La Commission européenne fait marche arrière sur la communication inclusive — Noël et prénoms chrétiens sauvés
Helena Dalli, commissaire européen.
Par Francesca de Villasmundo (Médias Presse Info) — Photo : European Parliament/Flickr
Face au tollé instantané suscité par ses « lignes directrices pour une communication inclusive », la Commission européenne, ce repère de technocrates non élus, mais tout puissants, fait marche arrière. Cette véritable folie qui a engendré l’indignation de milliers de citoyens à travers l’Europe et fait rebondir l’actualité sur les principaux médias européens, provoquant l’intervention de dizaines d’eurodéputés et de dirigeants politiques, de l’Italien Matteo Salvini, à la candidate à l’élection présidentielle Marine Le Pen, est remisée dans le tiroir… jusqu’à une occasion plus propice de l’imposer.
Au moins pour cette année, Noël est donc en sécurité des folies linguistiques de la Commission européenne. Dans ce document interne, il était demandé de ne pas utiliser le mot Noël ou les noms Marie et Jean en raison de leur origine chrétienne afin de ne pas offenser les minorités, de ne pas entamer une conférence avec l’habituelle formule « mesdames et messieurs », et de ne pas utiliser l’expression « coloniser Mars » mais « envoyer des humains sur Mars » compte tenu de la connotation négative du mot colonisation.
Cette préciosité inclusive s’en prenait aussi aux mots « vulgaires » comme mère, père, famille sans oublier gay, homosexuels et lesbiennes qu’il faut absolument combiner avec des expressions plus légitimes comme personnes gay, personnes homosexuelles, personnes lesbiennes.
Dans le nouveau vocabulaire de cette novlangue que tout membre du personnel du Parlement européen et de la Commission européenne aurait dû apprendre par cœur pour être de plus en plus « politiquement correct », la collaboration avec la cancel culture semble de plus en plus évidente : il ne sera plus possible de dire et d’écrire « mariage homosexuel » ce qui déjà en soi est une fausseté linguistique, mais il sera remplacé par « mariage égalitaire ». Et les « droits des homosexuels » laissent la place à « un traitement juste et égal ». Evidemment, il faut aussi oublier le « sexe biologique »* remplacer par le « sexe assigné à la naissance » et ne plus dire « changement de sexe », afin de lui préférer le terme plus correct de « transition de genre ».
Lire la suiteMgr Carlo Maria Viganò : la vraie liberté est la faculté d’agir dans les limites du Bien
Mgr Carlo Maria Viganò.
Par Fabien Laurent (Médias Presse Info)
Message de l’archevêque Carlo Maria Viganò
Ancien Nonce Apostolique aux États-Unis d’Amérique
Pour la manifestation contre les mesures pandémiques
dans la confédération Hevétique
Berne, le 12 novembre 2021
Chers amis,
Beaucoup d’entre vous n’auraient jamais pensé que la Suisse finirait par suivre l’Italie et d’autres nations en s’adaptant docilement aux diktats de l’élite, y compris en matière d’urgence pandémique. Votre Confédération, en effet, est déjà très en avance sur les autres pays sur la voie de la mondialisation et l’empreinte du Nouvel Ordre Mondial est très marquée dans la vie des grandes villes suisses. Et tout comme la Suède a été épargnée par les lockdown et les masques, on aurait pu penser qu’en Suisse aussi, les mesures destinées prétendument à contenir la contagion n’auraient pas adopté le modèle désastreux dont l’Italie est un triste exemple. D’autre part, le Forum Économique Mondial étant basé à Davos, certains d’entre vous auraient pu espérer que Klaus Schwab vous aurait épargné d’expérimenter vous aussi ce qui attend l’ensemble de l’humanité, si seulement nous laissons se réaliser son délirant Great Reset [1], partagé par l’ONU sous le nom d’Agenda 2030 [2]. Pourtant, si vous pensez à ce qui vous a été montré le 1er juin 2016 avec l’ouverture du tunnel du Saint Gothard, vous devriez avoir une idée des principes qui inspirent ce Nouvel Ordre.
