Mieux vaut tard que jamais : les législateurs de l’Indiana votent l’arrêt du financement de l’Institut Kinsey sur la sexualité
Alfred Kinsey.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Wikimedia Commons
Avertissement au lecteur : Ce texte contient la description explicite d’abus sexuels sur des enfants.
28 février 2023 (LifeSiteNews) — Ce titre a des décennies de retard, mais mieux vaut tard que jamais : « Les législateurs de l’Indiana soutiennent l’arrêt du financement de l’Institut Kinsey ». Le 22 février, la Chambre des représentants de l’Indiana a voté à 53 contre 34 pour interdire à l’Université de l’Indiana, siège de l’Institut Kinsey, d’utiliser des fonds publics pour ses recherches sur la sexualité. l'Associated Press a prétendu de façon ridicule que ce vote était dû à « un législateur d’extrême droite » qui « a dévoilé des allégations contestées d’exploitation d’enfants commises par son fondateur et célèbre chercheur du milieu du XXe siècle, Alfred Kinsey ».
En effet, le législateur démocrate Matt Pierce a déclaré que ces allégations étaient « basées sur de vieux soupçons non prouvées de conspirations qui n’ont pas existé » et les a qualifiées de « memes internet réchauffés qui reviennent sans cesse », insistant sur le fait que la noble mission de l’Institut Kinsey était de « mieux comprendre la sexualité humaine, y compris la façon de traiter les prédateurs sexuels et les pédophiles et de prévenir [leur apparition] ». l'Associated Press a expliqué que le parti républicain s’oppose au financement de l’Institut Kinsey parce qu’il « lui reproche de contribuer à la libéralisation des mœurs sexuelles, y compris une plus grande acceptation de l’homosexualité et de la pornographie ».
Pierce, apparemment, n’a pas pris la peine de lire les propres ouvrages de Kinsey, Sexuality in the Human Male et Sexuality in the Human Female, qui ont été publiés en 1948 et 1953. Les travaux de Kinsey ont « révélé » qu’entre 30 et 45 % des hommes avaient des liaisons, que 85 % des hommes avaient eu des relations sexuelles avant le mariage, qu’un pourcentage stupéfiant de 70 % des hommes avaient couché avec des prostituées et qu’entre 10 et 37 % des hommes avaient eu un comportement homosexuel. On parle beaucoup moins de ses autres « découvertes » troublantes — une étude approfondie du « comportement sexuel » des enfants, ainsi que des affirmations selon lesquelles près de 10 % des hommes ont eu des relations sexuelles avec des animaux (ainsi que 3,6 % des femmes), et que ce chiffre s’élève à 40-50 % en fonction de la proximité des fermes.
Lire la suiteEn hommage à Judith Reisman
Le Dr Judith Ann Reisman lors d'une conférence à Montréal en juin 2017.
Par Marion Sigaut (marionsigaut.com) ― Photo : Parents Premiers Educateurs/YouTube
En 1966 Judith Reisman, âgée de 32 ans, menait une vie heureuse d’épouse et de mère comblée, quand le ciel lui tomba sur la tête. Constatant que sa fille Jenny, âgée de dix ans, semblait perdre le goût à la vie, elle la pressa de questions et dut, pour qu’elle accepte de parler, lui jurer qu’elle ne dirait rien à la police. La petite lui avoua alors que le voisin du dessus l’avait violée de façon répétitive, en lui assurant qu’elle finirait par aimer ça. Le violeur avait 13 ans.
Là ne s’arrêta pas la série des mauvaises nouvelles. Judith voulut s’épancher auprès d’une vieille tante assez collet monté, et d’une ancienne copine de fac de son âge. Les deux femmes, de deux générations différentes et séparées géographiquement par des centaines des kilomètres, lui assurèrent toutes deux que, sans aucun doute, la petite l’avait cherché : Judith ignorait donc que les enfants sont sexuels dès leur naissance ?
La vie de Judith ne revint jamais à la normale : elle venait d’entrer dans le monde terrifiant de la réalité qui se cache derrière la façade. Elle découvrait le monde selon Kinsey. Kinsey l’imposteur, le père de la révolution sexuelle, l’auteur de rapports pseudo scientifiques qui firent le tour du monde et, en l’espace d’une génération, réussit à totalement renverser les valeurs. Dans le monde selon Kinsey, les enfants violent d’autres enfants et les parents qui s’en offusquent sont des ringards qu’il faut remettre dans le droit chemin puisque, Kinsey nous l’affirme, les enfants sont sexuels dès leur naissance.
Judith Reisman sillonna la planète, de colloques en congrès, de conférences en interviews pour dénoncer ce qu’elle avait découvert : les autorités (américaines et internationales, médicales, éducatives, politiques ou autres), cautionnaient, divulguaient et promouvaient les faux travaux d’un vrai pervers qui, après avoir fait violer des centaines de gosses par des prédateurs pédophiles, partit assurer à la face du monde que les évanouissements, les hurlements et convulsions des malheureux étaient des orgasmes.
Lire la suiteDécès du Dr Judith Reisman — un combat de toute une vie contre le frauduleux rapport Kinsey
Le Dr Judith Ann Reisman, lors d'une conférence organisée par l'APCQ à Montréal en juin 2017.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Parents Premiers Educateurs/YouTube
Le Dr Judith Ann Reisman est décédé le 9 avril 2021, que Dieu l’accueille dans son Paradis.
