Justin Trudeau «personnellement très opposé à l’avortement»?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Shutterstock
C’est du moins ce que disait l’actuel premier ministre du Canada en 2011 en réponse au député conservateur Dean Del Mastro qui le questionnait sur son adhérence à la foi catholique, d’après The Post Millenial :
Trudeau s'était exclamé qu'il était « étonnamment affecté» de voir sa foi supposément remise en question, et puis l'article [de la CBC] poursuit :
« Il note qu'il est personnellement très opposé à l'avortement, mais croit toujours que personne ne peut dire à une femme ce qu'elle doit faire de son corps. »
« Mon propre credo est tout à fait conforme à cela, et je défendrai ma propre foi et mes propres valeurs jusqu'à bout», a dit M. Trudeau.
Déjà Justin se détourne de la foi catholique en affirmant qu’on puisse dire que l’avortement est mauvais et en même que l’on ne puisse dire à une femme qu’elle n’a pas le droit de se faire avorter. The Post Millenial continue :
Trudeau est « personnellement très opposé à l'avortement », mais n'a pas l'intention d'utiliser le gouvernement pour faire respecter ses convictions personnelles.
En termes pratiques — comme dans le cas de l'impact réel sur les lois et sur la vie des gens — c'est à peu près la même chose que la position d'Andrew Scheer.
Scheer, pour des raisons religieuses, s'oppose à l'avortement. Pourtant, comme il l'a dit à maintes reprises, il n'adoptera pas de loi restreignant l'avortement.
Par conséquent, on peut dire que ce n’est pas Andrew Scheer qui changera quoi que ce soit à la question de l’avortement, tout comme 10 ans de règne conservateur ne l’ont fait.
Mais combien ironique cela sonne-t-il, Justin Trudeau « personnellement très opposé à l'avortement » !
Les pestiférés
Pro-vie manifestant devant la Cour suprême à Washington DC, le 1er février 2006.
Paul-André Deschesnes — Photo : Ben Schumin/Wikimedia Commons
Le 21 octobre 2019, il y aura au Canada une élection fédérale. La campagne électorale est commencée dans une atmosphère sulfureuse. Les forces du Mal fourbissent leurs armes.
Notre Premier ministre postmoderne Justin Trudeau est très excité et parle beaucoup de l’avortement. Il se vante sur toutes les tribunes que tous ses candidats et candidates sont pro-avortement et que les pro-vie n’existent pas dans le Parti libéral, car ils sont indignes d’en être membres. Il annonce également que le Canada est le meilleur pays au monde pour le droit des femmes d’avorter. Il oublie volontairement de dire que notre pays n’a aucune balise face à l’avortement, comme la Chine et la Corée du Nord, deux pays communistes très purs et durs. Tant et aussi longtemps que le bébé n’est pas complètement sorti de sa mère, on peut le tuer en toute légalité. Justin Trudeau, oubli également de dire que le Canada est le paradis de l’avortement (100 000 par année, dont 30 000 au Québec).
Aux yeux de cet abominable personnage, les personnes pro-vie sont des ultra-catholiques de droite qu’il faut rayer de la carte. Ces individus souffrent d’une maladie honteuse. Ils sont arriérés et méprisables. Il faudrait même les empêcher de parler !
Mensonges, agressivité, violence et menaces règnent en maître contre les personnes pro-vie. On les insulte, on les écrase et on les ridiculise. Il faut les faire disparaître de la place publique et du paysage politique. En mai 2019, devant le Parlement à Ottawa, il y a eu une importante manifestation pro-vie où 20 000 personnes ont marché et prié pour le droit des fœtus à être reconnues comme de véritables personnes humaines.
La plupart de nos médias biaisés et tordus n’ont même pas parlé de cet événement unique et annuel au Canada. On a plutôt dénoncé haut et fort la présence honteuse de quelques députés conservateurs pro-vie présents à cette manifestation comme de vulgaires brebis galeuses qui seraient les ennemis des femmes et des féministes.
