Entretien de Tucker Carlson avec Viktor Orbán sur Fox News, le 6 août 2021
Viktor Orbán accordant une entrevue à Tucker Carlson pour Fox News, le 6 août 2021.
Par le Visegrád Post
Hongrie – Le présentateur, journaliste et éditorialiste star de la chaîne états-unienne Fox News a passé une semaine en Hongrie. Il a réalisé un entretien de vingt minutes avec le Premier ministre conservateur hongrois Viktor Orbán, dont voici la retranscription et la traduction en français :
Tucker Carlson : Monsieur le Premier Ministre, merci beaucoup de nous recevoir. Revenons en 2015 : des centaines de milliers de migrants apparaissent à la frontière sud de votre pays, comme dans tout le reste de l’Europe : ils confluent vers l’Allemagne, et les autres pays de l’UE leur disent « Soyez les bienvenus, veuillez entrer, nous pouvons y arriver, nous sommes assez forts pour cela ». Seule contre tous, la Hongrie dit non. Pourquoi ? Pourquoi avez-vous adopté sur l’immigration une position différente de celle d’autres pays européens ?
Viktor Orbán : C’était la seule attitude raisonnable. Quand quelqu’un franchit nos frontières sans avoir obtenu pour cela aucune autorisation de l’État hongrois, nous devons défendre notre pays et leur dire « Eh les gars, arrêtez-vous ! Si vous voulez franchir cette frontière ou vous installer chez nous, il y a une procédure réglementaire, elle doit être respectée. Mais vous ne pouvez pas, juste comme ça, entrer sans aucune sorte de restrictions, sans obtenir le moindre permis, sans demander son avis à l’État hongrois, sans aucun contrôle. » C’est dangereux. Nous devons défendre notre peuple de tous les dangers, quels qu’ils soient.
Tucker Carlson : Et vous pensez en avoir le droit ?
Viktor Orbán : Bien entendu. C’est un droit qui nous est conféré par Dieu, par la nature, [nous avons] tous les arguments de notre côté. Parce qu’ici, c’est notre pays. C’est notre population, notre histoire, notre langue. Et nous avons donc le devoir de le faire. Bien entendu, quand vous êtes en difficulté, et qu’aux alentours personne n’est plus près de vous que les Hongrois, il faut bien s’entraider. Mais vous ne pouvez pas dire, juste comme ça : « Ah tiens, c’est un beau pays, j’aimerais bien venir m’y installer, comme ça j’aurai une vie meilleure ». Venir en Hongrie n’est pas un droit de l’homme. Pas possible. C’est notre pays. C’est une nation, c’est une communauté, des familles, une histoire, des traditions, une langue.
Tucker Carlson : Dire ce que vous venez de dire — même si je pense que cela paraît être une évidence pour beaucoup de nos téléspectateurs — a profondément offensé divers pays d’Europe de l’Ouest — ou du moins, leurs dirigeants.
Viktor Orbán : C’est parce que beaucoup de pays européens ont décidé d’ouvrir un nouveau chapitre dans leur histoire nationale. Ils appellent cela la nouvelle société : c’est une société post-chrétienne et post-nationale. Ils croient dur comme fer qu’un mélange entre des communautés différentes — entre des autochtones (disons, par exemple : des chrétiens) et des nouveaux venus, même en grand nombre (disons, par exemple : des musulmans) — produira de bons résultats. Le résultat sera-t-il bon ou mauvais ? Nous n’avons pas la réponse, mais je pense que c’est très risqué, et il est évident qu’il n’est pas impossible, non seulement que ça ne tourne pas bien, mais même que ça tourne très mal. Et chaque pays a le droit d’accepter ce risque ou de le refuser. Nous autres, Hongrois, avons décidé de ne pas prendre ce risque du mélange. Voilà pourquoi la Hongrie subit des attaques si dures, et voilà pourquoi on m’a forgé une si mauvaise réputation. Vous savez, on me traite personnellement comme la brebis galeuse de l’Union européenne, et malheureusement, ce traitement est parfois étendu à la Hongrie tout entière.
