Au Québec la mort naturelle est remplacée par la mort assistée
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gajus/Adobe Stock
Scott Norvell, dans un article paru dans le New York Sun le 15 août 2023, explique comment, au Canada, la mort naturelle est remplacée par une mort assistée. Norvell commente la lettre du Dr Michel Bureau, président de la Commission québécoise sur les soins de fin de vie, qui a récemment demandé aux médecins québécois de cesser de tuer des personnes par euthanasie pour des situations « non conformes à la loi ». M. Bureau a déclaré que, d’ici à la fin de 2023, il est probable que 7 % de tous les décès au Québec seront dus à l’euthanasie. Norvell cite les propos de M. Bureau :
Lire la suite« Nous constatons, de plus en plus, que les cas d’aide médicale à mourir se rapprochent des limites de la loi », a déclaré le président de la commission, Michel Bureau, à la Canadian Broadcasting Corporation. « Il ne s’agit plus d’un traitement exceptionnel, mais d’un traitement très fréquent ».
Si les taux actuels se maintiennent, plus d’un décès sur 14 au Québec sera assisté par un médecin d’ici la fin de l’année. Le Dr Bureau note que ce taux est plus élevé que dans tous les autres pays qui autorisent cette pratique : il est 4,5 fois plus élevé qu’en Suisse et trois fois plus élevé qu’en Belgique. Le taux est deux fois plus élevé que dans la province voisine de l’Ontario.
Une canadienne tétraplégique ne peut obtenir l’aide dont elle a besoin pour son handicap, mais elle peut obtenir l’euthanasie
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Quality Stock Arts/Adobe Stock
Une mère admissible à l’euthanasie en raison de sa quadriplégie en a fait la demande en Ontario. Mais si l’accès à l’aide médicale à mourir lui est facilement accessible, elle dit avoir du mal à obtenir les mesures de soutien nécessaires à sa survie.
L’histoire de Rose Finlay est devenue virale sur TikTok, mais elle s’exprime davantage auprès des médias canadiens pour expliquer son désespoir. « Je suis une mère célibataire quadriplégique de 33 ans qui élève deux enfants handicapés », a-t-elle déclaré sur les médias sociaux. « Tous les Ontariens qui paient des impôts et cotisent aux programmes sociaux en pensant qu’un jour, s’ils ont besoin de ces aides, elles seront à leur disposition, je suis ici pour vous dire que ce n’est pas le cas ».
Elle a expliqué à Global News qu’après avoir été victime, à l’adolescence, d’un accident à la moelle épinière, elle est capable d’être autonome, mais qu’elle a encore besoin d’aide à l’occasion. « Ma vie telle qu’elle est, sans soutien en tant que quadriplégique, est bien plus mortelle que le fait que j’explore même le processus de l’Aide médicale à mourir (AMM) », a-t-elle déclaré. « L’absence de soutien depuis un an a fait que je tombe plus souvent malade et je pense qu’il vaut mieux que ce soit une option, que l’AMM soit une option, au cas où je tomberais vraiment, vraiment malade ».
Lire la suiteCette Canadienne a demandé de l’aide pour des pensées suicidaires — on lui a proposé l’euthanasie à la place
Kathrin Mentler.
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Michelle Gamage
Kathrin Mentler (37 ans), une Canadienne qui vit avec des pensées suicidaires chroniques, a récemment raconté à Michelle Gamage, dans un article paru dans The Tyee le 9 août dernier, qu’on lui avait proposé l’euthanasie alors qu’elle cherchait de l’aide au cours d’une crise de santé mentale.
Il s’agit de la première histoire claire d’un conseiller proposant l’euthanasie comme option de traitement d’une maladie mentale et d’une illustration de la raison pour laquelle il y a eu une augmentation de 24 % des décès par euthanasie en Colombie-Britannique en 2022.
Mme Mentler souffre de dépression, d’anxiété et de pensées suicidaires chroniques depuis de nombreuses années, mais le centre d’évaluation de l’hôpital général de Vancouver lui a récemment proposé l’euthanasie. Gamage rapporte :
« Ce jour-là, mon objectif était de me mettre en sécurité. Je pensais peut-être essayer de me faire admettre à l’hôpital parce que j’étais en crise », dit-elle.
