Un député britannique pro-vie poignardé à mort lors d'une réunion avec ses électeurs
Sir David Amess défendant le rôle de la religion dans la société lors d’un débat en 2013 à Oxford
Par Michael Haynes - Traduit par Campagne Québec-Vie - Photo : capture d'écran de YouTube/(LifeSiteNews)
15 octobre 2021 ESSEX, R.-U. (LifeSiteNews) – Un député conservateur catholique et pro-vie est décédé aujourd’hui après avoir été poignardé à plusieurs reprises par un homme non identifié.
Sir David Amess, 69 ans, a été poignardé alors qu’il tenait une réunion avec ses électeurs dans l’église méthodiste de Belfairs à Leigh-on-Sea, Essex.
Un homme serait entré dans l’église et aurait poignardé le député de Southend West peu après 12 h 5. L’agresseur présumé a été identifié comme étant Ali Harbi Ali, 25 ans, un ressortissant britannique d’origine somalienne.
Tandis que la police montait la garde autour de l’église, les ambulanciers et médecins ont tenté de porter secours à M. Amess pendant plus de deux heures; les premiers détails sur l’attaque et l’état de santé de Sir David sont restés rares, le conseiller municipal John Lamb déclarant : « Nous ne sommes pas sûrs de la gravité de la situation, mais cela ne semble pas bon. »
La police de l’Essex a annoncé à 14 h 39 que Sir David était décédé sur les lieux.
Lire la suiteLe prélèvement d’organes se fera en Angleterre sur consentement présumé
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : peoplecreations/Freepik
L’Angleterre a décidé que le prélèvement d’organes pourra s’effectuer sur la base du consentement présumé des personnes déclarées « mortes », c’est-à-dire les gens qui n’auront pas demandé au gouvernement de ne pas les considérer comme consentants. Précisons que le prélèvement d’organe s’opère sur des personnes dites en état de « mort cérébrale », concept fumeux expressément inventé pour prélever des organes sur des personnes mourantes, ou dans un coma irréversible (encore que les médecins puissent se tromper dans ce cas) ; on ne récolte pas d’organes vivants sur un cadavre. Mais le critère de « mort cérébrale » est plus moins libéral selon les pays, et l’est de plus en plus, comme en Australie où l’arrêt « permanent » de la fonction cardiaque (qui peut être restaurée) en est un. Selon LifeSiteNews :
La loi anglaise permettra désormais à l’État de présumer le consentement à fin de prélèvement d’organes des personnes déclarées « mortes ».
La nouvelle loi qui est entrée en vigueur la semaine dernière accorde au gouvernement l’autorité de prélever les organes des personnes déclarées mortes, à moins que la personne n’ait spécifiquement déclaré qu’elle ne voulait pas que ses organes fussent utilisés. Le gouvernement affirme que la loi a été modifiée « pour aider à sauver et améliorer plus de vies ».
Une loi similaire existe au Pays de Galles depuis 2015. En Écosse, une loi supposant le consentement au don d’organes entrera en vigueur en mars 2021.
« Des cadavres au cœur battant » :
« La prétendue “mort cérébrale” permet aux médecins de prélever des organes vitaux de patients qui sont très probablement encore en vie, bien qu’ils soient peut-être inconscients et proches de la mort », a expliqué le Dr McCarthy [de SPUC].
Les cœurs des donneurs, par exemple, sont en pratique prélevés sur des « cadavres au cœur battant ». La publicité incitant les gens à faire don de leurs organes ne révèle pas que les donneurs dont le cœur bat encore peuvent bouger lors du prélèvement, à moins qu’ils ne soient paralysés par des produits », a-t-il poursuivi.
« Les chirurgiens en transplantation le savent et ils savent aussi que la pression sanguine de la personne augmente lorsqu’une incision est faite. Certains anesthésistes recommandent que ledit “cadavre” soit anesthésié lors du prélèvement de ses organes ».
Le critère australien de perte « permanente » (c.-à.-d., qui demeure pendant une période de temps longue et indéterminée) :
« Un exemple d’évolution inquiétante est le passage en Australie du prélèvement d’organes ne devant être tenté qu’après une perte “irréversible” de la fonction cardiaque, au prélèvement d’organes pouvant être tenté dès la perte “permanente” de la fonction cardiaque, ce dernier cas peut inclure des situations où il a déjà été décidé que la réanimation ne serait pas tentée. Comme l’indique un rapport, “on ne peut prétendre à juste titre que la mort est survenue si la fonction cardiaque peut être rétablie, même si une décision a été prise de ne pas le faire”.