Lire la suiteLe chef du parti conservateur du Canada: Je m’opposerai aux mesures visant à rouvrir le débat sur l’avortement
Andrew Scheer, chef du Parti conservateur du Canada, lors d'une conférence de presse le 29 août 2019.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : capture d'écran vidéo
Ces temps-ci, Andrew Scheer, chef du parti conservateur du Canada, tient une position décevante sur l'avortement. Sous l’assaut des questions de journalistes motivés par une crainte feinte ou réelle d’une possible montée du mouvement pro-vie au pouvoir, celui-ci réitère clairement que, bien qu’il laisse à ses députés la possibilité de présenter des projets de loi privés, il s’opposera à ceux-ci sur ce sujet. Bon, c’est moins mauvais que dans la boutique de Trudeau, mais… Extraits de LifeSiteNews :
Le chef des conservateurs du Canada, Andrew Scheer, a déclaré à plusieurs reprises lors d’une conférence de presse aujourd’hui [29 août] que s’il remportait les élections d’octobre prochain, il s’opposerait à toute « mesure ou tentative » visant à rouvrir le débat sur l’avortement et d’autres « questions sociales controversées » comme le « mariage » homosexuel.
« Les Canadiens peuvent avoir l’assurance que ces questions ne seront pas rouvertes sous un futur gouvernement conservateur », a déclaré M. Scheer aux journalistes.
Et bien que les députés puissent « s’exprimer sur des questions de conscience », a expliqué M. Scheer, il veillera à ce qu’un gouvernement conservateur ne rouvre pas les « questions sociales qui divisent ».
« Mariage homosexuel »
Ce père catholique de cinq enfants, Scheer, a également déclaré jeudi à la presse qu’il respecterait [la loi sur] le « mariage » homosexuel.
« Mon opinion personnelle est que les Canadiens LGBT ont la même estime de soi et la même dignité inhérente que tous les autres Canadiens et je ferai toujours respecter la loi et veillerai toujours à ce qu’ils aient un accès égal à l’institution du mariage telle qu’elle existe en vertu de la loi », a-t-il dit, comme l’a rapporté la Canadian Press.
La dignité de la personne ne l’autorise nullement à s’adonner à des pratiques honteuses, comme le « mariage » homosexuel, qui sont indignes d’elle.
Les craintes d’une féministe pro-avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Maxwell GS/Flickr
C’est dans un éditorial publié dans Le Devoir, portant le titre évocateur L’allumette dans la poudrière que Marie-Andrée Chouinard expose ses craintes sur les supposés progrès du mouvement pro-vie au Canada, et notamment aux États-Unis, ainsi que sur les tentatives de ses insidieux membres.
Ce titre, L’allumette dans la poudrière, vu la teneur de l’article, voudrait-il signifier que les pro-vie (l’allumette) sont un réel élément déclencheur dans cette société pro-avortement (la poudrière), propre à faire basculer la balance en faveur de la protection de la vie commençante ? J’aimerais qu’il en soit ainsi.
Mais voyons ce qui aux yeux de Mme Chouinard éveille en elle ces alarmes, d’après Le Devoir de plus en plus de candidats aux élections fédérales se proposent de limiter l’accès à l’avortement, dont une trentaine de candidats du Parti populaire du Canada (PPC) (sans compter ceux du Parti conservateur et du Parti héritage chrétien). Deux candidats albertains du PPC, Laura-Lynn Thomson et Paul Mitchell proposent aux électeurs un projet de loi qui criminaliserait l’avortement au-delà de la 24e semaine (stade auquel l’enfant à naître est déjà viable). Selon Le Devoir :
Leur idée est soutenue par une trentaine d’autres candidats du Parti populaire, dont deux Québécois. Elle cible les avortements pratiqués au 3e trimestre (une quantité négligeable), et prévoit une peine maximale de cinq ans de prison pour une femme prise en faute, excluant trois contextes particuliers : santé de la mère compromise, grossesse provoquée par un viol, fœtus atteint d’une malformation létale.
