Le film pro-vie Unplanned vu par près de 3000 Canadiens
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Alexandre Chassignon/Flickr
Près de 3000 Canadiens ont vu le film Unplanned à Edmonton, lors d’une des premières projections privées au Canada. Le film Unplanned raconte la vie d’Abby Johnson, ancienne directrice d’un avortoir de Planned Parenthood, puis défenseur renommé de la vie. Ce film a notamment rencontré la forte résistance de nombreux distributeurs américains et fait maintenant face à celle de leurs homologues canadiens, ne réussissant pas jusqu’à ce jour à paraître en projection publique. Cependant, des négociations en cours avec la firme Cineplex pourraient mettre fin à ce blocus, d’autant plus qu’une campagne de boycott envers cette compagnie a été lancée afin que le film Unplanned puisse être visionné par le grand public. Extrait de Gradin Media :
Le coréalisateur Cary Solomon assure que les cinéastes négocient actuellement pour amener le projet pro-vie dans les cinémas de 10 à 20 villes canadiennes. Un accord pourrait être annoncé dès la semaine prochaine.
[…]
En plus d’une campagne de boycott, une récente projection à Edmonton du film Unplanned — qui a rempli une salle de 3 000 places au Edmonton Expo Centre — a joué un rôle majeur dans l’amorce des négociations.
[…]
À l’heure actuelle, Unplanned ne peut être présenté au Canada qu’au moyen de projections privées.
À ce jour, plus de 5 000 personnes ont adhéré à la campagne de boycott.
Cineplex soutient qu’il n’a pas pris en charge le film parce que n’ayant pas de distributeur, mais Grasseschi [pro-vie actif] doute que la chaîne soit à la merci des distributeurs.
« Un distributeur ne l’a pas pris en charge — certains ne veulent pas le toucher ou ne pourraient pas le faire — mais Cineplex n’est pas impuissant dans cette industrie », dit-elle. « En tant qu’entreprise qui possède 80 % des cinémas du pays, ce sont de brillants hommes d’affaires. Ils savent que c’est un film rentable, et s’il y avait une forte volonté au sein des dirigeants de Cineplex, ils pourraient probablement le faire en un coup de fil. »
Pour finir, selon Grandin Media, un ou deux avorteurs quitteraient l’industrie de l’avortement chaque jour depuis que le film Unplanned est sorti en salle aux États-Unis.
Le film pro-vie Unplanned empêché d’être distribué au Canada
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le film pro-vie Unplanned qui raconte la vie d’Abby Johnson, ancienne directrice d’un avortoir de Planned Parenthood aux États-Unis et maintenant directrice de l’organisme And Then There Were None (Puis il n’y eut plus personne [dans les avortoirs]), destiné à aider les travailleurs du domaine de l’avortement à le quitter. Le film a été plus populaire que prévu, malgré le refus d’un certain nombre de cinémas qui ont refusé de le projeter. Au Canada, le refus serait apparemment beaucoup plus étendu. Extrait de Grandin Media :
« Nous avons été effectivement empêchés de distribuer le film au Canada », a déclaré Lisa Wheeler, une des réalisatrices de Unplanned, d’après les mémoires d’Abby Johnson, ancienne directrice d’un [avortoir de] Planned Parenthood, qui est maintenant conférencière internationale et porte-parole du mouvement pro-vie.
« J’aimerais pouvoir dire que je suis surprise, mais je ne le suis pas », a déclaré Mme Johnson lors d’une conférence de presse tenue le 8 mai, la veille de la Marche pour la vie en Alberta et de la Marche nationale pour la vie. « Je me demande de quoi ils ont peur. »
[...]
Les producteurs de Unplanned affirment que le film a dépassé toutes les attentes au box-office, gagnant environ 18 millions de dollars américains à sa sortie aux États-Unis. Cependant, les deux grandes chaînes de cinéma au Canada - Cineplex et Landmark - ont désigné le « contenu » comme étant la source du blocage de sa distribution, et « non le manque de demande de la part des consommateurs ».
« Et ceci est dans la foulée du rejet universel de tous les distributeurs canadiens que nous avons approchés, et dont la participation est exigée — par la loi — pour présenter un film en salle dans le territoire le plus vaste possible au Canada », a écrit Chuck Konzelman, l’auteur, producteur et réalisateur du film dans un courriel.