Une mère qui refusa l’avortement donne naissance, malgré la perte de ses eaux à 13 semaines de grossesse
Kirsty Mizon avec son bébé
Par Lianne Laurence — Traduit par Campagne Québec-Vie
Burton, Angleterre, 10 décembre 2019 (LifeSiteNews) — Une Britannique qui s’était fait dire qu’elle aurait une fausse couche, après la perte de ses eaux à 13 semaines de grossesse, a donné naissance le 1er décembre à une fille de trois livres qu’elle a appelée son « miracle de Noël ».
Les médecins ont également dit à Kirsty Mizon, 23 ans, qu’elle portait un garçon, et ont proposé à plusieurs reprises à la jeune mère de se faire avorter, l’avertissant qu’elle risquait fort la septicémie et que son bébé serait mort-né ou handicapé, rapporte le Derbyshire Live.
Mais Mizon a refusé, et a porté son bébé pendant 16 semaines de plus, même si cela mettait sa vie en danger.
« Parfois, j’avais l’impression d’y passer. L’hémorragie était si grave que je perdais des caillots de sang de 10 cm [de long ?] », disait Mizon, qui est aussi mère de Leo, âgé de 3 ans, et de Logan, lui de 2 ans.
« Je ne savais pas si j’allais être assez forte pour traverser tout cela, mais je ne pouvais pas abandonner mon bébé. »
En même temps, Mizon se préparait au pire et avait planifié les funérailles de son bébé lorsqu’elle entra en travail prématuré à 29 semaines de grossesse, révéla-t-elle au Derbyshire Live.
Quand elle entendit son bébé pleurer, « c’était le meilleur sentiment, le meilleur son que j’eusse jamais entendu. »
Elle et son époux Lewis Peach, 26 ans, ont nommé leur « petite combattante » Lacey.
Lire la suiteUn ex-policier britannique objet d’une enquête pour prétendu «discours haineux» dans ses critiques de l’idéologie du genre
Harry Miller.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo :
Harry Miller, ancien policier britannique, a fait l’objet d’une enquête de la police anglaise, se basant sur une plainte l’accusant de « discours haineux » envers les transgenres. Il n’avait fait que publier sur Twitter quelques critiques de l’idéologie du genre. Extrait de LifeSiteNews :
Un père de quatre enfants a intenté une action en justice contre l’association de la police anglaise et le corps de police local après avoir fait l’objet d’une enquête pour « discours haineux », car il avait publié des commentaires dans les médias sociaux remettant en cause le principe LGBT selon lequel un homme peut devenir une femme par le biais d’hormones et d’opérations.
Harry Miller, âgé de 54 ans, ancien policier de Lincoln, est le fondateur de « Fair Cop », une organisation qui se consacre à faire respecter la liberté d’expression par la police britannique. Il était aujourd’hui devant la Haute Cour de Westminster, le deuxième jour d’un contrôle judiciaire sur l’utilisation des « directives » d’influence transgenre, c’est-à-dire des lignes directrices rédigées par le College of Policing and Humberside Police.
Selon Lincolnshire Live, l’avocat de Miller, Ian Wise QC (Queen’s Counsel, pas Québec), a déclaré hier que son client était « profondément préoccupé » par les réformes proposées à la loi sur la reconnaissance du genre, et avait utilisé Twitter pour « engager un débat sur les questions transgenres ».
Me Wise a soutenu que la police de Humberside, s’appuyant sur les conseils du College of Policing, avait tenté de « dissuader » Miller d’exprimer son opinion sur le sujet à l’avenir. Ce qui est « contraire à son droit fondamental à la liberté d’expression », déclara Me Wise.
L’avocat ajouta que Miller « n’a jamais exprimé de haine envers la communauté transgenre, ni cherché à inciter les autres à la haine, il avait simplement remis en question (parfois de façon provocante et avec humour) la croyance que les femmes transgenres sont des femmes et devraient être traitées comme telles à toutes fins ».
Cependant, Jonathan Auburn, l’avocat du College of Policing, a fait valoir qu’il n’était pas déraisonnable qu’une personne transgenre lisant les messages [de Miller], les considère comme motivés par une hostilité ou un préjugé contre une personne transsexuelle.
Auburn a également soutenu que les directives concernant les incidents haineux sont légales et ne portent pas atteinte à la liberté d’expression de Miller.
Le juge Julian Knowles prend maintenant le temps de réfléchir à sa décision et espère rendre un jugement avant Noël.
Miller a été contacté par un « agent de cohésion communautaire » en janvier dernier après qu’une personne se soit plainte à la police de messages qu’il avait affichés ou partagés sur Twitter et qui étaient critiques de l’idéologie transgenre.
