Discours du Trône du gouvernement d’Alberta: «Nous veillerons à ce que cette province défende la valeur et la dignité de toute vie»
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : RS Photography/Adobe Stock
La dignité et le respect de la personne humaine sont-ils encore défendus par les têtes dirigeantes du Canada ? Bien que l’avortement soit légal au Canada, le combat pour la vie n’est pas éteint semble indiquer le discours du Trône donné le 22 février par la lieutenante-gouverneure de l’Alberta.
Soins palliatifs
« Le gouvernement mettra en œuvre les recommandations d’un rapport du député de Peace River sur l’amélioration de l’accès aux soins palliatifs.
Les patients confrontés à des décisions de fin de vie doivent savoir qu’il existe des options soutenant la vie (life-affirming) au suicide assisté par un médecin. Les améliorations porteront sur l’accès aux soins palliatifs le plus tôt possible et sur le maintien des personnes chez elles et dans leur communauté avec le soutien de ceux qu’elles connaissent et aiment, le plus longtemps possible. »
Même si l’euthanasie n’est pas condamnée, des alternatives sont proposées — de vraies alternatives qui respectent la dignité humaine plutôt que des moyens qui réduisent le patient à un animal indigne de la vie.
Enfant à naître
« De nombreuses femmes et filles vulnérables bénéficient d’un soutien inadéquat pendant la grossesse, ce qui peut affecter la santé et les chances de leur enfant. Pour aider les mères à faible revenu et améliorer la santé de leurs bébés, le gouvernement augmentera et étendra considérablement les prestations prénatales aux mères bénéficiant de l’AISH et du soutien du revenu.
Le gouvernement assurera la pleine mise en œuvre de la loi sur l’amélioration de l’enfance, de la jeunesse et de la famille et de la motion 501, afin de simplifier et d’accélérer le processus d’adoption, en mettant les enfants en contact avec des parents aimants désireux d’être leur famille pour toujours…
Le congé de deuil de trois jours actuellement offert lors du décès d’un membre de la famille sera étendu aux employés victimes d’une fausse couche ou d’un mort-né, reconnaissant la douleur et le chagrin vécus par les parents qui perdent un enfant à naître. »
Non seulement l’humanité de l’enfant à naître (terme utilisé, étonnamment !) est reconnue, mais les femmes sont encouragées à choisir la vie tout en recevant le soutien nécessaire.
Conclusion pro-vie, et pro-famille
« Grâce à votre soutien continu, nous veillerons à ce que cette province défende la valeur et la dignité de toute vie et continue à être le meilleur endroit où vivre, travailler et élever une famille. »
Pas tout à fait une déclaration pro-vie, pas tout à fait une victoire pro-vie, mais certainement un rayon d’espoir pour les vulnérables dont la vie est menacée !
Une journaliste infiltrée pro-avortement chez Enceinte et Inquiète
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : motortion/Adobe Stock
En septembre 2021, une journaliste pro-avortement d’Urbania s’est présentée au service Enceinte et Inquiète sous le couvert d’une femme enceinte en difficulté qui envisageait l’avortement.
Elle voulait découvrir « l’autre visage du mouvement anti-avortement ». Référée à une consultante de grossesse, la journaliste rapporte son expérience chez la consultante dans un article.
« Je retiens de ma visite chez Thérèse [la consultante] son discours qui, sous une apparente bienveillance, était en fait fortement orienté... Comment peut-on encore laisser de telles “conseillères” œuvrer en 2022 ? Combien de femmes qui se posaient des questions sur la grossesse ont obtenu, dans ce salon de sympathique mamie, des informations inexactes ? »
N’est-il pas tout à fait normal qu’une consultante de grossesse oriente sa patiente vers le choix de la vie et qu’elle lui donne l’aide et l’information nécessaire pour poursuivre sa grossesse au lieu de l’encourager à tuer son enfant ?
La journaliste n’explique d’ailleurs pas pourquoi elle qualifie les informations données par la consultante révélant les dangers de l’avortement d’« inexactes ».
Suite à une enquête sur les dons offerts à deux centres de grossesse par deux députés caquistes, la journaliste d’Urbania a réaffirmé dans un autre article son étonnement que des centres de grossesse et leurs conseillères soient pro-vie.
