Choisir la vie envers et contre tout : une histoire de force et de soutien
Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie) — Photo : Freepik
L’argent a été un thème récurrent la semaine dernière alors que le programme de soutien à la grossesse de Campagne Québec-Vie venait en aide à deux femmes.
Samedi, Danielle m’a contacté pour me demander si nous pouvions nous rencontrer et elle a accepté avec gratitude mon offre d’aller faire quelques courses. Après une course rapide chez Maxi, je me suis arrêtée chez elle, où la conversation s’est rapidement orientée vers les finances. Danielle avait emprunté de l’argent à un ami pour couvrir son loyer et d’autres dépenses essentielles, mais son ami lui demandait maintenant de le rembourser. Elle se demandait si CQV ne pouvait pas l’aider avec mille dollars pour alléger son fardeau.
Entre-temps, Mary, qui a donné naissance à son enfant en avril, m’a appelé après une récente rencontre avec son avocat spécialisé dans les questions d’immigration. Comme elle vit à l’extérieur de Montréal, j’ai pensé que ce serait une bonne occasion de la rencontrer. Nous nous sommes retrouvées au centre-ville, elle avec son bébé de quatre mois, et nous avons trouvé une place dans un McDonald’s tout proche. Alors que nous combattions nos Big M dégoulinants, le sujet de ses frais d’accouchement impayés a été abordé. Mary, qui se trouve au Canada avec un visa de visiteur et sans assurance maladie, se demandait si CQV pouvait lui donner un coup de main.
Lire la suite« Enceinte et inquiète ? » Un service d'aide concrète aux femmes
Par Brian Jenkins (Campagne Québec-Vie) — Photo : StockPhotoPro/Adobe Stock
Plusieurs d’entre vous ne savent peut-être pas que Campagne Québec-Vie offre un « service de soutien à la grossesse ».
Les guillemets sont ajoutés pour attirer l’attention sur le fait que nous ne nous contentons pas d’aider les jeunes femmes qui connaissent des difficultés pendant leur grossesse. Oui, nous le faisons, mais au fil des ans, ce service s’est élargi pour inclure les mères de nouveau-nés ainsi que pour aider les femmes post-avortement à vivre avec leurs décisions irréversibles. Voici quelques exemples.
Nous avons rencontré Danielle en mai 2024. Elle nous a appelés après avoir vu notre annonce sur Internet, nous demandant si nous pouvions lui acheter un lit. Elle dormait sur le plancher dans son appartement et, au fur et à mesure que sa grossesse avançait, cela devenait de plus en plus inconfortable. Donc, un bon samedi après-midi, nous nous sommes donc rencontrés et avons marché jusqu’à un magasin situé non loin de son appartement. Elle y a acheté un matelas de grande taille, mais aussi le sommier pour le soutenir et le nécessaire de literie.
Nous sommes restés en contact. Par la suite, elle nous parla des difficultés qu’elle avait avec le père de son enfant, d’une injustice qu’elle a subie dans notre système de santé, et finalement elle nous présenta son conjoint, travailleur à l’étranger. Aussi, en juillet, nous l’aidâmes à acheter deux chaises longues afin que la travailleuse sociale qui venait régulièrement la visiter puisse s’asseoir et ne pas rester debout lors de ses visites.
Protéger la vie de la conception à la mort naturelle : telle est la devise de Campagne Québec-Vie. Elle inclut l’aide aux mères de nouveau-nés. Nous avons accompagné Marise pendant sa grossesse, et lorsqu’elle a accouché en avril 2024, notre soutien ne s’est pas arrêté là. Vivant dans une région rurale du Québec, elle éprouve des moments de solitude et d’isolement depuis son accouchement. Nous sommes entrés en contact avec deux sympathisantes de CQV de la région qui ont proposé de lui rendre visite régulièrement et de la soutenir, elle et son enfant, par une aide matérielle, améliorant ainsi la vie de cette mère célibataire, victime d’un conjoint violent.
Enfin, mettre fin à l’injustice de l’avortement dans notre société signifie également aider les femmes après un avortement à faire face à la tragédie dans laquelle elles ont joué un rôle. Campagne Québec-Vie travaille à ouvrir un centre de retraite où les femmes pourraient se rendre pour guérir, seules ou dans le cadre d’une retraite de la Vigne de Rachel.
Italie : une aide de 1 000 euros mensuelle aux mères à faible revenu
Par reinformation.tv — Photo : Freepik
Giorgia Meloni, la première ministre italienne, vient de lancer une nouvelle aide à la famille sous la forme d’une aide mensuelle de mille euros aux femmes qui décident finalement de ne pas avorter pour raisons économiques. Seront éligibles les Italiennes vivant sur le sol national et touchant un revenu annuel inférieur à quinze mille euros nets. Une rente mensuelle de mille euros leur sera versée pendant cinq ans pour leur permettre d’élever leur enfant. Le financement en sera assuré par un fonds spécial de six cents millions d’euros du ministère de l’Economie.
