L’archevêque d’Arequipa s’élève contre la fermeture des lieux de culte au Pérou
Mgr Javier Del Rio Alba, archevêque d'Arequipa au Pérou.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo :
L’archevêque d’Arequipa au Pérou, Mgr Javier Del Rio Alba, proteste contre la fermeture totale des lieux de culte dans le cadre d’un renforcement des mesures de confinement dans le pays, devant durer tout le mois de février, rapporte la FSSPX.News :
« Ainsi, on ordonne la fermeture totale des lieux de culte dans presque tout le Pérou, tandis que dans les mêmes endroits, les banques, les centres commerciaux et même les restaurants sont autorisés à fonctionner, avec une jauge de 50 % de leur capacité normale d’accueil », ironise le prélat, qui va jusqu’à dénoncer une violation de la Constitution péruvienne, censée prendre « la défense de la personne humaine ».
Un gouvernement matérialiste :
L’attitude des pouvoirs publics n’étonne pas outre mesure l’archevêque d’Arequipa, puisque ceux-ci sont les premiers à prôner cet « individualisme matérialiste de la “culture du déchet” qui embrasse l’avortement et l’euthanasie promus par le parti au pouvoir ».
Le Cardinal Müller accuse Joe Biden de vouloir « déchristianiser la culture occidentale »
Cardinal Gerhard Müller, ex-préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi.
Par Léo Kersauzie (Médias Presse Info)
L’ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Gerhard Müller, a averti que le gouvernement des États-Unis, sous la direction du président Joe Biden, « avec son pouvoir politique, médiatique et économique concentré, est à la pointe de la la campagne la plus subtilement brutale des 100 dernières années pour déchristianiser la culture occidentale ».
Dans une interview accordée au site d’information catholique germanophone kath.net publié plus tôt dans la journée, le cardinal Müller a souligné que jusqu’aux plus hauts niveaux du Vatican, certains minimisent la campagne d’avortement qui va se mettre en place sous l’euphémisme du « droit à la santé reproductive ».
« Quelque chose d’intrinsèquement mauvais » ne peut pas « être autorisé, approuvé et encouragé dans la vie publique » par des politiciens dits catholiques, qui considèrent la foi comme une simple affaire privée.
« Dans une action concrète et pratique, les chrétiens d’un parlement ou d’un gouvernement ne parviennent pas toujours à faire appliquer la loi morale naturelle en tous points », a concédé le cardinal allemand et ancien évêque de Ratisbonne. « Mais ils ne doivent jamais participer, activement ou passivement, au mal. À tout le moins, ils doivent protester contre cela et — dans la mesure où ils peuvent — y résister, même s’ils sont victimes de discrimination pour le faire ».
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L’Anti-Église est là ― les fidèles catholiques ne doivent pas avoir peur
Le P. Linus F. Clovis, prêtre de l’archidiocèse de Castries, Sainte Lucia dans les Antilles.
Par le Père Linus F. Clovis (LifeSiteNews) ― Traduit par inquisition.ca ― Photo : Steve Jalsevac/LifeSiteNews
Le pape François ayant annoncé vouloir remettre de l’avant son exhortation apostolique Amoris Lætitia en cette année 2021, par conséquent tout ce qu’elle contient d'erroné, nous publions le présent texte du P. Linus Clovi, lu lors d’une conférence donnée au Rome Life Forum en 2017, qui, entre autres, soulignent les graves erreurs que promeut Amoris Lætitia et ses dangers pour l’Église, ainsi que pour la cause de l’enfant à naître. C’est aussi un document très pertinent au sujet de la crise actuelle que subit l’Église. ― A. H.
Note du traducteur : Le Père Clovis a donné cette conférence au Forum de la Vie de Rome, le 18 mai 2017. J’ai copié et traduit la version sur LifeSiteNews.
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Les premiers mots du Pape saint Jean-Paul II, apparaissant sur le balcon de la basilique Saint-Pierre, le jour de son élection le 16 octobre 1978, furent « n’ayez pas peur ». Maintenant, trente-neuf ans plus tard, à la lumière des événements qui ont pris le contrôle du catholicisme contemporain, ses premiers mots semblent être non seulement prophétiques, mais bien plus : un appel aux armes en préparation pour la bataille [1 Co 14:8].