Le Dr Judith Reisman, née le 11 avril 1935 à Newark au New Jersey, était professeur de recherche à la faculté de droit de la Liberty University. Elle a mené un combat de toute une vie contre l’industrie de la pornographie, et a dénoncé avec ardeur, depuis 1977, la frauduleuse science sexuelle du Dr Alfred Kinsey qui sert de base à la sexologie moderne. Elle a aussi été témoin expert dans de nombreuses cours, à des audiences militaires et civiles, concernant la pornographie, l’homosexualité, le harcèlement sexuel et les questions liées aux médias. Ses travaux ont été mentionnés dans des procès qui se sont déroulés à la Cour suprême des États-Unis. Ils ont joué un rôle déterminant dans la législation sur la protection de l’enfance.
Voici une vidéo ci-dessous de la conférence, organisée par l’association des parents catholiques du Québec (APCQ), qu’elle a donnée à Montréal en juin 2017, en compagnie de l’historienne française Marion Sigaut. Dans la présente vidéo (réservée aux adultes), le Dr Reisman dénonce l’horreur des études frauduleuses de Kinsey, qui ont bouleversé la civilisation américaine et occidentale, et de ce qui en découle : les cours d’« éducation sexuelle » enseignés aux enfants du Québec et du monde.
Mario Sigaut : qui promeut la « sexualité » à l’école ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : shangarey/Freepik
Qui enseigne la « sexualité » ou en fait la promotion à l’école en France et plus généralement dans le monde ? Qu’est-ce que cette « sexualité », qui n’en est pas, a pour conséquence pour les particuliers et la société ? Qu’est-ce que les enfants se font enseigner et de quelle façon ?
Autant de questions auxquelles répond Marion Sigaut, historienne, sinon en tout du moins en partie, dans une nouvelle vidéo.
(Avertissement : les sujets abordés sont pour des oreilles adultes, bien que hélas beaucoup de jeunes soient visés dans les faits par les aberrations dont il est question.)
Soulignons quelques points :
- L’« éducation “sexuelle” » comme on l’entend dans les pays occidentaux et la « science » portant sur la « sexualité » ont pour origines l’étude d’Alfred Kinsey, entomologiste de formation et pervers (comme c’est pertinent…), financée par la Fondation Rockfeller (dans un projet de réduction et de soumission des populations), et protégée par la CIA (que Donald Trump à démantelée en 2020).
- Le rapport Kinsey, sur lequel repose la promotion de toutes les aberrations « sexuelles » possibles, a été bâti sur des expériences et des tortures exercées sur des enfants, des bébés, d’où le sinistre Kinsey a tiré sa « conclusion » comme quoi les enfants avaient une « sexualité ». Ses sondages sur la fidélité conjugale des femmes ont été menés auprès de prostituées, et ceux sur la sodomie et la masturbation auprès des détenus et de personnages évoluant dans les bars « gay ».
- Aucune enquête officielle ou vérification n’a été menée sur ces abominables expériences et ses conclusions aux conséquences désastreuses pour la civilisation occidentale.
- De là découlent la promotion et la légalisation des « sexualités » (il n’y en a qu’une seule, celle qui a trait aux relations entre homme et femme, naturellement procréatives), comprenez par-là a minima l’homosexualité, la séparation de la « sexualité » de la procréation, les « droits “sexuels” », etc.
Décès de Daniel Hamiche, blogueur francophone des 40 Jours pour la Vie
Daniel Hamiche.
Par Jeanne Smits (Le blog de Jeanne Smits) — Photo : Olivier Figueras
Daniel, c’était une bonne personne. Une très bonne personne. Que de là-haut, il me pardonne de lui emprunter l’expression qu’il utilisait souvent et volontiers, Daniel si bienveillant, pour évoquer son prochain. Cela ne l’empêchait pas d’être intraitable avec les démolisseurs de la foi, les destructeurs de l’innocence, les ennemis de Dieu, les malfaisants qui pullulent hélas sur la face de cette terre, à qui il réservait des « ils me dégoûtent » d’anthologie.
Daniel Hamiche n’est plus. C’est un combattant qui est parti, un confrère, un homme de talent, mais surtout un frère d’armes et de cœur. Il faisait partie de ces gens avec qui il faisait bon « être », tout simplement. Drôle, cultivé, profondément croyant et animé par sa foi : chaque rencontre avec lui était une fête. Sa gravité était légère. Il vous enveloppait de son affection et de sa générosité. Il laisse un vide immense.
Je l’ai connu dans sa petite boutique légitimiste, quelque part dans Paris : ça débordait des livres que Daniel éditait, toujours fidèle à la cause royaliste, cultivant la culture : la sienne et celle de ses auteurs. L’aventure ne dura pas. D’autres aventures l’appelaient…
Daniel l’anglophone a beaucoup œuvré pour exploser le mythe du rapport Kinsey (sur lequel reposent bien des aberrations morales aujourd’hui), pour faire connaître La Passion du Christ, ce film de Mel Gibson que les distributeurs français snobaient du haut de leur idéologie sans Dieu, pour répandre la prière contre l’avortement à travers les « Quarante jours pour la vie ». Et j’en passe. De l’Amérique, en quelque sorte, il importait le meilleur.
Puis ce fut, jusqu’à la fin, « l’Observatoire de la christianophobie », une mine d’informations et un outil d’action et de réaction en ligne.
Lire la suiteL’OMS, le sexe et les enfants
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Piqsels
Je vous avais déjà parlé du document du Bureau central de l’OMS pour l’Europe sur l’« éducation à la sexualité », qui recommandait l’enseignement de la masturbation aux enfants de quatre ans et moins… et autres horreurs de ce genre. Notons aussi que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) prône l’avortement dès un âge très tendre, par son approbation de la Déclaration des droits sexuels en 2015, déclaration produite par l’International Planned Parenthood Federation (IPPF).
Je vous propose ici une vidéo de l’historienne française Marion Sigaut, qui analyse en profondeur le contenu sulfureux en la même matière de diverses déclarations de l’OMS et autres organismes internationaux comme l’IPPF, grand fournisseur d’avortements.