Le juge bafoue les libertés garanties par la Charte dans le procès covidien du pasteur James Coates
James Coates.
Par The Justice Centre for Constitutional Freedoms (LifeStiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : GraceLife Church of Edmonton/YouTube
Edmonton, Alberta, 7 juin 2021 (JCCF) — Le Justice Centre for Constitutional Freedoms [Centre de justice pour les libertés constitutionnelles] est déçu de la décision rendue aujourd’hui par la Cour provinciale de l’Alberta dans le procès en cours du pasteur James Coates, de l’église GraceLife. Le juge Robert Shaigec a rendu une décision orale ce matin, rejetant les arguments du pasteur Coates selon lesquels l’amende qu’il a reçue le 20 décembre 2020, selon la Loi sur la santé publique pour avoir tenu des services religieux comme d’habitude, violait plusieurs droits de la Charte.
« Il est évident que la liberté de culte, de rassemblement et d'association est violée par les restrictions du gouvernement et les ordonnances sanitaires, qui empêchent la tenue de services religieux normaux et réguliers », déclare l’avocat John Carpay, président du Centre de justice.
« Le juge a estimé que les restrictions étaient raisonnables, ce qui n’est pas le critère juridique approprié à ce stade. La question de savoir si les restrictions sont raisonnables ne devrait être examinée que plus tard, après que le gouvernement ait enfin produit des preuves médicales et scientifiques pour tenter de justifier ses restrictions aux libertés prévues par la Charte », poursuit M. Carpay.
« Un appel de cette décision est envisagé, sur la base de graves erreurs de droit. »
Tout en reconnaissant « la sincérité des convictions religieuses du pasteur Coates », le juge Shaigec a décidé que le droit du pasteur à la liberté de religion garantie par la Charte devait être « raisonnablement menacé de façon plus qu’insignifiante et seulement après avoir pesé les intérêts concurrents ». Le juge Shaigec a ajouté que, selon lui, « la liberté de religion est sujette à de telles limitations pour protéger la santé et la sécurité publiques » et il s’est concentré sur la question de savoir si « l’application » des lois sur la santé publique et la « conduite » du gouvernement violaient la liberté de religion du pasteur Coates.
Lire la suiteLe pasteur James Coates, qui a enfreint les limites imposées aux églises, sera libéré de prison !
James Coates.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : GraceLife Church of Edmonton/YouTube
Le Pasteur évangélique James Coates, qui avait dépassé la limite de 15 % de capacité d’accueil imposée aux églises en Alberta, sortira bientôt de prison où il restait faute de vouloir se conformer aux conditions de libération sous caution, qui exigeaient de lui qu’il promît de ne pas tenir dorénavant de service religieux en attendant son procès — lequel aura lieu du 3 au 5 mars. La Couronne a abandonné la plupart des charges dont il était inculpé et ne lui demande plus que de payer 100 $ comme condition de libération, rapporte LifeSiteNews :
« Le Justice Centre annonce aujourd’hui que les procureurs de la Couronne ont accepté d’abandonner tous les chefs d’accusation, sauf d’infraction à la Loi sur la santé publique dont le pasteur James Coates a été chargé. Le Justice Centre s’attend à ce que le pasteur Coates soit libéré de prison dans les prochains jours, sans aucune condition, en attendant son procès qui aura lieu du 3 au 5 mai devant la Cour provinciale », déclare l’équipe juridique de M. Coates, le Justice Centre for Constitutional Freedoms (JCCF), dans un communiqué de presse.
M. Coates et son église Grace Life Church, située à Spruce Grove en Alberta, sont représentés par le JCCF. La nouvelle d’aujourd’hui survient quelques semaines seulement après qu’un juge de la cour de l’Alberta eût rejeté, le 5 mars, un appel contre les conditions de libération sous caution de M. Coates, sous lesquelles il serait resté derrière les barreaux jusqu’à la date de son procès.
