Selon la Cour suprême de l’Alabama l’embryon est un enfant
Par P.M. (reinformation.tv)
C’est une décision capitale du point de vue intellectuel et moral qui pourrait créer un précédent aux répercussions incalculables : la Cour suprême de l’Alabama a dit que l’embryon est un enfant. Cet arrêt a clos un processus judiciaire lancé contre le « Centre de médecine reproductive et d’infirmerie médicale mobile » après qu’une destruction accidentelle d’embryons y a eu lieu : les parents lésés ont invoqué la loi protégeant en Alabama les enfants mineurs d’une mort causée par une faute. Cette décision a eu un effet immédiat sur les laboratoires qui travaillent pour la fécondation in vitro et ce qu’on nomme aux Etats-Unis les « cliniques de la fertilité ». Ils font une pause dans leur production parce que le caractère légal de leur pratique n’est plus garanti.
Puisque l’embryon est un enfant, le supprimer est un crime
Il faut se rappeler en effet que la fécondation assistée utilise ce qu’elle appelle des « embryons en excès » en grand nombre pour la raison simple que tous les ovules une fois fécondés ne s’accrochent pas dans l’utérus de la mère et qu’il faut donc prévoir une certaine proportion d’embryons sacrifiés – que l’on jette une fois la FIVETE réussie, ou qui font même parfois l’objet d’un trafic. Il est donc clair qu’une fois admis et proclamé par la cour suprême que l’embryon est un enfant, c’est-à-dire un être humain, tout processus de fécondation in vitro suppose, dans l’état actuel de la technique, une série d’homicides, et même d’infanticides. D’où le moratoire décidé en Alabama, et la crainte de toute l’industrie fondée sur la procréation assistée.
La Cour suprême de l’Alabama s’appuie sur la Constitution
Or la Cour suprême de l’Alabama a été d’une netteté sans la moindre ambiguïté. Le principe sur lequel se fonde sa décision « s’applique à tous les enfants non nés, où qu’ils se trouvent ; à tous les enfants, nés ou non nés, sans limite. Il n’est pas de la compétence de cette Cour de produire une nouvelle limite fondée sur notre propre conception sur ce qu’est ou n’est pas une politique publique sage. C’est spécialement vrai là où, comme ici, le peuple et l’Etat ont voté un amendement constitutionnel dont le but explicite est d’empêcher les tribunaux de priver les “enfants non nés” d’une protection légale ». L’avortement est interdit en Alabama, et cette décision de la Cour suprême aligne la pratique de la procréation assistée sur cette logique de vie. On peut considérer que c’est une grande victoire sur la barbarie.
P.M.
L’avortement est désormais limité dans au moins 13 États américains, d’autres suivront
Pro-vie manifestant devant la Cour suprême des États-Unis le 13 juin 2022.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Doug Mainwaring/LifeSiteNews
25 juin, 2022 (LifeSiteNews) — Dans une décision historique vendredi 24 juin 2022, la Cour suprême des États-Unis a annulé Roe v. Wade, mettant fin à près de 50 ans d’avortement à la demande à l’échelle nationale et permettant à nouveau aux États de protéger la vie à naître dès le moment de la conception.
À la suite de cette victoire sismique en faveur de la vie, une dizaine d’États ont déjà éliminé l’avortement sur leur territoire pour la première fois depuis 1973, tandis qu’une dizaine d’autres sont prêts à interdire cette pratique barbare dans les jours et les semaines à venir.
Mise à jour — Lundi 27 juin :
- Le projet de loi sur les battements de cœur de la Caroline du Sud interdisant l'avortement à environ six semaines est entré en vigueur après qu'un tribunal fédéral ait levé une injonction, antérieure au jugement Dobbs, sur la loi.
- Un juge de l'État a temporairement bloqué l'interdiction de l'avortement en Louisiane à la demande des activistes de l'avortement. Cependant, la Constitution de la Louisiane nie spécifiquement le "droit" à l'avortement, et cette pause ne devrait pas durer longtemps. Au moins une clinique a déclaré qu'elle reprendrait les avortements dans l'intervalle.