« En fait, nous ne pouvons même pas obtenir la cote d’un office provincial du film, puisque l’un des éléments obligatoires de la demande dans chaque province est d’inscrire le nom de notre distributeur.
Cependant, depuis la conférence de presse du 8 mai, le gouvernement de l’Alberta a attribué au film la cote 14A avec un avertissement de contenu troublant.
Les conservateurs détrônent un gouvernement pro-avortement extrême aux élections en Alberta
Jason Kenney au centre.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo :
Enfin, l’odieux NPD d’Alberta aura été balayé du pouvoir, mais par qui ? Par le United Conservative Party, dirigé par le nouveau Premier ministre d’Alberta Jason Kenney. Celui-ci sera-t-il moins pire que son prédécesseur ? Même si Jason Kenney n’est pas forcément pour rassurer les chrétiens pro-vie par certains de ses côtés, celui-ci paraît moins dangereux. Extrait de LifeSiteNews :
Lire la suiteComme prévu, Jason Kenney et son United Conservative Party (Parti conservateur unifié) ont balayé le New Democratic Party (Nouveau Parti démocratique) de gauche au pouvoir lors d’une victoire écrasante aux élections générales d’Alberta mardi.
Connu comme défenseur pro-vie et pro-famille au cours de ses presque deux décennies en politique fédérale, le catholique Kenney s’est de plus en plus distancié de ces positions, et l’a fait avec force pendant la campagne électorale.
L’UCP a remporté 63 des 87 sièges de l’Alberta, soit un gain de 38, tandis que le NPD de Rachel Notley est passé de 52 à 24. Aucun autre parti n’a émergé.
Genre neutre sur les permis : au tour de la Saskatchewan de céder devant les groupes de pression transgenre
Par Pascal Bergeron (Le Peuple) — Voici la ou les sources de cet article : Global News et The Globe and Mail/Voici la source de la photo : Pixnio
Les résidents de cette province canadienne n’auront plus à indiquer leur sexe sur leur permis de conduire.
À partir de maintenant, les personnes vivant en Saskatchewan n’auront plus à indiquer leur sexe sur leur permis de conduire. Ce serait par souci de se montrer plus « inclusive », nous dit-on, que la Saskatchewan Government Insurance (SGI), soit la société d’État qui délivre les permis de conduire dans cette province, aurait pris cette décision.
« Nous reconnaissons que certains de nos clients espèrent éviter de s’identifier en tant que femme, homme ou n’importe quel genre sur leurs pièces d’identité » a déclaré la porte-parole de l’organisation Penny McCune. Elle a ajouté que « les clients avaient maintenant la flexibilité de désigner leur sexe sur leur pièce d’identité avec un F ou un M, ou encore de choisir une option non sexuée en inscrivant un X ».
La Saskatchewan rejoint ainsi l’Alberta, l’Ontario, et Terre-Neuve-et-Labrador, trois autres provinces canadiennes qui autorisent également les résidents à ne pas indiquer leur genre sur leur permis de conduire. Rappelons d’ailleurs qu’un tribunal de la Saskatchewan avait forcé le gouvernement provincial en mai dernier à permettre aux personnes nées sur son territoire de retirer le genre de leur certificat de naissance.
Vers quoi se dirigent les soins palliatifs au Canada ?
Par CNA — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo trouvée sur LiveMint
Un membre des Canadian Physicians for Life (Médecins canadiens pour la vie) dit qu’exiger que les hôpitaux catholiques et les hospices offrent le suicide assisté aura des effets désastreux sur les soins palliatifs à travers le pays.
Karol Boschung, une étudiante de deuxième année en médecine à l’University of British Columbia (Université de la Colombie-Britannique), a écrit un article d’opinion dans l’Edmonton Journal le 15 novembre. Elle y exprimait ses soucis sur l’impact de forcer les professionnels de soins de santé catholiques à abandonner [le service].
« Intimider les professionnels en soins de santé catholiques vers la conformité n’aura pas comme résultat un accès élargi de soins médicaux pour les Canadiens. Si elle est forcée de réaliser des procédures qui compromettent ses valeurs morales, l’Église Catholique pourrait être poussée à se retirer de l’administration d’organisations comme Covenant Health, » explique-t-elle.
