence, reportée l’année dernière en raison du covid-19, sera coorganisée par le Royaume-Uni (26 COP actuelle à Glasgow du 1er au 12 novembre) et l’Italie (les sommets pré-COP à Milan du 28 septembre au 2 octobre) et les pays participants, bien au-delà de 190, devraient annoncer de nouveaux objectifs climatiques.
En toile de fond, ce sont toujours les mêmes affirmations alarmistes qui ont été pourtant démenties à plusieurs reprises et le même objectif, atteindre la neutralité carbone dans le monde d’ici 2050 (ou 2030, comme beaucoup le souhaiteraient), pour éviter, selon ces Khmers verts, une augmentation de la température supérieure à 1,5 °C par rapport à la fin du XIXe siècle. Que cela soit irréaliste et profondément injuste pour des milliards de personnes et des dizaines de pays en développement ne rentre pas en ligne de compte pour la conscience morale universelle aux manettes de la COP26.
Lire la suiteL’ONU adopte une résolution comprenant un langage pro-avortement
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) — Photo (rognée, couleurs modifiées) : cookie studio/Freepik
L’Assemblée générale des Nations Unies vient d’adopter [assez récemment*] une résolution longtemps attendue sur le coronavirus, après sept mois de négociations.
Cependant, elle fait toujours polémique, notamment à cause de certains termes plus qu’ambigus, qui démontrent clairement la volonté affichée des responsables onusiens de profiter de la pandémie [du confinement, en fait*] pour renforcer leur politique antifamille.
« Nous n’acceptons pas les références à la santé sexuelle et reproductive », ont déclaré fermement les Etats-Unis. « Il n’y a pas de droit international à l’avortement, ni d’obligation de la part des États de financer ou de faciliter l’avortement », a expliqué leur représentant.
Dans le camp opposé, la majorité des pays européens soutient le texte.
Le Royaume-Uni, par exemple, a osé qualifier la santé sexuelle et génésique de « vitale » en ce qui concerne la réponse des Nations Unies au coronavirus !
Lire la suite