Journaliste canadien : les incendies d’église en cours sont l’équivalent canadien de BLM aux É.-U.
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie
Au moment de publier cette traduction, il y a 47 églises qui ont été brûlées ou vandalisées au Canada, suite à la propagande médiatique et gouvernementale sur les pensionnats autochtones — deux de plus qu'hier quand j'ai lu la première fois cette article. Je constate qu'au moins ce mouvement criminel n'a pas encore atteint le Québec où aucune église n'a été jusqu'à maintenant endommagée, en rapport avec cette affaire. — A. H.
Canada, 15 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Le rédacteur en chef de Rebel News, Ezra Levant, a déclaré à Tucker Carlson, animateur de FOX News, que les multiples incendies criminels d’églises au Canada représentent le « moment Black Lives Matter » de la nation, et il a dénoncé le quasi-silence des principaux dirigeants de la nation concernant ces incendies.
« C’est l’équivalent canadien du moment où les Black Lives Matter ont brûlé des entreprises appartenant à des Noirs dans des quartiers noirs ─ cela n’aide pas les Noirs », a déclaré Levant à Carlson la semaine dernière.
La découverte de tombes non marquées sur le terrain de pensionnats, aujourd’hui fermés, autrefois gérés par l’Église dans certaines régions du Canada, a fait l’objet d’une importante couverture médiatique. Quelque temps plus tard, près de 40 églises, pour la plupart catholiques, ont été incendiées ou vandalisées.
Une carte en ligne publiée par True North News montre l’emplacement de ces églises.
« Tout à coup, le Canada ressemble beaucoup à l’Union soviétique », a commenté Carlson.
« Vous avez l’impression que nous exagérons un peu ? Eh bien, ils brûlent des églises catholiques et anglicanes ces derniers jours. Ce sont des groupes gauchistes qui font cela. Mais les dirigeants du Canada ne condamnent pas l’incendie des églises. Non, ils les approuvent. », a-t-il poursuivi.
Lire la suiteManipulation de l’argent et du langage : les nouvelles méthodes des oligarques modernes
Famille pêchant le poisson par Ekenæs.
Par le Dr Robert Hickson et Dr Maike Hickson — Traduit par Campagne Québec-Vie
25 juin 2021 (LifeSiteNews) — L’article suivant a été publié par le Dr Robert Hickson et le Dr Maike Hickson sur leur blogue personnel, et est reproduit ici avec la permission des auteurs.
Une note des auteurs sur le 24 juin 2021 (la Nativité de saint Jean-Baptiste) : À la fin du mois d’août 2012, il y a maintenant presque 10 ans, alors que nous lisions et discutions ensemble candidement d’une variété de livres stimulants, ma femme et moi avons tous deux considéré quelques intuitions récurrentes et connectées dans ces textes contrepointés que nous avons alors décidé d’écrire, et ensuite aussi de présenter une partie de cette matière réfléchie à quelques autres, spécialement pour [bénéficier de] leurs corrections et leur jugement de discernement plus profond. Ces sujets comprenaient l’isolement de l’âme humaine et les épreuves d’un isolement humain prolongé (Belloc) ; un paradoxe chrétien rafraîchissant sur les domaines temporel et surnaturel (Jacques Maritain) ; le déracinement de la famille, non seulement de la famille chrétienne et catholique ; la conduite seulement partiellement connaissable de certains oligarques financiers et politiques influents et de leurs réseaux secrets souvent sans comptes à rendre ; et l’abus de langage (comme dans le sophisme) qui aide et couvre souvent l’abus de pouvoir. Puisse le bref examen que nous proposons ici être une contribution digne d’intérêt à un discours important, et même être opportun.