M. Coates est emprisonné depuis le 16 février au centre de détention provisoire d’Edmonton pour avoir enfreint les décrets sanitaires covids locaux en Alberta, ayant refusé d’accepter les conditions de sa mise en liberté sous caution qui sous lesquelles il doit n’accepter de ne pas tenir de services religieux, dans un contexte de confinement coronavirus lourd.
[…]
« Les procureurs ont également accepté de retirer la charge criminelle liée à la condition imposée par la GRC le 7 février, et ont plutôt inculpé le pasteur Coates de 100 $ pour non-conformité aux conditions, somme que le pasteur Coates a accepté de payer », déclare la JCCF.
La JCCF déclare dans son communiqué de presse que la seule charge restante contre Coates « n’a pas été retirée », car l’équipe juridique et Coates veut « que l’affaire soit entendue lors d’un procès, afin de déterminer la constitutionnalité du décret de santé publique selon lequel les églises ne peuvent organiser des services religieux qu’à 15 % de leur capacité, et d’obliger le gouvernement à produire des preuves scientifiques qui pourraient soutenir ces violations des libertés garanties par la Charte ».
Un pasteur albertain en prison pour non-respect des règles «sanitaires» ― un autre pasteur le soutient et défit aussi les règles
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : diegoattorney/Pixabay
Le pasteur protestant de l’église baptiste GraceLife à Calgary, James Coates, est en prison pour avoir ouvert son église malgré un décret interdisant l’ouverture de son établissement, suite au non-respect des règles « sanitaires » du gouvernement albertain, rapporte LifeSiteNews :
Le dimanche 14 février, Coates avait organisé un service religieux en violation du décret du 29 janvier émis par l’Alberta Health Services (AHS) exigeant que les portes de l’église restassent fermées.
Jusqu’alors, l’AHS avait affirmé que l’église GraceLife ne respectait pas les limites d’assistance en vigueur, et ne suivait pas les règles de masquage ou d’éloignement physique.
Coates a été informé la semaine dernière par la GRC qu’ils prévoyaient l’arrêter pour avoir défié le décret de fermeture covid-19 et lui ont demandé de se constituer prisonnier. Coates a obtempéré et a été emprisonné pour avoir servi sa communauté.
Il demeure en prison, en attente de son procès, ayant refusé d’accepter les conditions de mise en liberté sous caution, demandant qu’il s’engage à ne plus organiser de services religieux violant les restrictions gouvernementales en raison du covid-19.
Après l’arrestation de James Coates, sa femme, Erin Coates, a organisé une manifestation le 23 février pour la libération de son mari, lançant aux assistants « ouvrez vos églises », selon LifeSiteNews :
Lire la suite« Les gens nous demandent sans cesse ce qu’ils peuvent faire pour nous. Ouvrez vos églises. Ouvrez vos églises ! Prenez position pour le Seigneur Jésus-Christ et prenez position pour le peuple ! Aimez-le, ouvrez les portes, c’est ce que nous devons faire maintenant », déclarait Erin Coates, lors d’une manifestation demandant la libération de son mari.
Un juge albertain déclare que la ville de Lethbridge ne peut interdire les publicités d’un groupe pro-vie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Burst
Voilà enfin un juge albertain qui annule l’une de ses grotesques prohibitions municipales sur les affiches pro-vie. Apparemment, la ville de Lethbridge voulait empêcher le groupe pro-vie LPL d’afficher de la publicité, sans doute sur des espaces publics comme les abris-bus. La même chose arrivera-t-elle pour l’interdiction de montrer une affiche pro-vie plus grosse qu’une carte postale dans un rayon de 150 mètres autour des écoles à Calgary dans la même province ? Selon LifeSiteNews :
L’arrêt de la Cour déclare que la décision de la ville d’interdire les publicités était déraisonnable et qu’elle doute ouvertement du raisonnement de la ville.
