Un centre de grossesse du Minnesota vandalisé par le groupe « Jane’s Revenge », dernier acte de violence pro-avortement
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : MCCF/Twitter
20 juin 2022, Minneapolis, Minnesota (LifeSiteNews) — Le groupe militant pro-avortement Jane’s Revenge a attaqué un centre de grossesse du Minnesota, alors que les attaques pro-avortement continuent de se multiplier à travers le pays.
Dans la nuit du 15 juin, des activistes radicaux de Jane’s Revenge ont attaqué le bureau de Minnesota Citizens Concerned for Life, basé à Minneapolis, brisant les fenêtres et laissant le message « l’avortement est une libération » à la peinture rouge.
« La nuit dernière, le bureau du MCCL a été vandalisé pour la deuxième fois au cours des dernières semaines. Mais nous sommes reconnaissants d’être tous sains et saufs », écrit l’organisation sur Twitter.
« Alors que la SCOTUS se prépare à statuer dans l’affaire Dobbs vs Jackson, veuillez prier pour la sécurité des juges et pour le MCCL et d’autres groupes pro-vie », a-t-elle poursuivi.
Bien que le bureau ait été vandalisé le 9 mai également, un porte-parole de Minnesota Citizens Concerned for Life a déclaré à Fox News Digital que l’organisation reste « imperturbable dans son travail pro-vie ».
« Malgré ce ciblage, nous sommes reconnaissants d’être tous sains et saufs », a déclaré le porte-parole. « Nous prenons des précautions à l’avenir et nous ne sommes pas découragés dans notre travail pro-vie. Nous sommes reconnaissants pour les prières et le soutien que MCCL et les autres groupes pro-vie reçoivent pendant cette période ».
La semaine dernière, le groupe radical a déclaré la « saison ouverte » sur les pro-vie, promettant d’intensifier leurs attaques violentes.
Alors que la Cour suprême se rapproche de la publication de son avis et de l’annulation de l’arrêt Roe vs Wade, les radicaux pro-avortement sont devenus plus violents, le groupe Jane’s Revenge étant responsable de bon nombre de ces attaques.
Le ministère américain de la Sécurité intérieure a mis en garde contre une éventuelle violence terroriste liée à la décision en suspens quant à Roe vs Wade, affirmant que les pro-vie ainsi que les activistes pro-avortement ont encouragé la violence, malgré l’absence de preuve de violence ou de menace de violence de la part des pro-vie.
En outre, l’attachée de presse de la Maison-Blanche, Karine Jean-Pierre, a refusé de dénoncer publiquement les manifestations illégales au domicile des juges pro-vie de la Cour suprême. Son prédécesseur, Jen Psaki, a affirmé que la Maison-Blanche encourageait les protestations « pacifiques » « devant le domicile des juges, et c’est la position du président ».
Une manifestation a eu lieu quelques heures seulement après qu’un homme armé ayant l’intention de tuer le juge pro-vie Brett Kavanaugh ait été arrêté devant le domicile du juge.
Il y a eu plus de 20 attaques contre des centres de grossesse à travers les États-Unis depuis que le projet d’une décision de la Cour suprême qui annulerait Roe v. Wade a été divulgué en mai.
Dr Grazie Christie : les femmes n’ont pas besoin d’avortement, « Les centres de grossesse offrent de réelles alternatives »
Le Dr Grazie Christie.
Par le Dr Grazie Christie (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Grâce aux progrès de la médecine et de la technologie, nous en savons beaucoup plus sur le développement du fœtus qu’au moment de la décision Roe v. Wade en 1973. Nous sommes également beaucoup plus conscients de l’humanité vivante des enfants à naître. Ces changements me sont apparus clairement dans mon travail de radiologue, où certains de mes patients sont des femmes enceintes et leurs enfants. C’est pour cette raison que je me suis jointe à deux autres femmes médecins pour soumettre un mémoire d’ami de la Cour dans l’affaire Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization, l’affaire de la Cour suprême qui pourrait bientôt renverser le droit illimité à l’avortement garanti par Roe.
Quelque chose d’autre a changé au cours du dernier demi-siècle, quelque chose que je constate dans mon travail bénévole. La communauté pro-vie a construit, à force de travail et de sacrifices, un réseau national florissant de centres d’aide aux femmes enceintes qui se consacrent à aider les mères à risque et leurs bébés.