Vous êtes ici aujourd’hui pour protester contre le renforcement des mesures sanitaires et de contrôle, adoptées par le gouvernement fédéral suisse sous le prétexte de la soi-disant pandémie. Ce qui est prévu pour la Suisse, comme vous le savez, a également été adopté en tout ou en partie dans d’autres pays, dont l’Italie et la France. La discrimination à l’encontre des personnes non vaccinées est déjà une réalité dans de nombreux pays, tout comme le suivi des citoyens au moyen de passeports vaccinal, la suspension du salaire pour ceux qui ne se soumettent pas aux contrôles et la possibilité pour les Autorités publiques de légiférer en dérogation aux lois ordinaires et à la Constitution elle-même.
Mais laissez-moi vous poser quelques questions.
Protestez-vous parce que vos libertés constitutionnelles sont restreintes, ou parce que vous vous rendez compte que ces premières mesures de contrôle ne sont que la première étape d’une annulation progressive de votre liberté individuelle, absorbée par un État-Médecin qui décide de vous soigner à votre place, un État-Patron qui décide si et quand vous pouvez sortir de chez vous, travailler, aller au restaurant, voyager ?
Manifestez-vous contre le passeport vert tout en acceptant le récit de la pandémie et des vaccins, ou avez-vous réalisé que cette farce colossale est basée sur un virus produit en laboratoire et répandu pour créer une urgence pandémique qui donnerait un prétexte pour mettre l’humanité entière sous contrôle ?
Lire la suiteL’État d’Australie-Occidentale attaque le secret de la confession
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixel-Shot/Adobe Stock
Le Parlement d’Australie-Occidentale a adopté le 14 octobre dernier un amendement relatif à la loi sur la protection à l’enfance, ordonnant à tous les prêtres de révéler les cas d’abus de mineurs dont ils auraient pu prendre connaissance par le biais de la confession. Les parlementaires ont volontairement ignoré la commission législative permanente de l’État qui recommandait d’exclure la confession sacramentelle du projet de loi sur la dénonciation d’abus.
Les catholiques de l’État australien sont consternés par cet abus de pouvoir de la part des autorités, tandis que la hiérarchie annonce déjà que le clergé ne divulguera rien de ce qu’il aura entendu en confession.
Mgr Timothy Costelloe, archevêque de Perth en Australie-Occidentale, rappelle, entre autres, le caractère sacré du secret de la confession, rapporte la FSSPX.News :
Et le prélat de rappeler que « dans l’enseignement de l’Eglise catholique, le prêtre agit en la personne du Christ : très concrètement, dans le cas d’un pénitent qui est victime de violences, la divulgation des violences subies est faite au Christ qui, en la personne du prêtre, écoute, conseille, encourage et aide cette personne de toutes les manières possibles ».
Aussi, le prêtre ne saurait « trahir la confiance du pénitent qui vient dans le confessionnal, confier qu’il a été victime d’abus ».
Mgr Costelloe rappelle en outre que « la même approche sera adoptée par le prêtre si quelqu’un confesse cette fois un crime d’abus. Le prêtre fera alors tout ce qui est en son pouvoir pour convaincre l’agresseur avoué qu’il doit se remettre à la police. »
A l’inverse, la nouvelle loi aura un effet pervers, prévient l’archevêque, car désormais, les personnes coupables d’abus ne prendront plus le risque de se confesser et dès lors, « toute chance, même faible, pour le prêtre, de parvenir à convaincre le coupable à se dénoncer, s’évanouit ».
Pour le prélat, pas question bien sûr de transiger sur le secret de la confession : « beaucoup de gens me critiqueront, ainsi que l’Eglise catholique en général, pour son opposition à ce changement législatif… »
L’Australie-Occidentale est le 5e État sur les six du pays à s’attaquer au sacrement de pénitence.
Il faut souligner que des victimes d’abus ont défendu publiquement le secret de la confession, témoignant du soutien nécessaire qu’elles ont trouvé dans ce sacrement.
