Le message de soutien de Mgr Schneider aux catholiques irlandais privés de messe et de sacrements
Mgr Athanasius Schneider.
Par Nathalie Buckhard (Avenir de la Culture)
Dans une émouvante manifestation de soutien aux catholiques d’Irlande toujours interdits de sacrements, Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de l’archidiocèse catholique d’Astana au Kazakhstan, a encouragé l’initiative de se rassembler pour prier le chapelet, pour le retour des libertés.
Le Rallye du Rosaire, une campagne invitant les catholiques irlandais à prier le chapelet « tous les dimanches jusqu’au retour de la messe », se tient désormais à l’extérieur des églises paroissiales le dimanche à travers tout le pays. Le rassemblement a été organisé par des laïcs catholiques d’Irlande en réponse à la persécution continue par le gouvernement concernant la pratique religieuse, comme la fermeture des églises au culte public et l’interdiction de confession, même à l’extérieur.
Un amendement à la loi irlandaise sur la santé, adopté en octobre 2020, avait déjà rendu illégaux les rassemblements pour « raisons religieuses ou autres », les prêtres risquant de lourdes amendes de 2500 € et jusqu’à six mois de prison s’ils célébraient la messe.
Et si cela ne suffisait pas, une nouvelle législation interdit désormais de rencontrer un prêtre pour la confession, même à l’extérieur. Les infractions à cette nouvelle loi sont passibles d’un maximum de six mois de prison ou d’une amende de 127 €.
Paradoxalement, alors que rencontrer un prêtre dans le cadre du sacrement de la confession est désormais illégal, les règles de réunion en public pour d’autres raisons ont été assouplies récemment. Des groupes de 15 personnes maximum sont autorisés à se réunir pour des entraînements sportifs et des « activités culturelles de plein air sans contact » telles que la danse, a annoncé le ministre de la Culture Catherine Martin dans un discours prononcé le 20 avril dernier.
À la lumière de cette attaque directe du gouvernement irlandais contre la liberté religieuse, Mgr Schneider a qualifié les lois irlandaises contre le culte catholique de « suppression draconique et systématique de la Sainte Messe ». Le prélat a noté qu’une telle obligation montre clairement que les lois concernant le coronavirus vont au-delà de « la simple sécurité sanitaire ».
Mgr Schneider a adressé sa « bénédiction » et ses « encouragements à tous ceux qui participent à la campagne du Rosaire pour le retour à la messe », notant « l’exemple héroïque de la fidélité à la messe catholique » transmis par des Irlandais fidèles pendant cette période difficile.
Le Nouvel Ordre Mondial : aboutissement du modernisme
Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie) ― Photo : vpemencom/Pixabay
Du rêve au cauchemar
Quand j’étais enfant, je dévorais les livres. L’un d’eux, une fresque remplie d’images, décrivait les grandes Ères de l’Histoire. Je m’en souviens encore : Préhistoire, Antiquité, Moyen-Âge, Renaissance, Grandes Découvertes… La dernière des Ères se nommait : « les Temps Modernes ». C’était mon Ère. Vers la même époque, la Révolution Tranquille débutait. Les adultes autour de moi disaient que le Québec entrait enfin, à son tour, dans l’Ère Moderne et dorénavant, nous serions, nous aussi, modernes.
Le modernisme se décrit comme une démarche collective vers un avenir meilleur. Sa thèse fondamentale affirme que l’humanité, ayant atteint un stade avancé de maturité, doit se libérer de ses croyances traditionnelles et se redéfinir sans limites. En se coupant de nos racines millénaires, on façonnerait un nouvel homme qu’on placerait dans un nouveau monde. Ce serait, comme on chantait à l’époque, « Le début d’un temps nouveau. »
Les bons vins se bonifient avec le temps ; les piquettes surissent. À peine soixante ans plus tard, ce modernisme, si appétissant au début, est devenu un breuvage toxique ; ses créations, une montagne de déchets ; son aboutissement, une abomination totalitaire. En effet, après les années de promesses utopiques, voici venir la réalité du Nouvel Ordre Mondial.