Dr Robert Hickson et Dr Maike Hickson
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25 août 2012
Saint Louis IX Roi de France (m. 1270)
Manipulation de l’argent et du langage : Les nouvelles méthodes des oligarques modernes
Épigraphe : Un paradoxe chrétien pour limiter la tentation de la présomption pharisaïque
« L’ordre de la bonne administration morale et civile prescrit que les publicains et les prostituées prennent rang après les personnes de vie honorable. L’ordre du Royaume des cieux permet aux publicains et aux prostituées de prendre rang, dans le jugement insondable de Dieu, avant les personnes de vie honorable. » (Jacques Maritain, Freedom in the Modern World, London : Sheed & Ward, 1935, p. 78 — c’est moi qui souligne.)
L’état inhumain dans lequel nous (les humains) vivons en ce moment de l’histoire devient chaque jour plus clair. Il devient de plus en plus évident que les élites dirigeantes sont détachées du peuple qu’elles dirigent et que même ces élites sont dirigées par d’autres élites, principalement financières. Les citoyens se sentent souvent impuissants face au désordre social, moral, financier et même naturel.
Une partie de l’analyse d’aujourd’hui devra porter sur les effets de la destruction de la famille. Beaucoup de courage, d’indépendance d’esprit et de cohésion ont été enlevés aux citoyens (souvent avec leur propre collaboration) par l’isolement de l’homme des autres membres de sa famille, en particulier par le divorce (le manque de soins pour les personnes vulnérables, les petits et les personnes âgées est souvent le résultat de l’absence d’une femme au foyer qui, étant à la maison, est donc à même de fournir des soins). Nous n’avons pratiquement plus de port d’attache qui soit pour nous un refuge et une forteresse, où nous trouverions l’amour et le soutien qui nous épauleraient plus pleinement dans toute lutte politique. Oui, nous sommes affaiblis par les liens brisés, les querelles pour la garde des enfants, le partage des biens, les réprimandes et les remords. Nous avons sombré dans l’anarchie morale et sociale et cela entraîne de graves conséquences pour le bonum commune. Une société aussi hédoniste (« Je ne fais que ce qui me fait plaisir ») et atomisée est trop égocentrique pour être capable de regarder le tableau d’ensemble de la société et d’agir en fonction de l’analyse de celui-ci.
Lire la suiteHaine antichrétienne : quatorze églises brûlées ou vandalisées au Canada
Incendie de l'église Saint-Jean-Baptiste de Morinville en Alberta.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Oui, quatorze églises ont été brûlées ou vandalisées au Canada ces derniers temps, suite à la découverte (ou redécouvertes plutôt) de centaines de tombes non marquées sur le site d’anciens pensionnats autochtones, tenus autrefois pour la plupart par l’Église catholique, dans le cadre d’un programme créé par le gouvernement canadien. Une vague de haine, de délire et d’accusations irrationnelles à l’encontre de l’Église s’en est suivie, soigneusement attisée par les médias et le gouvernement. Comment la réaction aurait-elle pu être différente puisqu’on insinue que l’Église a réalisé une sorte de génocide autochtone par le biais de ces pensionnats ?
Onze églises catholiques, une anglicane, une église presbytérienne et une autre église protestante en tout ont été l’objet d’incendies suspects ou de vandalisme — dont onze à Galgary seulement selon un rapport de police, la plupart dans la nuit du 1er juillet, rapporte le Galgary Herald rapporte :
- Saint Bonaventure Catholic Church au 1600 Acadia Dr. S.E.
- Saint Elizabeth of Hungary Catholic Church au 819 13th Ave. S.W.
- Saint Mary’s Cathedral au 219 18th Ave. S.W.
- Sacred Heart Church and Columbarium au 1307 14th St. S.W.
- Grace Presbyterian Church au 1009 15th Ave. S.W.
- Saint Luke’s Parish u 1566 Northmount Dr. N.W.
- Holy Trinity Church at 1525 45th St. S.E.
- Saint Anthony’s Catholic Parish au 5340 4th St. S.W.
- All Nations Full Gospel Church au 1403 8th Ave. S.E.