Des parents poursuivent la Californie pour un programme scolaire où l’on fait chanter aux enfants des prières aux « dieux aztèques »
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Noradoa/AdobeStock
Sacramento, Californie, 10 septembre 2021 (LifeSiteNews) — Le samedi 4 septembre, un groupe de parents a intenté une action en justice contre le ministère de l’Éducation de Californie au sujet du nouveau « programme d’études ethniques » qui exige que les élèves prient en chantant les « dieux » aztèques.
La poursuite a été déposée par la Société Thomas More, un cabinet d’avocats à but non lucratif qui se consacre à la lutte pour les droits de la famille et de la religion, au nom des parents d’élèves, ainsi que par la Fondation Californians for Equal Rights.
L’action en justice a été lancée après que les plaignants aient adressé une lettre au superintendant de l’enseignement public, Tony Thurmond, lui demandant de retirer les chants païens du programme scolaire. La lettre, datée du 24 août, est restée sans réponse.
Sur le plan juridique, la plainte cite que « le libre exercice et la jouissance de la religion sans discrimination ni préférence sont garantis » par la loi californienne et que « la législature ne fera aucune loi concernant l’établissement d’une religion ». « En outre, l’aide gouvernementale à la religion est interdite », ajoute le texte.
Plus précisément, « les Cours suprêmes des États-Unis et de Californie ont clairement indiqué que la prière dans les écoles publiques est interdite » et « les prières rédigées par les responsables des écoles publiques sont doublement interdites », peut-on lire dans le dossier de plainte.
En termes simples, la loi fédérale et la loi de l’État interdisent la promotion de toutes les religions, y compris les cérémonies, les prières et les doctrines, dans toute école publique, selon la plainte.
Ces psalmodies démoniaques, qui font partie du « programme modèle d’études ethniques », étaient initialement un programme volontaire, mais selon le Christian Post, de nombreux districts scolaires en ont autorisé l’intégration dans les classes de tous les élèves.
Ces chants comprennent une demande aux « dieux » pour la « libération, transformation, décolonisation » de l’Amérique.
Lire la suiteL’impact des dangereux Objectifs de développement durable des Nations unies sur les enfants et la famille, et leur déplorable approbation par le Vatican
Par Matthew McCusker (Society for the Protection of Unborn Children) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo (rognée) : Kostia/AdobeStock
Les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies, approuvés par les États membres le 25 septembre 2015, comprennent des points précis qui appellent à un « accès universel à la santé sexuelle et reproductive » d’ici 2030. Ce terme est entendu par les organes de l’ONU, de nombreux gouvernements internationaux et des agences internationales pour désigner, entre autres, l’accès à l’avortement et à la contraception. Ces objectifs favoriseront également l’imposition de « programmes complets d’éducation sexuelle » nuisibles. Dans ce document d’information, nous expliquerons comment l’approbation des ODD par le pape François en septembre 2016 et le soutien antérieur offert à ces derniers par d’autres organes du Saint-Siège ont intensifié la menace que représentent les ODD pour les membres les plus vulnérables de la famille humaine.
1. Les Objectifs de développement durable des Nations unies appellent à un « accès universel à la santé sexuelle et reproductive »
Les Objectifs de développement durable (ODD) des Nations unies consistent en 17 objectifs et 169 points qui doivent être atteints d’ici 2030.
L’objectif 3 des ODD est d’« Assurer une vie saine et promouvoir le bien-être de tous à tout âge ».
Le point 7 de cet objectif appelle les États-nations à :
« assurer l’accès universel aux services de soins de santé sexuelle et reproductive, notamment pour la planification familiale, l’information et l’éducation, et l’intégration de la santé reproductive dans les stratégies et programmes nationaux ».
L’objectif 5 des ODD consiste à « Réaliser l’égalité des sexes et rendre autonomes toutes les femmes et les filles. »
Le point 6 de cet objectif indique que les nations doivent :
« Assurer l’accès universel à la santé sexuelle et reproductive et aux droits en matière de procréation, comme convenu conformément au Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement et au Programme d’action de Beijing, ainsi qu’aux documents issus de leurs conférences de révision. » [1]
2. L’expression « accès universel à la santé sexuelle et reproductive » inclut l’accès universel à l’avortement et à la contraception.
