Trump rétablit la politique de Mexico et applique l’amendement Hyde pour limiter le financement de l’avortement
Donald Trump.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gage Skidmore/Flickr
25 janvier 2025 (LifeSiteNews) — Le président Donald Trump a rétabli deux règles fédérales clés pour éloigner l’argent des contribuables de l’industrie de l’avortement vendredi, en signant deux décrets pour rétablir la politique de Mexico régissant l’aide étrangère et en ordonnant aux agences fédérales de reconnaître les limites de l’amendement Hyde sur la distribution de l’argent fédéral à l’intérieur du pays.
La politique de Mexico interdit aux organisations non gouvernementales d’utiliser l’argent des contribuables pour financer des avortements volontaires à l’étranger. Le président Ronald Reagan a institué cette politique pour la première fois en 1984, et le président George W. Bush l’a rétablie en 2001. Pendant des décennies, il a été considéré comme acquis que les présidents démocrates annulent la politique peu après leur entrée en fonction et que les présidents républicains la rétablissent. Le rétablissement de cette politique a été l’une des premières mesures prises par M. Trump au cours de son premier mandat, et il a déclaré lors de la campagne électorale de 2024 qu’il « envisagerait » de la rétablir.
De même, l’amendement Hyde est traditionnellement inclus chaque année dans les budgets fédéraux sans grande objection et on estime qu’il a sauvé plus de deux millions de vies depuis son adoption il y a plusieurs décennies, en interdisant que l’argent des contribuables finance directement des avortements, sauf en cas de viol, d’inceste ou de menace pour la vie de la mère. Le président Joe Biden a proposé de le supprimer dans les budgets qu’il a soumis au Congrès et s’est efforcé, tout au long de sa présidence, de distribuer des fonds à des entités impliquées dans l’avortement.
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Par Campaign Life Coalition — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : alice photo/AdobeStock
La Convention baptiste du Sud (SBC) a adopté le mois dernier une résolution très ferme appelant à « l’abolition immédiate de l’avortement sans exception ni compromis ».
La convention a également demandé le maintien de l’amendement Hyde (menacé par l’administration Biden) qui interdit le financement fédéral de l’avortement. Le Convention baptiste du Sud a déclaré que l’amendement Hyde était nécessaire « pour empêcher les contribuables d’être complices du mal moral qu’est l’avortement ».
La résolution exhorte également les baptistes du Sud à « travailler par tous les moyens culturels et législatifs disponibles pour mettre fin au fléau moral de l’avortement, tout en cherchant à aimer, soigner et aider les femmes qui sont victimes de l’industrie injuste de l’avortement ».
Ne serait-ce pas merveilleux de voir les dirigeants spirituels du Canada, en particulier la Conférence des évêques catholiques du Canada, publier une déclaration similaire sans équivoque appelant à « l’abolition immédiate de l’avortement sans exception ni compromis » ?
Nous espérons que les chefs spirituels des États-Unis et du Canada seront inspirés par le courage et l’audace de la SBC en adoptant cette résolution et qu’ils s’efforceront d’adopter leurs propres résolutions appelant à la fin « immédiate » du meurtre des enfants à naître.
Le Sénat adopte un amendement budgétaire non contraignant visant à rétablir l’Amendement Hyde
Par Laura Nicole (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Peter Griffin/PublicDomainPictures
Un amendement budgétaire du Sénat visant à préserver l’amendement Hyde et à protéger également les droits de conscience des prestataires de soins de santé a été adopté de justesse par le Sénat par une marge de 50 contre 49 mercredi soir.
L’amendement à la résolution budgétaire du Sénat pour l’exercice 2022 proposé par le sénateur James Lankford (républicain-Oklahoma.) comprend l’interdiction de financer l’avortement sur demande avec des fonds fédéraux (amendement Hyde). L’amendement du sénateur Lankford inclut également des protections de conscience pour les prestataires de soins de santé et les compagnies d’assurance qui refusent de commettre ou de financer des avortements, protégés depuis 2004 par l’amendement Weldon. Le sénateur Joe Manchin (démocrate-Virginie-Occidentale) a rompu avec son parti pour constituer la voix décisive en faveur de l’amendement de Lankford.
« Nous remercions les champions pro-vie du Sénat pour leur travail inlassable en vue de protéger les enfants à naître et leurs mères », a déclaré Carol Tobias, présidente de National Right to Life, selon un communiqué de presse.
Bien que l’amendement Lankford au budget du Sénat ne soit pas contraignant, il signale néanmoins le soutien majoritaire de la chambre à l’interdiction du financement fédéral de l’avortement et à la protection de la conscience des médecins.
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Nancy Pelosi.
Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : US Department of Labor/Wikimedia Commons
Washington D.C., 15 juillet 2021 (LifeSiteNews) — Les démocrates de la Chambre ont soumis lundi à la Commission des crédits de la Chambre un projet de budget pour le Département fédéral de la santé et des services sociaux (HHS) qui omet un langage autrefois bipartisan qui, pendant des années, a évité aux contribuables fédéraux de financer directement la plupart des avortements [la commission, contrôlée par les démocrates, a adopté le projet omettant l'amendement Hyde*].
« Permettre à l’amendement Hyde de rester en vigueur est un mauvais service rendu à nos électeurs », a déclaré la présidente de la commission des crédits de la Chambre des représentants, Rosa DeLauro (démocrate-Connecticut), à propos de cet amendement vieux de 40 ans, rapporte ABC News. « En supprimant cet amendement discriminatoire une fois pour toutes, nous faisons enfin ce qui ce qu’il faut pour nos mères, nos familles et nos communautés. »
Traditionnellement inclus chaque année dans les budgets fédéraux sans grande objection, on estime que l’amendement Hyde a sauvé plus de 2 millions de vies depuis son adoption, il y a des décennies, en interdisant à la plupart des dollars des contribuables de financer les avortements, sauf en cas de viol, d’inceste ou de menace pour la vie de la mère.
Cette décision est cohérente avec la proposition récente du président Joe Biden d’un budget pour l’année fiscale 2022 omettant Hyde. Biden a soutenu l’amendement pendant la majeure partie de sa carrière politique, mais a brusquement renié ce soutien en réponse aux pressions qu’il a reçues pendant la primaire de 2020 pour la nomination présidentielle démocrate.
Un budget pro-avortement devrait passer sans trop de difficultés à la Chambre des représentants des États-Unis, contrôlée par les démocrates, mais son sort au Sénat des États-Unis est plus incertain. La mainmise des démocrates au Sénat est très mince, avec une marge de 50-50 dans laquelle la vice-présidente Kamala Harris peut voter pour départager les voix.
Cependant, même pour les mesures de dépenses qui peuvent être adoptées à la majorité simple, les démocrates du Sénat ont besoin d’un accord à 100 % de leurs propres membres pour réussir — et il reste à voir si un budget anti-Hyde peut y parvenir.
Le sénateur démocrate Joe Manchin, de Virginie-Occidentale, a déclaré en juin qu’il allait « soutenir Hyde de toutes les manières possibles », mais on ne sait pas encore si M. Manchin voterait contre un budget final sans Hyde ou s’il justifierait un vote positif au nom, comme il l’a déjà dit par le passé, de la nécessité de ne pas laisser « le parfait être l’ennemi du bien ».
*Commentaire d'A. H.