Le Sénat d’Alabama vote une loi pour interdire l’avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Steve/Flickr
Cet État s’est doté d’une loi qui interdit l’avortement (avec hélas quelques exceptions), dans le but exprès de provoquer le réexamen de l’arrêt Roe c. Wade de la Cour suprême des États-Unis. Je ne sais pas si cette loi empêchera la plupart des avortements ou un grand nombre, car il est question de santé de la mère parmi les exceptions autorisant malgré tout l’avortement. Extrait de la Catholic News Agency :
Le Sénat de l’Alabama a approuvé jeudi un projet de loi qui interdira presque tous les avortements dans l’État. Le projet de loi, qui devrait être signé par le gouverneur Kay Ivey, vise à contester directement l’arrêt Roe c. Wade, rendu en 1973 par la Cour suprême, qui a déclaré inconstitutionnelles les mesures étatiques interdisant l’avortement.
Le Human Life Protection Act (loi sur la protection de la vie humaine ― HB314), si elle est promulguée, fera de la tentative ou de la pratique d’un avortement une infraction criminelle. Les médecins qui pratiquent l’avortement seraient accusés d’un crime de Class A et risqueraient 10 ans de prison ou l’emprisonnement à perpétuité.
La peine ne s’appliquerait qu’aux médecins, et non aux mères, qui, selon les promoteurs du projet de loi, ne seraient pas passibles de sanctions pénales pour avoir subi un avortement.
[...]
La mesure comprend une disposition qui autoriserait les avortements « dans les cas où l’avortement est “nécessaire”* pour prévenir un risque grave pour la santé de la mère de l’enfant à naître ».
Le projet de loi définit un risque grave pour la santé comme un état « nécessitant »* un avortement « pour éviter la mort de la mère ou pour éviter un risque grave d’altération substantielle physique d’une fonction corporelle majeure ».
*Parenthèses rajoutées par A. H.
Un démocrate et l'avortement : «Certains enfants ne sont pas désirés, alors vous les tuez maintenant ou vous les tuez plus tard»
Le représentant démocrate de la Chambre des représentants Alabama, John Roger.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : WVTM 13 News/YouTube
Un argument assez typique des pro-avortement : « si l'enfant n'est pas désiré par ses parents (ou la femme seulement), il sera malheureux dans sa jeunesse et dans sa vie et deviendra sans doute un criminel. » (Dans ce cas, ce représentant démocrate disait qu'ils finiront à la chaise électrique.) Ce à quoi on peut facilement répondre que les enfants « désirés » ne seront pas forcément heureux dans leur vie non plus et qu'il pourront devenir des criminels aussi. De plus, des enfants nés « non voulus » ou dans des situations indésirables, mais qui se sont tirés d'affaire, ont existé et existent ; Ludwig van Beethoven, ce grand compositeur, naquit dans une famille pauvre, dont le père était un alcoolique... Bref son enfance ne fut pas rose. Pour finir, cet un argument est de la plus haute immoralité, car il préconise le meurtre d'innocents pour empêcher qu'ils deviennent éventuellement des criminels. Extrait de la Soceity for the protection of Unborn Children :
Un politicien d'Alabama a été blâmé pour avoir fait des commentaires horrifiants sur les enfants « non désirés » lors d'un débat sur l'avortement.
Avortement pour les enfants « non désirés » et « retardés »
Un exemple particulièrement extrême d'argument en faveur de l'avortement nous a été donné dernièrement. Selon cet argument, restreindre l'avortement donnera des enfants qui auront des vies misérables, le représentant d'Alabama John Rogers a soutenu que les femmes devaient avoir le choix de tuer leurs enfants non désirés, car de toute façon ils ne finiraient que par être tués plus tard.
« Certains enfants ne sont pas désirés, alors vous les tuez maintenant ou vous les tuez plus tard », a dit M. Rogers. « Vous les amenez dans le monde non désirés, mal-aimés, vous les envoyez sur la chaise électrique. Alors, vous les tuez maintenant ou plus tard. »
Il a poursuivi en disant que les bébés handicapés devraient être visés par l'avortement : « Certains parents ne peuvent pas s'occuper d'un enfant qui a des problèmes. Il pourrait être retardé. Il n'aura peut-être ni bras ni jambes. »
Projet de loi défendant la personne dans ventre de sa mère.
Ces remarques ont été faites à la Chambre des représentants lors d'un débat sur le Human Life Protection Act (projet de loi sur la protection de la vie humaine), qui interdirait presque tous les avortements en Alabama.
En dix ans, neuf États américains ont renforcé leurs lois contre l’euthanasie
Par Alex Schadenberg (Euthanasia Prevention Coalition) — traduit par Campagne Québec-Vie
Margaret Dore a publié cette liste de victoires législatives et judiciaires pour contrer le discours médiatique selon lequel les États-Unis légalisent le suicide assisté.
Au cours des dix dernières années, au moins neuf États ont renforcé leurs lois contre le suicide assisté et l’euthanasie. Ce sont (par ordre alphabétique) :
- L’Alabama : En 2017, l’Alabama a promulgué la Assisted Suicide Ban Act (loi sur l’interdiction du suicide assisté).
