Bientôt en République dominicaine ? Jusqu’à 30 ans de prison pour un médecin qui refuse un avortement…
Par Anne Dolhein (reinformation.tv) — Photo : sakhorn38/Adobe Stock
L’étau se resserre en République dominicaine face aux médecins qui ne veulent pas pratiquer d’avortements. Une nouvelle proposition de loi portée par l’élue Magda Rodriguez, du Parti de libération dominicaine (PLD) envisage — au nom de l’éradication de la violence contre les femmes — de rendre passible de 20 à 30 ans d’emprisonnement le fait d’avoir refusé de tuer l’enfant à naître d’une femme morte par la suite. Le médecin traitant pourrait alors se voir poursuivi pour « homicide » dans le cadre de la « violence gynéco-obstétrique ».
La République dominicaine pourrait punir le refus d’avortement de prison
Celle-ci est définie aux termes du projet comme « tout action, omission et schéma de conduite du personnel de santé dans les processus reproductifs de la femme », des « maltraitances » au nombre desquelles la loi désigne l’« atteinte à son autonomie en vue de prendre librement toute décision au sujet de son corps », ainsi que « l’abus de techniques et de procédures invasives ». Parmi ces abus, le projet énumère « la stérilisation forcée, l’abus de prescription de médicaments, la pathologisation de processus naturels, le refus de fournir des moyens pour réguler la fertilité… »
Féminisme paroxysmique
Dans une sorte de paroxysme de la soi-disant « protection » de la femme, le même texte prévoit de condamner « la violence économique, sexuelle, émotionnelle, patrimoniale, symbolique, politique, domestique, éducative, institutionnelle, communautaire, médiatique, le féminicide et la cyberviolence ».
Le texte, désormais déposé à la Chambre dominicaine, devrait passer en commission. Nous vivons une époque tellement folle qu’il n’est pas exclu qu’il passe la barre. Il démontre en tout cas où mène la logique qui gouverne tant d’institutions et de lobbies aujourd’hui. La tyrannie avance !
Anne Dolhein
Notre-Dame de Guadalupe, celle qui mit fin aux sacrifice humains
Notre-Dame de Guadalupe, Reine du Mexique et Impératrice des Amériques.
Billet de blogue d’Augustin (Campagne Québec-Vie) — Photos : Lyricmac/Wikimedia Commons, Missa Tridentina em Brasília/Wikimedia Commons et Nueva Basílica de Nuestra Señora de Guadalupe/Wikimedia Commons
L’image Notre-Dame de Guadalupe est, entre autres, un symbole de l’Apocalypse : la femme enveloppée de soleil, la lune sous les pieds, couronnée d’étoiles. La nature miraculeuse de l’image et tous les signes qui y sont présents ont fortement touché les Indiens. Extrait de Vers demain :
Lorsque les Indiens eurent appris la nouvelle des apparitions de Notre-Dame, un enthousiasme et une joie jamais connus se répandirent parmi eux. Renonçant à leurs idoles, à leurs superstitions, à leurs sacrifices humains et à la polygamie, beaucoup demandèrent le Baptême. Neuf ans après les apparitions, neuf millions d’entre eux se sont convertis à la foi chrétienne, soit presque 3000 par jour! Les détails de l’Image de Marie touchent profondément ces Indiens : cette femme est plus grande que le dieu-soleil puisqu’elle apparaît debout devant le soleil; elle surpasse le dieu-lune puisqu’elle tient la lune sous ses pieds; elle n’est plus de ce monde puisqu’elle est entourée de nuages et tenue au-dessus du monde par un ange; ses mains jointes la montrent en prière, ce qui signifie qu’il y a quelqu’un de plus grand qu’elle.
Au passage, pour ceux qui pourraient craindre que les Indiens ne se soient portés à quelques idolâtries envers Notre-Dame de Guadalupe, ils peuvent se rassurer, car l’Église ne les aurait sûrement pas baptisés sans leur avoir bien enseigné le catéchisme.
Juan Diego, dévoilant à toutes les personnes
présente et à lui-même l’image de Notre-Dame
de Guadalupe, le 12 décembre 1531.
L’image de Notre-Dame de Guadalupe