Démystifier 5 mythes sur le mouvement pro-vie répandus par les pro-avortement
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Doug Mainwaring/LifeSiteNews
11 août 2022 (LifeSiteNews) — La Jane’s Army — un groupe qui se consacre à l’élection de politiciens pro-avortement dans l’Illinois — a produit un document indiquant « Les 10 pires choses à propos du mouvement anti-choix ». Il a été porté à mon attention que l’American Life League était spécifiquement mentionnée, alors bien sûr j’ai dû le lire pour voir ce que ce groupe avait à dire.
Ce que j’ai trouvé, c’est un document truffé de déclarations trompeuses, d’informations erronées et d’arguments bizarres qui n’ont même pas de sens.
Comme l’un des objectifs importants de l’American Life League (ALL) est d’aider à enseigner la vérité tout en construisant une culture de vie, je pense qu’il est extrêmement important d’aborder chacune des 10 « pires choses » énumérées par Jane’s Army. Dans cet article en deux parties, nous allons décortiquer certaines des affirmations de Jane’s Army (en gras) et ensuite expliquer la vérité en termes simples.
1. Le mouvement anti-choix [dont ALL] ne veut pas seulement interdire l’avortement, il veut aussi interdire le contrôle des naissances ».
ALL et d’autres organisations qui s’opposent au contrôle des naissances s’y opposent pour de nombreuses raisons. Elle [la pilule] peut agir comme un abortif et tuer un très jeune bébé à naître.
En outre, nous connaissons les effets néfastes du contrôle des naissances sur le corps de la femme. Parce que nous aimons les mères et les bébés, nous voulons que les femmes sachent la vérité sur les effets de la pilule sur leur santé, d’autant plus que le Centre international de recherche sur le cancer a classé la pilule dans le groupe n°1 des agents cancérigènes.
Enfin, nous nous opposons au contrôle des naissances parce qu’il est contraire à l’enseignement de l’Église catholique, car il contrecarre l’un des deux objectifs du mariage. Un mariage est censé être à la fois unitif et procréatif. L’utilisation du contrôle des naissances contrecarre l’aspect procréatif. Mais malgré toutes les preuves que la pilule nuit aux femmes, il semble peu probable que le contrôle des naissances soit un jour interdit. Les législateurs ne votent même pas sur cette question à l’heure actuelle et ne prévoient pas de le faire dans un avenir proche. Parler d’hypothèses ne fait donc qu’alimenter la colère et le ressentiment, ce qui semble être l’intention du groupe.
Lire la suiteUne avalanche de règlements municipaux vise les centres de grossesse pro-vie
Par Carole Novielli (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock
Les ordonnances des conseils municipaux de plusieurs États ciblent les centres de ressources de grossesse (CRG) pro-vie, prétendant à tort que les CRG sont « trompeurs » et n’offrent que des « services limités » simplement parce qu’ils ne pratiquent pas d’avortements. En réalité, de nombreux établissements pratiquant l’avortement offrent uniquement ou principalement le « service limité » de l’avortement, mais ces ordonnances municipales exemptent commodément les établissements pratiquant l’avortement et Planned Parenthood du même examen minutieux qu’elles appliquent aux CRG.
En fait, certains membres du conseil municipal ont admis qu’ils avaient proposé ces mesures à l’instigation de groupes pro-avortement (Reproductive Equity Now et Planned Parenthood) et qu’ils travaillaient avec Planned Parenthood pour tenter d’écraser les CRG que l’industrie considère comme ses « concurrents ».
Ordonnances d’État déjà adoptées
Amhurst, MA : « Pratiques publicitaires trompeuses des centres de grossesse à services limités », un arrêté présenté par le conseiller Devlin Gauthier en avril, assorti d’une amende de 300 dollars, a été envoyé pour examen complémentaire. Mais en mai, la conseillère municipale Ana Devlin Gauthier a proposé un règlement pour « empêcher la publicité trompeuse à Amherst par les Crisis Pregnancy Centers (CPC) » affirmant faussement que « les femmes sont poussées à poursuivre la grossesse et que les services médicaux ne sont pas offerts ». Le Conseil a ensuite voté à 4-0 en faveur de la rédaction d’une lettre de soutien à la proposition.
