Les euthanasieurs du Québec n’aiment pas qu’on leur dise de rester dans les limites de la loi

Coalition pour la prévention de l’euthanasie — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Csaba Deli/Adobe Stock
Cet article de Wesley J. Smith a été publié par le National Review le 9 août 2023.
Le schéma ne change pas. L’euthanasie est légalisée sous la promesse de « directives strictes » empêchant les abus. Au fil du temps, ces directives strictes sont assouplies, puis à nouveau assouplies. Le processus est parfois lent, parfois rapide. Mais la direction est toujours la même.
En outre, les médecins peuvent assister les suicides ou injecter des substances mortelles à des patients qui, techniquement, ne remplissent pas les conditions requises pour bénéficier d’une mort accélérée. Peu de choses, voire rien, n’est fait à ce sujet.
Aux Pays-Bas, de tels cas n’ont jamais donné lieu à des sanctions significatives. Jamais. Au contraire, ils ont été ignorés par les autorités ou, s’ils ont été poursuivis (rarement), les tribunaux n’ont jamais puni l’auteur de l’infraction de manière significative.
Après cela, la « violation » peut devenir l’élément déclencheur d’un assouplissement des « directives strictes » — comme dans le cas du médecin néerlandais qui a tué sa patiente atteinte de démence, qui luttait pour rester en vie, en demandant à sa famille de la tenir pendant qu’il lui administrait la piqûre létale. Le médecin a été déclaré non coupable par le tribunal et le juge l’a félicité pour ses bonnes intentions. La loi a ensuite été modifiée pour permettre aux médecins de décider du moment de tuer dans de tels cas.
Lire la suiteLes autorités sanitaires canadiennes détruisent les soins palliatifs en promouvant le suicide assisté

Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : lightfield studios/Adobe Stock
Selon WNG, les médecins du Canada professant une religion sont soumis à une pression accrue pour participer au programme national d’aide médicale à mourir (AMM) malgré le fait que cela aille à l’encontre de leurs croyances, ce qui en a conduit certains à quitter leur emploi et des organisations de santé entières à fermer leurs portes. L’un de ces médecins, le Dr Kevin Sclater, médecin de famille, a expliqué la situation à WNG.
Le Dr Sclater a travaillé pendant 19 ans au Crossroads Hospice, en Colombie-Britannique, mais il a démissionné en décembre après avoir dû s’opposer pendant des années aux politiques pro-euthanasie de l’établissement. L’hospice étant financé par le gouvernement, il était tenu de pratiquer l’euthanasie. Bien que M. Sclater n’ait pas été contraint de commettre l’acte lui-même, on lui demandait d’évaluer les patients pour l’AMM.
« Mes convictions personnelles s’opposant à l’euthanasie sur les plans spirituel, émotionnel, social et professionnel, je n’aimais pas parler de l’AMM avec les gens », explique-t-il. « Mais je devais leur parler avec respect sans qu’ils sachent que j’avais mes propres préjugés à ce sujet, et je ne voulais plus faire cela ».
Un problème qui fait boule de neige
Depuis que le Canada a légalisé l’euthanasie pour la première fois en 2016, il a élargi son critère de mort naturelle « raisonnablement prévisible » pour inclure les patients qui vivaient avec des douleurs, mais qui n’avaient pas de mort naturelle raisonnablement prévisible dans leur avenir. Il cherche à étendre encore davantage la mort assistée aux personnes souffrant de maladies mentales à partir de mars 2024.
Selon WND, les établissements de soins de santé de la Colombie-Britannique qui pratiquent l’aide médicale à mourir et reçoivent plus de 50 % de financement du gouvernement sont tenus d’évaluer les patients en vue d’un suicide assisté et de le mettre en œuvre. Cette loi exempte les établissements confessionnels, mais les partisans de l’euthanasie tentent de supprimer ces exemptions.
Lire la suiteLes partisans de l’euthanasie font pression sur le gouvernement de Colombie-Britannique pour qu’il oblige les hôpitaux catholiques à la pratiquer

Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Photo : somkanokwan/Adobe Stock
L'organisation en faveur l’euthanasie, Mourir dans la dignité, fait pression sur le gouvernement de la Colombie-Britannique pour obliger les hôpitaux catholiques à pratiquer l’euthanasie.
La clique de l’euthanasie utilise l’histoire de Samantha O’Neill (34 ans) qui est morte par euthanasie (AMM) après avoir été transférée de l’hôpital St. Paul de Vancouver à l’hospice St. John géré par Vancouver Coastal Health le 4 avril pour y mourir par euthanasie.
Katie DeRosa a rapporté dans le Vancouver Sun du 23 juin que Mourir dans la dignité et la famille d’O’Neill ont lancé une campagne pour faire pression sur le gouvernement de la Colombie-Britannique afin qu’il oblige les hôpitaux catholiques à tuer leurs patients par euthanasie. DeRosa a rapporté :
La famille O’Neill et Mourir dans la dignité Canada estiment qu’il est inacceptable qu’un hôpital financé par les contribuables comme l’hôpital St. Paul — dont le bâtiment sera remplacé au coût de 2 milliards de dollars en 2027 — oblige les patients mourants à quitter son établissement pour obtenir une AMM.
Helen Long, PDG de Mourir dans la dignité, a déclaré à Mme DeRosa :
Lire la suite« De telles politiques resteront en place à moins qu’une action en justice ne soit couronnée de succès ».
Une Canadienne tétraplégique peut obtenir l’euthanasie plus rapidement que les prestations d’invalidité dont elle a besoin
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le 22 juin 2023, CBC News rapporte que Rose Finlay, une femme de Bowmanville (Ontario) qui vit avec une quadriplégie, devrait mourir par l’AMM (euthanasie) dans les deux semaines à venir.
Mme Finlay a expliqué à Tyler Cheese, journaliste à CBC News, qu’elle a demandé une mort médicalement assistée parce qu’elle n’a pas pu obtenir les services de soutien aux personnes handicapées dont elle a besoin. Tyler Cheese a rapporté :
Une femme quadriplégique de Bowmanville, en Ontario, a fait une demande d’aide médicale à mourir (AMM), affirmant qu’il est plus facile d’y accéder que d’obtenir les services de soutien dont elle a besoin pour vivre confortablement.
Rose Finlay, 33 ans, se déplace à plein temps en fauteuil roulant depuis un accident de plongée survenu à l’âge de 17 ans.
Mais depuis un an, elle n’a plus l’aide quotidienne fiable dont elle a besoin. Sans cette assistance, qui comprend de l’aide pour aller aux toilettes, elle souffre d’infections urinaires et rénales récurrentes.
Finlay réussissait à gagner sa vie en exploitant une entreprise de défense des personnes handicapées, mais récemment la maladie l’a empêchée de travailler.
Lire la suiteLe Québec est la région du monde où l’euthanasie est la plus pratiquée : 7 % des décès

Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Dans le cadre d’une série d’articles sur la loi canadienne sur l’euthanasie (AMM), James Reinl, correspondant du Daily Mail pour les affaires sociales, a publié le 15 juin un article sur le Québec qui a désormais le taux d’euthanasie le plus élevé au monde. Reinl rapporte :
Lire la suiteLe Québec est devenu la région du monde où l’euthanasie est la plus pratiquée, près de 5 000 Québécois ayant opté pour le suicide assisté l’année dernière, alors même que les autorités de la province canadienne facilitent la fin de vie des malades en phase terminale.
Près de 8 % des décès au Québec sont des suicides assistés — ce qui est beaucoup plus élevé que dans les autres provinces du Canada et même que dans des pays comme la Belgique et les Pays-Bas, où les lois permettant l’euthanasie sont beaucoup plus anciennes.
Ces nouvelles données surviennent alors que les autorités québécoises élargissent l’accès au suicide assisté aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et autres maladies graves, et exigent que tous les centres de soins palliatifs et les hôpitaux privés de la province proposent cette procédure.
Euthanasie : la loi 11 adoptée à l’Assemblée nationale du Québec — deux députés contre

