Le gouvernement Trudeau confirme que des centaines d’églises ont été attaquées depuis les accusations concernant les pensionnats indiens
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
24 septembre 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — Le cabinet libéral a confirmé que des centaines d’églises ont été brûlées, vandalisées ou ciblées d’une autre manière, suite aux affirmations sans preuve selon lesquelles des tombes non marquées ont été découvertes sur les sites d’anciens pensionnats indiens.
Selon des informations publiées le 19 septembre par Blacklock’s Reporter, le cabinet du premier ministre Justin Trudeau a confirmé que 423 incidents signalés par la police se sont produits dans des lieux de culte depuis 2015, année où la Commission de vérité et réconciliation du Canada a affirmé que 4 100 enfants étaient morts dans les pensionnats indiens. Avant 2015, le nombre moyen d’attaques similaires par an n’était que de 13. En 2021 seulement, suite à l’affirmation sans preuve selon laquelle les restes de 215 corps ont été découverts à Kamloops en Colombie-Britannique, la police a dénombré 90 incendies criminels dans des lieux de culte.
« Cela inclut les incidents qui se sont produits sur la propriété environnante, comme un cimetière attenant ou un stationnement adjacent, ou à l’intérieur d’une institution ou d’un bâtiment religieux », a écrit le cabinet dans une enquête ministérielle.
Ces chiffres répondaient à une question du député conservateur Marc Dalton, qui avait demandé : « Quelles sont les statistiques concernant les incendies de lieux de culte ? »
Lire la suiteRéactions internationales au blasphème de l'ouverture des Jeux olympiques
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Ibex73/Wikimedia Commons
Les Jeux olympiques de Paris battent leur plein pour la joie ou le désarroi de ses adeptes. Peut-être davantage à la consternation de nombreuses personnes de voir des hommes « intersexués » (ils ont XY dans leurs gènes, mais le caractère apparent de leur sexe était incertain à la naissance) concourir dans les catégories féminines comme la celles de boxe...
Si ce n’était que ça !
La cérémonie d’ouvertures des jeux, qui a eu lieu le 26 juillet, a donné lieu à un blasphème répugnant contre le christianisme. La Cène, ou l’institution de l’Eucharistie, la première messe, le sacrifice anticipé du Christ, le dernier repas de Jésus avec ses apôtres, a été parodié dans un tableau vivant composé de lesbiennes, de drag-queens et autres personnages au sexe incertain qui a servi de décor à l’irruption d’une sorte de Bacchus bleu pratiquement à poil (précisons qu’au milieu de toutes ces horreurs il y avait un enfant...). Selon les premières communications des participants mêmes de la mise en scène, il s’agissait d’une parodie de la Cène de Vinci.
Qu’est-ce qu’une parodie de la Cène pouvait bien faire au milieu de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques ? Cela n’a assurément rien à voir avec l’esprit de l’événement sportif qui, rappelons-le n’est pas censé avoir d’éléments religieux selon la règle 50.2 de la charte olympique (à part, bien sûr la cérémonie du flambeau olympique qui met, du moins symboliquement, les jeux sous la protection d’Apollon...).
Cette attaque gratuite contre le christianisme, ce blasphème hideux et obscène dont ont été témoins des millions de téléspectateurs a suscité une vive indignation à travers le monde.
La réaction a été telle que le metteur en scène Thomas Jolly a prétendu que son spectacle n’avait rien à voir avec la Cène... un peu tard sans doute, France TV n’avait-il pas écrit sur X dès le départ « Une mise en Cène LE-GEN-DAIRE » ? Des vidéos de la cérémonie d’ouverture publiées pas les médias ont été depuis retirées.
Lire la suiteKamala Harris voudrait « éliminer la liberté de religion » et a un programme anticatholique « extrême », dénoncent des personnalités catholiques
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : PxHere
26 juillet 2024 (LifeSiteNews) — L'éventuelle présidence de Kamala Harris représenterait une menace pour les libertés religieuses des catholiques et la vie des bébés à naître, avertissent des personnalités catholiques.
La vice-présidente Kamala Harris est actuellement le choix du Parti démocrate pour l'élection présidentielle de 2024. Sauf changement de dernière minute, les démocrates la désigneront officiellement au cours de la première semaine d'août.
Ses antécédents d'opposition aux catholiques et aux valeurs catholiques suscitent des inquiétudes.