- L’Arizona : En 2014, l’Arizona a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- La Géorgie : En 2012, la Géorgie a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- L’Idaho : Le 5 avril 2011, l’Idaho a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- La Louisiane : En 2012, la Louisiane a renforcé son interdiction du suicide assisté et de l’euthanasie.
- Le Nouveau-Mexique : En 2016, la Cour suprême du Nouveau-Mexique a annulé une décision d’un tribunal inférieur reconnaissant le droit au suicide assisté d’un médecin. Le suicide aidé par un médecin n’est plus légal au Nouveau-Mexique.
- L’Ohio : En 2017, l’Ohio a renforcé sa loi contre le suicide assisté.
- Le Dakota du Sud : En 2017, l’Assemblée législative du Dakota du Sud a adopté le Concurrent Resolution 11, s’opposant au suicide assisté par un médecin.
- L’Utah : En 2018, l’Utah a modifié sa loi sur l’homicide involontaire pour y inclure le suicide assisté [si vous suivez le lien, cliquez ensuite sur « status »].
Les médias font la promotion de la légalisation de l’aide au suicide, mais ils ignorent le succès de la prévention de l’euthanasie et du suicide assisté.
Née prématurée à 29 semaines, Hannah Joy s’est bien développée contre vents et marées
Hanna Joy.
Par Susan Michelle-Hanson (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Quand Hannah Joy est née, elle était prématurée n’ayant seulement que 29 semaines, elle pesait moins de deux livres et son cri ressemblait plus à celui d’un chaton qu’à celui d’un bébé, raconta sa mère, Melody, à Live Action News. Ce petit cri était un véritable miracle de la vie.
Melody et son mari John étaient ravis de découvrir qu’elle était enceinte d’Hannah Joy. Son échographie prise à 20 semaines a confirmé que Melody portait un bébé fille en bonne santé, et la vie qui s’épanouissait en elle rendait les vomissements quotidiens et les autres difficultés de la grossesse comme une épreuve qui en valait la peine à chaque instant pour Melody, qui souffrait d’hypertension chronique. Malheureusement, ce n’est que six semaines plus tard, 26 semaines après le début de sa grossesse, lorsqu’elle dut quitter le travail avec un terrible mal de tête et de la fatigue, que ses problèmes ont commencé. La probabilité de donner naissance à un bébé prématuré était devenue très réelle.
Hannah Joy, née à 29 semaines de grossesse,
au centre de soins intensifs néonataux.
Un juge autorise un père à poursuivre l'avortoir qui a avorté son bébé
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Ce serait une première en la matière qu’un père poursuive un avortoir pour l’avortement sans son consentement de son enfant à naître, la mère ayant décidé autrement. Un juge du comté de Madison en Alabama a autorisé la poursuite, ce qui est un premier pas. Outre l’humanité de l’enfant à naître que les pro-avortement ignorent souvent superbement, la volonté du père et ce qu’il ressent passent pour du beurre à leurs yeux, à côté du « droit à l’avortement » de la femme. Extrait de LifeNews :
Un père en deuil d’Alabama a remporté une première victoire cette semaine dans un procès défiant l’avortoir qui avait avorté son enfant à naître.
Ryan Magers poursuit l’Alabama Women’s Center de Huntsville après que sa « petite amie » y ait avorté leur bébé à naître contre son gré. Mardi, le juge du comté de Madison, Frank Barger, a fait droit à la requête de Magers de représenter la cause de son enfant, « Baby Roe », et, en conséquence, de poursuivre l’établissement en avortement au nom de son enfant décédé, selon Vice News.
L’avocat Brent Helms, qui représente Magers, a déclaré que la décision du juge est une première victoire pour leur affaire.
« C’est la première fois que je suis au courant de ce qui a été ouvert pour un bébé avorté », a dit Helms à WAAY News.
[...]
« La vie innocente de Baby Roe a été engloutie par le mercantilisme de l’Alabama Women’s Center et bien qu’aucun tribunal ne puisse ramener Baby Roe à la vie, nous demanderons justice au nom de Baby Roe et du père de Baby Roe, » a déclaré Helms dans une déclaration.
« Le temps est venu d’uniformiser la jurisprudence de l’Alabama : soit nous reconnaissons pleinement la personnalité de l’enfant à naître, soit nous sélectionnons les innocents que nous protégerons et ceux que nous jetterons pour le profit », a-t-il poursuivi.
Un juge demande à la Cour suprême d'annuler l'arrêt Roe c. Wade et de protéger l'enfant à naître
Blog d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
C'est un juge de la Cour suprême d'Alabama, Tom Parker, qui a demandé, dans sa conclusion particulière rédigée lors d'un procès sur le meurtre d'une femme enceinte et de son enfant à naître, que la Cour suprême des États-Unis renverse le jugement Roe c. Wade. La Cour suprême d'Alabama a, par ailleurs, unanimement déclaré que l'enfant à naître est une personne humaine.
