Les grands médias admettent que le récit anticatholique du « charnier » de Trudeau était un canular
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pikist
26 mai 2022 (LifeSiteNews) — Il y a un an, des affirmations affligeantes ont été faites selon lesquelles des « fosses communes » d’enfants autochtones canadiens morts et abandonnés avaient été découvertes sur les terrains d’anciens pensionnats indiens. La nouvelle de ce qui était censé être une tache sanglante sur l’héritage de l’Église catholique et du gouvernement canadien s’est répandue dans le monde plus vite que la propagande du coronavirus.
Dans l’esprit d’un public de plus en plus bigot et anticatholique, l’Église catholique était une fois de plus prise en flagrant délit d’atrocité envers les enfants.
En conséquence, des douzaines d’églises au Canada ont été incendiées, d’autres ont été vandalisées, et les catholiques ont été fustigés par leurs amis et leur famille pour leur appartenance à une organisation aussi condamnable qui pouvait désormais ajouter le « meurtre en masse d’enfants autochtones » à sa litanie de caractéristiques indésirables.
La colère qui s’est répandue dans tout le Canada était palpable, et les catholiques étaient l’ennemi numéro un.
Justin Trudeau, toujours prompt à prouver son profond engagement dans l’apostasie, n’a pas manqué d’exiger que le Saint-Père vienne faire amende honorable au Canada pour les « près de 1000 corps » retrouvés dans des fosses communes.
Prime Minister Justin Trudeau said he asked the pope to come to Canada to apologize for the Catholic Church's role in running residential schools for indigenous children, after nearly 1,000 bodies were found in two mass graves https://t.co/BT7OKjcrsj pic.twitter.com/X2gxNt5Nqb
— Reuters (@Reuters) June 26, 2021
Or, il s’avère que tout cela n’était qu’une farce — une imposture, un canular, une fausseté totale.
Après une année de chaos et de haine envers les catholiques romains, ce sont les médias traditionnels qui admettent maintenant à quel point toute cette affaire était fausse.
The year of the graves: How the world’s media got it wrong on residential school graves https://t.co/hSphZHNKPC
— National Post (@nationalpost) May 26, 2022
Bien sûr, nous en avons parlé pendant des mois sur LifeSiteNews.
Chaque enfant compte, mais pas un seul n’a été retrouvé
Ce n’est pas souvent que l’on peut dire que les journalistes qui travaillent dans les agences de presse « agréées » sont dignes du titre de « journaliste » ; cependant, il y a des diamants à l’état brut.
M. Terry Glavin, du National Post, a écrit un article magistral qui pourrait passer à l’histoire comme le « déboulonnage » définitif des affirmations condamnables de Trudeau sur des fosses communes qui n’ont jamais existé.
C’est une longue lecture, qui vaut chaque minute. Néanmoins, certaines choses que Glavin a écrites méritent une attention particulière.
À juste titre, Glavin souligne que « rien de nouveau n’a été ajouté au dossier public » concernant l’histoire des pensionnats au Canada.
Lire la suiteUn an plus tard, toujours aucune preuve de tombes anonymes ou d’enfants disparus dans les anciens pensionnats indiens
Pensionnaires de l'internat de Kamloops.
Par Pour une école libre au Québec
Extrait et résumé d’un texte de Brian Giesbrecht, juge à la retraite de la Cour provinciale du Manitoba, de Nina Green, chercheuse indépendante, et Tom Flanagan, professeur émérite de sciences politiques à l’Université de Calgary.
Le 27 mai 2021, la cheffe Rosanne Casimir a annoncé qu’un géoradar (GPR) avait détecté les restes de 215 enfants décédés au pensionnat indien de Kamloops (KIRS) dans des circonstances sinistres. Plus choquant encore, le chef Casimir a affirmé que des enfants dès six ans avaient été réveillés au milieu de la nuit pour enterrer secrètement ces enfants dans le verger de pommiers.