Dany Rondeau de l’UQAR, citant Polémia en ligne, décrit les cinq caractéristiques du modernisme comme suit :
- Individualisation : destruction des anciennes communautés d’appartenance
- Massification : adoption de comportements et de modes de vie standardisés
- Désacralisation : désenchantement/reflux des grands récits religieux au profit d’une interprétation scientifique du monde
- Rationalisation : domination de la raison instrumentale à travers l’échange marchand et l’efficacité technique
- Universalisation : extension planétaire d’un modèle de société posé comme seul possible rationnellement et donc supérieur
Le Nouvel Ordre Mondial, c’est-à-dire l’implantation en dix ans (« Great Reset », Agenda 2030), par les élites mondiales et nationales, des dix-sept Objectifs de Développement Durables (ODD) de l’ONU incarne, de façon extrême et définitive, toutes les caractéristiques du modernisme.
Lire la suiteUne élève défend ses origines catholiques face au professeur qui les dénigrait
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : WavebreakMediaMicro/AdobeStok
Nous vivons à une étrange époque où il est courant que l’on couvre d’opprobres la civilisation occidentale et la religion catholique qui en a été le soutien primordial, que le dénigrement provienne de personnes d’autres origines et religions est une chose, mais que des Occidentaux se prêtent à leur propre déconstruction est plutôt inconcevable ; comment peut-on se haïr à ce point ? Toujours est-il qu’au Québec, qui est l’objet particulier de mon propos, la haine contre le Canadien français est assez forte dans le domaine de l’instruction, prenant la forme paradoxale d’une chasse aux racistes ! Oui, l’idéologie « woke » ou dite « éveillée » veut que le « blanc » soit par nature raciste, consciemment ou non (belle théorie raciste, non ?). Ainsi, une véritable chasse aux sorcières s’opère sur les réseaux sociaux pour lyncher publiquement les malheureux élèves, ou des professeurs, victimes de la vindicte d’élèves « racialisés ».
Cette agréable atmosphère règne donc entre les élèves qui se considèrent « racialisés » et leurs congénères canadiens-français, les premiers n’ayant aucun scrupule à dénigrer ces derniers qui ont fort peu d’armes pour défendre l’honneur de leurs origines ou de la religion catholique, n’ayant eu en la matière qu’une image assez peu flatteuse de celles-ci dans les cours mêmes d’« histoire » dont on leur farci le crâne à l’école. Nombre de professeurs d’ailleurs ne se gênent pas pour fouler aux pieds l’histoire de leur nation, faisant l’éloge de l’idéologie « éveillée » et étalant leurs opinions politiques en classe.
Mais il existe encore des gens pour porter le flambeau de notre histoire et communiquer leur amour de la nation canadienne-française et du catholicisme. Dans une lettre adressée à Nomos TV, chaîne de réinformation nationaliste, deux hommes dans la vingtaine expliquent aux auteurs de cette chaîne leur influence bénéfique sur eux et leur famille, développant en eux la fierté d’appartenir au peuple qui est le nôtre. Ils rapportent un incident qui est survenu alors qu’un professeur déblatérait encore une fois sur le Canada français et le catholicisme dans sa classe de secondaire 5 ; leur sœur de 16 ans décida de remettre à sa place ce professeur (transcription d’un passage de la lettre lue sur l’émission de Nomos TV) :
Cependant, cette fois était une fois de trop pour ma petite sœur, qui décida à d’adopter une position ferme, alors que son professeur d’histoire décide d’humilier le catholicisme, en imposant aux élèves d’imaginer la déception et le malaise qu’ils auraient si une femme de leur famille leur annonçait qu’elle voudrait être une femme religieuse. Elle bouillonne et prend la parole en mentionnant et qu’elle en a marre qu’il étale ses opinions publiques en pleine classe, et qu’il devrait avoir honte de renier ainsi constamment son histoire nationale et d’inciter tous ses élèves à faire de même, en lui mentionnant qu’il ne serait probablement même pas là si ce n’était du catholicisme, puisqu’il encourageait des taux de natalité extrêmement élevés — ce qui sauva indubitablement la nation canadienne-française. Elle lui exposa aussi sa propre hypocrisie en lui mentionnant devant toute la classe qu’il n’aurait jamais osé parler ainsi d’une autre religion.