« Au fil de mes recherches et de mes entrevues, j’ai constaté qu’une partie du mouvement anti-avortement au Québec est incarnée par des centres de grossesse qui, sous un vernis de neutralité, découragent les femmes d’avoir recours à l’avortement en usant de divers moyens... Par exemple, les intervenantes parlent de “bébé” et d’“enfant à naître” au lieu de parler de fœtus. L’accent est mis sur les bienfaits de la grossesse, et si une femme pose des questions sur l’avortement, la question est détournée vers la grossesse ou l’adoption. »
Les termes « enfants à naître » ou « fœtus » ne font qu’indiquer les différentes étapes de développement du même être humain et ne changent pas son humanité. Comme l’affirme Claude Tresmontant, « Il n’y a pas une différence de nature entre l’enfant qui vient de naître et l’enfant qui était un jour ou un mois plus tôt dans la matrice. Si tuer un enfant dans son berceau est un meurtre, un crime, un assassinat, alors tuer le même enfant dans la matrice, un mois, deux mois, six mois plus tôt, c’est toujours et exactement le même crime, le même assassinat. »
Un centre ou une consultante de grossesse qui encourage la vie, n’est-ce pas simplement du bon sens ?
La Chambre basse d'Espagne adopte un projet de loi pour mettre en prison les pro-vie qui prient devant les cliniques d’avortement
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Les voix pro-vie sont de plus en plus réduites au silence dans le monde entier.
Jeudi, le Congrès des députés espagnols a adopté un projet de loi qui punirait de prison les conseillers pro-vie de trottoir qui tendent la main aux femmes enceintes à l’extérieur des centres d’avortement, rapporte Spanish News Today. La législation a été adoptée par 204 voix contre 144 à la chambre basse et doit maintenant être examinée par le Sénat.
Les militants de l’avortement prétendent que son objectif est d’empêcher le harcèlement des femmes qui cherchent à avorter, mais les conseillers pro-vie de trottoirs sont en grande majorité pacifiques.
Même la prière à l’extérieur des centres d’avortement serait criminalisée si la loi était adoptée. Selon l’article, « ... les personnes qui harcèlent les femmes entrant dans les centres d’avortement ou le personnel qui y travaille “par des actes offensifs, intimidants ou coercitifs”, comme les railleries ou la prière » pourraient être punies d’une peine de prison.
« La prière n’est pas une liberté d’expression si le résultat final est la coercition », selon une déclaration d’un groupe féministe pro-avortement qui soutient le projet de loi, rapporte Spanish News Today.
Le projet de loi n’exige pas non plus qu’il y ait une plainte de la femme demandant un avortement pour que le pro-vie soit poursuivi, indique l’article. Cela signifie que les pro-vie pourraient aller en prison pour avoir aidé des mères enceintes qui apprécient les informations et le soutien qu’ils fournissent.
Lire la suiteMarche pour sauver les centres pro-vie d’aide aux femmes enceintes
Par Campaign Life Coalition — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Paul Bradbury/Caia Image/Adobe Stock
Les Canadiens se rassembleront sur la Colline parlementaire à Ottawa ce mercredi 24 novembre, dans le but de sauver les centres de ressources pour femmes enceintes et autres organismes pro-vie attaqués par le premier ministre Justin Trudeau qui a promis de leur retirer leur statut d’organisme de bienfaisance.
Ce rassemblement pacifique pour sauver nos organismes de bienfaisance, organisé par Campaign Life Coalition, commencera à 12 h 30 et inclura des membres du Parlement qui recevront en personne une pétition de 12 000 signatures — ainsi qu’une autre pétition de plus de 400 signatures* — demandant aux députés de s’opposer à tout projet de loi, motion ou politique de réglementation visant à pénaliser les centres d’aide pendant la grossesse et autres organisations pro-vie de notre pays.
Sans le statut d’organisme de bienfaisance, ces centres de grossesse pro-femme et favorables à la vie pourraient être contraints de fermer. Beaucoup auront certainement des difficultés financières. En fin de compte, cela signifiera moins d’aide pour les femmes enceintes en crise qui comptent sur les quelque 150 centres de ressources pendant la grossesse au Canada pour les aider en cas de besoin.
« Les centres de ressources pour femmes enceintes, qui ne survivent souvent que grâce à de généreux donateurs et bénévoles, fournissent des tests de grossesse, des couches, des vêtements pour bébé, etc. et aident à répondre aux besoins physiques, émotionnels, juridiques et spirituels des clients », a déclaré Josie Luetke, coordonnatrice jeunesse à Campaign Life Coalition.
Lire la suiteLes centres pro-vie canadiens d’aide aux femmes enceintes sont en danger
Par David Cooke (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Valerii Honcharuk/Adobe Stock
Signez notre pétition : « Ne retirez pas le statut charitable aux centres pro-vie d'aide aux femmes enceintes »
Je veux vous parler d’une menace très sérieuse pour les centres de grossesses critiques au Canada — et pour toutes les femmes et bébés à naître qu’ils servent !