Sous l'administration Biden-Harris, le ministère de la Justice a appliqué de manière agressive et sélective la Loi sur la liberté d'accès aux entrées des cliniques (FACE Act), en s'en prenant notamment à des pères pro-vie pacifiques comme Mark Houck.
Ce même ministère de la Justice a également publié, par l'intermédiaire du Bureau fédéral d'enquête (FBI), un document accusant sans fondement d'« extrémisme » les catholiques qui assistent à la messe traditionnelle en latin. Le FBI a même espionné des églises pratiquant la messe en latin sous l'administration Biden-Harris.
De même, le procureur général de Biden, Merrick Garland, et le ministère de la Justice ont publié un document suggérant que les parents et les activistes inquiets qui s'opposaient à la politique d'identité raciale et à l'idéologie sexuelle dans les salles de classe étaient assimilés à des terroristes nationaux.
Lire la suiteUne députée finlandaise en procès pour la troisième fois pour avoir partagé des versets de la Bible sur l’homosexualité
Päivi Räsänen.
LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ADF International
19 avril 2024, Helsinki (Alliance Defending Freedom) — L’ancienne ministre et députée finlandaise Päivi Räsänen sera jugée une troisième fois pour son tweet sur un verset de la Bible, comme l’a confirmé aujourd’hui la Cour suprême de Finlande.
Le procureur général a porté la cause en appel, bien que la grand-mère chrétienne de 11 enfants ait été acquittée à l’unanimité des accusations d’« incitation à la haine » devant le tribunal de district d’Helsinki et la Cour d’appel. La Cour suprême a accepté d’examiner ce recours à une date qui sera fixée ultérieurement.
Mme Räsänen, qui a été ministre de l’Intérieur de la Finlande, est accusée d’avoir partagé ses opinions religieuses sur le mariage et l’éthique sexuelle, dans un tweet publié en 2019 et dans une brochure imprimée en 2004 qu’elle a rédigée pour son église et qui est centrée sur le texte biblique : « Homme et femme, il les créa ».
Le procureur n’a pas fait appel d’un troisième chef d’accusation fondé sur son apparition lors d’une émission de radio, ce qui rend définitif l’acquittement de la Cour d’appel pour ce chef d’accusation. Seuls les deux autres chefs d’accusation font l’objet de ce dernier appel.
La cause de la députée sera à nouveau entendue en même temps que celle de l’évêque luthérien Juhana Pohjola, accusé d’avoir publié le pamphlet de Mme Räsänen il y a vingt ans.
Leurs causes ont attiré l’attention des médias du monde entier, les experts en droits de l’homme s’inquiétant de la menace qui pèse sur la liberté d’expression en Finlande.
Lire la suiteL’Assemblée nationale du Québec à la rescousse de Noël
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Vitalii/Adobe Stock
L’Assemblée nationale du Québec a voté presque unanimement le 29 novembre une motion dénonçant la Commission canadienne des droits de la personne pour son attaque contre les fêtes chrétiennes comme Pâques et Noël. La Commission, en effet, avait produit un document intitulé « Document de réflexion sur l’intolérance religieuse », où elle affirme que « La discrimination à l’égard des minorités religieuses au Canada est ancrée dans l’histoire du colonialisme au Canada ». Selon la Commission, ce fait « se manifeste aujourd’hui par une discrimination religieuse systémique. Un exemple évident est celui des jours fériés au Canada. Les jours fériés liés au christianisme, dont Noël et Pâques, sont les seuls jours fériés canadiens liés à des fêtes religieuses. »
Il semble échapper à la Commission que tous les Canadiens, même les non-chrétiens, profitent du congé octroyé pour ces fêtes, ce qui, me semble-t-il, est des plus « inclusifs ».
« On va continuer à fêter Noël »
« Honnêtement, au Québec, on va continuer de fêter Noël et on s’excusera pas de fêter Noël au Québec ! » s’est exclamé le ministre de la Justice Simon Jolin-Barrette après le vote à l’Assemblée, rapporte TVA Nouvelles.
« Noël, ça fait partie des valeurs québécoises », rechérit-il sur l’émission de Mario Dumont.