Une femme mentalement handicapée, dont un tribunal avait ordonné l’avortement, a donné naissance à son enfant
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pixnio
La décision de la Cour de protection de Londres, qui avait autorisé l’établissement qui prenait soin d’elle de la faire avorter contre son gré, a été par la suite annulée par la Cour d’appel de Londres, laissant donc cette femme pouvoir donner le jour à son enfant, naissance qui a eu lieu récemment. Le bébé un fois né échappe donc aux possibles tentatives des médecins de se pourvoir en appel pour son avortement maintenant impossible. Extrait de Gènéthique :
En juin dernier, un juge de la Cour de protection de Londres avait ordonné à une jeune femme handicapée mentale enceinte de 22 semaines d’avorter, contre sa volonté et celle de sa mère. Cette dernière avait finalement eu gain de cause auprès de la Cour d’appel de Londres, donnant raison aux avocats qui avaient argumenté qu’« elle devait être autorisée à accoucher ». La jeune femme vient de donner naissance à un enfant en bonne santé.
La même Cour de Protection a récemment rendu un autre jugement similaire au premier, malheureusement dans le cas présent, personne ne porte la décision en appel, laissant donc une femme mentalement handicapée, et son enfant à naître, entre les mains de ses « soignants ».
Une fillette de 10 ans suspendue pour avoir demandé à être dispensée d’un cours LGBT
Kaysey.
Par Pour une école libre au Québec — Photo : Christian Concern/YouTube
Croydon — Une fillette de 10 ans a été renvoyée de l’école pendant une semaine après avoir demandé à son professeur la permission d’être dispensée d’un cours LGBT à l’occasion du mois de la « fierté ».
Elle s’est expliquée dans une vidéo (ci-dessous, en anglais) : « Quand personne n’avait entendu parler des LGBT, tout le monde savait de quel sexe ils étaient ». Elle et son camarade de classe, Farrell, ont été suspendus de l’école primaire Heavers Farmer, située à Croydon, dans le sud de Londres.
« Mais maintenant, tout le monde est désorienté », a poursuivi la jeune fille de 10 ans, « et ils disent qu’ils sont bisexuels et trans, car ils sont désorientés. »
« Avant cela, ils étaient complètement sûrs de qui ils étaient, mais ce n’est plus le cas », a-t-elle ajouté.
Idéologie qui désoriente et trouble les enfants
« Cela concerne vraiment d’autres enfants », a expliqué Kaysey, « car à présent, ils perdent confiance en eux-mêmes et se regardent eux-mêmes en se demandant : “Pourquoi suis-je cette personne ? Pourquoi ne puis-je pas être quelqu’un d’autre ?” »
« Avant tout cela, les gens savaient qui ils étaient », a déclaré Kaysey. « Les écoliers doivent maintenant choisir leur sexe à l’âge de quatre ans. »
Lire la suiteAngleterre et Pays de Galles : 33,2 % des bébés conçus par les femmes entre 20 et 24 ans ont été avortés
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Triste constatation... Extrait de la Society for the Protection of Unborn Children :
Les données officielles mises en évidence par les médias cette semaine ont montré une augmentation tragique des taux d’avortement chez les jeunes femmes en Angleterre et Pays de Galles. Les chiffres publiés par l’Office for National statistics (ONS — Office national des statistiques), après la mise à jour des données ce mois-ci, ont révélé qu’en 2017, 33,2 % des enfants à naître conçus par les femmes âgées de 20 à 24 ans ont été tués par avortement.
De plus, les données font état d’une augmentation record du nombre d’avortements chez les femmes âgées de 16 à 34 ans depuis 1990, entre autres révélations tragiques.
Les principales conclusions du rapport révèlent qu’en 2017 :
- Le nombre total d’avortements pratiqués en Angleterre et Pays de Galles a augmenté. En 2017, 197 533 avortements ont été pratiqués. Il s’agit d’une augmentation de 4 % depuis 2016 et du plus haut niveau jamais enregistré depuis 2008.
- Le taux d’avortement en 2017 était le plus élevé chez les femmes de 20 ans, soit 29,1 pour 1 000 femmes.
- Les taux d’avortement ont augmenté chez les femmes de 30 ans et plus.
- Les taux pour les femmes âgées de 30 à 34 ans ont augmenté régulièrement, passant de 15,1 pour 1 000 femmes en 2007 à 18,5 en 2017.
- Le taux d’avortement des femmes âgées de 35 ans et plus est également passé de 6,9 pour 1 000 femmes en 2007 à 8,6 pour 1 000 femmes en 2017.
- Pour les femmes de plus de 25 ans, les taux d’avortement ont connu des augmentations marginales ces dernières années. 38 % des femmes qui ont subi un avortement ont déjà subi un ou plusieurs avortements. Ce chiffre a augmenté de 6 % depuis 2007.