- Saint Joseph Catholic Church u 640 19th Ave. N.W.
- Assumption of the Blessed Virgin Mary Ukrainian Catholic Church au 704 6th St N.E.
Plusieurs églises vandalisées — statue de Jésus couverte de peinture rouge, graffitis sur les portes — portaient des messages peints en rouge, tels que : « Condamnez les prêtres », « Nos vies comptent » ou encore « 751 » — sans doute par allusion aux 751 tombes récemment découvertes sur l’ancien site de la Marieval Indian Residential School en Saskatchewan, rapporte le Galgary Herald.
L’église catholique Saint-Jean-Baptiste de Morinville, située au nord d’Edmonton en Alberta, a été réduite en cendre le 30 juin, rapporte Le Devoir
L’église catholique Sainte-Kateri-Tekakwitha, sur le territoire de la première nation mi’kmaq Sipekne’katik au nord d’Halifax en Nouvelle-Écosse, a été endommagée par un incendie le 30 juin, selon Le Devoir.
L’église anglicane St. John’s, située sur la réserve des Six Nations en Ontario, a pris feu le 14 juin, rapporte Horizon Québec Actuel.
Lire la suiteCanada : une combinaison dangereuse de sentiments antichrétiens systémiques et sociétaux
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : shankar s./Flickr
25 juin 2021 (LifeSiteNews) — Récemment au Canada, il y a eu un autre assaut de critiques contre l’Église catholique à la suite des tristes nouvelles concernant le système des pensionnats. LifeSite a couvert ce sujet en détail, mais il suffit de dire qu’à la suite de ces nouvelles, le sentiment anticatholique a augmenté chaque jour. Le mois de juin est souvent un mois difficile pour les catholiques fidèles, en raison du mouvement de la « fierté » et de l’animosité que celui-ci suscite à l’égard de l’Église. Mais, je peux dire que durant toutes mes années de vie catholique et d’éducateur dans des écoles catholiques, je n’ai jamais vu une telle intolérance religieuse dans mon pays, audacieuse et effrontée, envers la simple existence des catholiques.
Les 16 derniers mois de confinements à répétition ont été assez difficiles pour les catholiques et les autres chrétiens du Canada, car les églises ont été fermées pendant de longues périodes en raison de prétendus décrets de santé publique. Une grande partie de la résistance publique contre les fermetures a eu lieu dans les milieux protestants, bien que la majorité des confessions se soient conformées entièrement aux mandats injustes du gouvernement. Malheureusement, les évêques catholiques ont largement abandonné leurs ouailles, certains ayant même interdit l’administration du sacrement du baptême — un développement inexcusable, c’est le moins qu’on puisse dire.
Quoi qu’il en soit, comme la société a continué à se polariser dans différentes directions en raison des confinements, le ressentiment envers les personnes qui font des choses « non essentielles » s’accroît. Bien sûr, chaque fois qu’il y a un événement politiquement opportun, des hordes de personnes et de politiciens peuvent se rassembler en grandes foules, violant ostensiblement les décrets de confinement. Mais si les chrétiens protestent en disant qu’ils devraient pouvoir simplement faire ce qu’ils ont fait pendant 20 siècles... c’est inacceptable pour le public.
Non seulement il y a eu des scènes sinistres de pasteurs protestants arrêtés ou empêchés d’entrer dans leur bâtiment, mais il y a également eu des procès sur la liberté de religion dans plusieurs provinces où les juges ont statué contre la pratique de la religion. Par exemple, dans un cas survenu en Colombie-Britannique en mars, un juge de la Cour suprême de la province a conclu que les ordonnances de santé publique violaient effectivement les libertés religieuses. Mais, comme les autres droits prévus par la Charte, ils sont soumis à des limites raisonnables. Dans cette même décision, il a également été déclaré que, puisque les gens pouvaient toujours pratiquer leur culte dans des « ciné-parcs » [cinémas en plein air où l’on reste dans sa voiture] ou dans l’intimité de leur maison, il n’y avait donc pas de véritable attaque contre les chrétiens. Ce n’est là qu’une des nombreuses décisions similaires qui ont été rendues depuis le début de la pandémie.