Le Canada fut ensuite précipité dans une frénésie d’autoflagellation. Le Premier ministre Trudeau fit mettre en berne les drapeaux pendant six mois. Les politiciens se répandirent ouvertement en pleurs, on porta des chemises orange en signe de solidarité, des monuments faits de petites chaussures apparurent spontanément un peu partout au Canada, des dizaines d’églises furent incendiées et vandalisées, le pape et des dirigeants mondiaux s’insurgèrent, enfin des avocats portèrent immédiatement plainte auprès de la Cour pénale internationale de La Haye.
Les médias et les dirigeants autochtones déclarèrent par la suite au monde que les restes humains à Kamloops ne représentaient qu’un petit nombre de milliers de ces sépultures dans d’anciens pensionnats à travers le Canada, et le gouvernement fédéral alloua 321 millions de dollars pour les recherches par GPR de sépultures anonymes.
Lors de l’émission Fifth Estate de la CBC en janvier, le chef Manny Jules a promis que le lieu de sépulture présumé dans l’ancienne pommeraie de Kamloops serait fouillé. Cette promesse n’a pas été tenue et, tant que cette promesse ne sera pas tenue et que des fouilles n’auront pas eu lieu, on ne peut pas affirmer que des restes humains de 215 enfants ont été retrouvés en mai dernier.
En fait, il n’existe nulle preuve qui étaye l’affirmation selon laquelle des enfants sont morts ou ont été tués puis secrètement enterrés dans l’ancien verger. On ne possède aucun nom d’un de ces enfants disparus, aucun parent ou proche n’affirme qu’un de leurs enfants ferait partie de ces 215 disparus.
Qui sont les 215 enfants qui y seraient enterrés ? Personne n’en a la moindre idée.
Aucune des nombreuses bandes indiennes qui ont envoyé des enfants à l’ancien pensionnat indien de Kamloops, y compris la bande de Kamloops elle-même, n’a jamais donné le nom d’un seul enfant qui serait allé à l’école, n’en serait jamais revenu et que la bande cherche encore. Pas un.
Lire la suiteTucker Carlson : La violence pro-avortement est motivée par la volonté « d’évincer Dieu » et de « miner le christianisme »
Tucker Carlson.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie – Photo :
10 mai 2022 (LifeSiteNews) — Tucker Carlson estime que la récente vague de violence contre les pro-vie a pour but ultime « d’évincer Dieu et d’attaquer le christianisme ».
Le populaire présentateur de Fox News a exprimé cette opinion dans son monologue d’ouverture le soir du 9 mai après qu’une vague de vandalisme et de violence ait été lancée contre les pro-vie par les partisans de l’avortement en raison de la fuite d’un projet d’avis de la Cour suprême qui semble vouloir renverser Roe v. Wade.
Carlson a commencé par faire référence à un tweet du groupe radical pro-avortement « Ruth Sent Us », dans lequel ils ont annoncé un plan pour « brûler l’Eucharistie afin de montrer notre dégoût pour les abus que les églises catholiques ont tolérés pendant des siècles ».
I'm offering my Rosaries this weekend for the protection of the clergy and Mass-goers, the police/security, and for the safety and change-of-heart of the pro-abortion protestors.❤️🔥❤️🔥❤️🔥
— Barbara Martin (@trustanddare) May 6, 2022
« Joe Biden prétend être catholique », a déclaré Carlson, « mais non, l’administration Biden n’a pas essayé d’empêcher cela ».
Joe Biden n’a pas non plus empêché qu’un cocktail Molotov soit jeté dans les bureaux d’un groupe pro-vie dans le Wisconsin dimanche, a noté Carlson. Les pro-vie « ne faisaient rien d’agressif du tout, mais parce que leurs opinions sont répugnantes pour la gauche, leur bâtiment a été incendié ».