Pendant la période de commentaires, le Conseil a entendu Carrie N. Baker, une prétendue experte qui s’est présentée comme étant simplement professeur au Smith College de Northampton, MA. Ce que Baker a omis de dire, c’est que, selon son site Internet, elle est également « ancienne présidente de l’Abortion Rights Fund of Western Massachusetts et membre actuel du conseil consultatif ». En outre, le site Internet indique que Mme Baker « travaille également à l’expansion du droit à l’avortement dans le Massachusetts en tant que membre du conseil d’administration de Planned Parenthood Advocacy Fund of Massachusetts ». Et selon Commonwealth Magazine, Baker est une « résidente de Northampton et journaliste de magazine qui a contribué à l’élaboration d’ordonnances à Northampton et Easthampton ».
Cambridge, MA : En juin, Quinton Zondervan, conseiller municipal de Cambridge, qui a déjà écrit sur Twitter qu’il était « le champion NARAL de sa ville » du Massachusetts, ainsi que la vice-maire Alanna Mallon ont parrainé une ordonnance qui interdirait au directeur municipal de Cambridge de délivrer des permis ou des licences pour les « Limited Services Pregnancy Centers », selon NBCBoston.com.
Le 27 juin 2022, le conseil municipal a reconnu qu’« il ne semble pas y avoir de centres de grossesse à services limités en activité à Cambridge », mais il a ordonné que le directeur municipal soit prié de demander au conseiller juridique de la ville d’examiner la proposition anti centre de grossesse et d’en rendre compte au conseil. La proposition a été transférée à un comité le 2 août.
Lire la suiteL’inversion de la pilule abortive a lieu au Canada et des vies sont sauvées
Par Shanelle Pettigrue — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Cavan for Adobe/Adobe Stock
Le 9 août 2022 (Campaign Life Coalition) — Une « course contre la montre » est l’expression qui décrit le mieux l’histoire d’une agente immobilière de 24 ans qui a commencé un avortement chimique, a changé d’avis et a tenté de sauver la vie de son bébé.
Cette femme, qui subit des pressions pour avorter à neuf semaines de grossesse, a fait des heures de route depuis chez elle pour se procurer la pilule abortive. Elle avale la pilule et commence à rentrer chez elle. En conduisant, elle voit des panneaux d’affichage pro-vie le long de la route. L’un d’eux indique : « Il y a un battement de cœur à 18 jours ». La femme continue de conduire, sa décision commençant à peser lourd sur son cœur. Elle tombe alors sur un autre panneau d’affichage qui dit : « Ta mère a choisi la vie. Tu devrais faire de même. »
La jeune femme commence à regretter d’avoir pris la pilule d’avortement.
Elle sort immédiatement de l’autoroute et commence à faire des recherches en ligne pour voir s’il y a un moyen de sauver son bébé. Elle tombe sur un site internet qui offre à son bébé une « seconde chance de vie ».
« Avez-vous pris la première dose de la pilule d’avortement ? », indique le site d’inversion de la pilule d’avortement. « Regrettez-vous votre décision et souhaitez-vous pouvoir inverser les effets de la pilule abortive ? Nous sommes là pour vous », ajoute-t-il.
La femme appelle immédiatement l’organisation. Celle-ci la met en contact avec un médecin pro-vie qui lui envoie une ordonnance pour les pilules d’inversion à retirer dans sa ville le jour même. Six heures après avoir ingéré la pilule d’avortement chimique, la femme commence le processus d’inversion et elle est ravie, une semaine plus tard, de découvrir que son bébé a toujours des battements de cœur.
L’avortement chimique a échoué.
Son bébé est sauvé.
Lire la suiteUn prêtre polonais dirige un apostolat pour aider les femmes enceintes et les mères célibataires
Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Antoni Shkraba/Pexels
La Pologne est l’un des pays d’Europe les plus pro-vie, l’avortement n’étant autorisé que dans les cas où la vie de la mère est en danger ou lorsque la grossesse résulte d’un viol. Pourtant, un prêtre fait tout ce qu’il peut pour aider les femmes à choisir la vie, en leur fournissant un abri, de la nourriture, une aide juridique, etc.