Chaque fois que le pendule de l’histoire humaine et du salut passe à travers une période de ténèbres et de turbulences envahissantes, Dieu inspire souvent des prophètes pour parler, afin que la lumière puisse resplendir pour dissiper les ténèbres, et que la tourmente puisse être atténuée par l’espoir. Ces prophètes en ont appelé à plus de confiance en la sollicitude active et affectueuse de Dieu pour son peuple [Jn 3 h 16]. Ainsi, par exemple, avec des supplications pour avoir confiance en la providence aimante de Dieu, Isaïe [Is 7:10-14] a supplié le roi Achaz de demander à Dieu un signe avant d’agir, et Jérémie [Jr 38-40] a prévenu que Dieu sauverait Jérusalem de la destruction totale seulement si la ville se rendait aux Babyloniens. L’Église elle-même n’a pas été privée des bénédictions de la grâce prophétique, comme le prouve grandement Dieu en suscitant des saints tels que Bernard de Clairvaux, François d’Assise, Catherine de Sienne, Marguerite-Marie Alacoque et, plus récemment, en envoyant Sa Sainte Mère à Lourdes, à La Salette et à Fatima.
Il y a un siècle, Dieu a envoyé la Reine des Prophètes à la Cova da Iria à Fatima, au Portugal, avec un double message pour notre monde contemporain. Tout d’abord, elle a prévenu que le monde était déjà confronté à un péril beaucoup plus destructeur que celui auquel Jérusalem avait dû faire face et, deuxièmement, elle a présenté une solution céleste, plus sage et plus prudente que celle offerte à Achaz, qui avait refusé de demander à Dieu un signe « aussi profond que le Shéol ou aussi élevé que le ciel » [Is 7:11]. Cependant la Vierge, par sollicitude maternelle, a établi la gravité et la véracité de son double message avec une vision et un signe. Le 13 juillet 1917, « aussi profond que le Shéol » a été illustré par une vision perturbante de l’Enfer. Quatre mois plus tard, le 13 octobre, « aussi élevé que le ciel » a été confirmé avec un signe, le miracle étonnant de la « danse du soleil » qui a été observé par plus de soixante-dix mille personnes.
Lire la suiteMgr Viganò commente le pacte entre le Vatican et la Chine : l’Église est devenue « une caverne de voleurs »…
Xi Jinping à gauche et Mgr Marcelo Sorondo à droite, chancelier de l’Académie pontificale des sciences sociales, grand louangeur du régime communiste en Chine.
Par Jeanne Smits (Le blogue de Jeanne Smits)
Le quotidien italien La Verità a publié samedi une violente charge contre l’accord secret entre la Chine et le Saint-Siège, récemment renouvelé, par le directeur du Council on Middle East Relations, Arthur Tane, suivie d’un commentaire musclé de Mgr Carlo Maria Viganò, ancien nonce apostolique, qui inscrit ces faits parmi de nombreux signes d’« apostasie » venant du Vatican.
Vous trouverez ci-dessous ma traduction intégrale de l’article de Mgr Viganò, qui me rappelle les rumeurs entendues l’an dernier de source sérieuse à Rome à propos d’importants versements pécuniaires de la Chine au Saint-Siège. Si leur exactitude reste à vérifier, on peut s’interroger devant les faits qui s’accumulent.
La Verità publie in extenso la lettre adressée le 20 octobre dernier par Arthur Tane au cardinal Parolin pour demander à celui-ci de ne pas renouveler le pacte du Vatican « avec le Parti communiste chinois », au risque de « compromettre son autorité morale ». Tane y accusait le pacte de mettre l’Eglise, « et spécialement le pape François », « du mauvais côté de l’histoire », donnant l’image d’un pape « d’une arrogance ignare » mais aussi en état de « faillite spirituelle ».
Il observait que ce pacte, jamais rendu public, donne notoirement aux autorités chinoises un « pouvoir considérable sur les nominations épiscopales ». « Un tel pouvoir ne figurait même pas dans le tristement célèbre Reichskonkordat de juillet 1933 entre le Vatican et le gouvernement nazi, nouvellement formé, en Allemagne. Jusqu’à maintenant ce pacte honteux, signé par le cardinal Eugenio Pacelli (le futur Pie XII), secrétaire d’Etat sous Pie XI, fut la dernière instance où l’Eglise commit une telle bourde à l’égard d’un régime totalitaire », écrivait Tane.