À la page 4 de la plateforme électorale libérale de 2021, les libéraux de Trudeau ont publié une condamnation générale de tous les groupes pro-vie au Canada. Ils ont faussement prétendu : « les organismes pro-vie* travaillent activement à la diffusion de fausses informations sur l’avortement, mettant ainsi en péril la santé et la sécurité de jeunes et de femmes vulnérables ».
Sans aucun fait pour étayer leur diffamation, les libéraux font cette promesse : « Un gouvernement libéral réélu s’engage à : ... Ne plus accorder un statut d’organisme de bienfaisance à des organisations antiavortement (par exemple, les centres de crise de grossesse) qui fournissent des services de consultation malhonnêtes aux femmes au sujet de leurs droits et des options qui sont à leur disposition à toutes les étapes de la grossesse. »
Si M. Trudeau parvient à ses fins (et il y arrive souvent !), des dizaines de centres grossesses critiques et des centaines de groupes pro-vie à travers le pays risqueront de fermer. Et les milliers de bébés qu’ils sauvent de l’avortement chaque année risquent de ne jamais voir la lumière du jour !
Bébé et nouvelle maman
Selon Pregnancy Care Canada, plus de 30 000 femmes ont eu accès à de l’aide l’année dernière dans leurs 80 centres de soins de grossesse affiliés. Plus de 7 000 clientes ont reçu de l’aide matérielle telle que des couches, du lait maternisé et des vêtements. Plus de 600 femmes ont demandé et reçu un soutien post-avortement.
Nous devons veiller à ce que ces organisations vitales, ainsi que leur personnel et leurs bénévoles dévoués, qui apportent aide, espoir et guérison aux femmes enceintes et à leurs bébés à naître, soient protégés des fanatiques pro-avortement et de leurs alliés politiques de gauche.
Lire la suiteIrlande du Nord : un projet de loi pourrait empêcher les pro-vie d’offrir de l’aide ou même de prier à proximité des avortoirs
Par Right to Life UK (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Bound4LIFE Fort Myers/Facebook
Un certain nombre de députés qui se disent « pro-vie » ont voté en faveur d’un projet de loi qui, s’il était adopté, rendrait illégal en Irlande du Nord le fait d’offrir de l’aide, des conseils ou même de prier devant des cliniques d’avortement et des hôpitaux proposant des avortements.
Le projet de loi, présenté par Clare Bailey, chef du Parti vert, a été adopté en deuxième lecture par 58 voix contre 29. Si le projet de loi est adopté, le fait d’« influencer une [femme souhaitant avorter], que ce soit directement ou indirectement », dans une « zone d’accès sécurisé » constituera une infraction pénale.
Contrairement à d’autres tentatives visant à créer une zone de censure autour des cliniques d’avortement, ce projet de loi ne précise pas les paramètres exacts en mètres. Il stipule que la zone de censure comprend « la zone publique située devant le [lieu où les avortements sont pratiqués] et à proximité immédiate » de ces locaux.
Les propositions de Mme Bailey ont été présentées au palais de Stormont, siège de l’Assemblée législative, dans le cadre d’un projet de loi d’initiative parlementaire et font peser sur le ministère de la Santé la responsabilité d’établir ces zones de censure qui ne permettent pas les protestations, aussi pacifiques soient-elles, ni les offres d’aide ou de conseil.
La législation visant à prévenir le harcèlement existe déjà
M. Jim Allister, membre de l’Assemblée législative (MLA) de la Traditional Unionist Voice, s’est montré très critique à l’égard de la législation proposée, arguant que la législation visant à prévenir le harcèlement existe déjà. Il a déclaré « En vertu de la législation qui existe actuellement... le harcèlement est déjà une infraction pénale, et en vertu du Public Order Order 1987, les désordres et tout ce qui l’accompagne sont déjà une infraction pénale. Où se trouve la nécessité de faire double emploi dans le projet de loi ? »
Lire la suiteToute l’Australie désormais criminalise les activités pro-vie à proximité des centres d’avortement
Par Bettina di Flore (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le conseil de trottoir et toute forme de protestation pacifique devant les établissements pratiquant l’avortement sont désormais illégaux en Australie occidentale. Le Public Health Amendment Bill 2021 a été adopté par le Conseil législatif, dominé par les travaillistes, le 11 août dernier. L’Australie occidentale est le dernier État de cette nation à adopter une telle ordonnance. Tous les États et territoires d’Australie ont désormais adopté une législation similaire.