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : 8photo/Freepik
Le projet de loi 11 a été adopté à l’Assemblée nationale du Québec le mercredi 7 juin par 103 voix pour, 2 contre et une abstention. Cette nouvelle loi va obliger les maisons de soins palliatifs à proposer l’euthanasie à ses résidents (entrée en vigueur dans 6 mois), étendre l’euthanasie aux cas de déficience physique « grave » sous certaines conditions (dans 9 mois) et instaurer l’euthanasie par demande anticipée (dans 24 mois, au maximum), rapporte Vivre dans la dignité.
Plus précisément, la loi 11 permet la demande anticipée d’euthanasie pour les personnes atteintes d’Alzheimer... et l’euthanasie hors du milieu hospitalier ou du domicile, comme dans un salon funéraire.
Pour une fois, le vote n’a pas été unanime, deux députés, Linda Caron et Filomena Rotiroti, se sont opposés à l’extension de l’euthanasie. Il est vrai cependant que pour Linda Caron, la raison de son « non » serait que la loi manque de balises et l’absence de réponses sur la garantie d’« accès à l’aide médicale à vivre plutôt qu’à l’aide médicale à mourir », et non par opposition à l’euthanasie en soi.
Le Canada étend son régime d’aide au suicide tout en ignorant un système de soins de santé déficient

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Africa Studio/Adobe Stock
17 mai 2023 (LifeSiteNews) — L’Association canadienne des évaluateurs et fournisseurs d’AMM (CAMAP) se décrit comme une « organisation... composée de cliniciens qui fournissent des services d’AMM, y compris l’évaluation de l’admissibilité et la fourniture d’AMM elle-même ». Le sigle « AMM » signifie « aide médicale à mourir », euphémisme inventé par les militants de l’euthanasie lorsqu’ils ont réalisé à quel point il était difficile de déstigmatiser le suicide. Comme l’a révélé le journaliste Alexander Raikin dans son enquête sur les pratiques d’euthanasie au Canada dans The New Atlantis, « No Other Options », cette organisation a fait preuve d’une grande ubiquité dans l’approbation des « patients » admissibles à une injection létale administrée par l’un de ses professionnels.
Avec de tels antécédents, le CAMAP est naturellement admissible au financement gouvernemental. Comme l’a noté le blogueur Pat Maloney cette semaine, le CAMAP a reçu 3 287 996 dollars de financement public en 2021 ; en 2018, deux ans après la légalisation, il n’avait reçu que 41 480 dollars.
Le nombre de Canadiens demandant l’euthanasie monte en flèche et le gouvernement Trudeau ne cesse de déplacer la frontière entre ceux qui sont pré-approuvés pour une mort sanctionnée et facilitée par l’État et le reste d’entre nous, ce qui fait que les affaires sont florissantes. Si vous travaillez dans le domaine de la mort, vous gagnez bien votre vie… enfin votre mort [jeu de mots en anglais : you make living, ici : you make a killing]. M. Maloney a également fait remarquer que depuis 2021, le CAMAP est une organisation caritative (comme Mourir dans la dignité, l’une des organisations les plus dangereuses du pays) et que certains donateurs ont laissé des témoignages de soutien :
« Mes deux parents ont bénéficié de votre travail. Merci ! » — Donateur
« Mon mari est mort dans la dignité grâce à l’AMM. Je suis très reconnaissante que cette option ait été disponible ». — Donatrice
« Je ne vois pas d’organisation caritative plus méritante. Comptez sur moi pour vous soutenir et croire au mandat de votre organisation » — Donateur
« Je ne saurais trop vous remercier pour votre travail et votre compassion, qui sont des plus nécessaires ». — Donateur
Relisez-les, si vous voulez.
Lire la suiteLes Canadiens s’opposent à l’extension de l’euthanasie

Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Laurie Gagnon pour Campagne Québec-Vie — Photo : cookie studio/Freepik
Les Canadiens sont profondément divisés sur l’euthanasie
Un communiqué de presse concernant un récent sondage réalisé par Researchco.com au sujet de la loi canadienne sur l’euthanasie indique que « les Canadiens soutiennent le statu quo sur l’AMM ».
En analysant les données, j’en conclus que les Canadiens s’opposent à toute nouvelle extension de l’euthanasie et que leur soutien en faveur de la loi canadienne sur l’euthanasie a chuté.
Le communiqué de presse de Researchco indique que 73 % des Canadiens sont satisfaits de la loi actuelle sur l’AMM, ce qui représente une baisse de 3 % par rapport à 2021. Mais le sondage montre que seulement 48 % des Canadiens sont satisfaits de la loi actuelle, tandis que 25 % sont indécis et que 27 % sont insatisfaits, les indécis n’étant pas nécessairement satisfaits de la loi. Les Canadiens sont profondément divisés sur le sujet.
C’est au Québec que le soutien pour la loi actuelle est le plus élevé, 53 % des personnes interrogées se déclarant satisfaites, alors que c’est en Alberta qu’il est le plus faible, seulement 40 % des personnes interrogées se disant satisfaites.
Lire la suiteLe soutien au régime canadien d’aide au suicide continue de grimper