(Cela mériterait quelque analyse : l’Ostpolitik et l’accord de Metz, ce n’était pas mal non plus, mais il est ici question de documents diplomatiques officiels, fussent-ils secrets…)
Ce pacte devait donner lieu à un « rétropédalage », observe Tane : dès mars 1937, Pie XI publiait Mit Brennender Sorge, l’encyclique par laquelle « il condamnait les théories raciales et les mauvais traitements réservés aux personnes en fonction de leur nationalité ou de leur race ».
Tane soulignait que l’Eglise pouvait encore se soustraire à l’accord avec la Chine, « tant qu’il est encore temps », énumérant ensuite les « détériorations » que constituent les agressions et autres actions politiques auxquelles la Chine s’est livrée depuis sa signature en septembre 2018.
Lire la suiteMgr Athanasius Schneider explique « le vrai visage de la franc-maçonnerie »
Mgr Athanasius Schneider.
Par Mgr Athanasius Schneider (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Voici la traduction d'un discours prononcé en 2017 à la Fondation pontificale Kirche in Not (Aide à l'Église en détresse) en Allemagne par Mgr Athanasius Schneider.
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Le vrai visage de la franc-maçonnerie
En 2017, la franc-maçonnerie fêtait le 300e anniversaire de sa fondation le 24 juin 1717. Selon les rapports officiels, elle était le résultat de la fusion de quatre « loges » ou sociétés secrètes, qui formèrent alors la Grande Loge de Londres. Un pasteur protestant, James Anderson, en rédigea les premiers statuts maçonniques.
L’Église catholique condamnait déjà cette association d’origine pseudo-religieuse 20 ans après ses débuts, avec la sanction ecclésiale la plus élevée, l’excommunication. Pourquoi ? Parce que la franc-maçonnerie est une « religion naturaliste », un mélange de panthéisme, de gnose et de « salvation par soi-même ». Cette « religion » n’est qu’en apparence tolérante. En fait, c’est une [religion] extrêmement exigeante et intolérante. Les francs-maçons disent d’eux-mêmes qu’ils sont les « initiés », les « parfaits » et les « illuminés ». Le reste de l’humanité est pour eux profane, imparfaite et enténébrée.
La religion maçonnique vise l’indépendance par rapport au vrai Dieu, de sorte que l’être humain s’élevât comme un dieu, prît la place de Dieu et décidât du bien et du mal.
Dans les premiers grades de la franc-maçonnerie, il y a une divinité incertaine et nébuleuse vénérée en tant que « Grand Architecte de l’Univers », qui, dans les grades supérieurs puis dans les grades les plus élevés, devient de plus en plus concrète ; dans les grades supérieurs, cette divinité incertaine est identifiée en tant que Lucifer, en tant que Satan, en tant dieu bon, l’adversaire de Dieu ; et le vrai Dieu est ici le « mauvais Dieu ».
L’Église reconnaît que la franc-maçonnerie est une vraie société secrète, ne cessant de grandir en puissance et présentant un contenu pseudo-religieux, une société s’est répandue très rapidement en innombrables organisations affiliées souvent sous un nom différent, qui ont pénétré les niveaux les plus puissants de la société, de la politique et du monde des finances.
Lire la suiteLa Cour suprême des États-Unis annule les mesures discriminatoires appliquées aux églises en Californie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Burst
La Cour suprême des États-Unis a à nouveau tranché une question de mesures appliquées aux églises, annulant les décrets du gouverneur de Californie, Gavin Newsom, qui interdisait la tenue d’un culte public dans l’État, selon LifeSiteNews :
La Cour suprême a « annulé » le jugement du tribunal inférieur, qui confirmait la prohibition du culte mise en place par le gouverneur de Californie Gavin Newsom contre les églises chrétiennes, le privant ainsi de ses effets.