Eh bien, le prof a fait des excuses publiques devant toute la classe. Une petite fille de bobo s’est mise à rire avec mépris, et ma sœur l’a ensuite exposée devant toute la classe comme faisant partie du problème. Après le cours, trois élèves sont venus la voir pour la féliciter de sa prise de position totalement décomplexée et de sa fermeté : une chrétienne protestante et deux Arabes. Voilà comment on impose le respect ! Ce prof l’a même interceptée dans le corridor après le cours pour discuter avec elle, pour s’excuser et lui affirmer qu’il ne tiendrait plus jamais ce genre de discours devant ses élèves.
Grâce à votre enseignement, elle se veut maintenant une ambassadrice de la réinformation nationaliste autour d’elle et intervient constamment lorsque ce genre de situation arrive. Les gens autour d’elle commencent à la considérer avec un grand respect. Elle n’a que seize ans. Je ne pourrais être plus fier et je ne saurais jamais assez vous remercier pour le travail que vous faites. Je vous garantis qu’il porte ses fruits. Nous triompherons de la bataille des idées !
Mgr Viganò : « c’est le passage du Royaume du Christ au Royaume de l’Antéchrist » — la vérité sur la peur : covid-19, vaccin et grande réinitialisation
Par Mgr Carlo Maria Viganò (LifeSiteNews) — Traduit par Guy Boulianne (Guy Boulianne)
Cette lettre reflète dans une large mesure l’intervention que je vais donner aux participants du prochain sommet « La vérité sur la peur : Covid-19, le vaccin et la grande réinitialisation », du 30 avril au 1er mai 2021, organisé par Patrick Coffin. Cet événement vital met en vedette plus de 20 des meilleurs médecins, chercheurs et avocats du monde, et offrira une approche scientifique et sensée de la pseudo-pandémie. Toutes les personnes ont droit au consentement éclairé.
Ce que nous avons appris jusqu’à présent sur la pseudo-pandémie nous donne l’image d’une réalité inquiétante et d’une conspiration criminelle encore plus inquiétante éclose par des esprits égarés. Cette réalité n’est cependant pas prise en considération par ceux qui, hypnotisés par l’endoctrinement médiatique, persistent à considérer une grippe saisonnière grave comme un fléau pandémique, les traitements connus comme inefficaces, et les soi-disant vaccins qui sont certes inutiles et nocifs comme rien moins que miraculeux.
La réputation des entreprises pharmaceutiques
Nous savons que les géants pharmaceutiques — AstraZeneca, Pfizer, Moderna, Johnson & Johnson — non seulement n’ont pas suivi les protocoles ordinaires de dépistage des drogues, mais ils ont une longue histoire de condamnations pour avoir déjà causé de graves dommages à la population, distribuant des vaccins qui se sont révélés être à l’origine de maladies invalidantes.
Les conflits d’intérêts
On sait quels conflits d’intérêts macroscopiques existent entre les laboratoires pharmaceutiques et les organismes chargés de leur contrôle : dans de nombreux cas, les salariés de ces sociétés sont passés par les entités qui doivent approuver et autoriser l’usage des médicaments, et il est difficile d’imaginer qu’ils — qui continuent souvent d’avoir des liens professionnels avec Big Pharma — auraient la liberté de faire une évaluation juste et prudente. En effet, nous venons de voir récemment avec le cas d’AstraZeneca en Europe que la nocivité évidente du soi-disant vaccin — qui a conduit certaines nations à suspendre sa distribution — n’est pas considérée comme une raison suffisante par l’EMA (Agence européenne des médicaments) pour interdire son adoption. Les découvertes récentes sur les effets secondaires graves ont été conçues pour exclure la majorité des cas et surtout pour ignorer délibérément la relation causale entre l’inoculation avec le vaccin et ses effets secondaires à court ou long terme.
Immunité contre les effets secondaires
Nous savons que, au mépris de tout principe juridique et de la protection de la population, les laboratoires pharmaceutiques ont exigé une immunité totale pour les dommages pouvant survenir aux patients, à qui il est demandé de signer un formulaire de décharge avec leur consentement éclairé. Ainsi, avec les bénéfices scandaleux de la vente des vaccins, les multinationales pharmaceutiques garantissent leur propre impunité pour une opération criminelle, menée avec la complicité des institutions internationales et des gouvernements.