Le père Tomasz Kancelarczyk a parlé au New York Times de son expérience en matière d’aide aux femmes polonaises qui doivent faire face à des grossesses inattendues et à la condition de mère célibataire. « Parfois, je suis submergé par le nombre de ces cas », a déclaré Kancelarczyk lors d’une visite de son refuge Petits Pieds. « Il devrait y avoir 200 ou 300 maisons comme celle-ci en Pologne. Il y a un vide. »
Il est d’accord avec le New York Times pour dire que les femmes cherchent toujours à avorter, malgré l’interdiction — mais l’aide de Kancelarczyk, qui fournit de la nourriture et un abri, a permis de sauver, selon ses estimations, 40 enfants à naître chaque année.
Une femme, Beata, était enceinte et avait peur. Sa famille et le père de son bébé l’avaient tous abandonnée, et elle ne pouvait pas trouver de travail : en raison de sa grossesse, elle était considérée comme inemployable. « L’État abandonne complètement les mères célibataires », dit-elle.
Puis le père Kancelarczyk l’a trouvée. « Un jour, je n’avais rien », raconte Beata. « Le lendemain, il se présente avec toutes ces choses : des meubles, des vêtements, des couches. Je pouvais même choisir la couleur de ma poussette ». Aujourd’hui, neuf ans plus tard, elle est comptable, et son fils, Michal, est épanoui.
Mais Kancelarczyk ne se contente pas de s’adresser aux femmes ; il s’adresse également aux pères lorsqu’il apprend qu’ils prévoient abandonner leur petite amie enceinte. « Si les hommes se comportaient décemment, les femmes ne se feraient pas avorter », dit-il.
Lire la suiteNe croyez pas les mensonges des pro-avortement : les pro-vie prennent soin des mères et des bébés à tous les stades de la vie
Par Susan Ciancio et American Life League — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Chalabala/Adobe Stck
7 juillet 2022 (LifeSiteNews) — Connaissez-vous la belle histoire de saint Laurent, qui a vécu pendant la persécution des chrétiens à Rome au milieu des années 200 ? En tant qu’archidiacre de l’Église, Laurent était chargé de prendre soin des biens matériels de l’Église et de distribuer des ressources aux pauvres.
Sachant cela, le gouvernement l’a fait arrêter. On lui a dit qu’on lui épargnerait l’exécution s’il rassemblait les richesses de l’Église et les apportait devant le juge. Laurent répondit qu’il lui faudrait trois jours pour le faire. Trois jours plus tard, quand il est revenu, il a amené avec lui les pauvres, les malades, les infirmes et les orphelins. Lorsque le juge a demandé où était le trésor, Laurent a répondu : « Ce sont eux les trésors de l’Église romaine. »
Depuis le renversement de l’arrêt Roe v. Wade, j’ai beaucoup pensé à la citation de Laurent, et j’ajouterais que les mères enceintes, leurs bébés, et les mères qui luttent pour rejoindre les deux bouts sont aussi les trésors de l’Église. Et tout comme saint Laurent a protégé les personnes vulnérables, nous devons le faire aussi.
En tant que personnes pro-vie, nous savons et sommes conscients qu’il existe d’innombrables services et organisations qui prennent soin des mamans et des bébés chaque jour. Pourtant, la désinformation et le vitriol diffusés depuis la décision Dobbs répandent le mensonge que les personnes pro-vie ne se soucient du bébé qu’avant sa naissance et pas après. Cela ne pourrait pas être plus éloigné de la vérité.
Il existe littéralement des milliers de centres de grossesse pro-vie qui aident les mères et leurs bébés. Ils répondent aux besoins matériels et financiers, et certains offrent même une aide pour payer les factures ou trouver un logement pour les mères et leurs enfants. En outre, d’innombrables paroisses catholiques et églises d’autres confessions parrainent des collectes de couches et de vêtements au profit des centres locaux de ressources pour femmes enceintes. Et il existe des maisons de maternité pour les femmes qui n’ont nulle part où aller. L’aide ne s’arrête certainement pas lorsqu’une femme vulnérable a donné naissance à son bébé.
C’est pourquoi je souhaite partager avec vous quelques ressources étonnantes. Bien qu’il y en ait beaucoup, beaucoup plus que 10, je mettrai l’accent sur ces 10 ressources pour montrer que le travail des pro-vie ne s’arrête pas lorsque la femme s’éloigne de la clinique d’avortement.
