Le Parlement portugais adopte une nouvelle loi sur l’euthanasie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : roungroat/Rawpixel
Le Parlement de Lisbonne a adopté le vendredi 5 novembre une nouvelle version de la loi légalisant l’euthanasie, par 227 voix contre 138. Ce vote a été tenu sur la base des recommandations de la Cour constitutionnelle qui avait examiné la mouture du projet de loi précédent, envoyé devant elle par le président du Portugal, Marcelo Rebelo. Ce dernier aura à nouveau le choix de mettre son veto, de renvoyer le projet de loi devant la cour ou de l’approuver. En outre, le président a décidé de dissoudre le parlement, des élections anticipées devraient avoir lieu d’ici le 30 janvier 2022. Selon Gènéthique :
Une loi sur l’aide médicale à mourir avait été adoptée par le Parlement en janvier 2021. Mais, le Président Marcelo Rebelo de Sousa avait saisi la Cour constitutionnelle, afin qu’elle vérifie sa conformité à la Constitution portugaise. Jugées trop vagues dans la première version de la loi, les notions de « lésion définitive de gravité extrême » et de « maladie grave ou incurable » ont été redéfinies.
Le texte est renvoyé devant le chef de l’Etat. Il a désormais trois possibilités : il « pourra désormais promulguer la loi, y opposer son veto ou la soumettre une nouvelle fois à l’analyse de la Cour constitutionnelle ».
Rapport annuel 2020-2021 sur l’euthanasie au Québec ─ les euthanasies ont augmenté de 37 %
Par Amy Hasbrouck (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : CasanoWa Studio/AdobeStock
Le sixième rapport annuel de la Commission québécoise sur les soins de fin de vie pour l’année du 1er avril 2020 au 31 mars 2021 a été soumis (sans préavis) à l’Assemblée nationale du Québec, le 20 octobre 2021. C’est grâce à l’Alliance des médecins contre l’euthanasie que nous avons appris la publication du rapport.
Le rapport indique qu’il y a eu 2426 décès par euthanasie, soit une augmentation de 37 % par rapport à l’année précédente, ce qui représente 3,3 % de tous les décès.
Le Québec est la seule province qui n’exerce aucun contrôle public sur son programme d’euthanasie. De plus, le système québécois comprend un mécanisme qui est censé vérifier que les médecins soumettent des rapports sur les euthanasies qu’ils autorisent et pratiquent. Le problème est que le nombre de décès par euthanasie déclarés par les médecins est toujours inférieur au total déclaré par les hôpitaux, les établissements et le Collège des médecins du Québec, et la Commission sur les soins de fin de vie ne peut expliquer cet écart.
En page 11, la Commission rapporte que 2 426 euthanasies ont été déclarées par des médecins (soit une augmentation de 37 % par rapport aux 1 776 du rapport 2019-2020). C’est ce chiffre qui est utilisé comme le nombre officiel de décès par AMM au Québec.
Cependant, le tableau 4.1 (à la page 32) raconte une autre histoire ; il montre que 3 412 demandes d’AMM ont été reçues, dont 990 n’ont pas abouti à une euthanasie. (Les lecteurs attentifs noteront qu’en soustrayant 990 de 3 412, on n’obtient pas 2 426). La note de bas de page b du tableau 4.1 reconnaît cette incohérence, sans explication :
Lire la suite« La somme des AMM administrées et non administrées ne correspond pas au nombre de demandes d’AMM déclarées par les institutions ».
Justin Trudeau, le dictateur pro-mort du Canada
Par Peter Borromeo (peterborromeo.com) — Traduit et publié par Campagne Québec-Vie avec permission
Pour se préparer à prendre le contrôle absolu du peuple, les marxistes en Chine et en Russie, et les nazis en Allemagne ont créé des divisions parmi les citoyens, désignant des groupes distinctement identifiables à considérer comme des ennemis. Une fois les préjugés inculqués, les citoyens maltraitaient et attaquaient les groupes ciblés. Le gouvernement donnait son approbation tacite par son silence ou en encourageant la violence. C’était le cas pour les Juifs en Allemagne. Les nazis présentaient les Juifs comme la cause de tous les problèmes du pays. Ce préjugé instillé à l’égard des Juifs a conduit à des attaques violentes et à la persécution de ceux-ci par leurs concitoyens. En fin de compte, ce sont les nazis qui ont déclenché le génocide des Juifs, tandis que la population générale, pleine de préjugés, est restée les bras croisés pendant que l’holocauste se déroulait.