Le juge Gates de la Cour du Banc de la Reine d’Alberta a rendu son jugement en faveur de Lethbridge Pro-Life (LPL) sur la plainte déposée par ce dernier contre la ville de Lethbridge concernant le rejet par la ville des cinq publicités pro-vie de LPL, dont une qui montre un nouveau-né en bonne santé avec la légende « la vie devrait être le droit humain le plus fondamental* ». Une autre publicité de LPL présentait la photo d’une femme enceinte avec la phrase « L’égalité devrait commencer dans l’utérus », tandis qu’une autre encore disait « Les droits de l’homme ne devraient pas dépendre de qui vous êtes ».
*Le droit le plus fondamental de l’homme, et qui est en même temps un devoir, est plutôt de connaître, aimer et servir Dieu. ― A. H.
Voici pourquoi la « prohibition de la thérapie de conversion » n’est qu’une façon d’interdire l’aide et l’enseignement chrétiens
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : AdobeStock
7 octobre 2020 (LifeSiteNews) — Les partisans de la soi-disant « prohibition de la thérapie de conversion » surgissant dans plusieurs pays d’Occident font preuve d’un argumentaire public très simple et très convaincant pour ces lois. Selon eux, celles-ci sont nécessaires pour empêcher les jeunes gens d’être contraints à suivre des thérapies dangereuses et discréditées visant à modifier leur for intérieur. L’expression « thérapie de conversion », faisant généralement référence à des pratiques abusives telles que la thérapie aux électrochocs et évoquant des images horribles presque instantanément, a été utilisée très intentionnellement. Après tout, quel être humain pourrait s’opposer à cette prohibition ? Même les Nations Unies ont fait appel aux nations membres pour joindre leurs voix.
Sans l’ombre d’un doute, la soi-disant « prohibition de la thérapie de conversion » est élaborée pour aller plus loin que bannir les pratiques qui, d’ores et déjà, suscitent une condamnation universelle. Par exemple, un règlement, récemment adopté à Calgary, pourrait faire emprisonner les parents [parlant avec leurs enfants] et criminaliser le discours chrétien, comme une simple conversation pastorale concernant l’attirance non désirée envers le même sexe ou la véritable confusion de genre. En fonction des définitions de la « haine » et de la « cruauté » utilisées par la plupart des activistes LGBT, cela va de soi qu’il s’agit de leur intention. Le bannissement de la thérapie de conversion proposée à l’heure actuelle par les libéraux de Trudeau pourrait en théorie envoyer les parents en prison pour s’être opposés au changement de sexe de leur enfant.
La même sorte de lois est observable un peu partout au Royaume-Uni et les membres des églises postchrétiennes se positionnent comme des défenseurs clés de cette première. En juillet, une lettre signée par le modérateur de l’Union baptiste, le révérend David Mayne, et le révérend Paul Bayes, évêque de Liverpool, ainsi que par d’autres chefs religieux, dans laquelle on demande au Premier ministre Boris Johnson de proposer une loi qui couvre « la gamme complète des pratiques religieuses », stipulant explicitement que les conversations entre les fidèles et les chefs religieux au sujet de pratiques sexuelles immorales mettaient des vies en danger. Les communautés religieuses, selon eux, ont besoin d’être forcées à changer :
Lire la suiteBien que nous reconnaissions et applaudissions votre objectif global de « mettre fin à toute thérapie de conversion », nous vous mettons en garde sur le fait que cela ne sera pas possible jusqu’à ce nos religions développent une pensée théologique plus approfondie à ce sujet — ce à quoi nous, et d’autres, nous dévouons.
Zones tampons de 150 mètres contre les pro-vie autour des écoles à Calgary
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le conseil municipal de la ville de Calgary en Alberta a récemment annoncé son intention d’implanter des zones-bulles de 150 mètres de rayon autour de toutes les écoles de la ville, pour y interdire le message pro-vie sous peine de 1000 $ d’amende, selon Campaign Life Coalition (CLC) :
Le conseil municipal de Calgary a récemment annoncé son intention d’imposer de nouvelles zones-bulles contre la liberté d’expression dans de nombreux sites de la ville, limitant ainsi les droits et libertés de ses 1,3 million citoyens. De vastes « zones tampons » de la taille d’un pâté de maisons seront établies autour de chaque école de Calgary. Cette mesure fait suite à la manifestation d’un groupe d’activistes pacifiques pro-vie devant une école du secondaire de Calgary l’année dernière afin de faire prendre conscience de l’atrocité de l’avortement. Il semble que des politiciens locaux « éveillés »* ne toléreront rien de tout cela et ont décidé d’importer la « culture de la suppression » dans leur ville.