Lire la suiteLe gouvernement Trudeau part en guerre contre les centres de grossesse pro-vie au Canada
Par Mary Zwicker (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
27 juin 2022 (Campaign Life Coalition) — Le gouvernement libéral de Justin Trudeau ignore les appels de quelque quinze mille Canadiens qui demandent au gouvernement de ne pas priver les centres de grossesse pro-vie de leur statut d’organisme de bienfaisance. Le ministre des Finances du premier ministre a récemment répondu aux pétitionnaires, leur disant que malgré leurs préoccupations, le « gouvernement du Canada s’engage à prendre des mesures » contre les organisations pro-vie.
Le vice-premier ministre et ministre des Finances, Chrystia Freeland, a déclaré dans sa réponse aux pétitionnaires que « tous les Canadiens devraient disposer des informations dont ils ont besoin pour prendre librement des décisions concernant leur propre corps ». Elle a ajouté que « les organismes de bienfaisance enregistrés qui fournissent des services de santé génésique sont tenus de fournir aux femmes des informations PRÉCISES, LIBRES DE JUGEMENT et S’APPUYANT SUR DES ÉVIDENCES [en majuscules dans l’original] en ce qui concerne leurs droits et leurs options à toutes les étapes de leur grossesse ».
« À cet égard, le gouvernement s’est engagé à introduire des modifications à la Loi de l’impôt sur le revenu pour s’assurer que les organisations qui fournissent des conseils malhonnêtes aux femmes enceintes ne sont pas admissibles à l’enregistrement en tant qu’organisme de bienfaisance », a-t-elle ajouté.
La réponse de Mme Freeland intervient alors qu’une enquête menée par Rebel News révèle des niveaux de corruption gouvernementale dans l’action de M. Trudeau contre les centres de grossesse pro-vie.
C’est vers la fin de l’année dernière que les Canadiens ont commencé à demander au gouvernement de ne pas priver les organisations pro-vie de leur statut d’organisme de bienfaisance. C’était en réaction à une promesse faite par les libéraux lors de la campagne électorale de 2021 de révoquer le statut d’organisme de bienfaisance des établissements pro-vie, tels que les centres de crise pour femmes enceintes. Les libéraux ont déclaré que, s’ils étaient réélus, ils « n’accorderaient plus le statut d’organisme de bienfaisance aux organisations anti-avortement qui donnent des conseils malhonnêtes aux femmes sur leurs droits et sur les options qui s’offrent à elles à toutes les étapes de la grossesse ».
David Cooke, directeur de campagne pour Campaign Life Coalition (CLC), a commenté à l’époque que si les libéraux tenaient leur promesse, la révocation du statut d’organisme de bienfaisance pourrait facilement être étendue à d’autres groupes, notamment les églises, les ministères, les missions, les camps, les collèges chrétiens et les écoles.
« Je crois que la révocation du statut d’organisme de bienfaisance des Crisis Pregnancy Centers n’est qu’une première étape. Les libéraux de Trudeau sont sur le sentier de la guerre pour fermer tous les organismes de bienfaisance au Canada qui expriment des convictions pro-vie, quelles qu’elles soient », a-t-il déclaré.
Lire la suiteUn centre de grossesse du Minnesota vandalisé par le groupe « Jane’s Revenge », dernier acte de violence pro-avortement
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : MCCF/Twitter
20 juin 2022, Minneapolis, Minnesota (LifeSiteNews) — Le groupe militant pro-avortement Jane’s Revenge a attaqué un centre de grossesse du Minnesota, alors que les attaques pro-avortement continuent de se multiplier à travers le pays.
Dans la nuit du 15 juin, des activistes radicaux de Jane’s Revenge ont attaqué le bureau de Minnesota Citizens Concerned for Life, basé à Minneapolis, brisant les fenêtres et laissant le message « l’avortement est une libération » à la peinture rouge.
« La nuit dernière, le bureau du MCCL a été vandalisé pour la deuxième fois au cours des dernières semaines. Mais nous sommes reconnaissants d’être tous sains et saufs », écrit l’organisation sur Twitter.
« Alors que la SCOTUS se prépare à statuer dans l’affaire Dobbs vs Jackson, veuillez prier pour la sécurité des juges et pour le MCCL et d’autres groupes pro-vie », a-t-elle poursuivi.
Bien que le bureau ait été vandalisé le 9 mai également, un porte-parole de Minnesota Citizens Concerned for Life a déclaré à Fox News Digital que l’organisation reste « imperturbable dans son travail pro-vie ».