L’expression ci-après, « santé sexuelle et reproductive et droits reproductifs » et d’autres formulations similaires sont couramment utilisées par les organes des Nations Unies et par de nombreux gouvernements nationaux et agences internationales pour désigner, entre autres, l’accès à l’avortement et à la contraception, y compris la contraception dont le mode d’action peut être abortif. Les mouvements de contrôle de la population et de « droits reproductifs » ont toujours voulu que ces termes incluent l’avortement, ainsi que la contraception, et ils les utilisent systématiquement dans ce sens ; il est toutefois important de noter que ces mouvements n’ont jamais réussi à établir un « droit à l’avortement » en droit international. [2]
Lire la suiteJustin Trudeau, le dictateur pro-mort du Canada
Par Peter Borromeo (peterborromeo.com) — Traduit et publié par Campagne Québec-Vie avec permission
Pour se préparer à prendre le contrôle absolu du peuple, les marxistes en Chine et en Russie, et les nazis en Allemagne ont créé des divisions parmi les citoyens, désignant des groupes distinctement identifiables à considérer comme des ennemis. Une fois les préjugés inculqués, les citoyens maltraitaient et attaquaient les groupes ciblés. Le gouvernement donnait son approbation tacite par son silence ou en encourageant la violence. C’était le cas pour les Juifs en Allemagne. Les nazis présentaient les Juifs comme la cause de tous les problèmes du pays. Ce préjugé instillé à l’égard des Juifs a conduit à des attaques violentes et à la persécution de ceux-ci par leurs concitoyens. En fin de compte, ce sont les nazis qui ont déclenché le génocide des Juifs, tandis que la population générale, pleine de préjugés, est restée les bras croisés pendant que l’holocauste se déroulait.
Lorsque les régimes communistes ont pris le contrôle de certains pays, ils ont mis la main sur les médias afin de maîtriser et de subvertir la population. Ils ont également reconnu que l’Église catholique est une religion universelle (mondiale) qui enseigne que toute vie humaine est sacrée pour Dieu et que la famille nucléaire est fondamentale pour établir une société juste. L’Église condamne formellement le communisme comme un mal et, par conséquent, les communistes interdisent la pratique de la foi catholique. En introduisant le divorce sans faute et en légalisant la contraception, l’avortement et l’euthanasie, les communistes tentent de détruire l’Église et la famille nucléaire. Cependant, ils savent qu’être humain, c’est être religieux et ils ne peuvent donc pas se contenter de laisser un vide, mais ils veulent plutôt introduire une nouvelle religion où les gens vénéreront l’État.
Le contrôle des médias grand public est essentiel pour exercer le contrôle souhaité par les marxistes sur la population. La Société Radio-Canada (SRC), qui a un passé de partialité anti-chrétienne, est financée par les contribuables à hauteur d’un milliard de dollars par an. Selon le journaliste Derek Fildebrandt, Trudeau a progressivement influencé le contenu de divers médias et magazines par un long processus de réglementation, d’octroi de licences et de subventions. Écrivant dans le journal Western Standard le 10 octobre 2020, il a révélé comment l’infiltration marxiste a permis à Trudeau de mener à bien son plan visant à placer l’ensemble des médias canadiens sous la supervision du gouvernement.
« Dans son budget 2019, le gouvernement Trudeau a déployé près de 600 millions de dollars de subventions pour les médias sélectionnés qui obtiennent l’approbation du gouvernement fédéral. Désormais, l’écrasante majorité des médias canadiens est achetée et payée par le gouvernement fédéral. En particulier, par le Parti libéral, qui a accordé de généreuses subventions des contribuables aux médias qui se conforment à ses diktats. »
La « presse libre », qui est essentielle à la protection de la démocratie canadienne, a été achetée par Trudeau et, comme telle, n’existe plus.