Le règlement de censure proposé va englober tous les trottoirs, rues et parcs publics dans un rayon de 150 mètres autour du terrain de chaque école. À l’intérieur de ces énormes zones où la liberté d’expression est limitée, les pancartes « pro-vie » seront interdites si elles mesurent plus de 3,5 pouces par 5 (soit la taille d’une carte postale). Si vous osez afficher quelque chose de plus grand, vous encourez une amende de 1 000 dollars.
Il convient de noter qu’en vertu de l’Alberta Education Act, à laquelle ce règlement fait référence, le terme « école » comprend les écoles publiques, les écoles privées, les écoles religieuses et les écoles à domicile (Education Act, section 1[1] [x]). Cela placerait une partie importante de la ville dans une zone-bulle !
Ce projet draconien de la part des conseillers municipaux autoritaires de Calgary interdit non seulement les messages pro-vie, mais aussi tout « message de plaidoyer » de quelque type que ce soit — toute communication écrite ou graphique qui « exprime publiquement une opinion sur une question ou une cause ». C’est un diktat totalitaire d’une portée incroyable ! Cela aura un impact sur la capacité de chaque citoyen à communiquer son opinion sur n’importe quelle question en utilisant n’importe quel type de littérature de taille moyenne.
Les zones-bulles anti-pro-vie existaient déjà pour les avortoirs à l’échelle de l’Alberta — comme au Québec — introduites par les soins du Parti néo-démocrate de la province :
Lire la suiteIl y a tout juste deux ans, l’ancien gouvernement provincial néo-démocrate de Rachel Notley imposa une loi sur les zones-bulle à l’échelle de l’Alberta (Bill 9) visant également les pro-vie. En vertu de cette interdiction (que le Premier ministre de l’UCP, Jason Kenney, n’a pas toujours pas abrogée), tout message pro-vie, tout plaidoyer et même tout conseil est strictement verboten dans l’espace public alentour des différents meurtriers centres d’avortement d’Alberta.
Trump prêt à châtier les vandales s’attaquant aux statues et aux églises catholiques
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Donald Trump, président des États-Unis promet de punir « avec toute la rigueur qu’impose la loi » les iconoclastes s’attaquant aux monuments ou aux églises catholiques aux États-Unis, affirme un haut responsable de la Maison-Blanche. Le président a par ailleurs signé un décret le 26 juin sanctionnant quiconque s’en prendrait aux monuments ; Trump avait déclaré, « ils s’en prennent également à Jésus-Christ, mais tant que je serai là, cela n’arrivera pas ». Selon Sputnik News :
Donald Trump a promis de punir « avec toute la rigueur qu’impose la loi » ceux qui attaquent des monuments ou églises catholiques aux États-Unis, relate le journal Daily Caller qui cite des propos d’un haut représentant de la Maison-Blanche.
« Le Président Trump se joint à la communauté catholique et exprime sa solidarité en ces temps difficiles. Rassurez-vous, le Président Trump exigera toujours le respect de la loi et de l’ordre dans les communautés américaines et veillera à ce que les criminels à l’origine de ces actes sacrilèges soient poursuivis avec toute la rigueur qu’impose la loi », a informé le responsable.
Et le responsable de rappeler le vandalisme mené contre les monuments catholiques comme cette statue de Jésus décapitée à Miami et celle de Marie brûlée à Boston.