Le présentateur de l’émission a critiqué tout aussi sévèrement l’absence de réaction de Biden concernant une manifestation pro-avortement devant la cathédrale Saint-Patrick de New York, le 7 mai dernier, alors qu’une partisane de l’avortement a crié qu’elle « tuait les bébés » et a poursuivi en simulant l’avortement de façon choquante à l’aide de bébés poupées.
« Pourriez-vous vous en tirer comme ça devant n’importe quel autre centre religieux ? N’importe quel autre groupe de croyants ? », a demandé Carlson. « Probablement pas. Ce serait intolérable ».
Lire la suiteLe mois de mai : un mois d’espoir pour l’enfant à naître
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)
Le mois de mai, c’est le mois de celle qui a changé le cours de l’histoire par son oui à la volonté de Dieu, son oui à la vie. Au lieu de crier hystériquement « Mon corps, mon choix » comme tant de femmes pro-avortement le font, la Sainte Vierge a humblement et pleinement accepté sa maternité et la noble mission que Dieu lui donnait.
Si les pro-mort s’attaquent avec tant de haine aux vies que Dieu a créées, leur combat n’est pas seulement un combat contre la dignité de la personne humaine, mais aussi un combat contre Dieu. Nous l’avons bien vu avec la dégradation des églises aux États-Unis en réponse au possible renversement de Roe vs Wade, le combat pour la vie est inséparable du combat pour la Foi.
Ainsi, puisque le combat pour la vie n’est pas simplement un combat contre l’avortement, mais aussi un combat contre le mal, le mois de Marie, de celle qui « écrase le serpent », est un mois particulier pour le mouvement pro-vie.
Comme le disait Zacharie King, un ancien sataniste, « Pourquoi le diable tente-t-il de tuer l’enfant à naître ? Satan a peur de certaines choses. L’innocence en est une. Vous ne pouvez atteindre plus innocent que le bébé dans le ventre de sa mère. »
Mais Notre-Dame nous a donné une arme puissante pour vaincre le mal, et cette arme c’est le chapelet. « La prière la plus forte que je puisse dire est le chapelet », assurait King.
En ce mois de Marie, demandons-lui de protéger les plus faibles et les plus innocents menacés par l’injustice de l’avortement. Nous pouvons faire autant de manifestations, de marches pour la vie, de pétitions, de procédures légales que possible pour combattre l’avortement, mais si nous ne prions pas, notre combat sera vain.
Dans l’esprit inquiétant d’un célèbre homosexuel athée du Forum économique mondial
Par John-Henry Westen — Traduit par Campagne Québec-Vie
12 avril 2022 (LifeSiteNews) — Dans cet épisode du John-Henry Westen Show, je vais plonger dans l’esprit du professeur Yuval Noah Harari.
Yuval Noah Harari est une figure très influente de la politique moderne, mais pourquoi est-il si impliqué ? En examinant ses principales idées et croyances, nous pouvons commencer à comprendre sa motivation.
Maître de conférences au département d’histoire de l’Université hébraïque de Jérusalem, Yuval Noah Harari utilise l’histoire, la philosophie et la biologie dans ses réflexions sur ce qu’il estime être les défis mondiaux les plus importants auxquels le monde est confronté aujourd’hui, et s’efforce d’orienter le débat public sur ces questions.
Dans ce but, il a écrit cinq livres qui décrivent sa vision du monde et les choses auxquelles, selon lui, les autres devraient donner la priorité. Il a également cofondé Sapienship, une entreprise à impact social qui mène des projets dans les domaines du divertissement et de l’éducation, avec celui qu’il appelle son « mari » et qui fut son agent initial, Itzik Yahav. C’est bien ça, mari. Nous y reviendrons dans un instant. Cette société « milite pour la responsabilité mondiale à travers sa mission : clarifier la conversation mondiale, concentrer l’attention sur les défis les plus importants et soutenir la quête de solutions … et Sapienship met en lumière trois [problèmes] : la rupture technologique, l’effondrement écologique et la menace nucléaire. »
Harari mentionne son « mari » dans de multiples entrevues, et il admet avec fierté que le fait d’être homosexuel affecte ses recherches, ce qui sert d’indicateur majeur de sa vision du monde. Dans cette même entrevue, il rationalise l’homosexualité sous prétexte que « tout ce qui existe est, par définition, naturel ».