Ayant réussi sur ce front, Trudeau a présenté au Parlement un projet de loi qui donnerait à son gouvernement le contrôle du contenu des médias sociaux. Il n’a pas été en mesure de mener à bien cette facette de son plan avant que le Sénat n’aille en vacances d’été. Si des élections sont déclenchées entre-temps [ce qui est le cas*], le projet de loi mourra, mais s’il est réélu, il peut et veut réessayer. Les libéraux ont déjà rédigé une proposition de ce qu’ils aimeraient voir figurer dans cette nouvelle législation. La majeure partie de cette proposition est remplie de sujets tels que les discours haineux et l’incitation à la violence, qui sont déjà couverts par la législation existante. La répétition de ces questions a pour but de dépeindre les opposants au projet comme étant en faveur de ces crimes, tout en dissimulant ce qu’ils cherchent réellement à accomplir. C’est-à-dire censurer ce qu’ils considèrent comme un discours nuisible dirigé contre eux-mêmes. En cas de succès, critiquer Trudeau et d’autres politiciens sur les médias sociaux pourrait devenir une infraction.
Lire la suiteEnsemble, avec Jésus, nous vaincrons !
Allocution de l’Abbé J.-Réal Bleau lors de l’épluchette de blé d’Inde à Campagne Québec-Vie, le 15 août 2021 — Photo (modifiée) : Flickr
Ensemble, avec Jésus, nous vaincrons !
Car nous, citoyens catholiques du Québec et du Canada, devons faire face à une véritable guerre, non seulement contre nos droits humains fondamentaux, protecteurs de notre liberté personnelle et sociale, mais par-dessus tout contre les valeurs chrétiennes qui ont bâti notre pays. La dictature sanitaire que nous subissons, se couvrant du devoir de justice et même de charité, qu’ont tous les citoyens de coopérer à la santé publique, devient de plus en plus insupportable. Car le simple bon sens est de plus en plus outragé par les mensonges de ceux qui sont parvenus à constituer un gouvernement mondial. Le but ultime de ce gouvernement mondial est d’établir un « nouvel ordre mondial » devant se substituer à l’ancien ordre, principalement inspiré du christianisme. La vraie guerre à laquelle nous devons faire face vise avant tout notre foi en Dieu, en Notre-Seigneur Jésus-Christ et en l’Église qu’Il a fondée comme unique société surnaturelle du salut pour tous les hommes. La guerre qui est faite actuellement à l’Église catholique, dont le but est de rassembler l’humanité entière dans la même foi en Jésus-Christ pour le salut du monde, est, en fait menée depuis les origines par l’Adversaire du divin Sauveur : Satan.
Regardant l’évolution de l’histoire humaine jusqu’à son époque, saint Augustin dira : « L’amour a fondé deux Cités : l’amour de Dieu jusqu’au mépris de soi a fondé la Cité de Dieu. Et l’amour de soi jusqu’au mépris de Dieu a fondé la Cité de Satan ». Il s’agit de deux royaumes, dont les principes sont radicalement opposés et ne pourront jamais se réconcilier. Les principes fondamentaux de la Cité de Dieu sont les commandements de Dieu, confirmés et perfectionnés par les préceptes du saint Évangile de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Les principes de la Cité de Satan sont l’orgueil et la désobéissance à l’autorité de Dieu, que le diable inspire toujours et souvent par des tentations très subtiles, en les dissimulant dans toutes sortes de mensonges qu’il est habile à décorer du prestige de la science. Car, Satan, qui en est le Père, ne remporte toutes ses victoires que par le mensonge. C’est par le grand mensonge qui a entraîné le péché de nos premiers parents qu’a commencé effectivement son règne sur la terre.
