L’euthanasie promue dans une église Catholique à Rimouski
Conférence sur l’euthanasie à l’église catholique St-Simon -- Photo : Facebook/Brigade Verte
Une conférence sur l’euthanasie a été organisée dans une église catholique à Rimouski le 6 novembre 2022, un dimanche après-midi.
Une conférence sur l’« AMAM » soit l’« Aide médicale à mourir » a été organisée à l’église Saint-Simon avec le neurochirurgien et président de l’Association québécoise pour le droit de mourir dans la dignité - AQDMD Dr Georges l’Espérance, par La Brigade Verte de Saint-Simon. Cette dernière, qui est un organisme laïc, tient un « projet d’embellissement de la municipalité de Saint-Simon-de-Rimouski », selon leur page Facebook.
Le Dr Georges l’Espérance en conférence sur l’« AMAM » — Photo : Facebook/Brigade Verte
La Brigade Verte travaille entre autres sur l’embellissement extérieur de l’église St-Simon en plantant des rosiers autour du cimetière. Questionnée sur la participation de ce groupe dans l’organisation d’une conférence sur l’euthanasie dans une église catholique, l’une des responsables, madame Chantale explique : « Nous avons facilité les contacts entre monsieur Beaudoin, responsable de l’église et le Dr l’Espérance qui fait partie de la Brigade Verte. C’était pour venir en aide à l’église pour qu’il y est un petit peu d’argent qui rentre, comme vous le savez les églises au Québec en arrachent financièrement... toutes les contributions que les gens ont données étaient pour l’église ». Cette information a été confirmée en conversation avec le responsable de l’église, président de la Fabrique, Beaudoin Gagnon.
Lire la suiteLe Collège des médecins de l’Ontario songe à changer la cause de décès sur les certificats de décès des personnes euthanasiées
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : StockPhotoPro/Adobe Stock
Un essai d’Amanda Achtman a été publié par lawliberty.org pour contester le fait que les médecins canadiens [puissent] être tenus de falsifier les certificats de décès.
Achtman a écrit son article en réponse au fait que le Collège des médecins de l’Ontario sollicite des commentaires sur un projet de politique concernant l’euthanasie, qui comprend une section à propos des certificats de décès.
Achtman écrit :
Les médecins qui fournissent l’Aide médicale à mourir (AMM) doivent remplir le certificat médical de décès.
Lorsqu’ils remplissent le certificat médical de décès, les médecins : doivent énumérer la maladie, l’affection ou l’invalidité ayant entraîné la demande d’AMM comme étant la cause du décès, et ne doivent faire aucune référence à l’AMM ou aux médicaments administrés sur le certificat. (C’est moi qui souligne.)
Nous avons ici la directive délibérée d’un organisme professionnel directeur de falsifier les dossiers médicaux. L’administration par un médecin de midazolam, de propofol et de rocuronium est indéniablement la cause du décès prématuré de son patient.
Achtman affirme ensuite que :
Cependant, bien que les lobbyistes de l’euthanasie insistent sur le fait que « l’aide médicale à mourir est un choix de fin de vie légal, réglementé au niveau fédéral, motivé par l’espoir et l’autonomie », l’obligation de dissimulation professionnelle trahit les affres de la conscience qui admettent encore qu’il y a quelque chose de fondamentalement mauvais.
Je suis d’accord. Lisez l’essai d’Amanda.
Vous pouvez répondre au projet de politique du Collège des médecins de l’Ontario sur l’AMM.
Des médecins canadiens défendent l’euthanasie des personnes atteintes de maladie mentale au nom de la « compassion »
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : StockPhotoPro/Adobe Stock
28 octobre 2022 (LifeSiteNews) — Alors que les histoires d’horreur du régime de mise à mort du Canada font la une des journaux internationaux, les militants du suicide et les praticiens comme le Dr Ellen Wiebe — qui est également avorteuse — défendent l’euthanasie des personnes atteintes de maladie mentale. Comme toujours, Wiebe et d’autres présentent leurs piqûres mortelles comme un meurtre par compassion.
