Le confinement cause 10 000 décès d’enfants chaque mois par malnutrition dans les pays pauvres
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Pikist
Le confinement qui nous est imposé, prétendument pour combattre le covid-19, a de tragiques répercussions dans les pays moins bien nantis, si l’on se fie à une étude publiée dans The Lancet, environ 10 000 enfants meurent de malnutrition par mois, maintenant, en conséquence des mesures « sanitaires » qui paralysent des pays entiers. Selon LifeSiteNews :
Plus de 10 000 enfants meurent maintenant chaque mois à cause des perturbations économiques que les restrictions contre le Covid-19 ont imposées en Amérique latine, en Asie du Sud et dans les communautés d’Afrique subsaharienne.
Dans ces régions, les familles sont confrontées à un avenir sombre sans suffisamment de nourriture, selon une étude publiée dans The Lancet.
« La crise sociale et économique mondiale sans précédent, déclenchée par la pandémie COVID-19, pose de graves risques pour le niveau nutritionnel et la survie des jeunes enfants dans les pays à faible et moyen revenu », rapporte la revue médicale. « L’augmentation prévue de la malnutrition des enfants, l’émaciation, est particulièrement préoccupante, en raison de la forte baisse des revenus des ménages, des changements dans la disponibilité et l’accessibilité financière des aliments nutritifs, et des interruptions des services de santé, de nutrition et de protection sociale ».
« Cela fait sept mois que les premiers cas de Covid-19 ont été signalés et il est de plus en plus évident que les répercussions de la pandémie causent plus de tort aux enfants que la maladie elle-même », déclare la directrice générale de l’UNICEF, Henrietta Fore, dans un communiqué de presse.
Vous remarquerez que ni l’étude ni la directrice générale de l’UNICEF n’attribuent directement ce chiffre monstrueux de décès au confinement, mais aux « répercussions de la pandémie », alors qu’il est évidemment causé par le confinement et la panique, engendrée par les médias et les gouvernements, qui asphyxient la société.
Lire la suiteLe cadeau nuisible des Gates aux pays pauvres
Bill Gates.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Billionaires Success/Flickr
Quelle est l’importance de l’« aide » apportée par beaucoup des gouvernements de pays mieux nantis et des organismes internationaux aux pays plus pauvres ? Je ne veux pas mentionner par là la quantité d’argent faramineuse qui y est mise, mais l’effet de cet investissement qui aura forcément des effets à long terme. Pour répondre à cette question il serait sans doute plus pertinent de demander aux Africains ce qu’ils en pensent qu’à, par exemple, la Fondation Bill et Melinda Gates ou au gouvernement canadien.
Je vous résume donc un article écrit par une femme d’Afrique subsaharienne écrit en 2015. Il faut garder à l’esprit que si l’action des puissances susmentionnées dans les pays plus pauvres n’est pas bienfaisante, elle le sera sans doute sous la plupart des formes qu’elle pourra prendre, à moins que leur perception du monde ne change.
Dans une lettre adressée à Melinda Gates, Obianuju Ekeocha montre un fort trait de la culture subsaharienne en général, les gens aiment les bébés (ce qui est après tout normal) ! Ils peuvent se plaindre de toutes sortes de choses ouvertement, mais non pas de leur descendance. Un nouveau-né est accueilli avec joie par tout le village. C’une société qui aime les enfants, malgré les difficultés de la vie. Mme Ekeocha continue, selon Culture of Life Africa :
Lire la suiteMême avec des soins médicaux de qualité inférieure dans la plupart des milieux, les femmes sont vaillantes durant leur grossesse. Et une fois que le bébé est arrivé, elles se mettent en mode maternel avec grâce et héroïsme.
J’ai suivi une formation et j’ai travaillé pendant près de cinq ans dans le milieu médical en Afrique, mais je n’avais jamais entendu parler du terme clinique de « dépression post-partum » avant de venir vivre en Europe. Je n’en ai jamais entendu parce que je ne l’avais jamais vécue ou vu, même avec le taux de natalité relativement élevé m’environnant.