Le Tribunal constitutionnel polonais brise le diktat LGBT
Par Pierre-Alain Depauw (Medias-Presse.info) ― Photo : Max Pixel
Pologne – Le Tribunal constitutionnel polonais vient de juger inconstitutionnel l’article de loi qui interdit de refuser une prestation à un client sans raison « valable ». Cette législation avait été exploitée par le lobby LGBT pour poursuivre devant les tribunaux un imprimeur de Lodz qui avait refusé d’imprimer des brochures de propagande d’une association LGBT en invoquant ses convictions religieuses. En 2017, la Cour d’appel avait donné tort à l’imprimeur. A l’époque, le juge de la Cour d’appel en avait profité pour développer toute une série de considérations hostiles au christianisme.
Mais la Pologne n’est pas la France et le ministre de la justice et procureur général Zbigniew Ziobro s’était pourvu en cassation contre ce jugement liberticide, avertissant être prêt à aller jusqu’au Tribunal constitutionnel […]
La Cour suprême avait ensuite rejeté le pourvoi en cassation. Mais comme le ministre l’avait annoncé, il saisit alors le Tribunal constitutionnel. Et celui-ci vient donc de casser le diktat du lobby LGBT.
Un projet de loi californien menace le secret de la confession
Par Doug Mainwaring — traduction abrégée par (Campagne Québec-Vie) — Photo : Wikimedia Commons
Le secret de la confession est mis en danger en Californie, un projet de loi a été tout récemment approuvé en première lecture au Sénat californien, rapporte FSSPX.News :
Le projet de loi 360 du sénateur Hill a été approuvé en première lecture par cinq voix pour et deux abstentions : rien n’est encore joué, mais c’est bien à une nouvelle bataille que l’Église doit faire face. Un comble dans un pays qui a fait de la liberté de religion l’une de ses principales revendications.
Avant que le projet de loi eût passé la première lecture, des prêtres signalaient déjà le danger que représente cette tentative visant à forcer les prêtres à révéler les violences commises sur les enfants que d’éventuels pénitents leur avoueraient. Franchement, c’est vraiment ailleurs qu’au confessionnal qu’il faut aller chercher des criminels, ceux qui vont confesser de tels crimes sont plutôt de la sorte qui se repent de ses actes. — A. H.
2 mai 2019 (LifeSiteNews) — Un prêtre dominicain qui enseigne le droit canonique prévient qu’un projet de loi en cours d’examen par les législateurs californiens, obligeant les prêtres à signaler à la police les péchés entendus dans le confessionnal concernant les abus sexuels, ne présente pas seulement un choix intenable pour le clergé catholique, mais annihile essentiellement le sacrement de pénitence […]
Dans un éditorial rédigé pour USA Today, le P. Pius Pietrzyk, avocat canonique, a écrit que les prêtres californiens devront « choisir entre maintenir la confidentialité du sacrement et risquer l’emprisonnement ou trahir cette confidentialité et violer leur conscience la plus profonde, les lois de Dieu et de l’Église catholique romaine. Aucun prêtre que je connaisse ne choisirait cette dernière voie. »
Lire la suiteTolkien trahi ?
Par Jean-Pierre Dickès (Medias-Presse.Info) — Photo : Capture d'écran de la bande-annonce du film « Tolkien »
Joseph Pearce, un Américain érudit, historien, philosophe, expert en littérature est directeur du Aquinas Center for Faith and Culture au Aquinas College (Centre de la foi thomiste et de la culture) à Nashville dans le Tennessee. Il nous met solennellement en garde ainsi que EWTN la grande chaîne TV américaine catholique, et le Collège des Bénédictins, contre le film intitulé Tolkien qui raconte la vie de cet écrivain et doit sortir en mai.
Tolkien, le génial auteur britannique dont nous avons aimé Le Seigneur des Anneaux, était un catholique convaincu, converti au catholicisme par sa mère elle-même convertie. Il se définissait comme conservateur, antihitlérien, anticommuniste et opposé à l’œcuménisme de Vatican II (il est mort en 1973). Les réalisateurs de ce film, David Gleeson et Stephen Beresford sont des militants homosexuels anticatholiques s’il faut se référer à leurs (rares) antécédents filmographiques.