Ces centres d’aide aux femmes enceintes existent pour offrir de réelles alternatives aux femmes qui pensent trop souvent que leur seul choix est l’avortement. Les bénévoles et les sympathisants comprennent qu’il serait erroné de défendre la vie d’enfants à naître vulnérables contre l’avortement volontaire tout en ignorant les véritables défis auxquels sont confrontés leurs mères et leurs pères. Les centres d’aide aux femmes enceintes réfutent l’accusation infondée portée contre les pro-vie, à savoir qu’ils se soucient uniquement de sauver ces bébés, mais qu’ils ne se soucient pas du tout de ces bébés ou de leur famille une fois l’enfant né.
Jour après jour, les bénévoles et le personnel de ces centres s’attaquent aux obstacles auxquels est confrontée chaque future mère. Ces obstacles sont souvent considérables : pauvreté, accès insuffisant aux soins de maternité, situations de vie et d’emploi précaires, manque de formation professionnelle et de compétences relationnelles. Les personnes travaillant dans ces centres tentent d’aider les femmes qui viennent les voir à surmonter ces obstacles, et elles le font avec beaucoup d’enthousiasme et d’amour.
Lire la suitePourquoi Campagne Québec-Vie ne remet pas de reçus pour fins d’impôt
Par Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie
On nous demande assez souvent si à Campagne Québec-Vie nous fournissons des reçus pour fins d’impôt. La réponse est non.
Seuls les organismes de bienfaisance reconnus par l’Agence du revenu du Canada (ARC) peuvent remettre de tels reçus, qui permettent aux donateurs de payer moins d’impôts sur leur revenu par le biais d’un crédit d’impôt alloué à ceux qui font des dons aux organismes de bienfaisance.
Mais Campagne Québec-Vie n’est-il donc pas un organisme de bienfaisance ?
Non, Campagne Québec-Vie est un Organisme à but non lucratif (OBNL). Ces organismes jouissent déjà de certains avantages, notamment qu’ils n’ont aucun impôt à payer sur leurs revenus, qui proviennent en très large partie des dons qu’ils reçoivent. En revanche, seuls certains OBNL sont également reconnus « de bienfaisance » par l’ARC. Pour obtenir cette reconnaissance, un organisme doit premièrement avoir un objectif ou fin « charitable » :
- Soulagement de la pauvreté
- Promotion de l’éducation
- Promotion de la religion
- Autres fins qui sont utiles à la communauté
Deuxièmement, bien qu’un organisme de bienfaisance puisse faire de la politique au sens large, militant par exemple contre la traite des enfants ou la guerre, cet organisme doit s’engager à ne jamais faire de politique partisane, c’est-à-dire d’organiser des activités ou de diffuser des messages appuyant une candidature ou un parti politique précis.
Et voilà où le bât blesse pour Campagne Québec-Vie, qui entre-autres, a comme vocation d’encourager de voter pour les candidats et les partis pro-foi, pro-vie, et pro-famille, et fournissant à l’électeur le nom précis des candidats et des partis qui sont les mieux alignés avec ses objectifs.
Lire la suiteDes militants pro-vie jeûnent au pain et à l’eau pendant 40 jours et sauvent six bébés de l’avortement
40 Jours pour la Vie de Toronto en 2022.
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Maria Buelvas
12 avril 2022 (Campaign Life Coalition) — Lorsque Maria Buelvas a discerné que Dieu lui demandait de mener une campagne pro-vie dans les rues de Toronto pendant 40 jours afin de convaincre les femmes confrontées à l’avortement de garder leur bébé, elle a également discerné que pour que cette campagne soit fructueuse, cela impliquerait beaucoup de prière, de sacrifice et surtout de jeûne.
« Pour être honnête avec vous, la seule chose que nous n’avons pas fait dans les autres campagnes, c’est le jeûne. Nous jeûnons tous, y compris notre conseiller spirituel, au pain et à l’eau pendant 40 jours », a déclaré Maria à Campaign Life Coalition dans une entrevue exclusive.
À partir du 2 mars, Maria et une équipe de militants pro-vie dévoués se sont lancés dans une campagne de 40 jours pour la vie, au cours de laquelle les volontaires tiennent des pancartes et prient devant un centre d’avortement voisin. Les pancartes portent différents messages, tels que « Priez pour mettre fin à l’avortement » et « Nous allons vous aider ». Dans ce cas, le centre d'avortement est l’Abortion Care Clinic de Toronto, qui tue des enfants à naître par voie médicale ou chirurgicale depuis 1996.
Le nom « 40 jours » vient du délai que Dieu utilise constamment tout au long de l’histoire du salut pour transformer son peuple. Par exemple, Dieu a lavé le péché de la terre avec 40 jours de pluie à l’époque de Noé. Le peuple hébreu a vécu en dehors de la terre promise pendant 40 ans en guise de punition pour avoir adoré de faux dieux. Jésus s’est préparé à transformer le monde en jeûnant et en priant pendant 40 jours dans le désert.