Ce règne de Satan, introduit dans le monde par le péché originel, aurait finalement conquis l’univers et aurait été sans remède, si dès le début de l’histoire humaine, Dieu n’avait pas fait la promesse, qu’Il a réalisée, d’un Rédempteur, et prononcé cette sentence définitive de condamnation contre celui qui est l’ennemi et de Dieu et de la nature humaine ; « Alors Dieu dit au serpent : “Parce que tu as fait cela, maudit sois-tu… Je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ton lignage et le sien. Il t’écrasera la tête et tu le mordras au talon” ». Même s’il est prédit par Dieu que Satan mordra au talon la descendance de la femme, c’est-à-dire le Christ né de la Vierge Marie — le Christ et les membres de son Corps — il n’en est pas moins certain que Celui-ci lui écrasera à jamais la tête, remportant sur lui une victoire complète. Cette victoire finale du Christ sur Satan, est affirmée plusieurs fois dans l’Apocalypse, à partir du chapitre 12, décrivant l’intervention de l’Archange saint Michel, débarrassant le ciel de la présence arrogante du Dragon et de ses anges. Au verset 7 et suivants de ce chapitre 12, il est écrit : « Alors, il y eut une bataille dans le ciel : Michel et ses Anges combattirent le Dragon. Et le Dragon riposta avec ses Anges mais ils eurent le dessous et furent chassés du ciel. On le jeta donc, l’énorme Dragon, l’Antique Serpent, le Diable ou le Satan, comme on l’appelle, le séducteur du monde entier, on le jeta sur la terre et ses Anges furent jetés avec lui. Et j’entendis une voix clamer dans le ciel : “Désormais, la victoire, la puissance et la royauté sont acquises à notre Dieu et la domination à son Christ, puisqu’on a jeté bas l’accusateur de nos frères, celui qui les accusait jour et nuit devant notre Dieu. Mais eux l’ont vaincu par le sang de l’Agneau et par la parole dont ils ont témoigné, car ils ont méprisé leur vie jusqu’à mourir. Soyez donc dans la joie, vous, les cieux et leurs habitants. Mais gare à la terre et à la mer, parce que le Diable est descendu chez vous, agité d’une terrible rage, sachant que ses jours sont comptés” » (Ap. 2, 7-12).
L’Apocalypse de saint Jean nous révèle le sens de l’histoire. Depuis que l’Archange saint Michel a triomphé de Satan et de ses Anges, en les jetant en bas du ciel, la lutte de milliards de démons, sous la conduite de leur chef, le prince des ténèbres, est engagée contre la terre et la mer, c’est-à-dire contre toute la création, contre tous les continents, tous les pays et tous les hommes en particulier. Et saint Jean, qui écrit après l’éclatante victoire du Christ sur son adversaire, après la glorieuse naissance de l’Église qui s’est faite dans la souffrance et l’effusion abondante du sang des martyrs (qui a coulé à flots dans tous les pays soumis à l’Empire romain), saint Jean voit l’avenir de l’Église, où la lutte satanique contre elle deviendra furieuse. Et il nous met en garde contre les assauts sournois et cruels de l’ennemi de Dieu, qui augmenteront à mesure que nous approcherons de la fin. C’est le sens de ces paroles : « gare à la terre et à la mer, parce que le Diable est descendu chez vous, agité d’une terrible rage, sachant que ses jours sont comptés. » Mais, en même temps, tout le livre de l’Apocalypse est comme un grand cri de victoire proclamant la victoire éternelle de Jésus-Christ et de son Église sur toutes les forces du mal, à laquelle les croyants de tous les siècles sont appelés à participer. Nous sommes tous, par notre consécration à Dieu, Père, Fils et Saint-Esprit, lors de notre Baptême, incorporés à Jésus-Christ, et par suite associés à jamais à notre divin Sauveur et participant déjà à sa victoire et à sa gloire, si nous lui restons fidèles jusqu’au bout, jusqu’à la fin de notre vie. L’Apocalypse a le sens de la plus forte consolation que nous puissions avoir dans l’épreuve. Les paroles divines de ce livre inspiré veulent nous encourager, nous fortifier, nous appeler à ne pas baisser les bras devant l’Ennemi de la vérité, de la justice et du véritable amour universel qui ne se trouve que dans le Christ-Jésus, notre divin Roi. Pourquoi ne pas perdre courage, pourquoi ne pas déserter notre sainte Église catholique romaine, qui est aujourd’hui attaquée en plein cœur, et qui peut nous sembler en passe de mourir ? Pourquoi rester fidèles à l’Église catholique que Notre Seigneur Jésus-Christ a fondée dans le sang de sa croix ? — Parce qu’elle seule dit toute la vérité dans son magistère authentique et qu’elle est associée pour toujours à la victoire du Christ sur Satan et ses serviteurs.
Lire la suiteMgr Schneider : Le sang des enfants à naître crie vers Dieu depuis les vaccins et les médicaments liés à l’avortement
Mgr Athanasius Schneider.