Lorsque les régimes communistes ont pris le contrôle de certains pays, ils ont mis la main sur les médias afin de maîtriser et de subvertir la population. Ils ont également reconnu que l’Église catholique est une religion universelle (mondiale) qui enseigne que toute vie humaine est sacrée pour Dieu et que la famille nucléaire est fondamentale pour établir une société juste. L’Église condamne formellement le communisme comme un mal et, par conséquent, les communistes interdisent la pratique de la foi catholique. En introduisant le divorce sans faute et en légalisant la contraception, l’avortement et l’euthanasie, les communistes tentent de détruire l’Église et la famille nucléaire. Cependant, ils savent qu’être humain, c’est être religieux et ils ne peuvent donc pas se contenter de laisser un vide, mais ils veulent plutôt introduire une nouvelle religion où les gens vénéreront l’État.
Le contrôle des médias grand public est essentiel pour exercer le contrôle souhaité par les marxistes sur la population. La Société Radio-Canada (SRC), qui a un passé de partialité anti-chrétienne, est financée par les contribuables à hauteur d’un milliard de dollars par an. Selon le journaliste Derek Fildebrandt, Trudeau a progressivement influencé le contenu de divers médias et magazines par un long processus de réglementation, d’octroi de licences et de subventions. Écrivant dans le journal Western Standard le 10 octobre 2020, il a révélé comment l’infiltration marxiste a permis à Trudeau de mener à bien son plan visant à placer l’ensemble des médias canadiens sous la supervision du gouvernement.
« Dans son budget 2019, le gouvernement Trudeau a déployé près de 600 millions de dollars de subventions pour les médias sélectionnés qui obtiennent l’approbation du gouvernement fédéral. Désormais, l’écrasante majorité des médias canadiens est achetée et payée par le gouvernement fédéral. En particulier, par le Parti libéral, qui a accordé de généreuses subventions des contribuables aux médias qui se conforment à ses diktats. »
La « presse libre », qui est essentielle à la protection de la démocratie canadienne, a été achetée par Trudeau et, comme telle, n’existe plus.
Ayant réussi sur ce front, Trudeau a présenté au Parlement un projet de loi qui donnerait à son gouvernement le contrôle du contenu des médias sociaux. Il n’a pas été en mesure de mener à bien cette facette de son plan avant que le Sénat n’aille en vacances d’été. Si des élections sont déclenchées entre-temps [ce qui est le cas*], le projet de loi mourra, mais s’il est réélu, il peut et veut réessayer. Les libéraux ont déjà rédigé une proposition de ce qu’ils aimeraient voir figurer dans cette nouvelle législation. La majeure partie de cette proposition est remplie de sujets tels que les discours haineux et l’incitation à la violence, qui sont déjà couverts par la législation existante. La répétition de ces questions a pour but de dépeindre les opposants au projet comme étant en faveur de ces crimes, tout en dissimulant ce qu’ils cherchent réellement à accomplir. C’est-à-dire censurer ce qu’ils considèrent comme un discours nuisible dirigé contre eux-mêmes. En cas de succès, critiquer Trudeau et d’autres politiciens sur les médias sociaux pourrait devenir une infraction.
Lire la suiteUne mère québécoise veut obtenir l’euthanasie pour son fils handicapé de 4 ans
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie
La communauté des personnes handicapées s’inquiète, à juste titre, des attitudes culturelles à l’égard des personnes handicapées. Cette histoire nous met clairement en garde contre la pression exercée pour étendre l’euthanasie aux enfants, mais aussi contre la croyance qu’il est acceptable de tuer des enfants handicapés.
Un article de Fabienne Tercaefs du 12 août 2021 sur Radio-Canada concerne Karie-Lyn Pelletier, de la région de L’Islet au Québec, qui souhaite que son fils, Abel, atteint du syndrome de Mednik, meure par euthanasie (AMM).
Selon l’article, Abel est gravement handicapé : il est atteint d’une déficience intellectuelle sévère et de surdité, éprouve des désordres intestinaux quotidiens et a déjà frisé la mort à plusieurs reprises. Sa mère a déclaré :
« Il n’y a aucune possibilité que mon fils guérisse de sa maladie. Aucune possibilité que sa qualité de vie augmente ».