Lire la suiteTexte d’opinion : le non-sens des mesures « sanitaires » promues par l’OMS
Par Charles Danten ― Photo : Freepik
Voici un texte d’opinion qui a été envoyé à Campagne Québec-Vie par Charles Danten au sujet de la « pandémie » et des mesures « sanitaires » censées la combattre. ― A. H.
*
Bonjour,
Disons d’emblée que je ne parle pas sans connaissance de cause, j’ai un B.Sc. en agronomie et un doctorat de premier cycle en médecine vétérinaire. J’ai de plus une maîtrise en traduction orientée vers les études cliniques en médecine et en pharmacologie humaines. Je connais bien les principes de la médecine pour les avoir appliqués sur le terrain pendant 18 ans, dont dix à mon propre compte dans ma clinique vétérinaire située en banlieue de Montréal. Pour en avoir traduit bon nombre à titre professionnel, je connais également relativement bien les études cliniques, comment elles sont conçues et comment juger de leur validité. En d’autres mots, je suis suffisamment compétent pour faire la part des choses et donner un avis éclairé sur ce crime contre l’humanité dont nous sommes victimes depuis maintenant un an et dont les responsables vont bientôt devoir rendre des comptes.
Christian Drosten : l’heure des comptes ?
Je vous écris, donc, car je ne sais pas trop à qui je pourrais m’adresser, personne ne vous écoute, les médias ne publient aucune opinion contraire au dogme, le débat est clos, on vous tourne le dos dès que vous contestez le moindrement la gestion sanitaire de la Covid calquée en tout point sur les recommandations mensongères de l’OMS. On vous ostracise, on vous prend pour un désaxé, un conspirationniste, voire un fasciste si vous avez le malheur de vous opposer au consensus sur :
― les mesures sanitaires inutiles, voire contre-productives faisant bien plus de mal que de bien au niveau économique, sociale et psychologique en plus d’être incapables d’arrêter le moindre virus.
Le confinement et ses avantages : des allégations délibérément fausses
— l’escroquerie du test PCR qui n’est pas un test de dépistage du Covid-19 et qui peut donner jusqu’à 90 % de faux +. Selon le Dr Mike Yeadon, ancien directeur et scientifique en chef du géant pharmaceutique Pfizer, ce test est en effet « fatalement défectueux et doit être retiré immédiatement ». Il est utilisé uniquement pour créer la peur et faire perdurer la fausse pandémie pour des raisons politiques et financières.
« Le test PCR va au tribunal » : au Portugal, mais aussi en Allemagne et dans de nombreux pays
Lire la suiteJustin Trudeau promeut l’avortement de concert avec 38 autres premiers ministres
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Justin Trudeau, notre pitoyable premier ministre, a participé à une déclaration endossée par 38 autres premiers ministres, dont ceux d’Allemagne, Angela Merkel, du Royaume-Uni, Boris Johnson, de France, Édouard Philippe, et d’Italie, Giuseppe Conte, trente-neuf en tout, pour soutenir ce qu’ils appellent les « services de santé sexuelle et reproductive pour toutes les femmes et les filles » (avortement, contraception) durant ce qu’ils considèrent comme étant une « pandémie » de coronavirus, et ce, au nom de 59 nations. Ils craignent que des restrictions n’empêchent cette abominable pratique de se poursuivre comme d’habitude. Selon LifeSiteNews :
Le gouvernement libéral du premier ministre canadien Justin Trudeau a publié mercredi une déclaration commune au nom de 59 nations, préconisant l’accès mondial aux « besoins en matière de santé sexuelle et reproductive » en réaction à la pandémie de coronavirus.
« Nous en appelons aux gouvernements du monde entier à garantir un accès complet et sans entrave à tous les services de santé sexuelle et reproductive pour toutes les femmes et les filles », indique la déclaration publiée le 6 mai par Affaires mondiales Canada.