Par Mgr Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de l’archidiocèse de Sainte-Marie à Astana (Gloria.tv) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Les vaccins contaminés par l’avortement et la culture de la mort
Les puissances mondiales antichrétiennes qui font la promotion de la culture de mort cherchent à imposer à la population mondiale une collaboration implicite — bien que lointaine et passive — avec l’avortement. Cette collaboration éloignée, en soi, est également un mal en raison des circonstances historiques extraordinaires dans lesquelles ces mêmes puissances mondiales encouragent le meurtre d’enfants à naître et l’exploitation de leurs restes. Lorsque nous utilisons des vaccins ou des médicaments qui utilisent des lignées cellulaires provenant de bébés avortés, nous bénéficions physiquement des « fruits » de l’un des plus grands maux de l’humanité — le cruel génocide des enfants à naître. Car si un enfant innocent n’avait pas été cruellement assassiné, nous n’aurions pas ces vaccins ou médicaments concrets. Nous ne devrions pas être naïfs au point de ne pas voir que ces vaccins et médicaments n’offrent pas seulement un avantage pour la santé, mais qu’ils promettent également de promouvoir la culture de mort. Bien sûr, certains affirment que même si les gens ne prennent pas ces vaccins, l’industrie de l’avortement continuera à exister. Il se peut que nous ne réduisions pas le nombre d’avortements si nous cessons de prendre ces vaccins ou ces médicaments, mais là n’est pas la question. Le problème réside dans l’affaiblissement moral de notre résistance au crime de l’avortement, et au crime du trafic, de l’exploitation et de la commercialisation des parties du corps des enfants à naître assassinés. L’utilisation de ces vaccins et médicaments soutient d’une certaine manière moralement — bien qu’indirectement — cette horrible situation. En observant la réponse de l’Église catholique, les avorteurs et les responsables de la recherche biomédicale concluront que la hiérarchie a donné son accord à cette situation, qui comprend toute une chaîne de crimes contre la vie et peut être décrite à juste titre comme une « chaîne de mort ». Nous devons nous éveiller aux dangers réels, aux conséquences et aux circonstances de la situation actuelle.
Théories justifiant l’utilisation de vaccins contaminés par l’avortement
Les documents du Saint-Siège (de 2005, 2008 et 2020) qui traitent des vaccins développés à partir de lignées cellulaires provenant d’enfants à naître assassinés ne sont pas des décisions infaillibles du Magistère. Les arguments avancés dans les documents susmentionnés concernant la licéité morale de l’utilisation de vaccins contaminés par l’avortement sont finalement trop abstraits. Nous devons aborder ce problème de manière plus profonde, et ne pas rester dans un positivisme juridique et un formalisme de théories abstraites de coopération avec le mal, de bénéfice des mauvaises actions d’autrui, de double effet ou de tout ce que l’on veut appeler de telles théories justificatives.
Lire la suite53 églises au Canada ont été incendiées ou vandalisées pendant que la persécution antichrétienne se poursuit
Église Saint-George de Surrey en Colombie-Britannique.
Par Mary Margaret Olohan (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
La Gendarmerie royale du Canada de Surrey a déclaré dans un communiqué de presse que l’église copte orthodoxe Saint-Georges a été détruite dans un incendie survenu tôt lundi matin, dont la cause fait encore l’objet d’une enquête. L’incendie est considéré comme « suspect », notamment en raison des images de vidéosurveillance obtenues par CTV Vancouver montrant une femme tentant d’incendier l’église quelques jours auparavant.
L'église copte orthodoxe Saint-George de Surrey, en Colombie-Britannique, a été détruite par un incendie suspect. La police enquête actuellement sur l'incident. Mgr Mina du diocèse copte orthodoxe de Mississauga, Vancouver et de l'ouest du Canada a exprimé sa tristesse face à cet incident.
— SW News (@shalomworldnews) July 20, 2021
Les autorités n’ont pas établi que les incidents sont liés. Le sergent Elenore Sturko a déclaré mardi à la Daily Caller News Foundation (DCNF) que l’individu suspect de la vidéo du 14 juillet, décrit comme une « femme de race blanche, mesurant 5 pieds 7 pouces, de forte corpulence et aux cheveux foncés », n’a pas encore été identifié.