La loi canadienne sur l’euthanasie autorise l’euthanasie (AMM) pour les personnes âgées d’au moins 18 ans et capables de consentir, ou qui ont été approuvées pour l’euthanasie, alors qu’elles étaient capables de consentir. Il est clair que Karie-Lyn conteste la loi.
Selon l’article, Karie-Lyn veut que l’euthanasie soit étendue aux enfants. Le 11 août, elle a invité son député Bernard Généreux (PCC) et le sénateur Pierre-Hugues Boisvenu à son domicile pour discuter de l’extension de l’euthanasie à son fils de quatre ans, Abel.
Lire la suiteUn pro-vie (faible et malade) persuadé par une infirmière de demander l’euthanasie, puis sauvé
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gorodenkoff/AdobeStock
Chers amis,
En tant que Président de la Coalition pour la prévention de l’euthanasie, je reçois de nombreux courriels et appels téléphoniques de personnes qui veulent empêcher le décès par euthanasie d’un membre de leur famille ou d’un ami.
J’ai été choqué lorsque j’ai reçu un appel de l’épouse d’un ancien chef pro-vie qui avait demandé l’euthanasie.
L’euthanasie est devenue légale au Canada en juin 2016 et en mars 2021, le gouvernement fédéral du Canada a élargi la loi sur l’euthanasie en adoptant le projet de loi C-7.
L’homme auquel je fais référence était un militant pro-vie dans les années 1990.
Sa femme m’a dit qu’il était proche de la mort et qu’il était soigné dans un établissement catholique de soins palliatifs, mais qu’il avait demandé à mourir par injection létale et que sa demande avait été approuvée. Comme il était soigné dans un établissement catholique dont les médecins ne voulaient pas participer à l’acte, il était prévu de le transférer.
Après une longue conversation et, je l’espère, quelques conseils utiles pour éviter sa mort par homicide, cette situation m’a amené à réfléchir davantage à la nature de la personne humaine et à la façon dont la légalisation de l’euthanasie et du suicide assisté menace évidemment la vie de chacun
Lire la suiteUn organisme canadien songe à bâtir un hospice, sans euthanasie, après ses démêlés avec le gouvernement
Par REAL Women of Canada — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Gorodenkoff/AdobeStock
Voici la traduction d’un courriel de REAL Women of Canada qui relate l’essentiel des événements entourant la Delta Hospice Society et son hospice, où on ne pratiquait pas l’euthanasie, et appelle les personnes de bonne volonté à soutenir cette société — qui a perdu son ancien hospice parce que le gouvernement de Colombie-Britannique l’a littéralement expulsée d’un terrain qu’il lui louait, car l'hospice ne voulait pas pratiquer l'euthanasie — dans son projet de bâtir un nouvel hospice, tout aussi respectueux de la vie. — A. H.
Alerte
La Delta Hospice Society n’est pas encore battue
S’il vous plaît, enregistrez-vous en tant que membre d’ici le 3 août 2021
Le gouvernement néo-démocrate de la Colombie-Britannique et les idéologues du groupe pour l’euthanasie Dying with Dignity Canada, qui le soutiennent, ont exigé que la Delta Hospice Society fournisse des lits aux patients euthanasiés, ce que l’hospice a refusé de faire.
Par conséquent, le 29 mars 2021, le gouvernement de la Colombie-Britannique a expulsé l’hospice de deux bâtiments qu’il avait construits grâce à des dons privés. L’hospice avait été construit sur des terres gouvernementales avec un bail de location de 35 ans que le gouvernement a annulé unilatéralement.
Cela s’est produit après une bataille d’un an au cours de laquelle le gouvernement a essayé de vindicativement de forcer l’hospice à se plier à ses souhaits.
Le gouvernement de la Colombie-Britannique a maintenant rouvert l’hospice le 15 avril 2021, en prenant le contrôle total de celui-ci, et propose l’euthanasie aux patients vulnérables.
La Delta Hospice Society a refusé de se laisser détruire par ce comportement offensif, et a courageusement décidé de poursuivre son combat afin de fournir des soins palliatifs conformément à ses principes : protéger la dignité de la vie humaine jusqu’à sa fin naturelle. La société dispose encore d’autres actifs (une friperie sur une propriété appartenant à la société) et programmes de santé qu’il peut continuer à offrir.
La société prévoit de construire un autre hospice — un hospice complètement indépendant du gouvernement. Il comprend le grand besoin de protéger les gens contre les mains crochues de ceux qui font la promotion du suicide assisté par un médecin, rebaptisé de manière trompeuse « aide médicale à mourir » (AMM).