Sur CTV News :
Lire la suite« Les maladies mentales et physiques peuvent toutes deux causer des souffrances insupportables » affirme Dr Wiebe, qui a déjà a pris part à l’AMM [aide médicale à mourir] de plus 400 personnes souffrant de problèmes physiques.
CTV s’est entretenue dans son émission W5 avec plusieurs Canadiens souffrant de troubles mentaux depuis longtemps et qui se réjouissent de ce changement. « Il va y avoir une ruée vers les portes [de sortie] », dit Mitchell Tremblay. Cet homme de 40 ans dit avoir été diagnostiqué d’une grave dépression à son adolescence, en plus de souffrir d’anxiété, d’alcoolisme, de troubles de la personnalité et d’incessantes pensées suicidaires. Il ne peut pas travailler et vit dans la pauvreté malgré son allocation d’invalidité mensuelle de 1 200 $. « Vous savez ce que vaut votre vie à vos yeux. La mienne ne vaut rien », dit-il.
Mais certains experts préviennent que le Canada est sur le point d’offrir ce qu’ils considèrent comme un « suicide assisté par l’État » aux gens souffrant de problèmes mentaux alors que les services de santé sont mis à rude épreuve.
Dr John Maher a déclaré à CTV que le temps d’attente pour les programmes de traitement de la santé mentale en Ontario pouvait atteindre cinq ans et que l’un de ses patients lui a récemment dit vouloir recourir au suicide assisté parce qu’il était convaincu que personne ne pourrait l’aimer. Maher refuse le suicide comme solution à la maladie mentale :
« Vous aidez quelqu’un à mener son suicide à terme. Le médecin devient le fusil stérilisé. Je ne nie pas qu’il existe certaines personnes avec des maladies irrémédiables. Ce dont je vous défie, vous ou toute autre personne, c’est de me prouver qu’il s’agit de la personne qui se tient devant vous ».
L’Association canadienne des évaluateurs et prestataires de l’AMM dit que les médecins doivent parler d’euthanasie au patient
Par Mary Zwicker — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : roungroat/Rawpixel.com
3 novembre 2022 (LifeSiteNews) — Les médecins canadiens sont encouragés à suggérer l’euthanasie, même si leurs patients n’ont pas montré d’inclination préalable à cet égard.
Les lignes directrices publiées en 2019 par l’Association canadienne des évaluateurs et prestataires de l’AMM indiquent clairement que les médecins ont le devoir de suggérer à leurs patients que la mort est une forme alternative de soins de santé. Si les médecins n’entreprennent pas une telle conversation, disent les lignes directrices, les patients n’auront pas de « consentement éclairé ».
« … Les médecins et les infirmières praticiennes (ci-après dénommés conjointement “cliniciens”) qui participent à la planification des soins et aux processus de consentement ont l’obligation professionnelle d’engager une discussion sur l’AMM [Aide médicale à mourir] si un patient peut y prétendre », peut-on lire dans le document.
« La discussion doit inclure toutes les options de traitement, y compris les soins palliatifs et l’option de l’AMM », ajoute le document, précisant que cette conversation est « nécessaire pour remplir les critères de consentement éclairé et soutenir l’autonomie du patient ».
Selon un article paru le 2 novembre 2022 dans le National Post du Canada, la vice-présidente de l’ACEPA, le Dr Konia Trouton, a déclaré que les normes établies dans les lignes directrices sont nécessaires pour que les patients sachent quelles sont leurs options. Elle a également fait remarquer qu’elle ne voyait pas pourquoi il devrait y avoir une controverse éthique à ce sujet, affirmant que c’est la même chose que d’interroger les patients sur tout autre choix médical, comme leurs espoirs et leurs objectifs de vie.
« Nous devons nous assurer que les gens sont conscients de leurs options », a-t-elle déclaré. « La sensibilisation n’est pas la même chose que de les contraindre ou de les pousser dans cette direction ».