Lire la suiteCe qu’on ne dit jamais : certains Autochtones ont grandement apprécié leur pensionnat
Élèves autochtones au pensionnat d'Assiniboia, Winnipeg, Manitoba.
Par LifeSiteNews — Traduction de Richard Décarie — Photo : BiblioArchives/Flickr
Noëlville, Ontario 28 juin 2021 (LifeSiteNews) — Alors que les églises catholiques du Canada sont vandalisées ou incendiées, il est bon de se rappeler que deux éminents autochtones ont attribué à leurs pensionnats le mérite de leur réussite dans la vie. Il s’agit du dramaturge cri de renommée mondiale Tomson Highway et de la défunte chef de bande dénée d’Inuvik, Cece Hodgson-McCauley. En outre, un certain nombre de personnes ont écrit des récits à la sénatrice Lynn Beyak, aujourd’hui à la retraite, témoignant avoir eu des expériences positives ou avoir entendu des récits de première main de bonnes expériences dans les pensionnats. En 2015, Tomson Highway a déclaré au désormais défunt Huffington Post Canada qu’il avait passé neuf des « années les plus heureuses » de sa vie dans un pensionnat. L’école, appelée le pensionnat Guy Hill, était gérée par les Missionnaires Oblats de Marie Immaculée. Né dans le nord du Manitoba, Highway a été envoyé au pensionnat à l’âge de six ans et y est resté jusqu’à l’âge de 15 ans, rentrant chez lui pour les deux mois de vacances d’été. Il a ensuite été mis en pension dans des familles d’origine européenne tout en terminant ses études secondaires à Winnipeg. « Tout ce qu’on entend, ce sont les choses négatives ; personne ne s’intéresse au positif, à la joie dans cette école », a déclaré Highway au journaliste Joshua Ostroff à propos de Guy Hill. « Neuf des années les plus heureuses de ma vie, je les ai passées... dans cette école », a-t-il poursuivi. « J’ai appris votre langue, pour l’amour de Dieu. Avez-vous appris ma langue ? Non, alors qui est le privilégié et qui est le défavorisé. »
M. Highway a laissé entendre qu’il y avait autant d’histoires « positives » sur les pensionnats que d’histoires « négatives » entendues par l’enquête « Vérité et réconciliation du Canada » sur le système de pensionnat qui a vu des dizaines de milliers d’enfants des communautés nordiques emmenés loin de leurs familles pour leur éducation. Il a également attribué à son école sa réussite, et aux autres pensionnats la réussite d’autres anciens élèves. « Vous avez peut-être entendu des histoires négatives de la part de 7 000 témoins dans le processus », a déclaré le dramaturge primé. « Mais ce que vous n’avez pas entendu, ce sont les 7 000 rapports qui étaient des histoires positives. Il y a aujourd’hui beaucoup de gens qui ont réussi dans ces écoles, qui ont des carrières brillantes et qui sont des gens très fonctionnels, très heureux, comme moi. J’ai une carrière internationale florissante, et cela ne serait pas arrivé sans cette école ».
