L’Église catholique enseigne que les hommes peuvent connaître l’existence de Dieu par la seule raison
Le Pape saint Pie X.
Par Matthew McCusker — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo :
18 avril 2024 (LifeSiteNews) — Jusqu’à présent, dans cette série, j’ai donné de brèves introductions à trois des preuves classiques de l’existence de Dieu. Chacune de ces trois preuves part de notre conscience de la réalité de la causalité et de la contingence dans le monde, dont nous prenons connaissance au moyen de nos sens. Les preuves s’appuient sur ce que nous savons des choses créées pour conclure à l’existence d’un premier moteur immobile, d’une cause incausée et d’un être nécessaire.
Il s’agit donc d’arguments a posteriori du type de ceux expliqués dans un article précédent de cette série. Nous partons des effets observés pour conclure à l’existence de la cause.
Ce type d’argument en faveur de l’existence de Dieu a été considéré comme valide et convaincant pendant plus de deux millénaires, par des philosophes issus d’une grande variété de cultures et de religions.
Cependant, au cours des deux cents dernières années, leur validité a été largement rejetée par des penseurs extérieurs à l’Église catholique, et même au sein de l’Église, ils ont été remis en question.
Dans cet article, nous faisons une pause temporaire dans la discussion sur les preuves de l’existence de Dieu et nous examinons comment l’Église catholique a répondu aux affirmations selon lesquelles l’intellect humain n’aurait pas la capacité d’atteindre la connaissance de l’existence de Dieu par le biais d’arguments a posteriori.
Lire la suiteEst-il possible de prouver l’existence de Dieu ?
Par Matthew McCusker — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : solut rai/Pixabay
6 février 2024 (LifeSiteNews) — Dans la partie précédente de cette série, nous nous sommes demandé si l’existence de Dieu était évidente en soi.
Nous avons conclu que l’existence de Dieu n’est pas évidente en elle-même — dans le sens où elle serait connue immédiatement et intuitivement par les êtres humains.
Cependant, les vérités qui ne sont pas évidentes pour nous en elles-mêmes peuvent quand même être connues avec certitude. Cela peut se faire soit par démonstration, soit par l’utilisation de preuves.
Qu’est-ce qu’une démonstration ?
Dans une démonstration, une vérité est prouvée par une argumentation logique de telle sorte que la personne qui comprend chaque étape du processus de raisonnement est obligée de reconnaître que la conclusion est vraie.
Les démonstrations peuvent être utilisées dans des sciences telles que les mathématiques et la philosophie, où un processus de raisonnement correct, appliqué à des vérités déjà connues, peut conduire l’esprit à des conclusions qui seront perçues comme certaines.
Certaines vérités ne peuvent pas être démontrées logiquement de la manière décrite ci-dessus, mais peuvent néanmoins être prouvées par l’utilisation de preuves. Par exemple, l’utilisation de documents historiques peut prouver que certains événements se sont produits, comme l’invasion de la Russie par Napoléon en 1812 ou la prise de Berlin en mai 1945. De même, si un procureur ne peut pas apporter la preuve logique qu’une certaine personne a commis un crime, il peut présenter des preuves suffisantes pour convaincre un jury de sa culpabilité au-delà de tout doute raisonnable.
Une vérité qui va de soi ne peut être démontrée. En effet, elle est connue immédiatement et intuitivement. En fait, les démonstrations de toute vérité sont basées sur l’utilisation de premiers principes qui sont évidents et sans lesquels notre processus de raisonnement ne pourrait pas progresser vers d’autres conclusions fiables.
Il est donc impossible que l’existence de Dieu soit évidente en
pour nous et qu’elle puisse aussi être démontrée.
Comme l’existence de Dieu n’est pas évidente en elle-même, nous pouvons nous demander s’il s’agit d’une vérité susceptible d’être démontrée.
Lire la suiteFace à Québec les évêques veulent accueillir 250 personnes dans les églises — Bock-Côté: «Les évêques ont raison!»
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Pikist
Face à l’immixtion du gouvernement dans la sphère religieuse, l’Assemblée des évêques catholiques du Québec (AÉCQ), par le (malheureux) biais de la Table interreligieuse de concertation, rend publics les protocoles pour les lieux de culte appliqués depuis le 4 août — les protocoles avaient été réexaminés le 31 juillet par des fonctionnaires — en signe de protestation contre la flagrante injustice dont ils font l’objet dans la nouvelle application des mesures sanitaires dictatoriales de François Legault, demandant l’augmentation du nombre de personnes admises dans les églises à 250 — comme les cinémas — au lieu du ridicule 50 ou même 25 que Québec leur accorde dans un esprit parcimonieux, pour ne pas dire mesquin. Selon le communiqué publié sur le site de l’Assemblée des évêques catholiques du Québec :
Les leaders religieux rendent aujourd’hui publique la dernière version des protocoles, datée du 4 août 2020.
[…]
Depuis quelques semaines, le gouvernement annonce que les mesures de reconfinement seront ciblées et adaptées spécifiquement aux différents secteurs d’activités. Suite à la décision de restreindre sévèrement les activités dans les lieux de culte, annoncée le 20 septembre par le ministre de la Santé, de nombreuses personnes expriment leur incompréhension alors qu’aucune éclosion n’y a été répertoriée et que rien ne justifie de telles mesures.
Dans ce contexte, les leaders religieux du Québec demandent au gouvernement d’expliquer pourquoi il impose des mesures aussi strictes aux activités dans les lieux de culte alors que rien ne le justifie. Ils réitèrent leurs demandes exprimées hier : « que les autorités gouvernementales reclassifient dès aujourd’hui les lieux de culte dans la catégorie des salles de spectacles, des cinémas et des théâtres, ce qui permettrait de continuer à accueillir jusqu’à 250 personnes dans nos lieux de culte au lieu d’être limité à 25 ou à 50 », en appliquant le protocole négocié le 4 août dernier. Ils demandent également qu’un « canal de communication franc et ouvert soit rapidement mis en place entre eux et les autorités gouvernementales ».
Cela fait mal de les voir parler en tant que « leaders religieux » quelconques, comme s’ils n’agissaient pas comme ministres du Christ de qui ils ont reçus pleine autorité. Et puis, classer les églises à côté des cinémas n’est pas assez, car assister au saint sacrifice de la messe est essentiel et bien plus que tous les bons films de la terre. Évidemment, cette demande ne veut aborder que le côté pratique, cet à dire permettre un nombre suffisant de fidèles afin qu’ils puissent tous assister à la messe. Et il faut néanmoins reconnaître la valeur du geste des évêques, à savoir qu’ils protestent publiquement face au dénigrement du gouvernement — lequel a très peu répondu aux nombreux appels des évêques. Cependant, il est dur à dire si les évêques autorisent leurs curés à accueillir jusqu’à 250 personnes ou s’ils ne font que protester en publiant leur protocole.
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