Lire la suiteUn cri de joie
Par l’Abbé J.-Réal Bleau (pour le 4e dimanche du Carême — dimanche Lætare) ― Photo (modifiée) : National Gallery of Ireland/Wikimedia Commons
Au milieu du carême, retentit dans l’Église un cri de joie. « Lætare », c’est-à-dire réjouissez-vous ! Cet appel à la joie, qui résonne comme un coup de clairon, est la première parole du chant d’entrée de la messe. Le principal motif de cette invitation à la joie est la proximité de la grande fête de Pâques. Dans notre montée vers Jérusalem où notre divin Sauveur va triompher, par sa résurrection, du Prince des ténèbres et de la mort, nous sommes parvenus à mi-chemin. La joie, venant de l’assurance que, partageant le combat du Christ, nous partagerons la gloire de sa victoire nous apporte aujourd’hui un surcroît de courage et de force. Continuons donc le jeûne du carême non seulement avec courage, mais avec enthousiasme. Celui qui a nourri d’immenses foules avec quelques petits pains nous promet aujourd’hui de nous admettre à son banquet pascal, où il nous servira lui-même de ses propres mains le Pain de vie. Ce Pain descendu du ciel est le pain des forts, qui nous assure de prendre part à l’entière victoire du Christ sur le démon, et il est le gage de notre entrée future dans la joie éternelle.
Soyons heureux d’être fils de l’Église, enfants de la nouvelle Jérusalem, puisque, grâce au sacrifice rédempteur du nouvel Isaac Jésus-Christ, le ciel nous est grand ouvert. Que toute notre vie soit une joyeuse ascension vers le ciel ! « Je me suis réjoui de ce qui m’a été dit : nous irons dans la maison du Seigneur » (Ps. 121). Que ni les épreuves, ni les persécutions ne ralentissent notre marche vers Jésus ressuscité, et qu’elles n’éteignent pas la joie de notre espérance ! De même que Notre Seigneur et les apôtres ont été persécutés par les juifs infidèles, il est inévitable que nous soyons persécutés nous aussi, si nous voulons rester fidèles à notre divin Maître, à sa doctrine et à ses commandements, surtout à celui de la charité, qui n’exige rien de moins que de l’héroïsme, puisqu’il nous demande d’aimer notre prochain, comme Jésus nous a tous aimés, jusqu’à mourir pour nous. Les persécuteurs de l’Église, qui sont à l’œuvre actuellement, manipulant habilement l’opinion publique, sont vaincus d’avance dans la lutte acharnée et obscure qu’ils mènent contre Jésus-Christ et son Église. Ils n’entreront pas dans la Jérusalem céleste, à moins qu’ils ne se convertissent. Pour ne pas encourir la même condamnation qui pèse sur leurs têtes, restons inébranlablement fidèles, quoi qu’il en coûte, à l’Évangile de Notre Seigneur Jésus Christ !
En ce dimanche « Lætare, » que notre joie soit celle de cœurs entièrement donnés à Jésus Christ, disposés à tout souffrir et à mourir avec Lui, afin que les œuvres de Satan soient anéanties et que l’œuvre de miséricorde du divin Crucifié triomphe dans le monde entier. Redoublons de foi en la très sainte Eucharistie, qui est Jésus Lui-même réellement présent parmi nous avec son Corps, son Sang, son âme et sa divinité. « Si Dieu est avec nous, affirme saint Paul, qui peut-être contre nous ? » (Rom. 8, 31). Les circonstances actuelles laissent présager que la persécution contre l’Église ira s’amplifiant. Fuir alors, aller se cacher dans des refuges peut être parfaitement inutile. Pour goûter la paix et la joie des serviteurs fidèles, il nous suffira de demeurer avec Jésus, de rester, quoiqu’il arrive, en sa divine Présence.
J.-R.B.
L’enseignement de l’Église sur le mariage, attaqué: un texte énonçant l’immoralité de l’«union civile gay», incriminé
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) ― Photo (rognée) : Dreamstime
Renaissance catholique vient d’être mis en examen pour avoir publié un texte signé de deux cardinaux et trois évêques de l’Eglise catholique rappelant diverses vérités aujourd’hui mises à mal, parmi lesquelles le rappel de la Congrégation pour la doctrine de la foi concernant le caractère inacceptable, du point de vue de la morale catholique, de la légalisation des unions civiles homosexuelles. Voilà Renaissance catholique et son délégué général Jean-Pierre Maugendre, en tant que responsable du site, accusés de promouvoir la discrimination à raison de l’orientation sexuelle, du fait de cette plainte de l’association « Stop Homophobie » — c’est une longue affaire qui s’annonce, puisque ce type de dossier peut traîner jusqu’à deux ou trois ans avant d’aboutir à un jugement de première instance.