L’Écosse adopte la loi sur les zones bulles autour des avortoirs la plus extrême au monde
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Le 12 juin, les députés du Parlement écossais ont massivement approuvé un projet de loi visant à instaurer des zones bulles autour des établissements pratiquant l’avortement, malgré la forte désapprobation de l’opinion publique.
La loi sur les « services d’avortement (zones d’accès sécurisé) » a été adoptée par 118 voix contre une. Selon cette loi, toute activité pro-vie dans un rayon de 200 mètres autour d’un hôpital ou d’un établissement pratiquant l’avortement est interdite, y compris les panneaux et les affiches, même si ces affiches se trouvent sur une propriété privée. Le projet de loi a été adopté en dépit d’une récente enquête publique révélant qu’une majorité écrasante de plus de 70 % des personnes interrogées s’oppose aux zones bulles.
« Le vote d’aujourd’hui signifie que plus jamais une femme ne devra être privée de sa dignité, de son intimité ou de ses émotions lorsqu’elle choisit d’avorter. Il consacre son droit à le faire, sans crainte ni intimidation », a déclaré la députée Gillian Mackay, qui a présenté le projet de loi.
En dépit de ces lois, les pro-vie qui militent devant les établissements pratiquant l’avortement sont, dans leur grande majorité, pacifiques et priants. Leur présence vise non seulement à sauver les enfants à naître de l’avortement, mais aussi à aider les mères qui pensent que l’avortement est leur seul choix, ou qui peuvent être contraintes de le faire. De nombreuses femmes se rendent dans les centres d’avortement parce qu’elles ne savent pas qu’il existe des organisations pour les aider à garder leurs enfants ; les pro-vie peuvent mettre les femmes en contact avec ces organisations.
Lire la suiteLes sauveteurs pro-vie sont très efficaces pour sauver des vies malgré le risque de prison : voici pourquoi
Will Goodman, Lauren Handy, John Hinshaw, Herb Geraghty, Heather Idoni, Jean Marshall, Jonathan Darnel, Joan Andrews Bell.
Par Monica Migliorino Miller, Ph. D. — Traduit par Campagne Québec-Vie – Photo : LifeSiteNews
20 mars 2024 (LifeSiteNews) — Au moment où j’écris ces mots, neuf militants pro-vie pourraient être envoyés en prison pour une période pouvant aller jusqu’à onze ans. Le 22 octobre 2020, ils ont participé à un sauvetage au Washington Surgi-Center de Cesare Santangelo, où celui-ci tue les enfants à naître jusqu’au neuvième mois de grossesse. Ils ont été accusés d’avoir violé la loi sur la liberté d’accès aux entrées des cliniques (FACE) et, fait sans précédent dans l’histoire du mouvement pro-vie, le ministère de la Justice a ajouté un chef d’accusation supplémentaire : « conspiration pour interférer avec les droits civils ».
En août et septembre 2023, ils ont été jugés par le juge fédéral Colleen Kollar-Kotoly et ont été condamnés. Il s’agit de William Goodman, Lauren Handy, Heather Idoni, John Hinshaw, Joan Andrews Bell, Jean Marshall, Jonathan Darnel, Paulette Harlow et le pro-vie Herb Geraghty qui s’identifie comme « non binaire ». Huit des sauveteurs actuellement emprisonnés, ainsi que Paulette Harlow en résidence surveillée, seront formellement condamnés en mai prochain.
Le 29 février, un article a été publié dans The Federalist par Lauren Muzyka, responsable de Sidewalk Advocates for Life, intitulé « How to Sidewalk Counsel Abortion-minded Moms Without Going to Prison » (Comment conseiller les mères favorables à l’avortement sans aller en prison), dans lequel elle émet de sévères critiques à l’encontre des sauveteurs pro-vie. Je suis reconnaissante à LifeSiteNews de me donner l’occasion de lui répondre.
Lire la suiteLes militants de l’avortement n’ont pas réussi à discréditer les centres de grossesse pro-vie canadiens
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : My Ocean studio/Adobe Stock
19 février 2024 (LifeSiteNews) — Comme vous vous en souvenez peut-être, le premier ministre canadien Justin Trudeau a promis dans son programme de campagne de 2021 de cibler spécifiquement les centres pour femmes enceintes en difficulté, qui servent les femmes dans le besoin, pour le crime d’être pro-vie. La version de cette promesse qui s’est retrouvée sur le site internet du Parti libéral stipule que le gouvernement « n’accordera plus le statut d’organisme de bienfaisance aux organisations anti-avortement (par exemple, les centres de grossesse d’urgence) qui fournissent des conseils malhonnêtes aux femmes sur leurs droits et sur les options qui s’offrent à elles à tous les stades de la grossesse ».
En d’autres termes, malgré les services fournis aux femmes à risque ou démunies, le fait de ne pas être aussi enthousiaste à l’égard de l’avortement que Trudeau et son gouvernement rend automatiquement ces organismes de bienfaisance inadmissibles au statut d’organisme de bienfaisance. Il est intéressant de noter que le gouvernement Trudeau n’a jusqu’à présent pas tenu cette promesse, malgré les appels vocaux et insistants des groupes activistes de l’avortement dans la presse (y compris, bien sûr, Joyce Arthur de la Coalition pour le droit à l’avortement au Canada). Peut-être Trudeau a-t-il d’autres priorités, ou peut-être le gouvernement ne veut-il pas faire face aux retombées potentielles d’une telle décision. Jusqu’à présent, il a refusé de répondre aux questions de la presse à ce sujet.