Harari soutient que le sexe n’a pas de but, comparant la sexualité humaine à celle du chimpanzé. Il poursuit en affirmant que « l’idée que le sexe n’existe que dans le but de procréer est une absurdité totale inventée par les prêtres et les rabbins ».
« En vérité, nos concepts de “nature” et de “contre nature” ne sont pas tirés de la biologie ; ils sont tirés de la théologie chrétienne », ajoute-t-il.
Lire la suiteLa Californie supprime du programme scolaire les chants en l’honneur d’un dieu aztèque (auquel autrefois on offrait des sacrifices humains)
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Naradoa/Adobe Stock
18 janvier 2022 (LifeSiteNews) — À la suite d’un procès intenté par des parents inquiets, l’État de Californie a accepté de retirer un chant à un dieu aztèque [auquel on offrait autrefois des] sacrifices humain de son programme scolaire modèle d’études ethniques (ESMC).
« Les prières aztèques en question — qui demandent des bénédictions et l’intercession de ces forces démoniaques — n’étaient pas enseignées comme de la poésie ou de l’histoire », a fait remarquer l’avocat Paul M. Jonna, associé du cabinet LiMandri & Jonna LLP et conseiller spécial de la Société Thomas More, qui représentait les parents.
« L’ESMC a plutôt demandé aux élèves de chanter les prières pour se nourrir émotionnellement après une “leçon qui peut être émotionnellement éprouvante ou même lorsque l’engagement des élèves peut sembler faible”. L’idée était de les utiliser comme prière », a expliqué Jonna dans un fil Twitter.
« Les Aztèques accomplissaient régulièrement des actes macabres et horribles dans le seul but de pacifier et d’apaiser les êtres mêmes que les prières du programme invoquent », a déclaré Jonna lorsqu’il a déposé sa plainte en septembre. Il poursuit :
Les sacrifices d’êtres humains, l’extraction de cœurs [encore palpitants], l’écorchement des victimes et le port de leur peau font partie des archives historiques, tout comme les sacrifices de prisonniers de guerre et les autres actes et cérémonies répugnants que les Aztèques pratiquaient pour honorer leurs divinités. Toute forme de prière et de glorification de ces êtres sanguinaires au nom desquels d’horribles atrocités ont été commises est répugnante pour tout observateur raisonnablement informé.
Selon un communiqué de presse de la Thomas More Society, ce programme controversé, profondément ancré dans la théorie de la race critique et la pédagogie critique, s’appuie sur une vision de la culture basée sur la race et sur une dichotomie oppresseur-victime.
Lire la suitePas un seul corps n’a été exhumé à Kamloops
Hamlet et Horatio écoutant le fossoyeur, dans Hamlet de Shakespeare.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo :
Depuis mais 2021, où l’on a prétendu avoir découvert des centaines de « tombes non marquées » sur le terrain d’un ancien pensionnat autochtone à Kamloops, pas une seule dépouille, pas un seul os n’a été exhumé de la redoutable « fosse commune » — et pour cause, personne n’a creusé là pour vérifier si les « perturbations dans le sol » relevées au radar, qui « ont des signatures multiples qui se présentent comme des sépultures », étaient bien des tombes.
Je ne plaisante pas, quiconque a-t-il seulement entendu les médias parler d’exhumation d’ossements sur l’un des sites présumés de cimetières abandonnés ? Non, tout le raffut lancé autour des pensionnats indiens n’est basé que sur les « perturbations dans le sol », détectées et interprétées par une jeune anthropologue-sociologue de Colombie-Britannique.