J’ai demandé à Jean-Pierre Maugendre de m’en dire davantage au cours d’un entretien réalisé mercredi. Depuis lors, Marie-France Lorho, député du Vaucluse, a adressé une lettre ouverte au ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, pour s’émouvoir notamment des actuelles « entraves à la liberté d’expression » et de l’utilisation des procédures par « Stop Homophobie » pour s’en prendre à l’affirmation de l’enseignement moral de l’Eglise. — J.S.
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Renaissance Catholique, vous venez de l’apprendre, est mis en examen pour « provocation à la discrimination à l’égard d’un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle », à la demande d’une association nommée « Stop homophobie ». Cependant, le texte incriminé n’est pas nouveau — il a été publié en 2019, et il a donc plus d’un an et demi — et n’est d’ailleurs pas un texte de Renaissance catholique. Qu’en est-il exactement ?
C’est un texte à deux tiroirs. L’ensemble du texte s’intitule « L’Eglise du Dieu vivant, la colonne et l’appui de la vérité », un titre extrait de la première épître de saint Paul à Timothée (III, 15), et il est relativement long puisqu’il fait quatre pages. On y trouve un certain nombre de rappels sur le Credo, sur la loi de Dieu, et enfin sur les sacrements, et en particulier dans la partie qui traite de la loi de Dieu, il comporte une référence résumée mais précise de la déclaration de la Congrégation pour la Doctrine de la foi du 3 juin 2003 qui porte le titre « Considérations à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles », et c’est cet extrait bien précis et bien circonscrit, puisqu’il fait uniquement quatre lignes, qui est visé par la plainte.
Donc une plainte qui vient contester tout simplement l’enseignement de l’Eglise exprimé de manière très sobre.
Voilà, je vous rappelle tel quel l’extrait en cause : « Les autorités civiles ne doivent pas établir union civile ou légale entre deux personnes du même sexe, qui clairement imite l’union du mariage même si de telles unions ne reçoivent pas le nom de mariage puisque de telles unions encourageraient le péché grave pour les personnes concernées et seraient cause d’un grave scandale pour d’autres. » Voilà donc le texte incriminé qui vise un texte officiel du magistère, puisque c’est un résumé tiré du texte de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, et qui est dans la continuité de l’enseignement moral de l’Eglise depuis 2 000 ans. Donc il n’y a rien, en fait, de très nouveau.
Lire la suiteAvec le Christ passer des ténèbres à la Lumière
Descente du Christ aux Enfers.
Par l’Abbé J.-Réal Bleau (pour le 3e dimanche du Carême) ― Photo : © Ralph Hammann/Wikimedia Commons
Temps de solitude, de prière, de pénitence et de combat contre Satan, la grande retraite du carême conduit, en fait, toute l’Église au sacrifice de la Croix et à la gloire de la Résurrection. La Transfiguration spirituelle des baptisés, par le rayonnement en eux de la lumière de Jésus ressuscité est le but de tous les travaux du carême. La fin du carême est donc le passage de notre âme des ténèbres, où la retiennent nos péchés, à la pleine lumière du Christ.
Saint Paul nous rappelle que nous étions autrefois ténèbres, c’est-à-dire esclaves du démon et que nous sommes maintenant enfants de lumière, et que nous devons par conséquent nous comporter en toutes choses comme tels. Une dangereuse tentation de notre temps est, comme le soulignait le pape émérite Benoît XVI au tout début de son pontificat, le relativisme, qui consiste au plan spirituel à tenter de marier ensemble ténèbres et lumière, vices et vertus, soumission au démon et service de Jésus-Christ. Saint Paul reprochait fortement aux Corinthiens de s’être laissés prendre dans ce piège diabolique : « Ne vous attachez pas à un même joug avec les païens, leur écrivait-il. Car quelle société y a-t-il entre le Christ et Bélial ? » (2 Cor. 6 14-15). C’est sans doute la plus grande tentation dans l’Église actuellement que de vouloir concilier ce qui restera toujours inconciliable : l’esprit de Jésus et l’esprit du monde, la vérité et l’erreur. Le service de Notre Seigneur n’admet pas les demi-mesures. Notre divin Maître exige que nous lui fassions par amour le don total de notre corps, de notre cœur, de notre esprit. Nous ne serons jamais de véritables enfants de lumière mais nous resterons plutôt esclaves de nos anciennes ténèbres si nous ne produisons pas les fruits de la lumière, qui consistent, selon saint Paul, en une parfaite bonté, dans la justice et la vérité. Ce qui n’est bon, juste et vrai qu’à moitié n’a aucune valeur aux yeux de Dieu, car il n’y a alors rien d’autre que tiédeur, corruption de la vertu et concessions faites au démon.