- Un juge de l'Utah a bloqué la loi « à déclenchement » interdisant l'avortement dans cet État à la demande de Planned Parenthood, qui a invoqué la clause de confidentialité de la Constitution de l'Utah. L'ordonnance dure 14 jours, et le tribunal doit entendre d'autres arguments d'ici là. Les dirigeants républicains de l'État ont promis de défendre la loi.
- L'interdiction quasi-totale de l'avortement dans le Mississippi entrera en vigueur dans 10 jours, après que le procureur général Lynn Fitch eût certifié lundi que la Cour suprême avait annulé l'arrêt Roe.
- [Le Tennesse est maintenant le 13e État a voir fait entrer en vigueur ses lois sur l'avortement suite au jugement Dobbs.]
Consultez la liste ci-dessous pour connaître la position de chaque État sur l’avortement dans l’Amérique post-Roe.
États où l’avortement est illégal
L’avortement est désormais pratiquement illégal ou fortement limité dans au moins 10 États, dont la plupart ont mis en œuvre des lois dites « de déclenchement » conçues pour entrer en vigueur immédiatement après l’annulation de l’arrêt Roe v. Wade et criminaliser l’avortement tout au long de la grossesse.
Les interdictions nouvellement applicables sont un coup dévastateur pour l’industrie de l’avortement : depuis vendredi matin, les cliniques ont arrêté les avortements en Alabama, Arkansas, Louisiane, Kentucky, Missouri, Oklahoma, Texas, Dakota du Sud, Utah, Virginie-Occidentale et Wisconsin.
Près de 100 000 avortements ont eu lieu dans ces États en 2019, selon les données du CDC.
Environ un quart des femmes âgées de 13 à 44 ans aux États-Unis vivent dans des États où des interdictions sont entrées en vigueur depuis la chute de Roe, dont plus de 6 millions rien qu’au Texas. Pour beaucoup de ces femmes, le centre d’avortement le plus proche peut se trouver à des centaines de kilomètres, et même là, il peut être inaccessible.
Les pénalités pour l’avortement dans de nombreux États conservateurs sont prohibitives. Au Texas et en Alabama, pratiquer un avortement volontaire est désormais un crime équivalent au viol ou à la tentative de meurtre et peut conduire à la prison à vie. En Louisiane, avorter le bébé d’une mineure peut entraîner jusqu’à 50 ans de prison.
Tous les États où les interdictions post-Roe sont en vigueur, à l’exception d’un seul (l’Utah), interdisent l’avortement en cas de viol ou d’inceste, ce qui témoigne de manière frappante d’une prise de conscience accrue de la qualité de personne du fœtus et d’une rupture avec la politique républicaine de longue date.
Chaque État continue cependant à autoriser des exceptions pour, le cas échéant, sauver la vie de la mère en raison d’une condition physique. Des experts ont attesté cependant que l’avortement n’est jamais médicalement nécessaire, et de nombreux partisans de la vie et l’Église catholique soulignent qu’il s’agit toujours du meurtre délibéré d’une vie humaine innocente.
Alabama
Depuis vendredi, l’avortement est illégal à tous les stades de la grossesse en Alabama, à quelques exceptions près.
Un tribunal fédéral a levé une injonction sur l’interdiction quasi totale de l’avortement dans l’État, promulguée en 2019, a annoncé le procureur général Steve Marshall dans les heures qui ont suivi l’arrêt Dobbs. La loi de 2019, connue sous le nom de Loi sur la protection de la vie humaine, fait de l’avortement un crime de classe A qui peut entraîner une peine de prison à vie.
La loi prévoit des exceptions en cas de « risque grave pour la santé » de la mère ou d’anomalies fatales du fœtus. En Alabama, une autre interdiction datant de 1951, antérieure à l’arrêt Roe, interdit l’avortement sauf pour préserver la vie ou la santé de la mère.
Les trois derniers centres d’avortement de l’Alabama ont interrompu toute procédure vendredi.
Lire la suite26 États interdiront les avortements lorsque la Cour suprême aura annulé Roe vs Wade
Par Steven Ertelt, Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Mallivan/Adobe Stock
Plus de la moitié du pays protégera les bébés à naître en interdisant tous les avortements ou la plupart d’entre eux lorsque le jugement Roe v. Wade sera annulé, comme on l’espère, le mois prochain.