En sortant du Salon Bleu, le ministre de la Lutte contre le racisme Christopher Skeete, dépositaire de la motion, quant à lui, a affirmé : « La Commission essaie de dire aux Canadiens et par extension aux Québécois que Noël, c’est raciste. Moi, je ne le pense pas et je pense que les Québécois sont avec moi ».
Lire la suiteLa Commission canadienne des droits de la personne s’attaque à Noël pour cause de « colonialisme »
Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pikrepo
Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — La Commission canadienne des droits de la personne (CCDP) est vivement critiquée pour avoir suggéré que ceux qui célèbrent les fêtes chrétiennes, dont Noël, font preuve d’intolérance et perpétuent le prétendu « colonialisme ».
Selon un document récent publié par la CCDP le 23 octobre 2023, intitulé « Document de réflexion sur l’intolérance religieuse », les fêtes telles que Noël et Pâques sont des formes de discrimination et d’intolérance religieuse.
La CCDP a déclaré que l’observation de la naissance de Jésus-Christ est « un exemple évident » d’un type de préjugé religieux enraciné dans le colonialisme.
« La discrimination à l’égard des minorités religieuses au Canada est ancrée dans l’histoire du colonialisme au Canada », peut-on lire dans le document de la Commission.
Lire la suiteLe Canada a abandonné la religion et l’a remplacée par des valeurs « laïques » destructrices
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : shyshka/Adobe Stock
2 novembre 2023 (LifeSiteNews) — Au début des années 2000, le mouvement du Nouvel Athéisme — mené par les « quatre cavaliers de l’apocalypse », Christopher Hitchens, Richard Dawkins, Sam Harris et le moins connu Daniel Dennett — a défendu l’idée que l’« antithéisme » était la clé de l’illumination. En d’autres termes, il n’était pas seulement vrai que Dieu n’existait pas — il était bon que ce soit vrai, parce que la Bible était un livre mauvais et que, comme l’affirmait le titre du livre le plus célèbre de Hitchens, « la religion empoisonne tout ».
À bien des égards, ces hommes voulaient que l’Occident ressemble au Canada, du moins en termes de taux de pratique religieuse. Selon les sondages, 89 % des Canadiens n’assistent pas régulièrement à un culte religieux (qu’ils s’identifient ou non à une tradition religieuse). Selon les données publiées cette année par Cardus, à la question « À quelle fréquence, le cas échéant, lisez-vous la Bible, le Coran ou un autre texte sacré ? », 56 % des personnes interrogées ont répondu « jamais », 21 % « rarement », 7 % « quelques fois par an », 10 % « au moins une fois par mois, mais moins d’une fois par jour » et 6 % ont déclaré lire un texte sacré tous les jours.
Lire la suiteLes aumôniers militaires pourraient finalement prier durant la cérémonie du jour du Souvenir
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Douglas O'Brien/Flickr
L’aumônier général Guy Belisle écrit dans un courriel adressé aux aumôniers militaires le 30 octobre qu’ils seront autorisés à prier durant la cérémonie du jour du Souvenir.
Le même Guy Belisle avait précédemment indiqué dans une note de service du 11 octobre aux aumôniers qu’ils devraient dorénavant « adopter une approche sensible et inclusive lorsqu’ils s’adressent publiquement aux membres des forces armées ». Car, « Bien que la dimension de la prière puisse occuper une place importante pour certains de nos membres, nous ne prions pas tous de la même manière ; pour certains, la prière ne joue aucun rôle dans leur vie ». Ces directives obligeant à l’« inclusivité » sont en fait exclusives et prohibent tout propos religieux qui pourrait déranger l’un ou l’autre militaire.
Selon une déclaration du porte-parole du ministère de la Défense nationale qui indiquait que les aumôniers qui prennent la parole lors de cérémonies militaires publiques et obligatoires « ne doivent pas utiliser le mot “Dieu” ou d’autres références à une puissance supérieure telle que “Père céleste” » afin de « s’assurer que tous se sentent inclus et capables de participer à la réflexion, quelles que soient leurs croyances ».
La situation est telle que les aumôniers n’osaient même pas écrire leur réflexion pour le jour du Souvenir, a révélé un militaire.
Mgr Scott McCaig, l’Ordinariat militaire catholique du Canada, quant à lui, a indiqué que la nouvelle directive interdisant pratiquement toute prière causait une « crise vocationnelle ». Cette même directive a même causé des départs parmi les aumôniers.