« Malgré ce ciblage, nous sommes reconnaissants d’être tous sains et saufs », a déclaré le porte-parole. « Nous prenons des précautions à l’avenir et nous ne sommes pas découragés dans notre travail pro-vie. Nous sommes reconnaissants pour les prières et le soutien que MCCL et les autres groupes pro-vie reçoivent pendant cette période ».
La semaine dernière, le groupe radical a déclaré la « saison ouverte » sur les pro-vie, promettant d’intensifier leurs attaques violentes.
Alors que la Cour suprême se rapproche de la publication de son avis et de l’annulation de l’arrêt Roe vs Wade, les radicaux pro-avortement sont devenus plus violents, le groupe Jane’s Revenge étant responsable de bon nombre de ces attaques.
Le ministère américain de la Sécurité intérieure a mis en garde contre une éventuelle violence terroriste liée à la décision en suspens quant à Roe vs Wade, affirmant que les pro-vie ainsi que les activistes pro-avortement ont encouragé la violence, malgré l’absence de preuve de violence ou de menace de violence de la part des pro-vie.
En outre, l’attachée de presse de la Maison-Blanche, Karine Jean-Pierre, a refusé de dénoncer publiquement les manifestations illégales au domicile des juges pro-vie de la Cour suprême. Son prédécesseur, Jen Psaki, a affirmé que la Maison-Blanche encourageait les protestations « pacifiques » « devant le domicile des juges, et c’est la position du président ».
Une manifestation a eu lieu quelques heures seulement après qu’un homme armé ayant l’intention de tuer le juge pro-vie Brett Kavanaugh ait été arrêté devant le domicile du juge.
Il y a eu plus de 20 attaques contre des centres de grossesse à travers les États-Unis depuis que le projet d’une décision de la Cour suprême qui annulerait Roe v. Wade a été divulgué en mai.
Dr Grazie Christie : les femmes n’ont pas besoin d’avortement, « Les centres de grossesse offrent de réelles alternatives »
Par le Dr Grazie Christie (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Grâce aux progrès de la médecine et de la technologie, nous en savons beaucoup plus sur le développement du fœtus qu’au moment de la décision Roe v. Wade en 1973. Nous sommes également beaucoup plus conscients de l’humanité vivante des enfants à naître. Ces changements me sont apparus clairement dans mon travail de radiologue, où certains de mes patients sont des femmes enceintes et leurs enfants. C’est pour cette raison que je me suis jointe à deux autres femmes médecins pour soumettre un mémoire d’ami de la Cour dans l’affaire Dobbs v. Jackson Women’s Health Organization, l’affaire de la Cour suprême qui pourrait bientôt renverser le droit illimité à l’avortement garanti par Roe.
Quelque chose d’autre a changé au cours du dernier demi-siècle, quelque chose que je constate dans mon travail bénévole. La communauté pro-vie a construit, à force de travail et de sacrifices, un réseau national florissant de centres d’aide aux femmes enceintes qui se consacrent à aider les mères à risque et leurs bébés.
Ces centres d’aide aux femmes enceintes existent pour offrir de réelles alternatives aux femmes qui pensent trop souvent que leur seul choix est l’avortement. Les bénévoles et les sympathisants comprennent qu’il serait erroné de défendre la vie d’enfants à naître vulnérables contre l’avortement volontaire tout en ignorant les véritables défis auxquels sont confrontés leurs mères et leurs pères. Les centres d’aide aux femmes enceintes réfutent l’accusation infondée portée contre les pro-vie, à savoir qu’ils se soucient uniquement de sauver ces bébés, mais qu’ils ne se soucient pas du tout de ces bébés ou de leur famille une fois l’enfant né.
Jour après jour, les bénévoles et le personnel de ces centres s’attaquent aux obstacles auxquels est confrontée chaque future mère. Ces obstacles sont souvent considérables : pauvreté, accès insuffisant aux soins de maternité, situations de vie et d’emploi précaires, manque de formation professionnelle et de compétences relationnelles. Les personnes travaillant dans ces centres tentent d’aider les femmes qui viennent les voir à surmonter ces obstacles, et elles le font avec beaucoup d’enthousiasme et d’amour.
Lire la suitePourquoi Campagne Québec-Vie ne remet pas de reçus pour fins d’impôt
Par Georges Buscemi, président de Campagne Québec-Vie
On nous demande assez souvent si à Campagne Québec-Vie nous fournissons des reçus pour fins d’impôt. La réponse est non.