Lire la suite« Pourquoi ont-ils tué mon frère ? »
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gajus/Adobe Stock
J’ai déjà écrit sur la mort par euthanasie d’Alan Nichols. En fait j’ai interrogé la famille Nichols en 2019 ; toutefois, Flo Read a écrit un excellent article sur Alan Nichols qui a été publié par UnHerd le 18 octobre 2022.
Read interroge Gary Nichols, le frère d’Alan lors d’une entrevue. Alan n’était ni malade ni mourant, mais il était déprimé lorsqu’il a demandé à être tué en 2019 à l’hôpital général de Chilliwack.
Read raconte l’histoire d’Alan Nichols :
Lire la suiteEnfant, Alan Nichols avait souffert de complications suite à une opération chirurgicale ; cela avait affecté sa mobilité d’un côté et l’avait laissé avec une perte d’audition. Pourtant, il vivait de façon autonome avant sa mort. D’après Gary, son frère se portait beaucoup mieux physiquement : « Il n’était traité pour absolument rien, aucune maladie ». Mais la santé mentale d’Alan était instable. « Il passait par des phases où la vie était bonne, puis il entrait dans une phase, pendant un mois ou deux, où il n’avait pas envie de vivre. » Il était sujet à la paranoïa et réagissait mal au changement : si Gary se préparait à partir, Alan pouvait dire : « Tu vas me laisser à la maison avec tous ces couteaux ? » Et Gary devait dire : « Alan, je te fais confiance. Si c’est ce que tu veux faire, je ne peux pas te garder 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 ».
Il a gardé Alan, du mieux qu’il a pu. Après la mort de leurs parents, Gary et son autre frère Wayne se sont relayés pour aider Alan à accomplir les tâches qui le dépassaient, comme les opérations bancaires. Mais ils avaient tous deux leur propre vie, et Alan avait du mal à accepter l’aide de ses amis. Dans les mois qui ont précédé sa mort, il a commencé à se sentir de plus en plus isolé. Son réseau local se désagrégeait : Wayne avait décidé de faire un voyage à travers le Canada ; un voisin de confiance prévoyait de déménager ; son magasin préféré avait fermé. Son histoire n’est pas inhabituelle : sur les 31 664 décès assistés au Canada, 17 % des patients ont cité « l’isolement ou la solitude » comme raison de vouloir mettre fin à leur vie.
Le Canada manque de faucheurs pour répondre à la demande d’euthanasies
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : otsphoto/Adobe Stock
27 octobre 2022 (LifeSiteNews) — Le National Post a publié un article soulignant le manque de médecins « volontaires » qui s’engageront dans le régime de suicide médical qui a pris le contrôle du système de santé canadien.
Au Canada, le terme euthanasie a été remplacé par un acronyme sacchariné. Au lieu de l’appeler par son nom — l’euthanasie, qui consiste à tuer des personnes malades — on l’appelle MAID (acronyme en anglais), qui signifie aide médicale à mourir (AMM, acronyme français).
« MAID » est un acronyme approprié, car les médecins qui tuent les malades et les personnes âgées sont littéralement des serviteurs de Satan (handmaids of Satan).
Il semble toutefois qu’il n’y ait pas assez de faucheurs pour répondre à la demande des Canadiens désireux de rejoindre leur destination éternelle comme des chiens dans une clinique vétérinaire.
L’article du Post fait référence à un rapport rédigé par divers professionnels de la santé sur l’état du suicide médical au Canada, et il y est écrit que les « risques moraux » sont l’une des principales raisons pour lesquelles il n’y a pas assez de médecins qui s’engagent dans cette tâche.
Les « risques moraux » sont en grande partie dus aux récents développements du cadre de l’Aide médicale à mourir (AMM) qui cherchent à englober une nouvelle catégorie de patients.
Selon l’ancien cadre, il n’y avait que ce qu’on appelle les patients de la « voie 1 », c’est-à-dire les personnes « en fin de vie » qui vont probablement mourir de maladie.
Cependant, l’adoption l’année dernière du projet de loi C-7 autorise les patients de la « voie 2 », ce qui signifie que les personnes malades qui ne font pas face à une « mort imminente » et « naturelle » peuvent choisir de mettre fin à leur vie avec l’aide d’un médecin.