Covenant Health est l’un des administrateurs majeurs de soins de santé en Alberta, dit-elle, notant que le service de santé catholique fournit plus d’un tiers des lits pour soins palliatifs dans la province.
Selon les chiffres de 2008 de Covenant Health, l’organisation a plus de 8 800 membres du personnel dans ses onze emplacements. Le rapport dit que le budget de 2008 était 514 millions de dollars, qui a aidé à servir plus de 2 300 lits.
Lire la suiteLe gouvernement d’Alberta menace de retirer les subventions aux écoles qui n’ôtent pas l’élément religieux de leurs règlements
David Eggen, ministre de l'Éducation d'Alberta.
Par le Justice Centre for Constitutional Freedoms — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Dave Cornouyer/Flickr
Calgary, 14 novembre 2018 (LifeSiteNews) — Le Justice Centre for Constitutional Freedoms a répondu mercredi à l’ordonnance du ministère de l’Éducation d’Alberta imposant aux écoles religieuses les politiques gouvernementales générales de gauche.
L’ordonnance, émise mercredi matin, impose une politique créée par le ministère aux écoles dont les règlements, à son avis, ne sont pas conformes à l’article 45.1 de l’Alberta School Act.
Cette ordonnance remplace effectivement les politiques propres aux écoles, qui respectent le caractère religieux et l’identité unique de chaque école, par des politiques prescrites par le gouvernement.
L’ordonnance du ministère exige également des écoles qu’elles s’engagent à collaborer avec lui contre les intérêts des parents, protégés par la Constitution, en acceptant de ne pas divulguer aux parents la [possible] participation de leurs jeunes enfants à des Clubs d’alliance gay-hétéro (Gay Straight Alliance).
En septembre, le ministère a avisé les écoles qu’elles ne pouvaient pas inclure de références à la « vérité », aux « hommes et aux femmes », à la Bible et à d’autres notions religieuses dans leurs politiques « Safe and Caring ». D’autres lettres (1, 2, 3) montrent que le ministère de l’Éducation justifie son interdiction des éléments religieux dans les politiques scolaires religieuses, sur la base de sa seule opinion, sans expliquer (par exemple) comment ou pourquoi la « vérité » est contraire à « diversité ».
« L’ordonnance du ministère imposant sa volonté sans explication, sans égard à la sécurité de l’enfant et sans égard aux droits parentaux qui sont protégés par la Déclaration des droits de l’Alberta et la Charte canadienne des droits et libertés, donne à penser que cette ordonnance ne se base pas sur la loi, » déclare Jay Cameron, avocat des parents et des écoles appelantes dans le dossier du projet de loi 24.
La contestation judiciaire de la constitutionnalité des articles de la School Act, dont l’article 45.1, est en cours.
Une audience est actuellement prévue pour le 3 décembre 2018.
Le gouvernement Trudeau donne 88 000$ à des organismes en lien avec l'avortement
Justin Trudeau, premier ministre du Canada.
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Flickr
C'est au début de l'année que le gouvernement fédéral a mis en place cette attestation à signer garantissant que l'organisme qui se présente pour la subvention d'Emplois d'été Canada « respecte » l'avortement, entre autres. Extrait de LifeSiteNews :
Ottawa a injecté des dizaines de milliers de dollars de l'argent des contribuables dans des organismes affiliés à Planned Parenthood par le biais du programme Emplois d'été Canada cette année, révèle un document obtenu par LifeSiteNews dans le cadre d'une demande d'Accès à l'information.
[...]
Au cours de l'été dernier, de nombreux organismes confessionnels et pro-vie n'ont pas pu obtenir de subventions d'Emplois d'été Canada pour couvrir une partie du coût des salaires des étudiants d'été. Cette année, les employeurs devaient signer une attestation indiquant qu'ils appuyaient l'avortement et les « droits » des transgenres pour obtenir des subventions pour les emplois d'été au Canada.
[...]
Bien que seulement 126 demandes d'emploi d'été Canada aient été rejetées par Service Canada en 2016, ce nombre aurait grimpé en flèche à 1 561 cette année. Parmi les plus durement touchés, mentionnons un camp biblique d'été en Alberta, une ferme ontarienne qui offre des vacances aux familles pauvres et urbaines, une entreprise familiale d'irrigation en Alberta et un musée historique rural en Nouvelle-Écosse.