« La vérité les ronge parce qu’ils ont peur de parler du bon côté du pensionnat »
Cece Hodgson-McCauley a été la première femme chef parmi les 23 chefs de bande des Territoires du Nord-Ouest du Canada. Chroniqueuse de longue date pour le Northern News Service, Mme Hodgson-McCauley a écrit en 2012 une description de ce qu’elle a appelé « L’autre côté du pensionnat ». Lorsque sa mère est morte, la future chef avait six ans et son frère deux ans et demi. Son père était trappeur et n’avait donc « pas d’autre choix » que d’envoyer ses enfants au pensionnat de Fort Providence, administré par des religieuses, pour qu’ils soient pris en charge pendant l’année scolaire. « J’ai passé 10 ans là-bas, rentrant chaque été pour les vacances sur le bateau de la mission », écrit Hodgson-McCauley. « Les nonnes nous ont appris tellement de choses. Je me souviens seulement d’une nonne qui était très stricte et d’une autre qui nous faisait trop prier. Dans chaque société, il y a des gens qui ont des personnalités qui sont du mauvais côté », a-t-elle poursuivi. « Mais je peux jurer sur la Bible que mon séjour au couvent a été bon. Nous mangions trois repas par jour, pas fantaisistes mais nourrissants, beaucoup de loisirs, chaque hiver ils nous construisaient un grand toboggan et nous nous amusions à glisser et nous faisions beaucoup de pique-niques en été et en hiver nous faisions des promenades en foin, en traîneau tiré par des bœufs. » « On posait des collets à lapins et on mangeait du lapin. Ils avaient du pemmican, c’est de la viande pilée que les indigènes apprécient grandement. Ils nous ont appris à tricoter des bas pour nous-mêmes, à faire des perles fantaisie pour les mocassins et à faire du travail à la plume, de deux à douze plumes. Nous avons appris à faire nos propres robes, ils nous ont appris à cuisiner et à faire le ménage. » « Les garçons avaient le hockey et le baseball. Les garçons autochtones essayaient toujours de battre les garçons métis, c’était très amusant. » Hodgson-McCauley décrit ses années à l’école comme les meilleures de sa vie. « Ma famille dit la même chose, ma sœur ne jure que par elle », a-t-elle déclaré à un intervieweur. « Nous avons été traités merveilleusement bien ».
Lire la suiteL’histoire nous renseigne
Vladimir Ilich Lénine.
Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie)
Nous ne sommes pas les premiers
Soit que les mondialistes donneront un grand coup cet automne pour finaliser la prise de contrôle fasciste de nos populations et nous enfermer dans une dictature sanitaire, soit qu’ils feront une pause, préférant reprendre l’empoisonnement graduel de nos sociétés en attendant la prochaine opportunité. Dans les deux cas, cependant, les mêmes milliardaires tireront les ficelles et les mêmes élites corrompues contrôleront nos institutions. Ceux qui résistent devront donc vivre, dans l’avenir prévisible, dans les entrailles d’un régime maléfique et hostile. Comment faire ?
Les solutions varieront selon la situation. Certains se retrouveront seuls, réfractaires marginalisés et incompris, au sein de leur famille et de leurs amis. Parfois des familles entières résisteront, ailleurs ce sera des communautés ou même des états.
L’histoire nous fournit une première piste de réflexion. En effet, nous ne serons pas les premiers à survivre au sein d’une tyrannie fasciste*. Avec la pandémie, l’Occident est en train de basculer dans la troisième des trois dictatures modernistes décrites par C. S. Lewis dans « Abolition of Man » ; le Nazisme et le Stalinisme étant les deux premières. Dans le cas présent, le contrôle est moins brutal mais il sera plus invasif. Cependant, derrière ces différences, c’est le même agenda de destruction des racines sapientiales de l’humanité (en particulier ses racines chrétiennes) et de transformation radicale des humains qui est en cours.
Au Canada, nous n’avons jamais connu ce type de dictature. Nous n’avons pas de références, dans notre mémoire collective, pour nous guider. Cependant, d’autres ont vécu sous de tels régimes. Pour prendre la mesure de ce qui nous attend, on peut donc se demander comment c’était d’être un chrétien anti-nazi dans l’Allemagne de 1937, alors que cette idéologie dominait tous les discours et que famille et collègues étaient des partisans d’Hitler. Ou encore, comment vivait cette Russe qui s’obstinait à fréquenter l’église dans la Russie stalinienne de 1950 malgré les menaces du parti et le dénigrement des siens. Nous ne connaîtrons jamais l’immense courage et la dignité lucide de ces vies anonymes qui ont persévéré dans la droiture et la foi au milieu des menaces et des mensonges de régimes politiques monstrueux ; ils sont la moisson secrète de Dieu.