Le temps présent, où un très grand nombre de fidèles sont privés des sacrements, met à dure épreuve notre foi catholique. Les sacrements sont ce qu’il y a de plus précieux dans l’héritage que nous avons reçu de Jésus Christ et de son Église, car par ces signes sensibles porteurs de sa grâce, c’est Jésus lui-même qui agit directement dans les âmes pour les purifier, les éclairer, les fortifier, les refaire à son image et leur donner sa vie. Les sacrements, étant d’origine divine, sont les remèdes les plus puissants à tous les maux de l’âme et du corps. Voilà pourquoi nous ne saurions nous habituer à en être privés, et nous devons les réclamer fortement comme étant les besoins les plus essentiels que nous puissions avoir. La situation actuelle de l’Église qui, en réalité est réellement persécutée, sous le couvert de mesures sanitaires tout à fait déraisonnables, nous impose le devoir de réclamer fermement nos droits et de défendre notre foi injustement attaquée par un gouvernement qui, tournant le dos à la lumière du Christ, qui illuminait autrefois notre pays, ne peut que détruire la civilisation chrétienne que nos ancêtres ont si courageusement bâtie. Si nous voulons que la Lumière du Christ triomphe de la grande noirceur qu’un « nouvel ordre mondial » antichrétien tend à imposer à l’univers entier, il nous faut résister fermement et concrètement aux forces du mal conjuguées spécialement contre l’Église catholique, qui seule porte en son sein la Lumière divine élevée au-dessus de toutes les nations pour leur apporter la Paix.
J.-R.B.
Le Père Peter Lang : l’immoralité des vaccins covid-19 développés sur des lignées cellulaires de bébés avortés
Par Fabien Laurent (Médias Presse Info) ― Photo : Rawpixel
Voici une intéressante analyse écrite par le Père Peter Lang, reprenant nombres d’avis émis notamment par des évêques et des cardinaux comme le cardinal Burke, Mgr Schneider, Mgr Viganò sur l’illicéité des vaccins développés sur des lignées cellulaires issues de bébés avortés, rassemblant plusieurs avertissements lancés par des scientifiques sur les dangers des vaccins covid-19 développés hâtivement et comprenant des technologies inusitées. J’émettrais toutefois quelques réserves sur l’importance à attacher, dans le présent jugement moral, du possible futur marquage inclus dans les vaccins covid-19 (puisque ce n'est pas le cas maintenant). Je ne suis pas certain qu’il faille forcément parler des vaccins covid-19 liés à l’avortement comme étant une sorte de « marque de la Bête » ; cependant, il est éminemment vrai que recevoir de tels vaccins est hautement immoral. C’est pourquoi je propose à votre lecture le présent article. ― A. H.
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Au milieu des mensonges et de la peur, des pressions et des intérêts personnels et financiers pour certains, voici une démonstration claire et étayée des motifs qui interdiraient à tout catholique la prise du « vaccin » contre la Covid-19. Et notre lecteur le constatera par lui-même : il ne s’agit pas ici d’une simple opinion personnelle, mais bien d’un jugement réfléchi et objectif.
Nous remercions vivement M. l’Abbé Peter Lang (1) pour sa participation à ce débat, à son honnêteté intellectuelle et à son courage [Traduction de l’allemand par le correspondant de MPI en Suisse alémanique].
(1) [Ex-]Econome en poste dans le District d’Allemagne de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X [Priorat St. Athanasius, Stuttgarter Str. 24 70469 STUTTGART FEUERBACH].
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Le vaccin contre la Covid-19 : un programme satanique ?