Pearce a confié à LifeSiteNews le 29 mars qu’il ne voulait pas que les parents chrétiens soient agressés par ce qu’il craint être décrit dans le prochain film à propos de Tolkien. « Je ne veux pas que les familles chrétiennes qui emmènent leurs enfants voir ce film soient choquées par un baiser homosexuel, ou quelque chose de ce genre et c’est pourquoi je lance cet avertissement ». « Je ne veux pas que des parents innocents qui emmènent des enfants innocents puissent être diminués par cette expérience (cinématographique) et peut-être marqués à vie. »
Lire la suiteDes personnalités politiques appellent «adorateurs de Pâques» les victimes chrétiennes des attentats au Sri Lanka !
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : fsHH/Pixabay
Plusieurs attentats à la bombe ont été perpétrés par des musulmans contre des chrétiens le jour de Pâques, faisant 320 morts et 500 blessés, selon de récentes estimations. Trois églises ont notamment été visées. Et au milieu de cette douloureuse nouvelle, plusieurs personnalités politiques dont Barack Obama et Hilary Clinton n’ont rien trouvé de mieux que de parler d’« adorateurs de Pâques » (Easter worshippers). Serait-ce pour éviter de dire « chrétiens » ou « catholiques » (la majorité des chrétiens au Sri Lanka sont catholiques) ? Plusieurs habitués de Twitter, dont Brittany Pettibone, n’ont pas manqué de remarquer l’étrangeté de la chose.
Whoa ! C’est plus répandu que je ne le pensais.
Chers frères et sœurs chrétiens, il semble que les démocrates sont en train de nous rebaptiser en « adorateurs de Pâques ».
Qu’est-ce qu’un adorateur de Pâques ?
Le terme que ces gens se donnent tant de mal à éviter est le mot « chrétien ».
L’incendie de Notre-Dame de Paris, symbole pour l’Occident apostat ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Fouad Maghrane/AFP/GettyImages — mise à jour 16 avril 2019, 15h40 — 15h45
Le désastre qui a frappé la cathédrale Notre-Dame de Paris hier est inexprimable, des vitraux ont été abîmés, son toit et sa charpente vieux de plus de 770 ans et d'avantage pour certaines parties ont complètement brûlé, sa grande flèche s’est abattue. combien d’autres dégâts a-t-elle à déplorer ? La structure a heureusement tenu, bien qu’une inspection soit nécessaire pour s’assurer des dommages qu’elle a dû souffrir.
Un trésor d’histoire s’est ainsi anéanti en peu de temps, un grand sanctuaire qui renferme la Couronne d’épines, sans doute essaiera-t-on de reconstruire ce qui a été perdu, mais, les églises ayant été confisquées par l’État et lui « appartenant » depuis 1905 et n’étant prêtées à l’Église catholique que pour un but religieux, Notre-Dame sera-t-elle réparée conformément à ce qu’elle était auparavant ou sera-t-elle l’objet des outrages de l’« art » contemporain ?
L’incendie de la Cathédrale Notre-Dame de Paris est un symbole pour l’Occident apostat, car il représente bien la destruction actuelle de la morale, de la foi et de la raison qui s’y opère, il est peut-être aussi un avertissement de la destruction qui menace la France et l’Occident s’ils continuent sur cette voie glissante… Extraits de Pierre et les Loups (traduction d'un article de Mark Mallett) :
Lire la suiteUn Occident qui renie sa foi, son histoire, ses racines [, sa culture] est condamné au mépris et à la mort.
— Cardinal Sarah, dix jours avant l’incendie ; Catholic Herald, le 5 avril 2019« Il n’y a pas de culture française. »
— Emmanuel Macron, février 2017 ; lefigaro.fr« Madame la Présidente, je suis dans un travail de démolition que je mène depuis cinq ans avec obstination... Donc, euh... Laissez-moi faire ! »
— François Hollande (parlant sans doute de la France, le démon ne cache même plus ses intentions !), de passage à la basilique de Saint-Denis, mars 2017 ; rt.com (Ajout de Pierre et les Loups.)C’est la perte du symbole du christianisme en Europe.
— Un commentateur de la CSNB lors de l’incendie du 15 avril 2019La société occidentale est une société dans laquelle Dieu est absent de la sphère publique et n’a plus rien à y dire. Et c’est pourquoi nous voyons une société dans laquelle se perd la mesure de ce qui est humain.