Le projet de loi, également connu sous le nom de projet de loi sur les « zones d’accès sécurisé », prohibe les « comportements interdits dans une zone d’accès sécurisé », qui est définie comme la zone « à l’intérieur de la limite des locaux dans lesquels les avortements sont pratiqués » et « dans un rayon de 150 m de cette limite ».
La définition de « comportement interdit » est large ; selon le texte du projet de loi, « une personne adopte un comportement interdit si elle assaille, harcèle, intimide, interfère avec, menace, gêne, entrave ou empêche une personne accédant, tentant d’accéder ou de quitter des locaux où des avortements sont pratiqués ».
Le « comportement interdit » est également défini comme « la communication, par quelque moyen que ce soit, d’informations sur l’avortement d’une manière qui peut être vue ou entendue par une personne accédant, tentant d’accéder ou quittant des locaux où des avortements sont pratiqués et qui est raisonnablement susceptible de causer de la détresse ou de l’anxiété ».
« Le fait d’interférer ou d’entraver un sentier, une route ou un véhicule en rapport avec l’avortement, d’enregistrer par quelque moyen que ce soit une autre personne accédant, tentant d’accéder ou quittant des locaux où des avortements sont pratiqués, sans le consentement de cette personne », est également inclus dans la définition du « comportement interdit ».
En substance, toute forme de témoignage pro-vie à l’extérieur des établissements pratiquant l’avortement en Australie occidentale est désormais passible d’une peine d’emprisonnement d’un an et d’une amende de 12 000 dollars. L’ordonnance s’applique 24 heures sur 24, sept jours sur sept.
Mais les adeptes australiens de l’avortement restent insatisfaits.
Jamal Hakim, directeur général de Marie Stopes Australia, a déclaré que l’adoption de ce projet de loi était une étape importante, mais qu’il fallait faire davantage pour « réduire la stigmatisation » autour de « l’accès à l’avortement ». « Ensuite, nous voulons travailler avec le gouvernement pour augmenter l’accès aux soins d’avortement en Australie occidentale. À l’heure actuelle, le Code pénal réglemente toujours l’avortement et il existe d’importants obstacles obsolètes à l’accès aux soins liés à l’avortement qui doivent encore être résolus », a déclaré Hakim.
Seuls trois membres de la Chambre haute du Parlement se sont opposés au projet de loi après sa deuxième lecture — les membres du Parti libéral Nick Goiran et Neil Thomson et James Hayward du Parti national. « Je m’inquiète pour un certain nombre de bénévoles qui se trouvent à l’extérieur des cliniques et qui cherchent à apporter un soutien compatissant et pacifique à toute femme qui a une grossesse inattendue et qui souhaite être soutenue », a déclaré M. Goiran. « Ces personnes qui sont là par souci sincère et par compassion, elles aussi devraient être soutenues. »
Le Texas dépense 100 millions de dollars pour aider les femmes enceintes tout en protégeant les bébés de l’avortement
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Prostock-Studio/AdobeStock
Les Texans pro-vie ont multiplié les efforts pour soutenir les mères dans le besoin en prévision du jour où les avortements seront enfin de nouveau interdits.
Ce jour est maintenant arrivé et ils sont prêts à aider.
La loi texane sur le battement de cœur est entrée en vigueur mercredi 1er septembre 2021, interdisant les avortements dès que le battement de cœur d’un bébé à naître est détectable, soit à environ six semaines de grossesse. Si les tribunaux ne la bloquent pas, cette loi pourrait sauver des dizaines de milliers de bébés à naître de l’avortement chaque année.
Entre-temps, les chefs pro-vie envoient un message aux mères : si elles le désirent, elles pourront bénéficier d’un accompagnement pendant leur grossesse.
« Aujourd’hui nous avons de l’espoir pour les milliers de bébés dont la vie sera sauvée, mais nous avons aussi de l’espoir pour leurs mères », a déclaré Chelsey Youman, directrice législative de Human Coalition. « Le Texas a passé des décennies à créer un vaste système de soutien aux femmes enceintes pour ce jour précis ».
Selon Chelsey Youman, Human Coalition, qui gère un réseau de cliniques pro-vie à travers les États-Unis, sait qu’il y a beaucoup de travail à faire, mais tous les membres de son organisme sont prêts à aider les femmes à accéder aux soins de santé, au soutien émotionnel, aux ressources et à l’assistance pour créer un environnement sûr et stable pour elles-mêmes et leurs familles.
« Il existe plus de 2 700 organisations à but non lucratif, comme Human Coalition, qui s’engagent aux côtés des femmes enceintes pour leur fournir des solutions permanentes telles que les ressources et l’assistance dont elles ont besoin pour mener une vie saine et stable avec leurs enfants », a-t-elle déclaré.