Lire la suiteUne patiente cancéreuse en Colombie-Britannique a été poussée vers l’euthanasie
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : WaveBreakMediaMicro/Freepik
Terry O’Neill, journaliste du The B.C. Catholic, a découvert l’histoire d’une autre personne qui a été incitée à demander l’euthanasie. Il s’agit de Joan Rohoway (84 ans), en phase terminale d’un cancer. Joan, sa fille Pamela et son gendre Alain racontent à O’Neill comment Joan a été poussée à l’euthanasie et comment la famille s’est défendue. Voici ce qu’écrit O’Neill :
Le décor est la maison des Seguin-Rohoway à Surrey. Joan se repose tranquillement tandis que les trois autres personnes discutent de son état de santé qui se dégrade rapidement, de sa qualité de vie et, surtout, de la pression que, selon Pamela et Alain, le personnel médical a exercée sur Joan pour qu’elle accepte d’être tuée conformément aux dispositions des protocoles d’aide médicale à mourir (AMM) du Canada.
Après plusieurs minutes pendant lesquelles Pamela et Alain parlent de l’opposition de Joan à l’aide médicale à mourir, elle prend soudainement la parole. « Je veux vivre », dit-elle d’une voix faible mais distincte. Son intention étant claire, elle se tait.
Cette déclaration fit naître un sourire sur les visages de Pamela et d’Alain, confirmant pour eux que le combat de deux semaines qu’ils ont mené en son nom auprès de l’autorité sanitaire du Fraser était le bon.
Mme O’Neill explique ce qui s’est passé :
Lire la suiteLa bataille de la famille avec l’autorité sanitaire du Fraser a commencé à la fin du mois de mai, alors que Joan était une patiente du service de cancérologie et de soins palliatifs de l’hôpital Surrey Memorial. Alain a raconté au The B.C. Catholic qu’à son insu et à celui de sa femme, un oncologue a rendu visite à sa belle-mère, lourdement médicamentée, alors qu’elle était seule, et a entamé une discussion sur l’AMM.
Le taux de suicide assisté en Colombie-Britannique est maintenant parmi les plus élevés au monde
Par Anne Marie Williams (LiveActionNews) — Photo : Freepik
De nouvelles statistiques effrayantes sur les taux de suicide assisté en Colombie-Britannique, la province la plus à l’ouest du Canada, montrent qu’en 2020 celle-ci a enregistré le plus grand nombre de décès par euthanasie dans tout le Canada.
Quatre pour cent (4 %) de tous les décès survenus en Colombie-Britannique en 2020 étaient attribuables à l’aide médicale à mourir (AMM), le nom canadien du suicide assisté par un médecin. Ce chiffre est 60 % plus élevé que les taux d’AMM dans l’ensemble du Canada, 2,5 % de tous les décès canadiens en 2020 étant attribuables à l’AMM. Ce taux de 2,5 % représente tout de même un bond de 25 % par rapport à l’année précédente, où seulement 2 % de tous les décès étaient attribuables à l’AMM.
L’augmentation des taux d’AMM, à la fois en Colombie-Britannique et dans l’ensemble du Canada, a généralement précédé l’assouplissement des « garde-fous » de l’AMM, en mars 2021, afin de permettre aux malades mentaux sans diagnostic de fin de vie de « bénéficier » de cette pratique. La diminution des restrictions est susceptible d’entraîner une nouvelle flambée des décès par AMM en 2021.
En outre, l’augmentation du nombre de décès par suicide assisté en Colombie-Britannique rivalise presque désormais avec les taux des tristement célèbres pays du « Benelux » — la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg — où la pratique est légale depuis le plus longtemps et se trouve la moins restreinte et qui, sans coïncidence, présentent les taux les plus élevés au monde. Il est inquiétant de constater que, dans ces pays, cinq pour cent de tous les décès annuels sont dus à l’euthanasie.
Lire la suiteLes euthanasies au Canada ont augmenté de près de 35 % en 2020
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Freepik
Joan Bryden rapporte pour la Presse canadienne le 8 juin 2021 que le fonctionnaire de Santé Canada Abby Hoffman a déclaré au nouveau Comité mixte spécial sur l’aide médicale à mourir qu’il y avait 7595 décès par euthanasie (AMM) déclarés au Canada en 2020, ce qui représente une augmentation de 17 % par rapport aux 5631 de 2019.