Maria, infirmière diplômée de profession, a déclaré à Campaign Life Coalition qu’environ 150 personnes de la paroisse qu’elle fréquente avec son mari et ses trois enfants se sont également jointes à la campagne en jeûnant au pain et à l’eau pendant 40 jours dans l’intention de sauver des vies de l’avortement.
« Dans les Écritures, il y a des démons qui ne peuvent être chassés que par la prière et le jeûne. C’est donc ce qui nous a inspirés, tout comme Jésus qui a jeûné pendant 40 jours dans le désert », a-t-elle déclaré.
Lire la suiteNouvelle législation pro-vie pour défendre les étudiantes enceintes
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie)
Le 30 mars 2022, le membre du Congrès républicain de l’Iowa Ashley Hinson a présenté la loi sur les droits des étudiantes enceintes, « visant à garantir que les femmes enceintes reçoivent des informations appropriées sur leurs droits et leurs ressources et qu’elles sont soutenues sur le campus. »
« Cette législation reconnaît que de nombreuses femmes d’âge universitaire choisissent l’avortement parce qu’elles ne sont pas au courant des logements pour étudiantes enceintes qui sont garantis par la loi fédérale », écrit Brooke Paz, coordonnatrice des affaires gouvernementales de Students for Life Action, un organisme pro-vie qui a aidé à conceptualiser cette législation.
Comme Mme Hinson explique, « Les étudiantes qui sont enceintes ou qui pourraient devenir enceintes de manière inattendue méritent de connaître toutes les ressources à leur disposition, et il est inacceptable que tant de personnes se fassent dire que l’avortement est leur seule option. Les jeunes femmes devraient se sentir habilitées à choisir la vie et à créer le meilleur avenir pour elles-mêmes et pour leur enfant. »
Trop souvent les militants pro-mort orientent les étudiantes enceintes vers l’avortement ; les étudiantes sont alors convaincues que la seule option est de tuer leur enfant à naître.
Alexandra DiFalco la cofondatrice du groupe pro-vie Abortion Resistance a déploré lors d’une entrevue avec LifeSiteNews que ces militants pro-avortement ont « imposé leurs revendications aux jeunes et ont ainsi réussi à reprendre le dessus sur la conversation, présentant aux gens une vision déformée de la réalité de l’avortement. »
L’avortement est présenté comme une libération, alors qu’au contraire, l’avortement limite les femmes à choisir la mort en excluant le choix libérant de la vie.
Avec sa nouvelle législation, Ashley Hinson tente de renverser cette attaque au droit à la vérité concernant l’avortement qu’ont les étudiantes et au droit à la vie qu’ont les enfants à naître.
L’Irlande du Nord rend illégal d’offrir de l’aide aux femmes devant les avortoirs
Par Right to Life UK (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Les membres de l’Assemblée législative d’Irlande du Nord ont approuvé un projet de loi qui permettra l’introduction de zones de censure qui criminaliseront l'offre d’aide à l’extérieur des cliniques d’avortement de la région.
Le jeudi 24 mars, par un vote de 55 contre 29, les députés de Stormont ont approuvé le projet de loi sur les services d’avortement (zones d’accès sécurisé) présenté par le député du Parti vert, Clare Bailey. Ce projet de loi érige en infraction pénale le fait d’« influencer … une … personne [cherchant à se faire avorter], que ce soit directement ou indirectement » dans les « zones d’accès sécurisé ». Le projet de loi criminalisera effectivement les offres d’assistance et de prière dans un rayon de 150 m des cliniques d’avortement ou des hôpitaux où une zone de censure est en place.
Claire Bailey MLA a tenté d’accélérer la procédure afin que le projet de loi soit entendu plus tôt que prévu le mardi 22 mars. Cependant, les membres du TUV et du DUP se sont opposés à l’avancement de ce débat. La phase finale du projet de loi a été discutée le jeudi après-midi.
Une consultation publique sur le projet de loi a révélé que seuls 13 des 6 412 répondants étaient favorables au projet.
Elle entraînera presque certainement une longue poursuite en justice.
Au cours du débat de jeudi, un certain nombre de députés ont vivement critiqué le projet de loi. Pam Cameron, du DUP, a déclaré : « Je crois sincèrement que ce projet de loi n’aura pas l’impact que ses partisans croient qu’il aura, et il entraînera presque certainement des actions en justice prolongées. Ce projet de loi n’est pas une bonne législation. Il est vague et laisse de nombreuses zones d’ombre, notamment autour de la définition de l’“influence” en tant qu’infraction ».