Lire la suiteLe gouvernement canadien, responsable des conditions des pensionnats amérindiens comme celui de Kamloops
Pensionnat résidentiel de Fort Resolution dans les Territoires du Nord-Ouest.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Bibliothèque et Archives Canada/Wikimedia Commons
Kamloops, Colombie-Britannique, 15 juin 2021 (LifeSiteNews) — De sombres accusations ont été portées contre l’Église catholique après la découverte récente des tombes non marquées de 215 enfants du pensionnat de Kamloops, autrefois géré par elle. Pourtant, un rapport du début des années 1900, rédigé par un inspecteur médical à l’époque, révèle des taux excessivement élevés de tuberculose chez les enfants autochtones et un manque important de soutien financier de la part de l’État.
Chargé de ce dossier peu après le début du 20e siècle, cet inspecteur médical canadien a rédigé un rapport explosif, que le gouvernement a refusé de publier, documentant les lacunes des pensionnats financés par l’État et la manière dont les manquements de l’État permettaient aux infections tuberculeuses de se propager largement.
Le Dr Bryce et les pensionnats
En janvier 1904, après une carrière médicale déjà remarquable, le Dr Peter H. Bryce a été nommé Inspecteur médical du ministère de l’Intérieur et des Affaires indiennes du Canada et s’est vu confier spécifiquement les dossiers de santé des peuples autochtones du Canada.
Dans le cadre de ses fonctions, le Dr Bryce a étudié les problèmes de santé des bandes autochtones et rédigé un rapport annuel. En 1907, il a effectué une inspection spéciale de 35 pensionnats autochtones et a rédigé un rapport détaillé et accablant sur les conditions de vie.
Toutefois, les recommandations qu’il formula dans son rapport n’ont pas été publiées par le gouvernement, qui en jugea le contenu trop embarrassant parce qu’il présentait un résumé détaillé de la « condition sanitaire » des écoles. Bryce a fait des révélations choquantes et a ensuite publié ses conclusions en 1922 dans un petit livre intitulé « The Story of a National Crime » [Le récit d’un crime national]. Son rapport et ses recommandations ont également été divulgués à la presse après la tentative de dissimulation de l’État.
Lire la suiteLe Charnier de Kamloops
Par Jean Tardy (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pikist
L’autre douleur
Les croyants discourent parfois sur l’impuissance de Dieu. Ils concluent généralement que cette impuissance apparente résulte de la conformité du Tout-puissant avec sa Nature qui est Amour.
On réfléchit peu, cependant, aux limites de Satan. Lui aussi, pourtant, a des limites même si celles-ci ne sont pas dictées par sa nature mais plutôt par son appétit. En effet, le Malin ne cherche pas le pouvoir temporel, c’est la perversion des âmes qui l’attire. Ce qu’il désire par-dessus tout, c’est le consentement lucide de l’âme au mal. Pour lui, la mort du juste est une défaite, c’est sa chute qu’il recherche. Pareillement, il ne veut pas nous faire croire à ses mensonges, il veut nous y faire adhérer. Ainsi, plus son pouvoir s’accroît, plus il se révèle car ceux qu’il trompe entièrement demeurent des innocents. C’est pourquoi, plus les âmes se soumettent à ses agendas, plus il fait de bavures car c’est en percevant le mal et le mensonge qu’elles y consentent davantage. La Bête exige des rituels pour la même raison car ceux-ci demandent des consentements prémédités.