Lire la suiteUn message pro-vie se promène en autobus en Colombie-Britannique
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Le groupe pro-vie catholique Life Compass a lancé une campagne publicitaire pour sa ligne et son site d’aide aux femmes enceintes, faisant afficher sur des autobus un message à teneur pro-vie qui circulera entre Coquitlam et Maple Ridge, en Colombie-Britannique, rapporte B.C. Catholic :
Si vous conduisez derrière les autobus de TransLink sur la distance séparant Coquitlam de Maple Ridge, vous verrez peut-être des publicités en faveur de la vie grâce à Life Compass, le groupe catholique pro-vie du nord du Fraser.
Le président de Life Compass, Richard Whalen, déclare que le groupe avait acheté de la surface auprès de Lamar Advertising pour huit publicités à l’arrière des autobus pendant huit semaines, depuis le début de juillet.
M. Whalen affirme que ces publicités positives et édifiantes « peuvent sauver des vies ».
L’affiche à l’arrière du bus montre une femme souriante tenant un bébé heureux. Le message principal est le suivant : « Vous êtes plus forte que vous ne le pensez ». Le numéro de la ligne d’assistance téléphonique du groupe, 1-800-712-4357, et l’adresse de son site internet, Love4Life.ca, sont également indiqués.
Ce message est important, dit-il, « parce que tout le monde, de l’utérus à la tombe, devrait avoir le droit à la vie. C’est une liberté fondamentale dont nous devrions tous jouir. Et au Canada, aujourd’hui, si vous n’êtes pas encore né, vous n’avez pas cette liberté ».
Life Compass a dépensé près de 7 000 dollars pour la campagne publicitaire.
L’Université de Saskatchewan interdit à ses étudiants en médecine de faire un stage à un centre de grossesse pro-vie
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Blue Planet Studio/AdobeStock
L’Université de Saskatchewan à Saskatoon, sous la pression d’étudiants pro-avortement, n’accepte plus le Saskatoon Pregnancy Options Centre, centre pro-vie d’aide aux femmes enceintes, comme lieu de stage pour ses étudiants en médecine. Et les pro-avortement de tous poils de se réjouir, rapporte Pete Baklinski sur Campaign Life Coalition (CLC) :
Les militants de l’avortement qui se disent « pro-choix » ont ironiquement crié « victoire » suite à la décision d’une université canadienne de restreindre le choix des étudiants en médecine en leur interdisant d’effectuer un stage dans un centre de soins de grossesse pro-vie.
Le Collège de médecine de l’Université de Saskatchewan a décidé la semaine dernière que le Saskatoon Pregnancy Options Centre « ne sera pas inclus comme option de site de stage à l’avenir », selon une lettre du 20 juillet signée par les hauts responsables du Collège. Cette décision a été prise après que des étudiants militants pro-avortement eussent fait campagne pour que le collège revienne sur sa décision initiale autorisant les étudiants à être placés au centre de grossesse.
Le groupe pro-avortement Action Canada s’est réjoui de la nouvelle sur Twitter plus tôt cette semaine.
« Une victoire ! @USaskMedDean a décidé de mettre fin au placement d’étudiants dans un centre de grossesse critique anti-choix. Félicitations aux étudiants à l’avant-garde de ce combat », a écrivait sur Twitter l’organisation.
La Coalition pour le droit à l’avortement au Canada est également intervenue, félicitant ceux qui avaient fait campagne auprès de l’université pour limiter le choix des options de placement des étudiants.
« Merci au groupe Gender Engagement in Medicine pour son travail, et aux anciens étudiants qui ont parlé de leurs expériences négatives de stage au CPC », a déclaré le groupe pro-avortement sur Twitter.
L’ironie des groupes « pro-choix » célébrant la restriction des choix des étudiants n’a cependant pas échappé aux Canadian Physicians for Life.
« C’est malheureusement le comble de l’ironie que ceux qui se disent “pro-choix” se réjouissent de réduire les choix des autres », a déclaré le groupe de médecins pro-vie sur Twitter.
Les médias pro-avortement, qui ne sont jamais en reste quand il s’agit de dénigrer les pro-vie, a employé l’événement, si l’on peut dire, que représente la décision de l’université pour dénigrer le Saskatoon Pregnancy Options Centre, rapporte l’article de CLC :
La CBC a utilisé son reportage pour colporter la désinformation d’un étudiant en médecine qui a déclaré que le Pregnancy Options Centre, selon les termes du reportage de la CBC, « diffuse intentionnellement des informations erronées sur les avortements pour effrayer et intimider les femmes ».
Insinuation évidemment fausse, accusant le centre pro-vie de mentir.