Le Harvest Rock Church et le Harvest International Ministry avaient déposé une requête d’urgence devant le juge de la Cour suprême Elena Kagan, le 20 novembre, lui demandant de « résoudre ces questions importantes » concernant la liberté religieuse et le fait que Newsom eût des normes différentes lorsqu’il s’agissait d’appliquer les mesures relatives au COVID aux églises par rapport au reste de l’État.
Le gouverneur Newsom tenait vraiment un deux poids, deux mesures dans l’application de ses fameuses mesures de confinement, limitant ou interdisant le culte public, tandis qu’il laissait des commerces rouler avec un pourcentage d’accueil (à comparer avec le nombre maximal fixe pour les églises…), ou pire encore, Newsom fermait les yeux sur les « manifestations » de Black Lives Matter. Cette démesure dans le traitement des églises, entreprises et groupes a fourni un terrain solide pour la contestation des décrets de Newsom et du tribunal qui l’avait confirmé.
La Cour suprême renvoie donc l’affaire au tribunal précédent, avec instruction de la revoir à la lumière du jugement que la Cour suprême a rendu en faveur des lieux de culte contre le gouverneur de New York Andrew Cuomo, selon LifeSiteNews :
Dans son décret rendu le 3 décembre, la Cour suprême a renvoyé l’affaire devant la juridiction inférieure, lui demandant de reconsidérer sa décision à la lumière du jugement rendu le 26 novembre par la Cour suprême contre les restrictions imposées par le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, aux lieux de culte.
Le courage de témoigner à la vérité au milieu des catholiques collabos
Mary Wagner.
Par François Gilles (Campagne Québec-Vie)
Dernièrement, deux films ont retenu mon attention qui dans les deux cas mettaient en scène des jeunes qui portent un combat immense sur leurs épaules. Sophie Sholl, son frère et leurs amis, jeunes universitaires, seront condamnés à mort pour avoir distribué des tracts dénonçant le régime d’Hitler. Francesco, Jacinthe et François jeunes enfants, devront subir la prison et les menaces de mort pour avoir dit la vérité et caché les secrets qu’ils devaient cacher. Ces enfants et ces jeunes portent le combat d’adultes en suivant leur conscience. Dans l’un des cas, une mission donnée par la Vierge Marie en personne qui leur vaudra de très grandes souffrances. Le film Fatima, sorti en 2020, en ce moment en vente dans nos librairies, décrit, je crois, comme peu l’on fait auparavant le combat contre tous qu’ils ont vécu. Or cet état de combat contre tous est un peu l’état normal du chrétien, puisque leur ennemi, spirituel, ne prend aucune pause et n’a pas l’intention de démordre de sa haine.
Dans le combat des chrétiens, il y a pire que les ennemis, il y a les collabos. Tous ceux qui ont peur de parler, de déplaire, de se faire couper des subventions, qui préfèrent vivre dans le déni ou au contraire, attaquer ceux qui disent une vérité qu’ils ne peuvent supporter, car elle implique nécessairement, logiquement, des changements dans leurs attitudes et leur comportement. Laisser une place à la vérité leur demanderait de prendre des risques, de vivre avec courage.
S’il y a une caractéristique qui est disparue dans l’Église au Québec, c’est bien celle-là… le courage. Plutôt que de parler, les catholiques au Québec ont choisi de faire uniquement le bien que la société leur laisserait faire, le bien ayant reçu le « nihil obstat », « rien n’empêche », de l’esprit du monde. Dans nos paroisses, nous avons donc pu continuer de faire des campagnes de carême pour aider les pauvres à travers le monde, pour les aider à construire une société plus humaine selon les conceptions onusiennes. On les nourrit, on leur apprend à revendiquer leurs droits, on leur apprend la contraception et l’avortement. Aider les pauvres, diminuer le nombre de pauvres, et éliminer les potentiels futurs pauvres.
À l’inverse des églises américaines, il est très rare de trouver dans les portiques de nos églises la documentation sur les centres d’aide aux femmes enceintes en difficultés, ou les tracts sur les prochains rassemblements pro-vie. Pas politiquement correct. Donc, cela ne nous concerne pas. Nous avons simplement le droit de faire des déclarations pour la forme, servant à orner des bibliothèques en documents ecclésiaux, avant de tenter de les vendre en solde dans toutes les librairies religieuses de livres usagées, sans trouver preneur pour ces documents insignifiants.