Lire la suiteL’Alberta propose un projet de loi reconnaissant le droit aux parents de choisir l’éducation de leurs enfants
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : bristekjegor/Freepik
Le projet de loi introduit par le ministre de l’Éducation d’Alberta montre un abysse de différences dans la façon de considérer la famille entre cette province, dirigée par le Parti conservateur uni, et le Québec, où le gouvernement aimerait bien que le moins d’enfants possible échappent à son cours d’« éducation sexuelle », ou le NPD qui dirigeait précédemment l’Alberta. Selon LifeSiteNews :
Le Premier ministre Jason Kenney a déclaré que la loi « consacre la croyance des Albertains en... la responsabilité parentale ».
« Parce que nous croyons que les parents savent mieux que les politiciens ou les bureaucrates ce qui est dans le meilleur intérêt de leurs enfants », a ajouté Kenney.
Un des apports du projet de loi, inscrit dans le préambule, soutien le droit des parents, selon la CBC :
Le premier ajouterait un nouveau considérant à la loi : « considérant que les parents ont le droit a priori de choisir le type d’éducation qui sera donné à leurs enfants » [...]
Le NPD d'Alberta est antichrétien, selon LifeSiteNews :
Cette évolution représente une nouvelle très positive, en particulier la reconnaissance explicite des droits des parents en matière d’éducation. Il est facile d’oublier à quel point le NPD avait eu l’impudence d’attaquer les valeurs des écoles religieuses, allant même jusqu’à s’opposer à l’inclusion de la déclaration suivante dans la politique « Safe and Caring » d’une école : « Nous croyons que les hommes et les femmes ont été créés à l’image de Dieu, selon Sa ressemblance, et qu’ils ont donc une valeur intrinsèque et transcendante ». Cette déclaration, avait tranché le NPD, violait la loi sur les écoles parce qu’elle était prétendument « inhospitalière, sans compassion ou irrespectueuse, ou les deux ». Le NPD est antichrétien, et dès qu’il eut pris le pouvoir, il cessa de prétendre qu’il ne l’était pas.
Calgary interdit la « thérapie de conversion »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Freepik
Le conseil municipal de Calgary en Alberta a décidé par un vote de quatorze contre un d’interdire complètement ce qu’il appelle la « thérapie de conversion », ou l’aide à surmonter l’attraction pour les personnes de même sexe, ou à vaincre la dysphorie de genre. Bien sûr, et là repose toute l’hypocrisie de l’affaire, le conseil municipal n’interdit pas la « transition » de sexe qui est bien plus que de changer de sortes d’attirances. Selon une lettre du président de Campaign Life Coalition, mouvement pro-vie canadien :
J’ai quelques mauvaises nouvelles.
La ville de Calgary a approuvé un nouveau règlement anticonstitutionnel et antichrétien, visant à interdire la « thérapie de conversion » dans le territoire de la municipalité.
Cette loi draconienne a été adoptée par quatorze votes contre un. Le conseiller du quartier 2, Joe Magliocca, a été le seul à opposer son Non.
Le Conseil a même rejeté un amendement présenté par le conseiller du quartier 4, Sean Chu, visant à inclure une exemption de « consentement éclairé » dans le libellé du règlement, afin de réduire sa portée et de permettre aux adultes, qui veulent des conseils ou une thérapie pour des sentiments sexuels non désirés, d’y avoir accès.
Même cet amendement a été rejeté. Les militants LGBT ont été sans équivoque. Ils ne veulent aucune exemption qui pourrait aider les gens à surmonter leur confusion d’identité sexuelle non désirée ou leur attirance pour le même sexe.
En plus d’être illégal pour les adultes, il est maintenant également illégal pour les parents de Calgary d’obtenir une thérapie clinique ou des conseils pastoraux pour un enfant qui souffre de confusion d’identité sexuelle ou d’attirance homosexuelle.
Les parents qui ont des enfants souffrant de dysphorie de genre ne seront autorisés par la mairie qu’à traiter avec des thérapeutes qui encourageront leur enfant sexuellement troublé à se « convertir » au sexe opposé, et à suivre des traitements contre la puberté, prendre des hormones de l’autre sexe et subir des mutilations chirurgicales.
Toute infraction est passible d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à un an et d’une amende pouvant atteindre 10 000 dollars. Cela s’applique aux entreprises et aux églises.