Lire la suiteParticipez aux 40 Jours pour la Vie, du 14 février au 24 mars 2024 !
Par la Coalition nationale pour la Vie — Traduit par Campagne Québec-Vie
Cet hiver, des centaines de communautés en Amérique du Nord, y compris plusieurs villes canadiennes, organisent simultanément une campagne de 40 jours pour la Vie du mercredi 14 février au dimanche 24 mars 2024.
Si vous souhaitez participer à la campagne des 40 jours pour la vie dans votre communauté, veuillez contacter le coordinateur local de la campagne (ci-dessous) pour savoir comment vous pouvez participer à une veillée de prière. Si vous souhaitez organiser 40 jours pour la vie dans votre communauté, rendez-vous sur le site www.40daysforlife.com pour plus d’informations.
Envisagez de devenir un bénévole de la prière en consacrant au moins une heure de prière et de jeûne devant l’établissement local pratiquant l’avortement. Si vous faites partie d’une paroisse ou église, peut-être votre pasteur aimerait-il « adopter une journée » ? Vous appartenez à un mouvement ou à un ministère de laïcs ? Pourquoi ne pas réserver une journée entière de prière pour votre groupe ?
Lire la suiteLe HHS de Biden cherche à priver les centres de grossesse pro-vie de fonds fédéraux
Par Lisa Bourne (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : brisketjegor/Freepik
(Pregnancy Help News) Le Département américain de la santé et des services sociaux (HHS) cherche à empêcher les organisations d’aide aux femmes enceintes de recevoir des fonds fédéraux par le biais d’une proposition de changement de règlement, évaluant de manière incorrecte le travail des centres de grossesse.
Le TANF (Temporary Assistance for Needy Families) est un programme d’aide fédéral lancé en 1997 qui a succédé au programme Aid to Families with Dependent Children (AFDC) et qui fournit une aide financière aux familles américaines dans le besoin par l’intermédiaire du ministère de la Santé et des Services sociaux (HHS).
Les États américains reçoivent, par l’intermédiaire du TANF, des fonds fédéraux qu’ils peuvent attribuer à des programmes et à des organisations qui font ce qui suit :
- Fournir une assistance aux familles dans le besoin afin que les enfants puissent être gardés chez eux ou chez des proches.
- Mettre fin à la dépendance des parents nécessiteux à l’égard des prestations gouvernementales en encourageant la préparation à l’emploi, au travail et le mariage.
- Prévenir et réduire l’incidence des grossesses hors mariage.
- Encourager la formation et le maintien de familles biparentales.
Aider les mères dans le Grand Nord canadien
Par Jeff Gunnarson (Coalition nationale pour la Vie) — Traduit par Campagne Québec-Vie
« Ne négligez pas de faire le bien et de partager ce que vous avez, car de tels sacrifices sont agréables à Dieu. » (Hébreux 13:16)
En ce mardi de la générosité, nous avons besoin d’urgence de votre aide pour poursuivre un programme qui apporte de l’espoir aux nouvelles mères et aux femmes enceintes dans l’une des régions les plus reculées du Canada.
L’Initiative Nunavut a aidé plus de 150 familles dans quatre communautés différentes au cours des deux dernières années, mais si nous n’obtenons pas davantage de fonds, nous ne pourrons pas poursuivre le programme au cours des 12 prochains mois.
Le fonctionnement de ce programme est très simple.
Lire la suiteLes Sœurs de la Vie sont autorisées à protéger les informations privées dans les centres de grossesse grâce à une décision de justice
Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Salt and Light Media/YouTube
13 novembre 2023 (LifeSiteNews) — Les Sœurs de la Vie (Sisters of Life) ont récemment célébré une victoire juridique, un tribunal ayant prononcé une ordonnance qui protège leurs droits de garder privées des informations plutôt que de les partager dans le cadre d’enquêtes ciblées sur les centres de grossesse pro-vie.
Une bataille juridique qui a commencé après la fuite de l’opinion Dobbs et juste avant le renversement historique de Roe v. Wade en juin 2022 a pris fin, car l’apostolat catholique pro-vie des religieuses, basé à New York, s’est vu accorder son droit [de garder confidentiels les dossiers des femmes qu’elles secourent] grâce à une ordonnance du tribunal qui a été rendue à la suite d’une demande juridique faite par les sœurs.
« En juin 2022, l’État de New York a adopté une loi ciblant les centres de grossesse pro-vie pour une enquête gouvernementale », lit-on dans un courriel de la communauté religieuse qui a été partagé avec LifeSiteNews. « Cela a autorisé le commissaire à la santé de New York à exiger des informations privées des centres de grossesse qui n’offrent pas de services d’avortement. »
Lire la suite