Lire la suiteLes catholiques français descendent dans la rue alors que le reconfinement interdit à nouveau les messes publiques
Manifestation devant la cathédrale de Versailles, le 8 novembre 2020.
Par Jeanne Smits — Traduit par Campagne Québec-Vie
Analyse
France, 9 novembre 2020 (LifeSiteNews) — Alors que les libertés publiques ont été une fois de plus supprimées en France par un second confinement censé « briser » une nouvelle vague de COVID-19, les messes publiques sont interdites depuis le 3 novembre et l’assistance aux messes de requiem et aux mariages sévèrement restreinte. Le recours d’urgence porté devant le plus haut tribunal administratif, le Conseil d’Etat, n’obtint pas de succès dans sa contestation du classement gouvernemental des cultes publics dans la catégorie « non essentiel ». Mais le dimanche, des manifestations devant les cathédrales de Nantes, de Versailles et de Lyon ont rassemblé des centaines de personnes. Dimanche prochain, d’autres villes comme Paris, Orléans, Bordeaux sur la côte atlantique, Rennes et Vannes en Bretagne, et probablement beaucoup d’autres seront également le théâtre de manifestations en plein air « pour la messe ».
Manifestation pour la messe devant la cathédrale de Nantes, le 8 novembre 2020.
Pour la première fois, cinq évêques et le représentant de la Conférence des évêques de France ont décidé de se joindre au recours juridique contre l’interdiction de la messe, avançant qu’aucun « groupe » de COVID-19 n’a été retracé jusqu’aux assemblées des églises. Il est intéressant de noter que le « Conseil scientifique » français officiel, qui est à l’origine de nombreuses mesures liberticides mises en œuvre en France, n’était pas favorable à l’interdiction du culte public.
Le nombre croissant d’hospitalisations attribuées au COVID-19 incita le président français Emmanuel Macron à annoncer un deuxième confinement qui a été mis en place le 29 octobre, afin, disait-il, d’éviter de « saturer » les lits de réanimation — dont le nombre d’environ 5 000 dans tout le pays n’a pas bougé depuis le premier confinement, qui s’est étendu du 17 mars au 11 mai, malgré des mois de répit en été pendant lesquels la contamination a progressé sans augmentation du nombre de personnes réellement malades. L’Allemagne voisine compte cinq fois plus de lits occupés et un nombre de décès beaucoup plus faible qu’en France.
Le nouveau confinement sera catastrophique pour les commerces locaux dans les centres-villes et devrait porter le coup de grâce à de nombreux restaurants, bars et entreprises liés au tourisme, théâtres et organisateurs d’événements spéciaux qui ont déjà tant perdu lors du premier confinement. Tous les supermarchés et les hypermarchés, les magasins d’alimentation, les commerces de vins, les bureaux de tabac et autres magasins dits « essentiels » pourront continuer à recevoir le public ; les écoles jusqu’au collège et au lycée sont ouvertes ; et les banques, les services publics et les transports continuent à fonctionner. Tout cela, parfois, avec des résultats déconcertants : certaines lignes de métro à Paris sont pleines à craquer, tandis que les travaux de construction et les entreprises qui ne reçoivent pas le public sont encouragées à continuer à fonctionner, mais en travaillant à distance chaque fois que cela est possible.
Lire la suiteFrance : le Conseil d’État refuse la messe aux catholiques
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Burst
Face au reconfinement imposé par le gouvernement français depuis le 3 novembre, qui interdit « tout rassemblement ou réunion en leur sein est interdit à l’exception des cérémonies funéraires dans la limite de 30 personnes », plusieurs groupes, organismes — dont Civitas — et l’Église catholique en France avaient déposé des recours devant le Conseil d’État demandant la liberté de tenir des messes publiques avec plus ou moins de limites selon les demandes.
Les évêques de Bayonne, Montauban, Avignon, Saint-Pierre et Fort-de-France et Fréjus-Toulon, qui avaient déposé un recours devant le Conseil d’État dès le 2 novembre, faisaient notamment remarquer que plusieurs exceptions avaient été prévues pour divers secteurs de la société, soulignaient que plusieurs exceptions avaient été prévues dans la société et réclamaient que les catholiques se vissent accordé la possibilité d’assister à la messe.