Cette estimation provient de l’Institut Guttmacher, une organisation pro-avortement précédemment affiliée à Planned Parenthood, la plus grande entreprise d’avortement du pays. Selon son analyse, 26 États « sont certains ou susceptibles d’interdire les avortements » si la Cour suprême des États-Unis abolit Roe.
Le juge Samuel Alito ayant rédigé un projet d’avis renversant Roe qui a récemment fait l’objet d’une fuite, l’accent sera mis sur la protection des bébés contre les avortements dans le plus grand nombre d’États possible. La bonne nouvelle est que la moitié du pays protégera légalement les enfants à naître assez rapidement, certains États commençant à les protéger dès le premier jour.
De nombreux États ont déjà pris des mesures pour protéger les bébés à naître contre l’avortement en prévision du jour où Roe sera annulé. L’analyse de Guttmacher a identifié 21 États qui ont des lois ou des amendements constitutionnels qui interdiraient les avortements lorsque le pouvoir de le faire reviendra aux États.
Il s’agit des États : Alabama, Arizona, Arkansas, Géorgie, Idaho, Iowa, Kentucky, Louisiane, Michigan, Mississippi, Missouri, Dakota du Nord, Ohio, Oklahoma, Caroline du Sud, Dakota du Sud, Tennessee, Texas, Utah, Virginie-Occidentale et Wisconsin.
Certains de ces États ont encore des lois antérieures à Roe qui interdisent les avortements, et d’autres ont des lois de déclenchement qui interdiront immédiatement le meurtre des bébés à naître par avortement une fois que Roe sera annulé. Plusieurs d’entre eux ont également mis en place de multiples lois pro-vie, y compris des lois sur le battement de cœur et d’autres lois qui limiteraient ou interdiraient les avortements si les tribunaux les autorisaient à le faire.
En outre, Guttmacher prévoit que cinq autres États prendraient rapidement des mesures pour protéger les bébés à naître contre l’avortement si l’arrêt Roe était annulé. La Floride, l’Indiana, le Montana, le Nebraska et le Wyoming ont adopté un certain nombre de lois pro-vie ces dernières années et, selon l’analyse, ils prendraient probablement des mesures « dès que possible » pour protéger les bébés à naître en interdisant l’avortement.
Lire la suiteGouverneur d’Alabama : « Je crois très fermement que si le Bon Dieu vous a fait garçon, vous êtes un garçon »
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : JackF/Adobe Stock
Le gouverneur de l’Alabama, Kay Ivey, a signé vendredi un projet de loi interdisant des procédures de « transition de genre » pour les enfants rapporte LifeSiteNews.
« Nous devons particulièrement protéger nos enfants de ces médicaments et chirurgies radicales qui changent la vie, alors qu’ils sont à un stade si vulnérable de leur vie. Au lieu de cela, concentrons-nous tous pour les aider à se développer correctement pour devenir les adultes que Dieu a voulu qu’ils soient », a-t-elle déclaré.
Selon le site pro-vie, la loi sur la protection de l’enfant vulnérable, qui entrera en vigueur trente jours après la signature de Kay Ivey, n’a pas bien été reçu par l’administration de Biden et par les groupes LGBT. Le gouverneur de l’Alabama reste néanmoins ferme dans sa décision, « Notre État est prêt à défendre nos valeurs. »
Il faut du courage pour aller ainsi à contre-courant, pour défendre des valeurs intrinsèques qui ne sont plus acceptées ; mais ces valeurs valent la peine d’être défendues.
Mme Kay Ivey a affirmé que « Nos jeunes sont confrontés à des défis très réels, en particulier avec les pressions sociétales et la culture moderne d’aujourd’hui. Je crois très fermement que si le Bon Dieu vous a fait garçon, vous êtes un garçon, et s’il vous a fait fille, vous êtes une fille. »
Ces mots du gouverneur de l’Alabama reflètent tout simplement la réalité, et pourtant ils ne se font plus entendre très souvent...