Les médias et les politiciens ne cessent de nous répéter, à travers une propagande massive, constante et savamment orchestrée, qu’il n’y aurait d’autre alternative contre le « Coronavirus 2019 » (Covid-19 ; SARS-CoV-2) que le vaccin. Ces derniers sont unanimes : seule la vaccination de l’ensemble de la population mondiale sera à même de garantir à l’avenir la santé et la prospérité générale. Mais est-ce vrai ? Bien sûr que non. Et même l’OMS nous avertit : « Le vaccin ne ramènera pas l’ancienne normalité » [1]. Néanmoins, partout à travers le monde, les programmes de vaccination se mettent en place. C’est pourquoi, face à toutes ces contradictions, il est de notre devoir, en tant que catholiques, de nous interroger : quels jugements devons-nous porter sur ces faits couverts par de nombreuses zones d’ombre ?
I — Remarques préliminaires
- Il conviendrait idéalement de développer la question du vaccin de façon générale, or cela nécessiterait toute une étude qui nous éloignerait du cœur de ce dont il est question ici.
- En 2005, c’était la grippe aviaire, en 2009 la grippe porcine [2], en 2014 le virus Ebola [3] et en 2016, le virus Zika [4], qui furent systématiquement présentés comme très dangereux et face auxquels la vaccination fut proposée comme étant la solution ultime, le remède miracle pour maîtriser leur propagation. Ainsi, certains gouvernements ont-ils commandé des millions de doses de vaccins, qui furent toutefois détruites par la suite [5].
- En parallèle, le mensonge du réchauffement climatique (à savoir que le CO2, qui ne représente guère plus de 0,39 % de l’atmosphère, en serait seul responsable) se propageait à travers la face de la terre.
- Une simple analyse objective agrémentée d’un peu de bon sens montre que les mensonges se succèdent les uns après les autres : ne perdons pas de vue cet état de fait lorsque nous appréhendons la question de la Covid-19. Restons donc toujours prudents face à ce qui nous est présenté comme sans alternative par les hautes sphères politiques mondiales et nationales, tout particulièrement lorsqu’elles se mettent à évoquer un « salut de l’humanité » par le vaccin contre la Covid-19.
Mgr Viganò : la juste obéissance et la juste désobéissance
Mgr Carlo Maria Viganò.
Par Laurent Fabien (Médias Presse Info)
Dans une réponse à la lettre d’un prêtre l’interrogeant sur la question de l’autorité, Mgr Carlo Maria Viganò souligne l’importante distinction entre la désobéissance à un ordre immoral provenant de celui qui détient l’autorité, fut-il pape, et la reconnaissance d’une telle autorité. Quand celui qui détient l’autorité ordonne une chose immorale, sortant par conséquent du cadre de l’autorité qui lui est inférée, nul n’est tenu de lui obéir.
Le subalterne peut même contredire celui qui détient l’autorité dans ce qu’il déclare d’erroné, comme la déclaration de la Congrégation pour la doctrine de la foi sur la licéité des vaccins covid développés sur des lignées cellulaires de bébés avortés. ― A. H.
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Ce texte long et très étayé rappelle aux catholiques qu’obéissance ne veut pas dire soumission à tout ce que l’autorité édicte surtout quand elle s’éloigne de la vérité : la réponse nous vient de la doctrine catholique, qui fixe des limites d’action très claires à l’autorité des prélats et à l’autorité suprême du pape. On y comprend aussi, et ce n’est pas rien, que Mgr Viganò, malgré ses fortes « réserves » sur le Pape François, n’est pas un adepte du sédévacantisme. On pouvait le présupposer, mais il vaut mieux le lire.
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Révérend et cher prêtre du Christ,
J’ai reçu votre lettre, dans laquelle vous me soumettez des questions graves sur la crise d’autorité dans l’Église, crise qui s’est intensifiée ces dernières années et en particulier lors de « l’urgence pandémique », à l’occasion de laquelle la gloire de Dieu et le salut des âmes ont été mis de côté au profit d’une prétendue santé du corps. Si j’ai l’intention de rendre publique ma réponse détaillée à votre lettre, c’est parce qu’elle répond aux nombreux fidèles et prêtres qui m’écrivent de partout, m’exposant leurs interrogations et tourments de conscience sur ces mêmes questions graves.