La GRC de Surrey a confirmé qu'il y a eu une tentative d'incendie criminel sur l'église orthodoxe copte Saint-George mercredi dernier. Les responsables disent qu'il est trop tôt pour confirmer si l'incendie d'aujourd'hui était aussi un incendie criminel ou si les deux incendies sont liés. Ils sont toujours à la recherche de ce suspect.
— Regan Hasegawa (@rhasegawaCTV) 19 juillet 2021
L’église, fréquentée par plus de 380 familles, servait également de garderie à 65 enfants, a rapporté CTV.
« Nous ne serons pas découragés et nous reconstruirons », a déclaré Mgr Mina du diocèse copte orthodoxe de Mississauga, Vancouver et de l’ouest du Canada, selon le Vancouver Sun.
« Le moment choisi pour cet incendie […] soulève de nombreuses questions sur ce que les autorités ont fait pour protéger notre église, surtout si l’on considère l’attentat perpétré contre cette même église mercredi dernier », a-t-il ajouté, toujours selon le Vancouver Sun.
La Gendarmerie royale du Canada a déclaré mardi à la DCNF que, bien qu’elle enquête sur les crimes contre les églises, elle ne dispose pas de statistiques sur le nombre d’églises qui ont été vandalisées ou brûlées.
« La GRC suit et enquête sur ces crimes là où nous sommes le corps de police de la juridiction. Nous n’avons pas le mandat de recueillir ni de suivre les statistiques des crimes sur lesquels d’autres services de police enquêtent », a déclaré Robin Percival, porte-parole de la GRC, à la DCNF.
Lire la suiteMgr Viganò : Les vaccins fabriqués avec du tissu fœtal sont un « sacrifice humain de victimes innocentes offert à Satan »
Mgr Carlo Maria Viganò.
Par Maike Hickson — Traduit par Campagne Québec-Vie
21 juillet 2021 (LifeSiteNews) – Dans la préface d’un livre sur le problème du vaccin contre le coronavirus, Mgr Carlo Maria Viganò dénonce la nature satanique de ce vaccin qui utilise des tissus de bébés avortés dans sa production et ses tests. Pour ce prélat italien, le vaccin est un outil de l’idéologie mondialiste qui est « antihumaine, antireligieuse et antichristique. »
Viganò voit que « l’avortement est proposé par les satanistes comme un rite religieux véritable et approprié », et dit que dans cette vision satanique du monde, par le biais d’un vaccin contaminé par l’avortement, on devient membre de l’anti-église satanique.
Mors Tua Vita Mea (Ta mort est ma vie) est le titre du livre italien sur les vaccins à coronavirus contaminés par l’avortement, dont Mgr Viganò a rédigé la préface (en voir des extraits ci-dessous en traduction française, d’après la traduction anglaise de l’original en italien). Édité par le professeur Massimo Viglione, le livre contient également des essais de Mgr Athanasius Schneider et du rédacteur en chef de LifeSite, John-Henry Westen. Son sous-titre est : « La fin ne justifie pas les moyens ».
Pour Mgr Viganò, il ne fait aucun doute que les vaccins du coronavirus ne pourront jamais justifier le meurtre de bébés à naître. Au contraire, ce vaccin semble être utilisé comme un moyen de nous habituer de plus en plus à tuer des bébés au nom de l’humanité. Il déclare :
Lire la suite... nous ne pouvons manquer de voir comment il contribue, précisément dans sa valeur « mystique », à l’acceptation collective du sacrifice humain comme normal et même nécessaire : la créature la plus innocente et sans défense, le bébé dans le ventre de sa mère au troisième mois de gestation, est sacrifiée et démembrée afin d’extraire de son corps encore palpitant des tissus avec lesquels produire un non curatif, un non-vaccin, qui non seulement ne guérit pas du virus, mais qui, selon toute vraisemblance, provoque un pourcentage de mortalité plus élevé que le Covid lui-même, surtout chez les personnes âgées ou malades.