— Pape émérite Benoît XVI, Essai : « L’Église et le scandale des abus sexuels » ; har22201.blogspot.com, le 10 avril 2019
L'Assemblée nationale retirera le crucifix du Salon bleu
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Assembléetest, Wikimedia, CC BY-SA 3.0
Une vraie débâcle, l'Assemblée nationale du Québec a voté sur la motion du premier ministre François Legault « permettant aux députés de débattre de la question. La sainte Croix serait déplacée, après l’adoption du projet de loi sur la laïcité, dans un endroit qui permettrait de la "mettre en valeur dans l’enceinte du Parlement" », rapporte le site Le Peuple.
Tous les députés présents ont voté comme un seul homme pour le retrait, d'après La Presse :
Les députés de l’Assemblée nationale ont voté à l’unanimité jeudi une motion pour que le crucifix soit retiré du Salon bleu une fois le projet de loi sur la laïcité de l’État adopté.
[…]
Les 103 députés présents ont appuyé la motion ; il n’y a eu aucun vote contre ni aucune abstention.
Le Peuple explique :
Le gouvernement du Québec, en allant de l’avant avec cette mesure, se conformerait ainsi aux recommandations de la commission Bouchard-Taylor. Il s’agit d’un revirement de situation, car le Premier ministre avait déjà déclaré qu’il ne toucherait pas à ce symbole datant de l’époque de Maurice Duplessis. « Je veux être ouvert en général, mais, en même temps, je veux que vous compreniez que j’ai été élu avec un certain programme, et, dans mon programme, on garde le crucifix », avait-il allégué.
Soulignons que Montréal a déjà annoncé qu’elle allait emboîter le pas et retirer le crucifix qui trône dans la salle du conseil municipal, alors que la Ville de Québec, elle, a fait comprendre qu’elle n’avait pas l’intention de se débarrasser de son Christ en croix.
Le crucifix et la liberté
Le crucifix accroché au-dessus du trône de l’Assemblée nationale du Québec.
Par Jean-Claude Dupuis, Ph. D.
D’après Lise Ravary, le crucifix de l’Assemblée nationale « ne représente pas notre culture, mais notre asservissement ». De quel « asservissement » veut-elle parler ? L’histoire nous apprend que le christianisme a été, au contraire, le plus grand facteur de liberté humaine.
C’est le christianisme qui a fait disparaître l’esclavage au début du Moyen Âge. Les religions païennes étaient panthéistes. Elles considéraient que tous les hommes avaient une parcelle de divinité en eux, mais des parcelles inégales. Le paganisme avait une vision hiérarchique de l’âme humaine. L’esclave méritait son sort parce qu’il était « moins divin » que son maître. Mais Jésus-Christ a enseigné que tous les hommes étaient frères parce qu’ils étaient tous faits à l’image et à la ressemblance de Dieu le Père. Cette affirmation, proprement « révolutionnaire », sapait la base idéologique de l’esclavage. Il faudra des siècles avant que l’Église catholique ne réussisse à extirper l’esclavagisme des mentalités. Sous l’empereur Charlemagne (800), c’était chose faite en Europe. Mais l’on dit que l’esclavage réapparaît actuellement en Afrique. Ne serait-ce pas en lien avec le recul du christianisme, qui affecte ce continent au profit de l’animisme et de l’islam ?
Le christianisme exige le libre consentement de l’homme et de la femme dans le sacrement du mariage. C’est ce qu’indique la célèbre formule : « Voulez-vous prendre pour époux… Voulez-vous prendre pour épouse… » Ce principe nous paraît aujourd’hui normal. Mais il n’en était pas ainsi dans l’Antiquité. Les femmes étaient alors mariées, et souvent de force, à un homme choisi par le « pater familias » ou chef de famille. Cette tradition survit encore de nos jours dans plusieurs sociétés non occidentales. Mais le droit canon stipule qu’un mariage célébré sans le libre consentement des deux époux est nul. C’est l’Église qui a inventé les principes de l’égalité des sexes et du libre choix du conjoint. Elle affirmait que le mariage était l’union d’un homme et d’une femme avant d’être une alliance entre deux familles. C’était une nouvelle conception de l’amour. Les Anciens Grecs disaient : « Notre épouse nous donne un héritier, notre courtisane nous procure le plaisir, et notre esclave s’occupe de la maison. » Le modèle chrétien de la Sainte Vierge Marie n’est-il pas plus digne ? Et quels ont été les fruits de la déchristianisation contemporaine ? L’hypersexualisation, les femmes monoparentales, les pères absents, les cancers qui découlent de la pilule.
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