Hoffman s’est trompée. 7595 décès par euthanasie signalés en 2020 représentent une augmentation de près de 35 % par rapport aux 5631 de 2019.
7595 décès par AMM déclarés représentent environ 2,5 % de la mortalité canadienne.
Hoffman a déclaré avec exactitude que les 5631 décès par AMM déclarés en 2019 représentaient une augmentation de 26 % par rapport aux 4467 de 2018.
Selon les données de Santé Canada, au 31 décembre 2020, il y a eu 21 541 décès par euthanasie (AMM) déclarés au Canada depuis la légalisation.
Bryden rapporte également les propos de Hoffman, disant :
L’année dernière, elle a déclaré que 21 % des 9 300 demandes écrites d’aide à mourir n’ont pas été exécutées, soit parce que les demandeurs décédèrent avant d’être évalués, soit parce qu’ils ont été jugés inadmissibles ou ont retiré leur demande. Parmi ces derniers, 50 ont changé d’avis juste avant de recevoir la procédure.
Mme Hoffman a reconnu que les données recueillies par le gouvernement sont très générales, mais elle a déclaré que le projet de loi C-7 exige que Santé Canada recueille davantage de données concernant « la présence de toute inégalité - y compris l’inégalité systémique — ou de tout désavantage fondé sur la race, l’identité autochtone, le handicap ou d’autres caractéristiques. »
Bryden rapporte également que le fonctionnaire du ministère de la Justice, Joanne Klineberg, affirme que le nombre de cas va probablement augmenter à nouveau en raison de la loi récemment adoptée qui élargit l’accès à l’aide à mourir aux personnes qui ne sont pas sur le point d’atteindre la fin naturelle de leur vie.
Le projet de loi C-7 a été présenté en février 2020 comme la réponse du gouvernement à la décision Truchon de la Cour supérieure du Québec. Le projet de loi C-7 va beaucoup plus loin que ce qu’exigeait la décision Truchon. C—7 est entré en vigueur le 17 mars 2021.
Le Bureau du coroner en chef de l’Ontario publie des données sur une base mensuelle.
Les données publiées en janvier 2021 par le Bureau du coroner en chef de l’Ontario indiquent qu’en Ontario 2378 décès par AMM ont été déclarés en 2020, soit une augmentation de 33 % par rapport aux 1789 décès enregistrés en 2019. L’Ontario représente 39 % de la population totale du Canada.
Les données sur l’euthanasie d’avril 2021 (AMM) indiquent que, même si l’Ontario était sous le coup d’un « confinement » covid-19 strict, le mois d’avril 2021 a connu le plus grand nombre de décès mensuel par euthanasie depuis la légalisation, avec 241 et 853 déclarés au cours des quatre premiers mois de 2021.
Québec : la maison de soins palliatifs Au Diapason proposera désormais l’euthanasie à ses patients
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
La maison de soins palliatifs Au Diapason, opérant à Bromont depuis plus de dix ans, proposera elle aussi l’euthanasie à ses patients, dix-huitième maison à suggérer la piqûre finale sur les trente-six que compte le Québec ; la moitié d’entre elles maintenant propose l’euthanasie. Selon La Voix de l’Est :
Après des années de réflexion, le conseil d’administration de la Maison de soins palliatifs Au Diapason, établie à Bromont, a décidé d’ajouter à son offre l’aide médicale à mourir. Le service sera offert dès l’automne prochain.
[…]
La plus récente réflexion sur le sujet, amorcée en 2020, a engendré un changement de cap. « Initialement, nos équipes n’étaient pas nécessairement prêtes. C’était quand même un changement de philosophie, de pratique. Il y a une reconnaissance que les besoins des gens en fin de vie et de notre communauté sont en évolution. On voulait se mettre au diapason », a indiqué la directrice générale de l’organisation, Charlotte Evans.
En quoi peut-on reconnaître que les besoins des gens changent ? L’Homme ne reste-t-il pas le même ? Ce qui était bon pour nos ancêtres ne l’est plus pour nous ? Ceci est plutôt un changement de vue sur les besoins des gens que la reconnaissance d’un changement de besoins.
Sous quelle forme de pressions cette maison de soins pour personnes en fin de vie a-t-elle basculé dans le camp de la culture de mort… au diapason duquel elle s’est mise ?