Le gouvernement Trudeau est bien connu pour sa promotion agressive de l’avortement sur la scène internationale. Il s’est engagé à verser 7,1 milliards de dollars d’ici 2030 pour financer et promouvoir l’avortement dans le cadre de son aide internationale, et a décrit l’accès mondial à l’avortement et les « droits sexuels et reproductifs » comme étant « au cœur » de sa politique étrangère.
La « Déclaration sur la protection de la santé et des droits sexuels et reproductifs et la promotion de l’égalité des genres pendant la crise de la COVID-19 » publiée sur Affaires mondiales Canada l’a été également sur l’ordre des ministres de 38 nations différentes « au nom des peuples et des gouvernements de 59 pays ».
Pour éviter la mortalité infantile ! :
« Le financement de la santé et des droits sexuels et reproductifs doit rester une priorité pour éviter une augmentation de la mortalité maternelle et infantile, répondre au besoin accru de méthodes contraceptives et éviter la hausse d’avortements à risque et d’infections sexuellement transmissibles », y déclare-t-on.
Alors c’est en tuant un enfant à naître qu’on le sauver d’une possible mort plus tard ? Quel est donc ce raisonnement débilement tordu ? Si vous tuez un enfant dans le sein de sa mère, vous ne réduirez pas la mortalité infantile !
Allemagne : projet de loi visant à interdire les « thérapies de conversion »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : tirachardz/freepik
Il est intéressant et atterrant de voir avec quelle simultanéité les projets de loi contre la « thérapie de conversion » se font proposer dans les divers parlements du monde. Ces dernières années les projets de loi et les nouvelles lois ont apparu dans les États américains, dans des villes du même pays et au niveau fédéral, tout comme en Espagne, en Grande-Bretagne ou au Canada. Présentement, le projet de loi présenté en Allemagne est sensiblement similaire à celui déposé à la Chambre des communes du Canada, une seule différence importante, et non à l’honneur du Canada, c’est que le projet de loi allemand interdirait les « thérapies de conversion », point ! Tandis que le canadien, lui, interdirait celles qui viseraient à changer une « orientation » homosexuelle en une hétérosexuelle, et non inversement (si cela existe bien sûr). S'il n'y a là un flagrant parti pris... Selon LifeSiteNews :
Le gouvernement allemand a déposé un projet de loi interdisant les thérapies de conversion, définies comme « toute thérapie pratiquée sur des êtres humains qui vise à modifier ou à supprimer l'orientation sexuelle ou l'identité de genre auto-perçue. »
Angela Merkel, la chancelière allemande, et Jens Spahn, le ministre, homosexuel, de la santé, avaient proposé ce projet de loi en février. Tous deux sont membres des démocrates-chrétiens.
Les opérations et les traitements hormonaux « destinés à exprimer l'identité sexuelle perçue par la personne » ne sont pas considérés comme thérapie de conversion, explique le projet de loi. Ainsi, la « opération de réassignation de genre » et autres mesures ne seraient pas interdites par la loi actuellement discutée entre les membres du Parlement.
La thérapie de conversion des personnes de moins de 18 ans est strictement interdite. Les adultes sont autorisés à suivre une thérapie de conversion à condition qu'ils le fassent librement.
Toutefois, ce choix pourra bien ne pas exister dans la réalité, puisque les publicités publiques proposant des thérapies de conversion sont interdites. En ce qui concerne les enfants et les adolescents, les thérapies de conversion ne peuvent pas même être « annoncées, proposées ou obtenues » en privé.
Les promoteurs de ce projet de loi, et les autres en général, prétendent que les « thérapies de conversion » sont nocives, voire dangereuses pour les personnes qui les suivent. Pourtant, plusieurs personnes ayant eu une attirance envers celles de même sexe sont passées par là et sont heureuses d’avoir quitté ces attraits désordonnés.
Sans doute qu’il existe des thérapies douteuses à condamner, mais celles qui reposent sur la parole et la conversation n’ont sûrement pas lieu d’être supprimées.