Mentler raconte qu’elle a dit à la conseillère qu’elle avait peur de « ne plus jamais se sentir horrible ». Elle a également révélé ses antécédents de maladie mentale et d’automutilation.
La conseillère lui a alors dit que le système de santé mentale était « complètement débordé », qu’il n’y avait pas de lits ni de médecin disponibles et que le plus tôt qu’elle pourrait parler à un psychiatre était le mois de novembre.
Lire la suiteLes euthanasieurs du Québec n’aiment pas qu’on leur dise de rester dans les limites de la loi
Coalition pour la prévention de l’euthanasie — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Csaba Deli/Adobe Stock
Cet article de Wesley J. Smith a été publié par le National Review le 9 août 2023.
Le schéma ne change pas. L’euthanasie est légalisée sous la promesse de « directives strictes » empêchant les abus. Au fil du temps, ces directives strictes sont assouplies, puis à nouveau assouplies. Le processus est parfois lent, parfois rapide. Mais la direction est toujours la même.
En outre, les médecins peuvent assister les suicides ou injecter des substances mortelles à des patients qui, techniquement, ne remplissent pas les conditions requises pour bénéficier d’une mort accélérée. Peu de choses, voire rien, n’est fait à ce sujet.
Aux Pays-Bas, de tels cas n’ont jamais donné lieu à des sanctions significatives. Jamais. Au contraire, ils ont été ignorés par les autorités ou, s’ils ont été poursuivis (rarement), les tribunaux n’ont jamais puni l’auteur de l’infraction de manière significative.
Après cela, la « violation » peut devenir l’élément déclencheur d’un assouplissement des « directives strictes » — comme dans le cas du médecin néerlandais qui a tué sa patiente atteinte de démence, qui luttait pour rester en vie, en demandant à sa famille de la tenir pendant qu’il lui administrait la piqûre létale. Le médecin a été déclaré non coupable par le tribunal et le juge l’a félicité pour ses bonnes intentions. La loi a ensuite été modifiée pour permettre aux médecins de décider du moment de tuer dans de tels cas.
Lire la suiteLes autorités sanitaires canadiennes détruisent les soins palliatifs en promouvant le suicide assisté
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : lightfield studios/Adobe Stock
Selon WNG, les médecins du Canada professant une religion sont soumis à une pression accrue pour participer au programme national d’aide médicale à mourir (AMM) malgré le fait que cela aille à l’encontre de leurs croyances, ce qui en a conduit certains à quitter leur emploi et des organisations de santé entières à fermer leurs portes. L’un de ces médecins, le Dr Kevin Sclater, médecin de famille, a expliqué la situation à WNG.
Le Dr Sclater a travaillé pendant 19 ans au Crossroads Hospice, en Colombie-Britannique, mais il a démissionné en décembre après avoir dû s’opposer pendant des années aux politiques pro-euthanasie de l’établissement. L’hospice étant financé par le gouvernement, il était tenu de pratiquer l’euthanasie. Bien que M. Sclater n’ait pas été contraint de commettre l’acte lui-même, on lui demandait d’évaluer les patients pour l’AMM.
« Mes convictions personnelles s’opposant à l’euthanasie sur les plans spirituel, émotionnel, social et professionnel, je n’aimais pas parler de l’AMM avec les gens », explique-t-il. « Mais je devais leur parler avec respect sans qu’ils sachent que j’avais mes propres préjugés à ce sujet, et je ne voulais plus faire cela ».
Un problème qui fait boule de neige
Depuis que le Canada a légalisé l’euthanasie pour la première fois en 2016, il a élargi son critère de mort naturelle « raisonnablement prévisible » pour inclure les patients qui vivaient avec des douleurs, mais qui n’avaient pas de mort naturelle raisonnablement prévisible dans leur avenir. Il cherche à étendre encore davantage la mort assistée aux personnes souffrant de maladies mentales à partir de mars 2024.