Seuls les organismes de bienfaisance reconnus par l’Agence du revenu du Canada (ARC) peuvent remettre de tels reçus, qui permettent aux donateurs de payer moins d’impôts sur leur revenu par le biais d’un crédit d’impôt alloué à ceux qui font des dons aux organismes de bienfaisance.
Mais Campagne Québec-Vie n’est-il donc pas un organisme de bienfaisance ?
Non, Campagne Québec-Vie est un Organisme à but non lucratif (OBNL). Ces organismes jouissent déjà de certains avantages, notamment qu’ils n’ont aucun impôt à payer sur leurs revenus, qui proviennent en très large partie des dons qu’ils reçoivent. En revanche, seuls certains OBNL sont également reconnus « de bienfaisance » par l’ARC. Pour obtenir cette reconnaissance, un organisme doit premièrement avoir un objectif ou fin « charitable » :
- Soulagement de la pauvreté
- Promotion de l’éducation
- Promotion de la religion
- Autres fins qui sont utiles à la communauté
Deuxièmement, bien qu’un organisme de bienfaisance puisse faire de la politique au sens large, militant par exemple contre la traite des enfants ou la guerre, cet organisme doit s’engager à ne jamais faire de politique partisane, c’est-à-dire d’organiser des activités ou de diffuser des messages appuyant une candidature ou un parti politique précis.
Et voilà où le bât blesse pour Campagne Québec-Vie, qui entre-autres, a comme vocation d’encourager de voter pour les candidats et les partis pro-foi, pro-vie, et pro-famille, et fournissant à l’électeur le nom précis des candidats et des partis qui sont les mieux alignés avec ses objectifs.
Lire la suiteDes militants pro-vie jeûnent au pain et à l’eau pendant 40 jours et sauvent six bébés de l’avortement
40 Jours pour la Vie de Toronto en 2022.
Par Pete Baklinski — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Maria Buelvas
12 avril 2022 (Campaign Life Coalition) — Lorsque Maria Buelvas a discerné que Dieu lui demandait de mener une campagne pro-vie dans les rues de Toronto pendant 40 jours afin de convaincre les femmes confrontées à l’avortement de garder leur bébé, elle a également discerné que pour que cette campagne soit fructueuse, cela impliquerait beaucoup de prière, de sacrifice et surtout de jeûne.
« Pour être honnête avec vous, la seule chose que nous n’avons pas fait dans les autres campagnes, c’est le jeûne. Nous jeûnons tous, y compris notre conseiller spirituel, au pain et à l’eau pendant 40 jours », a déclaré Maria à Campaign Life Coalition dans une entrevue exclusive.
À partir du 2 mars, Maria et une équipe de militants pro-vie dévoués se sont lancés dans une campagne de 40 jours pour la vie, au cours de laquelle les volontaires tiennent des pancartes et prient devant un centre d’avortement voisin. Les pancartes portent différents messages, tels que « Priez pour mettre fin à l’avortement » et « Nous allons vous aider ». Dans ce cas, le centre d'avortement est l’Abortion Care Clinic de Toronto, qui tue des enfants à naître par voie médicale ou chirurgicale depuis 1996.
Le nom « 40 jours » vient du délai que Dieu utilise constamment tout au long de l’histoire du salut pour transformer son peuple. Par exemple, Dieu a lavé le péché de la terre avec 40 jours de pluie à l’époque de Noé. Le peuple hébreu a vécu en dehors de la terre promise pendant 40 ans en guise de punition pour avoir adoré de faux dieux. Jésus s’est préparé à transformer le monde en jeûnant et en priant pendant 40 jours dans le désert.
Maria, infirmière diplômée de profession, a déclaré à Campaign Life Coalition qu’environ 150 personnes de la paroisse qu’elle fréquente avec son mari et ses trois enfants se sont également jointes à la campagne en jeûnant au pain et à l’eau pendant 40 jours dans l’intention de sauver des vies de l’avortement.
« Dans les Écritures, il y a des démons qui ne peuvent être chassés que par la prière et le jeûne. C’est donc ce qui nous a inspirés, tout comme Jésus qui a jeûné pendant 40 jours dans le désert », a-t-elle déclaré.
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