Extrait de LiveActionNews :
... la Cour suprême d'Alabama déclare :
« La valeur de la vie d'un enfant à naître n'est pas inférieure à celle de la vie d'une autre personne. Le commentaire complémentaire du tribunal de première instance selon lequel ce pays est bâti sur une protection égale et l'application régulière de la loi pour toutes ses personnes est également fondé sur le droit constitutionnel. Ainsi, notre Cour conclut que la déclaration du tribunal de première instance, indiquant qu'il n'attribuerait pas un poids moindre à la circonstance aggravante parce que Baby Doe était une personne non encore née au moment du meurtre, n'était pas erronée. »
Le juge Henry Blackmun de la Cour suprême des États-Unis qui a rédigé l'opinion majoritaire dans Roe c. Wade, a déclaré : « Si la suggestion que l'humanité [du fœtus] est établie, le cas [du droit à l'avortement] tombe, bien sûr, car le droit à la vie du fœtus est alors spécifiquement garanti par le [14e] Amendement. »
Le juge Tom Parker a écrit dans sa conclusion particulière (extrait) :
« J'écris spécialement pour expliquer les principes présentés dans le jugement principal et pour noter l'anomalie juridique et le raisonnement fallacieux qu'est Roe c. Wade. J'exhorte la Cour suprême des États-Unis à rejeter cette exception, de plus en plus isolée, aux droits de l'enfant à naître. »
Un jeune garçon de 13 ans se réveille bien qu’étant en état de « mort cérébrale »
Par Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — source : Le Salon Beige
Trenton Mckinley, de l’État d’Alabama a été victime d’un accident grave voici deux mois ; il était dans une remorque tirée par un buggy, et celle-ci s’est renversée lors d’un violent coup de frein qui a envoyé le garçon sur le béton et la remorque sur sa tête.
Il courait le grand risque de se faire enlever ses organes, si son cœur s’arrêtait à nouveau. « Mais contre toutes attentes, Trenton s’est réveillé avant qu’il ne soit débranché. L’une de ses mains a bougé suivie de ses pieds. Ses iris ont repris leur couleur verte. » Rapporte Le Salon Beige.
Le jeune garçon a affirmé qu’il avait eu le sentiment avoir été au Paradis quand il était inconscient :
« J’étais dans un champ immense et marchais droit devant moi. Il n’y a pas d’autre explication que Dieu, même les médecins l’ont dit ».
Mais alors, soit il était mort et c’est grâce à Dieu qu’il est revenu, soit la « mort cérébrale » n’est pas un critère pour savoir si quelqu’un est mort, ou bien c’est grâce à Dieu qu’il n’est pas mort et la « mort cérébrale » n’est toujours pas un critère pour savoir si quelqu’un est mort.
Une famille accueille ses sextuplés après avoir refusé l’avortement sélectif
Les six frères et sœurs : Blu, Tag, Layke, Rivers, Rayne et Rawlings.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Le 11 décembre 2017, Courtney Waldrop et son mari Eric ont accueilli six nouveaux bébés dans leur famille composée de cinq membres. Le couple, qui a avoué à People d’avoir toujours voulu une grande famille, était ravi d’ajouter trois bébés filles et trois bébés garçons — Rivers, Rayne, Rawlings, Blu, Tag et Layke — à leur famille existante, mais ils étaient aussi nerveux. Les sextuplés sont nés avant 30 semaines de grossesse et risquaient de nombreuses complications. Pourtant, le couple a choisi la vie pour tous leurs enfants, et ce, malgré les dangers.
« J’étais morte de peur », a confié Waldrop à People. « Je suis une petite fille fragile, et mes premières pensées étaient de savoir comment j’allais réussir à mettre au monde ces six enfants sans que ma vie ou leur vie soit à risque. J’éprouvais beaucoup de crainte. Nous ne savions pas quoi faire ou penser. »
Les Waldrops sont maintenant une famille de neuf enfants. Droits d’auteur sur la photo : Ashley Sargent Photography, LLC
Primaire républicaine en Alabama : le juge Roy Moore, candidat au Sénat, inflige une cuisante défaite à l’Establishment
Par Olivier Bault (Reinformation.tv)
Roy Moore, juge en chef (chief justice) de la Cour suprême de l’Alabama, est respecté par les chrétiens, les membres du Tea Party, les patriotes, les pro-famille, les partisans du strict respect de la constitution américaine et autres conservateurs. Dans une élection primaire où il était donné favori mais avait contre lui le candidat sortant Luther Strange et tout ce que compte l’Establishment, le juge Moore l’a largement emporté et il sera donc le candidat du Parti républicain à l’élection prévue pour le 12 décembre prochain. Le vainqueur occupera le siège laissé vacant au Sénat des Etats-Unis par Jeff Sessions, nommé au poste de Procureur général par le président Donald Trump.
Vu le profil conservateur de cet État, face à son opposant démocrate Doug Jones Moore a presque déjà la victoire dans la poche. En attendant cette élection, le gouverneur d’Alabama Robert Bentley avait justement choisi Luther Strange, procureur général de l’État, pour occuper provisoirement le siège de Jeff Sessions. Le Sénat, chambre haute du Congrès américain représentant les Etats fédérés, est composé de 100 membres, à raison de deux sénateurs pour chaque Etat.
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