Pour le gouvernement d’Alberta les écoles chrétiennes ne peuvent affirmer que l’autorité de Dieu surpasse celle de l'homme
David Eggen, ministre de l'Éducation, à droite.
Par Jonathon Van Maren (The Bridgehead) — traduit par Campagne Québec-Vie
Le gouvernement néo-démocrate d’Alberta a pris la décision suivante contre les écoles religieuses de la province — et cette fois-ci, ils ont cessé de prétendre que leurs attaques contre les écoles confessionnelles étaient autre chose qu’une grossière intolérance. À la fin du mois d'août, le ministre de l'Éducation, David Eggen, a annoncé que le financement serait enlevé aux écoles chrétiennes qui refusent d'accepter les Clubs d’alliance gay-hétéro (Gay Straight Alliance). Le Justice Center for Constitutional Freedoms a publié la description des changements que le gouvernement demande aux écoles chrétiennes:
Le Justice Center for Constitutional Freedoms a publié aujourd’hui [28 septembre] une lettre envoyée aux écoles indépendantes par Curtis Clark, sous-ministre de l’Éducation de l’Alberta, dans laquelle il menaçait de supprimer le financement gouvernemental pour ces écoles indépendantes si elles ne retiraient pas le contenu suivant de leurs politiques « Safe and Caring » (Sûres et bienveillantes) :
- « Nous croyons que les hommes et les femmes ont été créés à l'image de Dieu, à son image, et ont donc une valeur intrinsèque transcendante. » (Cela violerait prétendument le « School Act » (Loi sur les écoles) parce que « peu accueillant, sans compassion et/ou irrespectueux »
En Alberta, « David » a changé d’identité sexuelle pour faire baisser sa prime d’assurance automobile
Par Matthieu Lenoir (Reinformation.TV)
Où vont se cacher l’identité sexuelle et le douloureux questionnement sur le genre ? « David », discret pseudonyme d’un habitant de l’Alberta, province canadienne des prairies et des Rocheuses, vient de profiter d’une loi lui permettant de changer de sexe sur ses documents d’identité afin de réduire sa prime d’assurance automobile. Âgé d’à peine plus de 20 ans, « David » va ainsi économiser quelque 1 100 dollars canadiens par an, soit environ 720 euros, par le simple fait de s’être déclaré « femme ». Emotion parmi les organismes LGBT de défense des transsexuels, aigreur chez les assureurs.
David a profité d’un « vide juridique » pour faire baisser sa prime d’assurance automobile
« J’ai voulu profiter d’un vide juridique », a expliqué « David » à la chaîne publique CBC. Etant âgé de moins de 25 ans et jusqu’ici considéré comme un homme, « David » entrait dans la catégorie à haut risque dans les référentiels de nos très chers assureurs. Son historique d’assurance automobile comporte déjà une collision et au moins une amende. Quand il a reçu le montant de la prime d’assurance pour sa Chevrolet Cruze, soit 4 500 dollars par an, il a demandé à sa compagnie quelle serait la note s’il était une femme. Réponse de l’assureur : 3 400 dollars. Presque 25 % de réduction.
Lire la suiteUn activiste chrétien accusé de « crime haineux »
Bill Whatcott avec un de ses dépliant.
Par Lianne Laurence — traduit par Campagne Québec-Vie
TORONTO, 4 juillet 2018 (LifeSiteNews) — L’activiste catholique Bill Whatcott est en liberté sous caution et sans emploi depuis qu’il s’est rendu aux autorités de Calgary le 22 juin, pour faire face à une accusation criminelle, provenant de Toronto, de promouvoir la haine envers « la communauté gaie ».
En mai, le Toronto Police Service a lancé un mandat d’arrêt pancanadien contre Bill Whatcott pour crime haineux, suite à une enquête qui eut lieu pendant deux ans, laquelle était motivée par des plaintes reçues contre lui en 2016.
Whatcott, ainsi que plusieurs autres personnes ont paradé lors du défilé de la fierté 2016 à Toronto. En tant que membres de la « Gay Zombies Cannabis Consumers Association », ils portaient des justaucorps verts et des masques.
Ils ont distribué 3000 pamphlets sur le « Zombie Safe Sex » (Sexe zombie sécuritaire) comportant un message d’avertissement sur les dangers physiques et spirituels de l’activité homosexuelle.
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