Ainsi, quand une communauté fait preuve d’une grande obéissance devant un danger vraiment grave, c’est sans intérêt pour le Malin puisque ce comportement est conforme à la droiture. Par contre, quand on se soumet beaucoup devant une menace légère, alors la Bête frétille car une telle servilité est remplie de lâchetés, de calculs, de compromis et d’abdications.
Pareillement, quand un mensonge est trop parfait, il devient inutile puisqu’il ne compromet personne. Ce que la Bête recherche, c’est une tromperie cousue de fil blanc qui suscite une grande indignation. Dans ce cas, en effet, ceux qui s’indignent (ou se taisent) devinent l’imposture et participent donc à la manipulation. Quand leur agitation débouche sur un rituel de soumission alors la Bête est au comble du plaisir.
Cette dernière réflexion m’amène au sujet de cet article : le « Charnier de Kamloops ». Il y a quelques jours (début juin 2021) on a découvert les ossements de deux cent quinze enfants sur le site d’une école résidentielle à Kamloops, en Colombie-Britannique. Aussitôt, les médias ont mentionné les mots « hécatombe », « charnier ». Peut-être pas tout à fait un charnier, a-t-on vite corrigé, mais quelque chose de semblable… Quoi donc, précisément, personne ne l’a spécifié. À mot couvert, on suggère une fosse commune, des enfants jetés là, n’importe comment, en cachette, la nuit. Il y avait deux cent quinze petits squelettes, on les a comptés, travail de rigueur ! Certains « survivants » ont mentionné des funérailles nocturnes (rituels inquiétants), mémoire tribale ! On aurait donc découvert, au Canada, un charnier de petites victimes assassinées comme ceux qu’on trouve en Syrie et ailleurs. Quelle horreur !
Lire la suiteLa découverte de tombes d’enfants à Kamloops demande une enquête rigoureuse et non une attaque sournoise et non fondée contre l’Église
Pensionnat de Kamloops.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
Kamloops, Colombie-Britannique, 9 juin 2021 (LifeSiteNews) — La triste découverte de 215 tombes d’enfants non marquées au pensionnat indien de Kamloops a suscité beaucoup de chagrin et d’indignation, ainsi que des attaques virulentes contre l’Église catholique.
Malgré cette réaction rapide, de nombreuses questions subsistent sur cette affaire. L’auteur canadien Michael O’Brien, lui-même ancien élève de l’un de ces pensionnats, a mis en garde contre le danger d’accuser l’Église de meurtre avant d’avoir obtenu des informations réelles sur les tombes récemment découvertes, y compris sur le contexte de la période des pensionnats.
Rosanne Casimir, chef de la Première nation Tk'emlups te Secwépemc, a révélé le 28 mai que les corps de 215 écoliers, dont certains n’avaient que trois ans, avaient été découverts sous terre grâce à un radar à pénétration de sol. Casimir a mentionné que c’était un « fait connu dans notre communauté », ce qui a mené à la recherche et à la découverte des corps.
Casimir a également noté que « ces enfants disparus sont des décès non documentés », ajoutant que de nombreuses questions restaient sans réponse, et laissant entendre qu’il était possible de trouver d’autres corps en attendant une enquête plus approfondie. Elle l’a décrit comme une « perte inconcevable, dont on parlait, mais qui n’avait jamais été documentée au pensionnat indien de Kamloops ».
Mme Casimir a noté que l’enquête était en cours depuis le début des années 2000, précisant que les récits d’anciens élèves avaient alimenté le désir de rechercher les tombes.
À la suite de cette découverte, des attaques virulentes ont été lancées contre l’Église catholique, qui dirigeait le pensionnat alors que l’État le finançait, et le sentiment anticatholique dans les médias grand public est à son comble.
Le système des pensionnats
Le pensionnat de Kamloops, situé dans le sud de la Colombie-Britannique, a été géré par l’Église catholique de 1890 à 1969, date à laquelle le gouvernement fédéral a pris en charge la gestion de l’établissement et l’a transformé en externat jusqu’à sa fermeture en 1978. À son apogée, Kamloops comptait plus de 500 enfants inscrits dans les années 1950 et était autrefois la plus grande école du réseau de pensionnats.