Selon WND, les établissements de soins de santé de la Colombie-Britannique qui pratiquent l’aide médicale à mourir et reçoivent plus de 50 % de financement du gouvernement sont tenus d’évaluer les patients en vue d’un suicide assisté et de le mettre en œuvre. Cette loi exempte les établissements confessionnels, mais les partisans de l’euthanasie tentent de supprimer ces exemptions.
Lire la suiteLes partisans de l’euthanasie font pression sur le gouvernement de Colombie-Britannique pour qu’il oblige les hôpitaux catholiques à la pratiquer
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Photo : somkanokwan/Adobe Stock
L'organisation en faveur l’euthanasie, Mourir dans la dignité, fait pression sur le gouvernement de la Colombie-Britannique pour obliger les hôpitaux catholiques à pratiquer l’euthanasie.
La clique de l’euthanasie utilise l’histoire de Samantha O’Neill (34 ans) qui est morte par euthanasie (AMM) après avoir été transférée de l’hôpital St. Paul de Vancouver à l’hospice St. John géré par Vancouver Coastal Health le 4 avril pour y mourir par euthanasie.
Katie DeRosa a rapporté dans le Vancouver Sun du 23 juin que Mourir dans la dignité et la famille d’O’Neill ont lancé une campagne pour faire pression sur le gouvernement de la Colombie-Britannique afin qu’il oblige les hôpitaux catholiques à tuer leurs patients par euthanasie. DeRosa a rapporté :
La famille O’Neill et Mourir dans la dignité Canada estiment qu’il est inacceptable qu’un hôpital financé par les contribuables comme l’hôpital St. Paul — dont le bâtiment sera remplacé au coût de 2 milliards de dollars en 2027 — oblige les patients mourants à quitter son établissement pour obtenir une AMM.
Helen Long, PDG de Mourir dans la dignité, a déclaré à Mme DeRosa :
Lire la suite« De telles politiques resteront en place à moins qu’une action en justice ne soit couronnée de succès ».
Une Canadienne tétraplégique peut obtenir l’euthanasie plus rapidement que les prestations d’invalidité dont elle a besoin
Rose Finlay.
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le 22 juin 2023, CBC News rapporte que Rose Finlay, une femme de Bowmanville (Ontario) qui vit avec une quadriplégie, devrait mourir par l’AMM (euthanasie) dans les deux semaines à venir.
Mme Finlay a expliqué à Tyler Cheese, journaliste à CBC News, qu’elle a demandé une mort médicalement assistée parce qu’elle n’a pas pu obtenir les services de soutien aux personnes handicapées dont elle a besoin. Tyler Cheese a rapporté :
Une femme quadriplégique de Bowmanville, en Ontario, a fait une demande d’aide médicale à mourir (AMM), affirmant qu’il est plus facile d’y accéder que d’obtenir les services de soutien dont elle a besoin pour vivre confortablement.
Rose Finlay, 33 ans, se déplace à plein temps en fauteuil roulant depuis un accident de plongée survenu à l’âge de 17 ans.
Mais depuis un an, elle n’a plus l’aide quotidienne fiable dont elle a besoin. Sans cette assistance, qui comprend de l’aide pour aller aux toilettes, elle souffre d’infections urinaires et rénales récurrentes.
Finlay réussissait à gagner sa vie en exploitant une entreprise de défense des personnes handicapées, mais récemment la maladie l’a empêchée de travailler.
Lire la suiteLe Québec est la région du monde où l’euthanasie est la plus pratiquée : 7 % des décès
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Dans le cadre d’une série d’articles sur la loi canadienne sur l’euthanasie (AMM), James Reinl, correspondant du Daily Mail pour les affaires sociales, a publié le 15 juin un article sur le Québec qui a désormais le taux d’euthanasie le plus élevé au monde. Reinl rapporte :
Lire la suiteLe Québec est devenu la région du monde où l’euthanasie est la plus pratiquée, près de 5 000 Québécois ayant opté pour le suicide assisté l’année dernière, alors même que les autorités de la province canadienne facilitent la fin de vie des malades en phase terminale.
Près de 8 % des décès au Québec sont des suicides assistés — ce qui est beaucoup plus élevé que dans les autres provinces du Canada et même que dans des pays comme la Belgique et les Pays-Bas, où les lois permettant l’euthanasie sont beaucoup plus anciennes.