Le Texas rejoint les États américains qui interdisent le passeport sanitaire et la ségrégation covidienne
Gregory Wayne Abbott (dit Greg Abbott), gouverneur du Texas.
Par Pierre-Alain Depauw (Médias Presse Info) — Photo : J Dimas/Flickr
Les Texans qui choisissent de ne pas prendre de vaccin COVID-19 ne peuvent être punis pour leur refus. Le 7 juin, le gouverneur du Texas, Greg Abbott, a signé une nouvelle loi interdisant aux entreprises privées et aux bureaux du gouvernement de demander une preuve de vaccination. Il a annoncé la nouvelle loi dans un tweet qui déclarait : « Le Texas est ouvert à 100 %. Les Texans devraient avoir la liberté d’aller où ils veulent sans aucune limite, restriction ou exigence. »
Bien qu’il ait souligné « la liberté » de se rendre « sans aucune limite, restriction ou exigence », Abbott avait rendu obligatoires les masques pendant plus de huit mois.
L’article 161.0085 de la législation contient la directive selon laquelle les entreprises du Texas ne peuvent pas exiger des clients qu’ils présentent des papiers contenant la preuve qu’ils ont pris le vaccin ou qu’ils se sont remis de COVID-19.
Une entreprise dans cet État ne peut exiger d’un client qu’il fournisse des documents certifiant la vaccination COVID-19 du client ou la récupération post-transmission à l’entrée, pour accéder à ou pour recevoir un service de l’entreprise. Une entreprise qui ne se conforme pas à ce paragraphe n’est pas admissible à recevoir une subvention ou à conclure un contrat payable avec des fonds publics.
Cette section vise également les passeports de vaccination, déclarant : « Une entité gouvernementale de cet État ne peut pas délivrer un passeport vaccinal, une carte vaccinale ou tout autre document normalisé pour certifier le statut vaccinal COVID-19 d’un individu à un tiers à des fins autres que soins de santé ou publier ou partager le dossier de vaccination COVID-19 de toute personne ou des informations de santé similaires à des fins autres que les soins de santé. »
Lire la suiteLa ville de San Francisco interdit à ses fonctionnaires de faire affaire avec 22 États pro-vie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le conseil de municipal de San Francisco a tant à cœur la défense de l’avortement, qu’il pousse son soutien à cette répugnante pratique jusqu’à mettre en place une « liste noire » de 22 États américains ayant passé des lois pro-vie, et qu’il interdit à ses fonctionnaires d’avoir des relations d’affaires avec les États en question. On fait difficilement plus ridicule que ça… extrait de LifeSiteNew :
Dans sa dernière déclaration de soutien à l’avortement -sur-demande, et de mépris pour ses opposants, la ville de San Francisco, solidement gauchiste, a annoncé une liste noire pour les fonctionnaires qui font affaire avec un des États ayant des lois « restrictives » pro-vie, ou qui s’y rendent pour des raisons professionnelles ; ce geste, qui s’élève contre près de la moitié du pays, proteste contre lesdites lois.
« Tout comme nous avons limité nos dépenses dans les États qui ont des lois discriminatoires à l’égard des personnes LGBTQ, nous nous dressons contre les États qui mettent la santé des femmes en danger et qui s’efforcent activement de limiter les libertés en matière de reproduction », a déclaré le maire de San Francisco, London Breed, selon Fox News. « En limitant les voyages et les contrats avec certains États, nous envoyons un message clair aux États qui ne respectent pas le droit à l’avortement. »
À compter du 1er janvier 2020, la liste noire s’appliquera à l’Alabama, à l’Arkansas, à la Floride, à la Géorgie, à l’Indiana, à l’Iowa, au Kansas, au Kentucky, à la Louisiane, au Massachusetts, au Mississippi, au Nebraska, au Nevada, au Dakota du Nord, à l’Ohio, à l’Oklahoma, à la Pennsylvanie, à la Caroline du Sud, au Dakota du Nord, au Texas, à la Virginie-Occidentale et au Wisconsin, qui, selon les dirigeants de la ville, ont tous « des politiques anti-choix sévères » dans les registres.