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : bonnontawat/Adobe Stock
8 mai 2023 (LifeSiteNews) — Dans une société en rupture avec les absolus moraux, la loi devient souvent un genre de professeur de morale. C’est pourquoi nous avons vu des pratiques et des comportements autrefois combattus par de solides majorités devenir acceptés par des majorités tout aussi importantes presque du jour au lendemain — car une fois que le stigmate de la criminalisation ou de la restriction légale est supprimé, le public adopte rapidement une nouvelle position. Nous assistons à un tel phénomène, qui fait froid dans le dos, depuis la légalisation du suicide assisté au Canada en 2016.
Selon un nouveau sondage réalisé par Research Co. entre le 22 et le 24 avril auprès de 1 000 adultes, les attitudes des Canadiens à l’égard du suicide assisté s’élargissent en même temps que les limites de notre régime d’euthanasie. Voici quelques chiffres significatifs.
27 % des répondants croient que les gens devraient avoir accès à l’euthanasie parce qu’ils sont pauvres — un chiffre qui grimpe à 41 % dans le groupe des 18 à 34 ans. Vingt-huit pour cent croient que les Canadiens devraient avoir accès à l’euthanasie parce qu’ils sont sans-abri. Cela signifie qu’une pluralité croissante de Canadiens pense que tuer des citoyens pauvres et sans-abri par injection létale est moralement acceptable, et peut-être même souhaitable — en dépit du fait évident que les Canadiens qui optent pour la mort dans ces circonstances le font en partie en raison d’une contrainte économique.
Il est important de noter qu’en dépit d’un tapis roulant d’histoires d’horreur sur des pauvres qui demandent le suicide assisté, les Canadiens n’ont manifestement pas entendu ce qu’ils disaient. Ils ne veulent pas mourir — ils veulent pouvoir vivre, comme me l’a dit Les Landry, un demandeur d’Aide médicale à mourir (AMM). Le Toronto Star a qualifié le statu quo canadien de « darwinisme social du style Hunger Games ». Je pense que nous n’avons encore rien vu.
Lire la suitePierre Poilievre soutient un projet de loi visant à empêcher l’extension de l’euthanasie

Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Looker Studio/Adobe Stock
8 mars 2023, Ottawa (LifeSiteNews) — Le chef du Parti conservateur du Canada (PCC), Pierre Poilievre, déclare qu’il soutiendra un projet de loi qui empêcherait le gouvernement libéral du premier ministre Justin Trudeau d’étendre « de manière imprudente » les lois nationales sur l’euthanasie aux personnes souffrant de maladies mentales.
« Les conservateurs demandent à Justin Trudeau et à son gouvernement libéral de protéger les Canadiens vulnérables et de mettre fin immédiatement à l’extension de l’aide médicale à mourir aux personnes atteintes de maladie mentale », a déclaré le PCC dans un communiqué de presse lundi.
« Le gouvernement libéral continue d’ignorer le nombre croissant d’experts qui affirment que l’expansion de l’Aide médicale à mourir (AMM) met en danger la vie des Canadiens les plus vulnérables. »
Lors d’une conférence de presse lundi, M. Poilievre a mis l’accent sur un nouveau projet de loi présenté par le député Ed Fast il y a quelques semaines, qui annulerait l’expansion des lois canadiennes sur l’aide médicale à mourir.
M. Poilievre, qui est favorable à l’avortement, a déclaré qu’il soutiendrait le projet de loi C-314, car il supprimerait l’extension des lois canadiennes sur l’euthanasie aux personnes souffrant uniquement de maladies mentales.
Le projet de loi — officiellement connu sous le nom de projet de loi C-314, Loi modifiant le Code criminel (aide médicale à mourir) — a été présenté à la Chambre des communes le 10 février 2023.
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