Mais le Conseil d’État rejette tous les recours, selon Présent :
Bien que 21 requêtes aient été déposées en tout, dont celle du président de la Conférence des évêques de France (CEF), ce 8 novembre 2020, le recours devant le Conseil d’Etat s’est vu signifier une fin de non-recevoir : si les lieux de culte peuvent rester ouverts, la messe est interdite. Seules les funérailles sont autorisées, à condition de se limiter à 30 personnes.
Pas de messe publique en France jusqu’à la mi-février 2021 ?
Bien que les mesures de confinement dussent cesser le 16 novembre, un projet de loi est déjà en cours d’adoption pour prolonger l’« état d’urgence sanitaire » jusqu’au 16 février 2021, rapporte Médias Presse Info :
Lire la suiteLes mesures de restriction, qui doivent faire l’objet d’un prochain réexamen, prendront fin, au plus tard, au terme de l’état d’urgence sanitaire, fixé à ce jour au 16 novembre. Sauf que les députés ont entamé ce même samedi l’ultime lecture du projet de loi sur l’état d’urgence sanitaire, avant son adoption définitive par le Parlement, qui doit proroger l’état d’urgence jusqu’au 16 février 2021.
Mgr Viganò : l’imposture de l’élection de Biden, marionnette du Nouvel ordre mondial
Mgr Carlo Maria Viganò (au centre), évêque américain (au fond), Joe Biden (à gauche, bien sûr) et le président des États-Unis Donal Trump (à droite).
Par Michelle Marie (Médias Presse Info)
Ce message [ci-dessous de Mgr Carlo Maria Viganò] a été publié dans la nuit en anglais sur le site américain The Remnant. En voici une traduction :
Le monde dans lequel nous vivons est, pour reprendre une expression de l’Évangile, « in se divisum » (Mt 12, 25). Cette division consiste, me semble-t-il, en un divorce entre réalité et fiction : réalité objective d’un côté, et fiction médiatique de l’autre. Cela vaut certainement pour la pandémie, utilisée comme outil d’ingénierie sociale en vue de la Grande réinitialisation, mais encore plus pour le surréalisme de la scène politique américaine, où les preuves d’une fraude électorale colossale sont censurées par les médias, qui proclament à présent la victoire de Joe Biden comme étant un fait accompli.
La réalité du Covid est en dissonance manifeste avec ce que les grands médias veulent nous faire avaler, mais pas assez pourtant pour démanteler le grotesque échafaudage de mensonges auquel le plus grand nombre s’est résigné.
De même, le spectacle offert par les fraudes électorales, la violation flagrante des règles du vote et la falsification systématique des résultats contraste avec le discours des géants de l’information, pour lesquels Joe Biden est incontestablement le nouveau président des États-Unis. Discours univoque et ne souffrant pas la contradiction, sur la supposée fureur ravageuse d’une grippe saisonnière responsable du même nombre de décès que l’année dernière, ou sur l’inévitable élection d’un candidat corrompu et inféodé à l’État profond. Et, de fait, Biden a déjà promis de rétablir le confinement.
La réalité n’a plus aucune espèce d’importance lorsqu’elle est un obstacle à la réalisation du plan ourdi. Le Covid et Biden sont deux hologrammes, deux créations artificielles, prêtes à être adaptées encore et encore aux besoins du moment ou remplacées le moment venu par le Covid-21 et Kamala Harris. Les accusations d’irresponsabilité lancées aux partisans de Trump pour avoir organisé leurs rassemblements s’évanouissent dès que ce sont les supporters de Biden qui descendent dans la rue, comme durant les manifestations du BLM. Ce qui est criminel pour les uns est licite pour les autres. Sans explication, sans logique, sans raison. Le simple fait d’être de gauche, de voter Biden, de mettre le masque est un laissez-passer pour se permettre n’importe quoi. Alors qu’être de droite ou sceptique sur l’efficacité des masques est une condamnation d’office pour les électeurs de Trump. Sans autre forme de procès, les étiquettes de fascistes, souverainistes, populistes, négationnistes leur sont collées et ceux qui sont ainsi stigmatisés doivent battre en retraite sans piper mot.
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