L’école a été confiée à la direction des Oblats de Marie Immaculée en 1893, sur ordre du gouvernement. Cependant, en 1910, le directeur a signalé que le gouvernement ne fournissait pas suffisamment de fonds pour nourrir correctement les enfants. Un rapport similaire a été fait dans les années 1920.
En 1924, le bâtiment a été partiellement détruit par un incendie.
L’école faisait partie du système national des pensionnats du Canada, dans le cadre duquel des enfants autochtones étaient injustement retirés de leur famille¹ et emmenés dans ces écoles dans le but supposé de les éduquer et de les assimiler à la culture non autochtone. Ces écoles étaient en grande partie gérées par l’Église catholique, bien qu’elles ne fussent en aucun cas exclusivement sous la responsabilité de l’Église catholique, puisque d’autres confessions chrétiennes géraient également certaines de ces écoles.
Lire la suiteMgr Viganò parle de la grande réinitialisation et donne de l’espoir à la lumière des messages de la Vierge à Fatima
Mgr Carlo Maria Viganó.
Par Maike Hickson — Traduit par Campagne Québec-Vie
19 mai 2021 (LifeSiteNews) — Mgr Carlo Maria Viganò m’a aimablement accordé une entrevue que nous avons réalisée pour Schloss Rudolfshausen, un bel apostolat catholique en Allemagne, dirigé par Mme Hélène Walterskirchen et sa fille, Alexandra. Elles publient des traductions de Mgr Viganò, ainsi que de LifeSite et de bien d’autres. Mme Walterskirchen et sa fille publient également la revue Kultur-Magazin, pour laquelle cette nouvelle entrevue du prélat italien a été réalisée.
Mgr Viganò couvre dans cette longue entrevue de nombreux aspects de la Grande Réinitialisation, ses liens avec la Chine et ses politiques de confinements sévères ; ses liens avec des acteurs mondiaux clés tels que le Forum économique mondial (FEM), le groupe Bilderberg, les Rockefeller et les Rothschild ; et sa « matrice essentiellement maçonnique ». Comme nous le voyons, il s’agit d’un remplacement du christianisme par une règle mondiale maçonnique qui est similaire à celle des anciennes expériences communistes dans le monde. Ce qui relie les anciennes expériences à cette nouvelle expérience internationale est en effet la franc-maçonnerie.
Mgr Viganò présente le discours d’un ancien franc-maçon français, le Dr Pierre Gilbert qui, il y a 25 ans, avait prédit l’apparition d’une maladie qui serait ensuite utilisée à des fins politiques :
Il existe une déclaration très intéressante et très révélatrice de Pierre J. Gilbert (ici) qui date de 1995 et qui énumère toutes les étapes que nous voyons aujourd’hui se dérouler sous nos yeux avec la farce tragique du Covid : de l’inoculation massive d’un vaccin à la création de camps de détention pour les dissidents. Ce franc-maçon converti a révélé les objectifs de l’infâme secte il y a 25 ans.
Mais à la lumière de ces nouvelles inquiétantes, l’archevêque italien ne nous laisse pas sans espoir ; il fait remarquer que, souvent, ces éléments révolutionnaires se retournent aussi les uns contre les autres, et il ne croit donc pas que le temps soit encore venu de la grande réinitialisation avec ses soubassements maléfiques.
Un signe qu’il pourrait avoir raison est le fait que l’un des principaux chefs de ce programme Corona, Bill Gates, est actuellement très critiqué pour sa proximité avec le délinquant sexuel Jeffrey Epstein, déjà connu à l’époque. De plus en plus d’informations sont actuellement révélées au grand jour, et ces informations sapent sérieusement la crédibilité de Gates.
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