« Une quantité négligeable » d’avortements pratiqués dans le 3e trimestre, autant dire qu’il ne s’agit que d’une quantité négligeable de meurtre, comme je ne vois pas ce qui empêcherait un pro-avortement de reconnaître au moins en un enfant à naître, rendu à son 3e trimestre de développement, un être humain qui lui est semblable et viable, il s'agit bien pour lui de parler de meurtres. Comme si « le droit à l’avortement » devait être préservé de toute atteinte au prix de vies innocentes (de peur que le « droit » à l’avortement ne s’effondre entièrement).
Lire la suiteSophie Durocher n’aime pas qu’Andrew Scheer parle de Dieu
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Nouvelle découverte grâce au site Le Peuple
Voilà une réaction bien révélatrice de la part de cette chroniqueuse du Journal de Montréal, qui disait sur Twitter au sujet d’un des discours politiques du chef du Parti conservateur du Canada que « Quand un politicien parle de Dieu, ça me fait fuir dans la direction opposée. Peu importe le Dieu en question. »
Cependant, si Mme Durocher a tort de s’offusquer de ce que M. Scheer parle de Dieu dans un de ses discours, celui-ci tombait quelque peu dans l’erreur quand il disait que nous étions « tous enfants de Dieu » et que par conséquent il y avait « une valeur égale et infinie en nous. » Il aurait plutôt dû dire que nous étions tous créatures de Dieu et que notre devoir étant de Le connaître, nous avons droit à la vie et au respect pour remplir ce devoir ; tous ne sont pas enfants de Dieu car tous ne sont pas baptisés.
Quant au reste du discours de M. Scheer, je ne discuterai pas ici des idées qui y sont véhiculées.
Andrew Scheer ne participera pas aux «Gay Prides»
Andrew Scheer, chef du Parti conservateur du Canada.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Andrew Scheer/Flickr
Andrew Scheer, chef du Parti conservateur du Canada, n’a pas fait connaître ses intentions par rapport à la participation à une quelconque « parade de la Fierté », véritable procession de la décadence, ou diverses sortes de débauches sont représentées, en lieux et places des anciennes confréries, qui naguère participaient aux processions d’autrefois, saines et sensées.
Le porte-parole du parti a cependant confirmé la rumeur selon laquelle, Andrew Scheer ne participerait à aucune « parade de la Fierté », bien qu’il affirme que le parti défende les intérêts des groupes LGBTQ(+).
Sans doute cela n’est-il pas dans le goût de M. Scheer qui ne doit faire partie d’aucun contingent compris dans le sigle LGBTQ(+), tout comme il est « personnellement » contre l’avortement. Extrait du National Post :
Alors que son parti continue d’être en tête dans les sondages à l’approche des élections fédérales de cet automne, le chef conservateur Andrew Scheer n’a pas l’intention de participer aux défilés de la Fierté cette année.
Le Parti conservateur a confirmé les plans de Scheer cette semaine, même si le Premier ministre de l’Ontario, Doug Ford, fait face aux critiques de certains milieux pour avoir annoncé qu’il ne participera pas au défilé de Toronto plus tard dans le mois, donnant pour raison l’interdiction que la Pride Toronto faite aux policiers en uniforme. Mais le Parti conservateur fédéral affirme qu’il y a « beaucoup de façons » de lutter pour les droits de la communauté LGBTQ, et Scheer le fait.
« Les conservateurs du Canada ont une fière tradition de lutte pour les droits et la protection de tous les Canadiens, y compris ceux de la communauté LGBTQ, au pays et à l’étranger. Il existe de nombreuses façons d’appuyer ces collectivités, et il est essentiel que les droits de tous les Canadiens soient protégés, sans égard à la race, au sexe ou à la préférence sexuelle », a déclaré Daniel Schow, porte-parole de Scheer.
Biais dans les médias canadiens
Andrew Scheer.