Apparemment, cela va trop loin, même pour les médecins spécialisés dans le suicide assisté.
Lire la suiteUn homme d’Ontario demande l’euthanasie pour éviter de se retrouver sans abri
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l'euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CityNews
Cynthia Mulligan et Meredith Bond ont rapporté pour CityNews Toronto le 14 octobre 2022 qu’Amir Farsoud (54 ans), qui vit à St Catharines en Ontario, fait une demande d’euthanasie (Aide médicale à mourir ou AMM) parce que les aides sociales lui font défaut et qu’il pense qu’il n’a pas d’autre choix.
Selon l’article, Farsoud souffre constamment d’une blessure au dos et prend des médicaments contre la dépression et l’anxiété. Sa qualité de vie est épouvantable, mais il fait une demande d’euthanasie parce qu’il a peur de devenir sans-abri. Le rapport indique :
Lire la suiteMais Farsoud a déclaré que sa qualité de vie n’est pas la raison pour laquelle il fait une demande d’AMM. Il la fait parce qu’il risque de perdre son logement et qu’il craint plus d’être sans abri que de mourir. « Ce n’est pas mon premier choix ».
Farsoud vit dans une maison de chambres qu’il partage avec deux autres personnes, et qui est actuellement en vente. Il bénéficie de l’aide sociale et dit qu’il ne peut pas trouver un autre endroit où vivre qu’il puisse se permettre.
« Je ne veux pas mourir ; mais je ne veux pas être sans abri, je crains cela plus que la mort », a partagé Farsoud.
Une Canadienne a demandé l’euthanasie parce qu'elle manquait de soins médicaux
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : DC Studio/Adobe Stock
Une Canadienne a récemment été euthanasiée dans le cadre des lois sur l’Aide médicale à mourir (AMM) du pays, mais elle a admis dans sa propre notice nécrologique que c’est le manque de soins médicaux appropriés, et non sa maladie, qui l’a poussée à choisir de mourir.
Selon Radio-Canada, News, Sathya Dhara Kovac, 44 ans, de Winnepeg, souffrait de sclérose latérale amyotrophique (SLA). Bien que la maladie soit dégénérative et qu’elle affaiblisse les muscles au fil du temps, Mme Kovac estimait qu’elle pouvait encore profiter de la vie — mais les soins à domicile qu’elle recevait ne lui permettaient pas de le faire.
« En fin de compte, ce n’est pas une maladie génétique qui m’a emportée, c’est un système », a écrit Mme Kovac dans sa propre notice nécrologique en guise de message à ses proches. « Il y a un besoin désespéré de changement. C’est la maladie qui cause tant de souffrance. Les personnes vulnérables ont besoin d’aide pour survivre. J’aurais pu avoir plus de temps si j’avais eu plus d’aide ».
L’amie de Kovac, Shayla Brantnall, qui travaille comme aide au maintien à domicile, a déclaré à Radio-Canada que Kovac ne recevait pas le soutien médical dont elle avait besoin. « C’est difficile parce que mentalement, elle était là... Elle acceptait les changements dans son corps, mais sans un soutien suffisant, comment quelqu’un pourrait-il continuer ? » a déclaré Brantnall. « Vous êtes constamment stressé, vous luttez constamment, vous demandant “Comment vais-je aller aux toilettes ? Comment vais-je manger ?” Ce n’est pas vraiment une bonne qualité de vie non plus. »
Lire la suiteLe Collège des médecins du Québec est critiqué pour avoir justifié l'euthanasie des nourrissons gravement malades
Billet de blogue de Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Rawpixel.com/Adobe Stock
Catherine Levesque a publié un article le 11 octobre 2022 dans le National Post. Elle nous rapporte que le Collège des médecins du Québec est critiqué par des groupes de défense des droits pour avoir proposé que l’euthanasie des nouveau-nés gravement malades devienne légale.