Que l'on n'ait pas déterré de corps ne signifie pas qu'il n'y en a pas, on pourrait très bien en découvrir si on se donnait la peine de creuser (encore faut-il que ce soit fait…), mais jusqu'à preuve du contraire, il faut présumer qu'il n'y en a pas.
Jacques Rouillard, professeur émérite au département d’histoire de l’Université de Montréal, démonte avec pertinence le nouveau Mythe médiatique dans un article du site The Dorchester Review, dont voici un extrait traduit :
Lire la suiteAprès sept mois de récriminations et de condamnations, où sont les restes des enfants enterrés au pensionnat indien de Kamloops ?
La presse canadienne vient d’honorer les enfants des pensionnats du titre de « Personne de l’année 2021 ». L’énorme histoire médiatique de l’été dernier est née du scannage d’une partie du site, en Colombie-Britannique, où le pensionnat a fonctionné de 1890 à 1978. La « découverte » a été signalée pour la première fois le 27 mai dernier par Rosanne Casimir, chef de la Première nation Tk'emlúps te secwépemc, après qu’une anthropologue, Sarah Beaulieu, eût utilisé un radar géologique pour rechercher les ossements d’enfants qui, selon certains, seraient enterrés là. Il s’agit d’une jeune anthropologue, enseignante en anthropologie et en sociologie à l’University of the Fraser Valley depuis 2018. Son rapport préliminaire est en fait basé sur des dépressions et des anomalies dans le sol d’une pommeraie près de l’école — et non sur des ossements exhumés. Selon le chef Casimir, ces « enfants disparus » représentent des « décès non documentés ». Leur présence, dit-elle, est depuis longtemps « connue » dans la communauté et « certains n’avaient que trois ans ».
À partir de nouvelles recherches qu’elle a divulguées lors d’une conférence de presse tenue le 15 juillet dernier, l’anthropologue a ramené les chiffres de la potentielle découverte de 215 à 200 « sépultures probables ». Ayant « à peine gratté la surface », elle a trouvé de nombreuses « perturbations dans le sol telles que des racines d’arbres, des métaux et des pierres. » Les « perturbations relevées par le radar », dit-elle, l’ont amenée à conclure que les sites « ont des signatures multiples qui se présentent comme des sépultures ». Mais elle ne peut pas le confirmer tant que le site n’a pas été fouillé — si jamais il le sera. Un porte-parole de la communauté dit que le rapport complet « ne peut pas » être communiqué aux médias. Pour le chef Casimir, « il n’est pas encore clair si la poursuite des travaux sur le site de Kamloops impliquera des fouilles. »
Le tyran Legault impose le passeport covid pour les messes de Noël
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Ian Livesey/Flickr/rawpixel
Legault impose le « passeport vaccinal » aux lieux de culte dès le lundi 20 décembre, donc pour Noël. D’après le site du Gouvernement du Québec :
À compter du 20 décembre 2021, le passeport vaccinal sera requis dans les lieux de culte et les spas (sauf pour soins personnels). Pour les mariages et les funérailles, possibilité de tenir une cérémonie sans passeport vaccinal avec un maximum de 25 personnes.
Ainsi, pour un vaccin qui n’est même pas censé arrêter la prétendue propagation du « variant Omicron », les Québécois non vaccinés seront privés de messe de Noël. C’est donc une mesure qui n’a en soi aucune raison pratique, mais qui vise plutôt à punir les gens exerçant leur sens critique par rapport aux agissements du gouvernement (sans compter que l’État empiète sur les prérogatives de l’Église se faisant – encore un exemple de la malfaisance de l’État laïciste, quand il considère que l’Église ne doit pas être prise en compte dans ses lois, sa « neutralité » le conduit à entraver l’Église dans les situations prétendument d’« urgence », comme n’importe quel commerce « non essentiel »…).
Ceci représente un geste antichrétien, les évêques réagiront-ils ?