Par Eric Pilon (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : KYK Radio X (3 h 23 à 4 h 22), Twitter, The Globe and Mail et The Toronto Sun / Voici la source de la photo : Andrew Scheer, Flickr, CC0 1,0
Andrew Scheer [...] croit que les grands réseaux médiatiques penchent plus du côté des libéraux.
En entrevue à Radio X-Saguenay vendredi dernier, le chef du Parti conservateur (PCC), Andrew Scheer, a brièvement fait référence à ses récentes déclarations sur la partialité des médias au profit des libéraux. Il a même fait preuve d’un peu d’ironie en affirmant que « si Justin Trudeau enlève sa chemise et fait du jogging, [la nouvelle se retrouve] sur les premières pages des journaux ».
Les allusions de M. Scheer à l’endroit des médias sont récentes. Il a engagé les hostilités le 20 octobre dernier dans une lettre ouverte publiée dans le Toronto Sun. « Jamais les contribuables et les citoyens ordinaires n’ont eu davantage besoin de quelqu’un qui tiendra tête, en leur nom, à ce gouvernement, aux médias et à l’élite privilégiée », avait-il écrit.
Il avait renchéri le lendemain lors d’un rassemblement à Ottawa en affirmant que les conservateurs « n’obtiennent pas toujours le même type de couverture dans les médias traditionnels » que les libéraux. Sur Twitter, le 25 octobre, le chef conservateur exprimait cette fois son mécontentement à propos d’un titre de CTV News. La même semaine, son député Pierre Poilievre accusait un journaliste de Bloomberg d’être un libéral.
Chez les analystes, les opinions sur la position du PCC à l’égard des médias sont partagées. Faron Ellis, professeur de science politique au Lethbridge College, reconnaît que les tenants de la droite ressentent de la colère à l’idée que les médias reflètent en grande partie les vues du gouvernement libéral et de ses partisans. « C’est un fait connu que les médias critiquent de moins en moins le consensus [...] progressiste [...] », a-t-il dit à ce sujet.
Margaux Ewen, de Reporter sans frontières (RDF), préfère, elle, ne voir que le côté « lumineux » des médias. « Les journalistes fournissent des informations essentielles pour aider le public à prendre des décisions éclairées », a-t-elle glosé dans une entrevue au Globe and Mail. « Ils constituent donc un pilier essentiel de la démocratie et leur travail doit être protégé en tant que tel, même par les personnes au pouvoir qui pourraient être en désaccord avec leurs reportages ».
Des drones servent à transporter des pilules abortives en contrebande
Par Paul-André Deschesnes
Le magazine l’Actualité de mars 2017 nous a donné l’incroyable information suivante : l’usage des drones est de plus en plus répandu et très populaire. On utilise cette nouvelle technologie pour faire la guerre, pour tuer de présumés terroristes, pour espionner les pays et les personnes, pour livrer des colis et pour s’amuser.
Un organisme pro-avortement du nom de « Women on Waves » basé aux Pays-Bas utilise maintenant des drones pour livrer de grandes quantités de pilules abortives en Irlande du Nord. À cet endroit, l’avortement et la diabolique pilule ne sont pas autorisés. D’autres organismes pro-avortement et fortement subventionnés par des gouvernements de gauche se proposent d’imiter la Hollande et de faire pleuvoir des quantités industrielles de pilules sur des pays pro-vie comme la Pologne et certains pays d’Afrique et d’Amérique du Sud
Tous les moyens sont bons pour répandre la culture de la mort.
Au Canada, le gouvernement Trudeau a annoncé qu’il prend la relève pour répandre l’accès à l’avortement dans les pays en voie de développement. Ottawa a débloqué des dizaines de millions de dollars pour plusieurs ONG américains (organismes non gouvernementaux), car Trump a décidé de son côté de leur couper les vivres. La ministre fédérale de la Santé n’arrête pas de faire des discours à la Chambre des Communes sur les grands bienfaits de l’avortement comme un excellent « soin de santé » pour justifier ces folles dépenses.
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