Lire la suiteUn message au gouvernement Trudeau : Nous n’oublierons pas Dieu en ce jour du Souvenir
Monument au souvenir à Ottawa.
Par Everyday For Life Canada — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Mikkel Paulson/Wikimedia Commons
Pour le jour du Souvenir 2023, le gouvernement libéral canadien de Justin Trudeau a demandé aux militaires et à leurs aumôniers de ne pas utiliser de prières chrétiennes ni de référence à Dieu lors des prochains services commémoratifs. Il s’agit de s’assurer que les Canadiens vénèrent la trinité laïque du DIE, la Diversité, l’Inclusion et l’Équité.
Nous espérons que les aumôniers refuseront d’obtempérer. Nous rappelons à l’actuel gouvernement canadien la véritable signification de l’expression « Lest we forget » [De peur que nous n’oubliions]. C’est une phrase souvent utilisée lors des cérémonies du jour du Souvenir. Mais cette expression ne fait pas référence, comme la plupart des gens le croient, aux soldats qui sont morts pendant la guerre.
L’expression provient d’un poème de Rudyard Kipling datant de 1897 et intitulé « Recessional » [Hymne de clôture]. Il s’agit d’un poème chrétien écrit pour célébrer le jubilé de diamant de la reine Victoria. C’était bien avant la Première et la Seconde Guerre mondiale. La phrase est répétée huit fois. L’auteur veut souligner le danger d’oublier ce qui est le plus important, d’oublier Dieu :
« Dieu de nos pères, connu depuis les jours anciens,
Seigneur de notre vaste ligne de front
De la main admirable duquel nous tenons
La domination sur les palmiers et les pins
Seigneur Dieu des armées, sois encore avec nous,
De peur que nous n’oubliions, de peur que nous n’oubliions ! »
L’idée de « ne pas oublier » se trouve également dans la Bible. Dans le Deutéronome 4,7-9, nous lisons : « Il n’y a point en effet d’autre nation, quelque puissante qu’elle soit, qui ait des dieux aussi proches d’elle que notre Dieu est proche de nous et présent à toutes nos prières. Car où trouver un autre peuple aussi célèbre, qui ait comme celui-ci des cérémonies, des ordonnances pleines de justice, et toute une loi semblable à celle que j’exposerai aujourd’hui devant vos yeux ? Conservez donc vous-mêmes, et gardez soigneusement votre âme. N’oubliez point les grandes choses que vos yeux ont vues, et qu’elles ne s’effacent point de votre cœur tous les jours de votre vie. Enseignez-les à vos enfants et à vos petits enfants ». (Bible Fillion)
Lire la suiteDes militaires canadiens s’expriment sur le fait que les aumôniers ne peuvent plus utiliser le mot « Dieu » dans les prières publiques
Par Ashley Sadler — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Cherkas/Adobe Stock
20 octobre 2023 (LifeSiteNews) — Plusieurs membres des Forces armées canadiennes (FAC) ont confié leurs réactions exclusives à LifeSiteNews cette semaine après avoir été informés qu’ils ne devraient pas faire appel à Dieu pendant les prières publiques afin de donner la priorité à l’inclusivité et à la « diversité » quelques semaines avant le jour férié national du 11 novembre, le jour du Souvenir. Le ministre de la Défense nationale a déclaré que les prières publiques devaient « refléter la diversité spirituelle et religieuse des Canadiens ».
Lors d’entretiens téléphoniques exclusifs avec LifeSiteNews, des membres des FAC connus de LifeSite mais qui ont demandé à rester anonymes se sont exprimés contre ce qu’ils considèrent comme une sécularisation accrue de l’armée.
« En un mot, ce changement est le suivant : abolir Dieu de la place publique », a déclaré un militaire, expliquant que « l’éthique qui sous-tend le document » met l’accent sur la « spiritualité » plutôt que sur la « religion ».
« La liberté de religion, je le crains, est lentement remplacée par la liberté de ne pas avoir de religion », a déclaré un autre membre des FAC à LifeSite.
Leurs remarques se rapportent à une note de service du 11 octobre signée par l’aumônier général Guy Belisle et obtenue par The Epoch Times, qui demandait aux aumôniers canadiens « d’adopter une approche sensible et inclusive lorsqu’ils s’adressent publiquement aux membres des forces armées ».
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