Deborah Erskine MLA a critiqué la procédure accélérée du projet de loi, qui n’a pas laissé le temps d’en discuter correctement : « Si nous prenions tous du recul par rapport à la législation, je ne pense pas qu’il y aurait quelqu’un qui ne serait pas d’accord pour dire qu’il y a des choses qui doivent encore être aplanies mais qui ne l’ont pas été, en raison de la nature expéditive de la législation. Nous n’avons pas eu le temps que nous aurions pu avoir, s’il n’y avait pas eu de contraintes de temps, pour nous engager pleinement avec d’autres organisations ».
Lire la suiteCe bébé a été sauvé de l’avortement lorsque des pro-vie ont aidé sa mère devant l’avortoir
Kairo.
Par Shawn Carney (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le 18 mars, 2022 — Anniyah était déchirée lorsqu’elle s’est présentée à son rendez-vous pour un avortement à Cherry Hill, dans le New Jersey, en octobre dernier.
« Une partie d’elle ne voulait pas être là », a déclaré Claire, la responsable locale des 40 jours pour la Vie. « Mais elle n’avait pas de travail... et les gens lui disaient qu’elle ne devrait pas avoir [un bébé] ».
Anniyah est sortie du centre d’avortement lors d’un appel avec sa mère, qui encourageait Anniyah à parler avec une personne extérieure — quelqu’un qui n’était pas proche de la situation d’Anniyah et qui pourrait lui offrir une opinion impartiale.
C’est alors que Marie a fait signe à Anniyah de venir et lui a dit : « Tu n’es pas obligée de faire ça aujourd’hui ».
Marie lui a expliqué l’abondance des ressources qui pourraient permettre à Anniyah de choisir la vie et de s’épanouir... et elle a décidé de garder son bébé !
L’équipe de Cherry Hill l’a mise en contact avec toutes sortes d’aides : transport vers les rendez-vous chez le médecin, fournitures pour bébé, repas — et même nettoyage de tapis !
Récemment, Anniyah a donné naissance à un magnifique petit garçon de 2,72 kg appelé Kairo, grâce aux prières de Marie, Claire, de toute l’équipe de Cherry Hill et de vous !
Lire la suiteDes années après son propre avortement, Nicole a aidé Janessa à choisir la vie, grâce à Adopt-a-Mom
Par Carly Rejniak (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Paul Bradbury/Caia Image/Adobe Stock
En décembre 2018, Nathan et Emily Berning ont été mis en contact avec une femme enceinte qui avait été expulsée de son domicile et vivait dans sa voiture en plein mois de décembre glacial. N’ayant aucun moyen de payer le loyer ou même de se nourrir ou de nourrir ses autres enfants, elle s’était retrouvée à programmer un avortement. Nathan lui a demandé ce qu’il fallait faire pour qu’elle ne se sente pas obligée d’aller jusqu’au bout, et elle a répondu qu’elle devait payer son loyer et retourner chez elle. Même s’ils n’avaient pas grand-chose à donner, ils l’ont aidée à payer son loyer pour qu’elle puisse retourner dans son appartement — et elle a annulé son avortement.
C’est ainsi qu’est née l’association Let Them Live (LTL), dont la mission est d’apporter un soutien financier aux 73 % de femmes qui se font avorter pour des raisons financières. Les Berning ont commencé à réunir les fonds nécessaires pour aider concrètement les femmes à choisir la vie. Ils connaissaient des organisations qui collectaient des fonds pour financer des avortements, et ils savaient qu’ils pouvaient collecter des fonds pour financer la vie.
La naissance d’Adopt-a-Mom (Adoptez une maman)
Trois ans après que la première maman ait annulé son avortement, LTL a lancé un programme de parrainage direct appelé « Adoptez une maman », qui permet aux particuliers, aux églises, aux groupes d’étudiants et aux communautés d’assumer la charge financière d’une maman qu’ils « adoptent » pendant sa grossesse. Dans le cadre de ce partenariat unique, les parrains peuvent suivre de près les étapes de la grossesse de leur mère adoptive. Grâce à la généreuse contribution des parrains ou marraines, LTL fournit à la mère l’aide financière, émotionnelle, matérielle et vitale dont elle a tant besoin.
Let Them Live a créé plusieurs moyens uniques pour que les gens se joignent à la lutte contre l’avortement de manière tangible — et Carly Rejniak, la responsable du programme Adopt-a-Mom (AAM), a développé ce programme qui est l’un des plus personnels pour sauver directement une vie de l’avortement.