Ces nouvelles données surviennent alors que les autorités québécoises élargissent l’accès au suicide assisté aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et autres maladies graves, et exigent que tous les centres de soins palliatifs et les hôpitaux privés de la province proposent cette procédure.
Euthanasie : la loi 11 adoptée à l’Assemblée nationale du Québec — deux députés contre
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : 8photo/Freepik
Le projet de loi 11 a été adopté à l’Assemblée nationale du Québec le mercredi 7 juin par 103 voix pour, 2 contre et une abstention. Cette nouvelle loi va obliger les maisons de soins palliatifs à proposer l’euthanasie à ses résidents (entrée en vigueur dans 6 mois), étendre l’euthanasie aux cas de déficience physique « grave » sous certaines conditions (dans 9 mois) et instaurer l’euthanasie par demande anticipée (dans 24 mois, au maximum), rapporte Vivre dans la dignité.
Plus précisément, la loi 11 permet la demande anticipée d’euthanasie pour les personnes atteintes d’Alzheimer... et l’euthanasie hors du milieu hospitalier ou du domicile, comme dans un salon funéraire.
Pour une fois, le vote n’a pas été unanime, deux députés, Linda Caron et Filomena Rotiroti, se sont opposés à l’extension de l’euthanasie. Il est vrai cependant que pour Linda Caron, la raison de son « non » serait que la loi manque de balises et l’absence de réponses sur la garantie d’« accès à l’aide médicale à vivre plutôt qu’à l’aide médicale à mourir », et non par opposition à l’euthanasie en soi.
Le Canada étend son régime d’aide au suicide tout en ignorant un système de soins de santé déficient
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Africa Studio/Adobe Stock
17 mai 2023 (LifeSiteNews) — L’Association canadienne des évaluateurs et fournisseurs d’AMM (CAMAP) se décrit comme une « organisation... composée de cliniciens qui fournissent des services d’AMM, y compris l’évaluation de l’admissibilité et la fourniture d’AMM elle-même ». Le sigle « AMM » signifie « aide médicale à mourir », euphémisme inventé par les militants de l’euthanasie lorsqu’ils ont réalisé à quel point il était difficile de déstigmatiser le suicide. Comme l’a révélé le journaliste Alexander Raikin dans son enquête sur les pratiques d’euthanasie au Canada dans The New Atlantis, « No Other Options », cette organisation a fait preuve d’une grande ubiquité dans l’approbation des « patients » admissibles à une injection létale administrée par l’un de ses professionnels.
Avec de tels antécédents, le CAMAP est naturellement admissible au financement gouvernemental. Comme l’a noté le blogueur Pat Maloney cette semaine, le CAMAP a reçu 3 287 996 dollars de financement public en 2021 ; en 2018, deux ans après la légalisation, il n’avait reçu que 41 480 dollars.
Le nombre de Canadiens demandant l’euthanasie monte en flèche et le gouvernement Trudeau ne cesse de déplacer la frontière entre ceux qui sont pré-approuvés pour une mort sanctionnée et facilitée par l’État et le reste d’entre nous, ce qui fait que les affaires sont florissantes. Si vous travaillez dans le domaine de la mort, vous gagnez bien votre vie… enfin votre mort [jeu de mots en anglais : you make living, ici : you make a killing]. M. Maloney a également fait remarquer que depuis 2021, le CAMAP est une organisation caritative (comme Mourir dans la dignité, l’une des organisations les plus dangereuses du pays) et que certains donateurs ont laissé des témoignages de soutien :
« Mes deux parents ont bénéficié de votre travail. Merci ! » — Donateur
« Mon mari est mort dans la dignité grâce à l’AMM. Je suis très reconnaissante que cette option ait été disponible ». — Donatrice
« Je ne vois pas d’organisation caritative plus méritante. Comptez sur moi pour vous soutenir et croire au mandat de votre organisation » — Donateur
« Je ne saurais trop vous remercier pour votre travail et votre compassion, qui sont des plus nécessaires ». — Donateur
Relisez-les, si vous voulez.
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