Le problème d’une autorité pervertie — c’est-à-dire qui n’agit pas dans les limites qui sont les siennes ou qui s’est donnée de manière autonome une fin opposée à celle qui la légitime — est abordée par les Saintes Écritures pour nous rappeler que omnis potestas a Deo (Rm 13, 1) et qui resistit potestati, Dei ordinationi resistit (Rm 13, 2). Et si saint Paul nous dit d’obéir à l’autorité civile, à plus forte raison nous sommes tenus d’obéir à l’autorité ecclésiastique, en raison de la primauté des questions spirituelles sur les questions temporelles.
Vous observez que ce n’est pas à nous de juger l’autorité, car le Fils de l’homme reviendra pour faire justice à la fin des temps. Mais si nous devions attendre le jour du Jugement pour voir les méchants punis, dans quel but la Majesté divine aurait-elle établi une autorité temporelle et spirituelle sur terre ? N’est-ce pas leur travail, en tant que vicaires du Christ Roi et Grand Prêtre, de gouverner leurs sujets sur cette terre, d’administrer la justice et de punir les méchants ? Quel sens auraient les lois s’il n’y avait pas quelqu’un pour les faire respecter, sanctionnant ceux qui les violent ? Si l’arbitraire de ceux qui sont constitués en autorité n’était pas puni par ceux qui ont autorité sur eux, comment les sujets — civils et ecclésiastiques — pourraient-ils espérer obtenir justice sur terre ?
Lire la suiteLe cardinal Müller dénonce la « Grande réinitialisation »
Cardinal Gerhard Müller, ex-préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi.
Par Maike Hickson ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Patrick Craine/LifeSiteNews
5 février 2021 (LifeSiteNews) ― Le cardinal Gerhard Müller, ex-préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a récemment ajouté ses réflexions, dans un entretien avec Edward Pentin du National Catholic Register, au débat entourant la Grande réinitialisation (Great Reset), telle que promue par le Forum économique mondial de Davos (FEM). Dans ce contexte, le cardinal lance un grave avertissement : il voit une alliance entre les organismes capitalistes occidentaux avec la Chine, formant un nouveau « capital-socialisme unifié ».
Le 29 janvier, le prélat allemand déclara à Pentin que les deux camps — « le capitalisme mercantile, les géants de la technologie des pays occidentaux » et le « communisme de la République populaire de Chine » — « convergent et s’allient aujourd’hui en un capital-socialisme unifié », donnant le jour à un « nouveau colonialisme ». Par ces propos, il semble laisser entendre que nous assistons ici à l’alliance des grandes puissances financières avec les États communistes — en particulier la Chine — visant à la domination des puissances mondiales capitalistes sur le monde, tandis que les masses sont maintenues dans des sociétés socialistes, contrôlées et réprimées par l’État. Ceci n’est pas sans rappeler les actions des pays occidentaux face à la crise du coronavirus¹ qui ont entraîné la suppression de nombreuses libertés au nom d’une crise sanitaire. LifeSite a pris contact avec le cardinal Müller pour approfondir la question. Nous écrirons un article sur ses commentaires si nous les recevons.
Le Great Reset est un programme publié par le Forum économique mondial (FEM) qui utilise la crise du coronavirus comme raison d’un remaniement fondamental sur la façon dont nous, être humains, vivons ensemble sur terre. Le FEM prétend sur son site internet que « les changements que nous avons déjà observés en réaction au covi-19 prouvent qu’une reconfiguration de nos bases économiques et sociales est possible ». À la lumière des crises économiques et environnementales prédites, le FEM affirme que « nous devons construire des fondations entièrement nouvelles pour nos systèmes économiques et sociaux ». La façon dont cette reconstruction de nos sociétés est perçue par ces acteurs financiers mondiaux (voici une liste des participants à la réunion du FEM 2020 à Davos, en Suisse) peut être vue dans une vidéo du FEM intitulée Huit prédictions pour le monde en 2030.
Cette vidéo annonce : « vous ne posséderez rien, et vous serez heureux. Tout ce que vous voudrez, vous le louerez et il vous sera livré par drone ». Outre l’abolition de la propriété privée — un objectif typique des idéologies socialistes — le FEM prévoit également la fin des valeurs occidentales, lesquelles sont évidemment basées sur le christianisme : « Les valeurs occidentales auront été testées jusqu’au point de rupture. » Il faut se demander quel genre de valeurs remplaceront ces « valeurs occidentales » et d’où elles viendront.
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