Des cardinaux mexicains condamnés pour avoir mis en garde les citoyens contre les candidats pro-avortement et pro-LGBT
Le cardinal Carlos Aguiar Retes de Mexico.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Capture d'écran d'une Vidéo de CNS
La Chambre spécialisée du Tribunal électoral du pouvoir judiciaire de la Fédération (TEPJF) du Mexique a condamné le 18 novembre dernier deux cardinaux, un évêque et deux prêtres pour avoir encourager leurs concitoyens à considérer avec soins leur vote, à prier Dieu afin qu’Il les éclaire et à ne pas voter pour les partisans de l’avortement et de l’idéologie LGBT, la veille des élections de 2018 qui ont mené López Obrador à la présidence.
La constitution mexicaine interdisant aux ministres du Culte le prosélytisme pour ou contre tout candidat, parti ou formation politique, le tribunal a repris une poursuite, d’abord intentée par les députés du parti Morena du président Andrés Manuel López Obrador puis abandonnée par les plaignants, sous prétexte que ces prélats auraient transgressé les principes constitutionnels de la séparation entre l’Église et l’État.
Les ecclésiastiques incriminés risquent jusqu’à 150 000 dollars américains d’amende ! rapporte The Catholic World Report :
Leur cas a maintenant été transmis au Secrétariat de la gouvernance pour déterminer la sanction qui sera appliquée. Le Secrétariat a la possibilité d’appliquer un simple avertissement ou une amende pouvant atteindre l’équivalent de 150 000 dollars américains.
Lors du jugement, poussant le laïcisme à son paroxysme, le juge Gabriela Villafuerte Coello a même reproché à l’un des défendeurs le seul fait d’avoir appelé à « prier et demander à Dieu de les éclairer au moment de voter », selon FSSPX News :
Lire la suite« Cela ne devrait pas être autorisé », a-t-elle déclaré. « Les votes ne sont pas des choses célestes ou spirituelles, il s’agit de voter avec des informations, en se basant sur la pondération d’autres choses, et c’est exactement ce qu’il faut respecter, parce que l’inspiration céleste ne va pas nous amener à avoir les meilleures personnes dans les bureaux élus, c’est logique », a-t-elle ajouté.
La Loi C-4 : détruire la démocratie et rendre le christianisme illégal en matière de sexualité
Par Jack Fonseca (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : motortion/Adobe Stock
Le 1er décembre dernier, le Parti libéral de Justin Trudeau a prouvé une fois de plus qu’il est un véritable groupe de haine contre les chrétiens. Les libéraux ont présenté en deuxième lecture le projet de loi C-4 qui vise à criminaliser la soi-disant « thérapie de conversion ».
Cependant, le véritable objectif du projet de loi est de rendre illégal le fait de partager un enseignement biblique ou des conseils moraux sur le transgenrisme et l’homosexualité, que vous soyez un chef religieux ou des parents aimants.
Le projet de loi C-4 rendra illégale l’expression de ces enseignements chrétiens concernant la sexualité, que ce soit du haut d’une chaire pour mettre en garde les croyants contre les conséquences du péché, ou dans l’intimité d’un foyer familial, sous la forme d’une conversation privée entre des parents et leur enfant souffrant d’un trouble du genre.
La démocratie endommagée
Toujours le 1er décembre, Erin O’Toole a prouvé une fois de plus qu’il n’est rien de plus qu’un libéral déguisé en mouton et qu’il ne ressemble en rien à un vrai conservateur ou à un véritable chef de l’opposition. À la surprise générale, les conservateurs, la loyale opposition de Sa Majesté, dont le rôle est de s’opposer au gouvernement libéral, ont refusé de s’y opposer !
Au lieu de cela, M. O’Toole a demandé à son porte-parole en matière de justice, Rob Moore, de présenter une motion visant à ignorer la démocratie parlementaire et à considérer que le projet de loi C-4 a obtenu le « consentement unanime » de tous les députés afin qu’il puisse passer directement au Sénat.
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