L’Université d’Alabama (pro-vie) rejette le don de 21,5 millions $ d'un pro-avortement
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Blake Peterson/AP
Pétition : Non à l'avortement tardif au Québec
Dans cette université de l'État d'Alabama, voici pour le moins un conseil d'administration assez détaché de l'argent et honnête, deux qualités importantes pour un établissement de ce genre. De surcroît, elle semblerait être pro-vie, puisque qu'entre autres raisons c'est après que le riche donateur ait critiqué l'université pour son support à la récente loi pro-vie d'Alabama, que celle-ci a décidé de lui rendre le don et d'enlever son nom de celui de la faculté de droit de l'université. Pour faire un tel geste, il faut avoir un certain courage et un certain culot. Extrait de NPR :
Le conseil d’administration de l'University of Alabama a voté en faveur de la restitution d’un don de 21,5 millions de dollars de Hugh Culverhouse Jr — le plus important donateur de l’école — et du retrait de son nom de celui de l’école de droit. Cette décision a été prise après que M. Culverhouse a exhorté les entreprises et les étudiants potentiels à boycotter l’université et l’État au sujet de la nouvelle loi sur l’avortement de l’Alabama.
L’école déclare que la transaction de retour des fonds a été traitée vendredi matin et qu’elle retournera également tout intérêt couru. L’automne dernier, Culverhouse s’était engagé à verser 26,5 millions de dollars sur quatre ans.
« Les mesures prises aujourd’hui par le conseil d’administration sont le résultat direct des tentatives continues de M. Culverhouse de s’ingérer dans le fonctionnement de la faculté de droit », a déclaré vendredi Kellee Reinhart, vice-chancelier des communications de l’université. « C’est la seule raison pour laquelle le conseil a voté pour retirer son nom et lui rendre son argent. »
Culverhouse a publié une déclaration vendredi dans laquelle il a renouvelé son appel aux étudiants « de protester et de reconsidérer leurs options éducatives en Alabama ».
« J’attendais cette réponse de l’UA », a-t-il affirmé. « Je ne permettrai pas que le nom de ma famille soit associé à un système d’éducation qui défend une loi étatique discriminatoire à l’égard des femmes, qui ne respecte pas les lois fédérales établies et qui viole notre Constitution.
Lorsque Culverhouse s’est engagé à faire ce don sans précédent l’automne dernier, l’université a décidé de rebaptiser sa faculté de droit en son honneur. Mais quelques heures après le vote de vendredi du conseil, les employés de l’université ont commencé à démonter le nom de Culverhouse de la plaque située devant la faculté de droit.
Toute la Chambre des communes du Canada, sauf les conservateurs, applaudit une motion pro-avortement
Dans la Chambre des communes du Canada, à gauche ovations pour l'avortement, à droite, silence, à résonance pro-vie ?
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Pétition : Non à l’avortement tardif au Québec
L’abomination qu'est le crime de l’avortement trouve ses partisans parmi les députés fédéraux du Canada. Le 30 mai dernier, devant une motion présentée par une députée du Bloc proposant de proclamer que l’avortement était des plus licites, la Chambre des Communes en entier, excepté les conservateurs (sauf un se joignant à la meute), a applaudi pendant deux minutes délirantes, comme si l’on pouvait être aussi enthousiaste que cela pour un acte de boucherie.
Extrait de LifeSiteNews :
La députée du Bloc québécois Monique Pauzé a présenté une motion disant : « Que la Chambre des communes réitère que le corps de la femme n'appartient qu'à elle seule et reconnaisse son libre choix en matière d'avortement pour quelque raison que ce soit » [citation dans la langue originale trouvée sur Le Journal de Montréal].
Lire la suiteTous les députés libéraux, verts, bloquistes, néo-démocrates et indépendants de la Chambre se sont alors levés pour l'applaudir et l'acclamer deux longues minutes, pendant que le Président Geoffrey Regan les rappelait [faiblement] à l'ordre au milieu des tonnerres d'applaudissements.
Les députés conservateurs, cependant, sont restés assis en silence. La seule conservatrice à s'être jointe à l'ovation a été Sylvie Boucher du Québec, rapporte CTV.