En mai 2021, Carly a reçu un appel téléphonique de Nicole, une donatrice mensuelle de Let Them Live qui voulait savoir comment aider davantage. Après leur conversation, Nicole a su qu’AAM était le programme idéal pour elle. Peu de temps après, elle a été jumelée avec une maman de Let Them Live nommée Janessa.
Lire la suiteUn médecin britannique autorisé à reprendre le traitement d’annulation des effets de la pilule abortive
Par David McLoone — Traduit par Campagne Québec-Vie
9 mars 2022, Newcastle, Angleterre (LifeSiteNews) — Un médecin pro-vie anglais, à qui l’on avait interdit d’offrir un traitement d’inversion de la pilule abortive (APR) aux mères qui souhaitaient garder leur bébé, a vu l’enquête sur sa conduite abandonnée après que le General Medical Council (GMC) britannique eût qualifié les accusations portées contre lui de « ouï-dire ».
En mai dernier, le GMC a interdit au Dr Dermot Kearney, cardiologue consultant au National Health Service britannique et ancien président de la Catholic Medical Association (UK), de fournir l’hormone naturelle progestérone aux femmes qui regrettaient d’avoir pris la première pilule abortive mifépristone pour tenter d’en annuler les effets. Le régime de la pilule abortive se compose de deux pilules : la mifépristone, qui prive essentiellement le bébé à naître de nutriments, suivie du misoprostol, qui provoque des contractions pour expulser le corps du bébé de sa mère.
Le GMC a imposé l’interdiction après que le Dr Jonathan Lord, directeur de la firme d’avortements MSI Reproductive Choices (anciennement Marie Stopes International), ait déposé une plainte auprès de l’organisme de réglementation contre l’intervention de Kearney, affirmant qu’il n’existe « aucune preuve que ce traitement fonctionne et qu’il y a des preuves qu’il pourrait même être nocif ».
Un comité du Medical Practitioners Tribunal Service a ordonné à Kearney de cesser de proposer le traitement en mai, déclarant que la progestérone n’est pas approuvée comme traitement d’inversion de la pilule abortive. En l’état actuel des choses, le Royaume-Uni ne dispose d’aucun plan de traitement approuvé pour les femmes qui souhaitent faire marche arrière après avoir pris la première pilule abortive.
Cependant, après que Kearney eût lancé une action en justice contre l’ordonnance provisoire qui lui a été imposée, le GMC a réexaminé son cas, décidant de rejeter toutes les accusations portées contre lui, a rapporté le groupe militant Christian Concern.
Lire la suiteUne pétition aux 338 députés fédéraux pour sauver les organismes pro-vie du Canada
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Tierney/Adobe Stock
Lorsque notre premier ministre s’est engagé en 2021 à « Ne plus accorder un statut d’organisme de bienfaisance à des organisations antiavortement », le plus grand organisme pro-vie au Canada, Campaign Life Coalition, « a lancé une pétition pour sauver nos Centres canadiens de grossesse d’urgence et les organismes de bienfaisance pro-vie ». À ce jour 12 431 personnes l’ont signée !
CLC affirme dans un blogue récent que « Si les libéraux de Trudeau réussissent à annuler le statut d’organisme de bienfaisance des Canadian Crisis Pregnancy Centres et des organisations pro-vie, les résultats seront désastreux. »
L’attaque contre ces centres de grossesses et organismes pro-vie est une attaque contre la vie des Canadiens les plus vulnérables. « Ces organismes de bienfaisance pourraient être contraints de fermer et les personnes qu’ils servent se retrouveront sans le soutien dont ils ont besoin. Pire que tout, des milliers de vies précieuses d’enfants à naître, qui autrement seraient sauvées, seront perdues chaque année à cause de l’avortement. »
L’organisme pro-vie d’assistance à la grossesse Pregnancy Care Canada rapporte qu’en un an « 31 717 clientes ont choisi de se rendre dans l’un de nos centres de soins de grossesse affiliés pour obtenir de l’aide ». Si ces centres fermaient, que deviendraient ces milliers de femmes enceintes et leurs enfants à naître ?
Récemment, CLC a renforci son impact en travaillant « pour imprimer, rassembler, emballer et livrer physiquement des copies supplémentaires de notre pétition aux 338 députés. »
Déjà 3 députés, dont la candidate à la chefferie pro-vie du Parti conservateur Leslyn Lewis, se sont engagés à « défendre les organismes de bienfaisance pro-vie et lutter contre le programme anti-vie destructeur de Trudeau. »
Chaque signature compte ! Si vous ne l’avez pas déjà fait, signez la pétition de CLC !
Et pour faire bonne mesure, signez également notre pétition.