Jusqu’à présent, le Canada a refusé d’étendre l’aide à mourir aux enfants de moins de 18 ans, mais on a quand même envisagé de la rendre accessible aux « mineurs matures ». Puis, dans une présentation récente faite par le Dr Louis Roy pour le Collège des médecins du Québec devant le Comité mixte spécial de la Chambre des communes sur l’AMM (Aide médicale à mourir), le gouvernement fédéral du Canada a été exhorté à adopter un protocole pour permettre l’euthanasie des nourrissons gravement malade.
Levesque précise : L’organisation du Dr Roy croit que l’AMM peut être appropriée pour les nourrissons jusqu’à l’âge d’un an, qui sont nés avec des « malformations graves » et des « syndromes graves et sévères » pour lesquels leur « perspective de survie est nulle, pour ainsi dire ».
Dans le même article, Krista Carr, vice-présidente générale d’Inclusion Canada s’est dit alarmée par la recommandation de M. Roy selon laquelle le Canada devrait légaliser l’euthanasie pour les enfants handicapés de moins d’un an.
Madame Carr ajoute : « Le Canada ne peut pas commencer à tuer des bébés lorsque les médecins prédisent qu’il n’y a aucun espoir pour eux. Les prédictions sont bien trop souvent fondées sur des hypothèses discriminatoires concernant la vie avec un handicap ».
Elle dit aussi : « Un nourrisson ne peut pas consentir à sa propre mort. Ce n’est pas de l’AMM, c’est un meurtre. Et fournir l’AMM à une personne qui ne peut pas consentir est une norme qui est extrêmement dangereuse pour toutes les personnes ayant une déficience intellectuelle au Canada ».
Lire la suiteRemettre à l’honneur « la suprématie de Dieu et la primauté du droit » afin de protéger les plus faibles
Par Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Mémoire — Comité mixte spécial sur « l’aide médicale à mourir »
+JMJ+
6 mai 2022
PAR COURRIEL : [email protected]
Comité mixte spécial sur l’aide médicale à mourir
Parlement du Canada
Chers membres du comité:
Campagne Québec-Vie est heureuse de livrer les commentaires suivants au Comité mixte spécial afin d’aider les membres à s’acquitter de leur mandat de procéder à un examen complet des dispositions sur « l’aide médicale à mourir » (AMM) du Code criminel telles qu’énoncées dans le projet de loi C-7.
Nous sommes foncièrement opposés à l’introduction et à tout élargissement de l’AMM, notamment parce que l’AMM viole l’esprit du préambule de la Constitution canadienne : « Attendu que le Canada est fondé sur des principes qui reconnaissent la suprématie de Dieu et la primauté du droit. » Nous sommes d’avis que ce préambule doit être remis en valeur dans nos facultés de droit en particulier et dans la culture en général, afin que notre société puisse renverser cette tendance lourde voulant que les lois de notre pays soient de plus en plus le reflet des intérêts des puissants plutôt que l’expression de la vérité, de la justice et de la défense des plus faibles.
Campagne Québec-Vie est une association québécoise qui travaille de concert avec tout individu ou association de bonne volonté, à l’établissement d’une société chrétienne qui protège la foi, la famille et la vie, de la conception à la mort naturelle. Comme les rédacteurs de la Loi constitutionnelle de 1982, nous reconnaissons en tant qu’organisme qu’une société juste requiert la reconnaissance — par les individus comme par les autorités responsables du bien commun — de Dieu comme auteur ultime et garant des lois.
Malheureusement, le préambule de la Loi constitutionnelle de 1982 est aujourd’hui considéré comme désuet par certains, à une époque dite de plus en plus « laïque ». Madame la juge Southin, dans sa décision de 1999 dans l’affaire R. v. Sharpe, avait caractérisé ce préambule de « lettre morte ». Un appel de cette décision et son jugement en cour suprême n’a jamais remis en question cette caractérisation. La décision O’Sullivan v. Canada (M.N.R.) de 1991 affaiblit la signification de ce préambule en expliquant qu’il n’a aujourd’hui qu’une fonction : empêcher le Canada de devenir officiellement athée, comme l’était l’URSS et l’est aujourd’hui la Chine communiste.
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