Hystérie médiatique autour d'une loi contre l'avortement en Alabama
Billet de blogue d'Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Evil Erin/Flickr
J'ai un peu de mal à comprendre ce qui a bien pu choquer à ce point les tenants médiatiques de l'avortement pour qu'ils se mettent à publier article sur article, sur une gamme de tons allant du lugubre au tragique, au sujet d'une toute récente loi, signée par le gouverneur d'Alabama le 15 mai dernier, interdisant l'avortement depuis la conception et ne l'autorisant que pour les « raisons » de danger de risque grave d’altération substantielle physique d’une fonction corporelle majeure, et de danger que pourrait représenter la grossesse pour la vie de la femme, ou d’anomalie létale chez l'enfant à naître.
Comme vous avez pu le voir, ça n'est pas une loi extraordinairement pro-vie, par rapport à d'autre lois votées par d'autres États, vu qu'elle contient encore l'idée de santé de la femme comme raison pour justifier l'avortement. Son originalité reviendrait plutôt à ce que cette loi interdit l'avortement depuis la conception. Mais est-ce la seule raison pour laquelle les médias canadiens se lamentent ? Voyons un peu ce qu'ils disent...
Judith Lussier gémissait dans le Journal Métro... pardon, écrivait le 23 mai :
On débat encore d’avortement?
La semaine dernière, nous n’étions pas en train de parler d’avortement. C’était un droit acquis. Et tant qu’on n’en parlait pas, la menace de nous retirer ce droit semblait ne pas exister, même si les organisations de planning des naissances savent combien cette prérogative sur nos propres corps est fragile.
Ce passage me laisse songeur, cela fait depuis qu’il a été question de permettre l’avortement qu’on ne cesse d’en débattre, il est faux d’affirmer que la semaine dernière on ne parlait pas d’avortement, à moins que l’auteure de ce texte ne parlât de son propre journal. Par ailleurs, tant qu’à évoquer le concept de « droit acquis » les esclavagistes pouvaient aussi dire que c’était un droit acquis de posséder des esclaves, ce qui ne le rendait pas l’affaire plus morale pour autant. De plus, il est évident que la meilleure méthode pour faire en sorte que l’avortement reste en place, c’est de ne pas en parler, ça s’appelle cacher la tête dans le sable ou jeter de la poudre aux yeux. Enfin, je ne sais pas si le « droit » à l’avortement est fragile ou non, mais ce qui est sûr c’est que l’avortement tue un enfant à naître et que le droit de disposer de notre corps ne saurait justifier le meurtre d’un innocent.
La semaine dernière, la Fédération du Québec pour le planning des naissances soulignait que les débats sur l’avortement aux États-Unis trouvaient des échos chez nous.
Continue plus loin Judith Lussier. Sans doute, mais ce n'est le pas le principal moteur du mouvement pro-vie au Canada. Au passage, une citation savoureuse du même article :
Au Québec, une médecin de Laval s’est rendue en Cour supérieure pour demander la révocation de l’interdiction de manifester devant les cliniques d’avortement. Les femmes qui ont eu recours aux procédures d’IVG savent à quel point il s’agit d’une technique passive-agressive d’intimidation.
Il faudrait que l’on m’explique en quoi le fait de se tenir paisiblement avec des pancartes pacifiques devant un avortoir, au milieu de passants hostiles puisse être une « technique passive-agressive ». Mais cela ne nous explique pas pourquoi ce subit intérêt pour la question.
Lire la suiteLa gouverneure d’Alabama : « Chaque vie est précieuse et chaque vie est un don sacré de Dieu »
La gouverneure d'Alabama, Kay Ivey.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Hier, la gouverneure d’Alabama Kay Ivey signait le projet de loi sur la Protection de la vie humaine en Alabama (Alabama Human Life Protection Act), l’une des lois les plus strictes aux États-Unis en matière d’avortement. Matthew Michael rapporte sur son compte Twitter :
Le projet de loi de l'Alabama est signé, devenant loi. Déclaration de la gouverneure : « Aujourd'hui, j'ai signé la loi sur la Protection de la vie humaine en Alabama. Chaque vie est précieuse et chaque vie est un don sacré de Dieu. »
Une femme pro-vie