En outre, la définition de la « thérapie de conversion » est si large qu’elle inclut la prédication de la bible en chaire allant contre les péchés des modes de vie homosexuels ou transsexuels. Oui, l’enseignement chrétien et l’expression des croyances bibliques sont désormais illégaux à Calgary.
L’adoption de cette interdiction est un coup dur pour les droits parentaux et la liberté de religion. C’est aussi un grand pas dans la descente de notre nation vers la tyrannie fasciste [ou communiste].
Il est toutefois important de noter que, bien que cette bataille particulière ait été perdue, la vaste guerre est loin d’être terminée.
L’Alberta interdit-elle la communion dans les églises pouvant maintenant ouvrir ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le gouvernement albertain a émis des directives destinées aux lieux de culte, leur permettant de rouvrir leurs portes à l’instar des commerces et en suivant les mêmes précautions. Un couac cependant, la communion est interdite par ce Guide des lieux de culte. Mais, d’après Tom McMillan, directeur adjoint des communications du ministère de la Santé, ces directives ne seraient pas contraignantes (du moins pour l’instant), bien qu’elles utilisassent un ton impératif, à l’inverse des mesures de santé publique (mais ne sont-ce pas justement des mesures visant ce domaine ?). Allez donc savoir. Selon LifeSiteNews :
Le gouvernement d’Alberta interdit aux églises catholiques de distribuer la communion, celles-ci pouvant rouvrir dès le 14 mai à suivant la levée partielle des restrictions mise en place par le premier ministre Jason Kenney pour la pandémie de coronavirus.
Selon le Guide des lieux de culte de la province, les services religieux « ne doivent pas inclure de partage de nourriture ou de boisson » et « ne doivent pas inclure de contact entre les fidèles comme la poignée de main ou le partage d’objets communs (par exemple, le calice de communion) ».
Franchement, le partage du calice n’est pas une bonne pratique liturgique, aussi il n’y aurait pas à pleurer si on la cessait, bien que ce ne soit pas au gouvernement d’en décider.
Pas chanter (est-ce parce qu’on ouvre trop grand la bouche ?) ! :
Les orientations précisent également que « le chant de congrégation est une activité à haut risque et n’est pas autorisé ».
Comme les boutiques :
Le plan du gouvernement maintient le confinement actuel à Calgary et à Brooks, les villes les plus touchées par le virus de Wuhan, mais permet ailleurs dans la province à un certain nombre d’entreprises — boutique, salons de coiffure, musées, garderies, camps de jour, restaurants et cafés — de rouvrir avec des restrictions le 14 mai, rapportait la CBC.
Les églises, les mosquées et les synagogues et « tout autre lieu de culte » sont également autorisés à rouvrir jeudi avec des restrictions, déclarait Tom McMillan, directeur adjoint des communications du ministère de la Santé.
« Lorsque la première étape commencera, les lieux de culte pourront organiser des services, à condition de suivre les directives fournies par le gouvernement albertain », déclara-t-il à LifeSiteNews dans un courriel.
50 ou 1/3 :
« Ils devront maintenir le rassemblement à moins de 50 personnes ou à 1/3 de leur capacité (le plus petit nombre), ainsi que prendre des mesures pour atténuer les risques en suivant les directives et s’assurer que l’activité se déroule en toute sécurité ».
Pas de communion… mais :
Interrogé sur la distribution de la communion, M. McMillan a déclaré que les églises « ne devraient pas le faire, comme indiqué dans le guide. Dans la mesure du possible, elles devraient trouver d’autres options pour limiter le toucher et le partage des objets ».
Toutefois, McMillan a également fait une distinction entre le guide, qui est « non contraignant et impératif », et les ordres de santé publique, qui le sont.
« En ce qui concerne les restrictions, il y a des mesures de santé publique spécifiques qui resteront en place, comme l’éloignement physique, des choses comme ça, donc elles continueront à être appliquées. Mais les directives générales ne sont pas obligatoires pour le moment », a-t-il déclaré à LifeSiteNews lors d’un entretien téléphonique.