Lettre d’un missionnaire au New York Times : la pédophilie et l’Église
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Nicolas Esposito/Flickr
Un prêtre missionnaire en Angola, le Père Martin Lasarte, a écrit une lettre au New York Times, qui ne l’a d’ailleurs pas publiée, mais qui fut mise en article par le site argentin Enfoques Positivos. Aleteia l’a publiée en français de son côté. La lettre commence par traiter de la question des prêtres pédophiles dont il est tant question dans les divers grands médias. Entre parenthèses, les cas d’agressions sexuelles, commis par des ecclésiastiques sur des mineurs, sont perpétrés sur des mineurs pubères ou post-pubères et principalement à l’encontre de garçons, aussi nous sommes plutôt en face d'hébéphilie, d'éphébophilie et d’un problème d’homosexualité. Le Père Lasarte, tout en condamnant les actes abominables commis par certains prêtres, déplore que la presse ne s’occupe que de ceux qui font scandale et que les médias biaisent souvent l'information…
Par contre, fait remarquer le Père Lasarte, les journaux ne se soucient pas des prêtres qui se sacrifient au service des pauvres, des malades, des illettrés, souvent au péril de leur vie et parfois au prix de celle-ci. Extrait d’Aleteia :
Cher frère journaliste,
Je suis un simple prêtre catholique. Je me sens heureux et fier de ma vocation et cela fait vingt ans que je vis en Angola comme missionnaire.
Faisant remarquer la large couverture que les médias donnent aux scandales concernant l’Église, le père Lasarte écrit :
Certaines présentations journalistiques sont pondérées et équilibrées. D’autres exagèrent, causent un préjudice, sèment la haine. Je ressens moi-même une grande douleur pour le mal immense que provoquent ces personnages qui devraient être des signes vivants de l’Amour de Dieu. Ils infligent un coup de poignard à la vie de trop d’êtres innocents. Il n’y a pas de mots pour justifier de tels actes. Il n’y a pas de doute non plus sur le soutien que l’Église prodigue aux faibles et aux plus démunis […]
Je m’étonne de lire si peu de nouvelles au sujet de ces milliers de prêtres qui sacrifient leur vie et s’épuisent pour des millions d’enfants et d’adolescents, riches ou pauvres, choyés ou défavorisés, aux quatre coins du monde.
Je pense que le New York Times ne sera donc pas intéressé d’apprendre :
Que j’ai dû transporter des dizaines d’enfants faméliques par des chemins minés à cause de la guerre de 2002, entre Cangumbe et Lwena (Angola), car le gouvernement ne pouvait le faire et les ONG n’y étaient pas autorisées ;
[…]
Que nous ayons sauvé la vie de milliers de personnes dans le Moxico grâce au seul centre de santé existant dans une zone de 90 000 km2, en distribuant de la nourriture et des semences ;
Que nous ayons pu fournir éducation et écoles à plus de 110 000 enfants au cours de ces dix dernières années ;
Il demeure sans intérêt qu’avec d’autres prêtres, nous ayons eu à secourir près de 15 000 personnes dans les campements de la guérilla, après qu’ils aient rendu les armes, parce que les aliments du gouvernement et de l’ONU n’arrivaient pas ;
[…]
Ce n’est pas une information non plus que près de 60 000 prêtres — sur les 400 000 prêtres et religieux du monde — aient quitté leurs pays et leurs familles pour servir leurs frères dans une léproserie, des hôpitaux, des camps de réfugiés, des orphelinats.
Un évêque missionnaire relie les «abus sexuels» à l’arrivée d’homosexuels dans les séminaires
Par Martin M. Barillas (LifeSiteNews) — traduit par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — Extrait de Medias-Presse.info :
Un évêque espagnol, écrit Life Site News, qui est missionnaire en Afrique a déclaré que la principale raison de la crise des abus sexuels commis par des religieux peut être liée à l’entrée des homosexuels dans la prêtrise catholique dans les années 1970.
Mgr Juan Jose Aguirre, missionnaire en République centrafricaine (RCA), a commenté cette affirmation dans une interview accordée à Crux le 19 février, alors qu’il parlait du sommet sur les abus qui se déroule à Rome cette semaine, où se réuniront les présidents des conférences épiscopales du monde entier pour discuter de la manière de gérer la crise.
Après avoir déclaré que la crise « touchait toute l’Église », Mgr Aguirre en a cité trois raisons.
« La première est l’entrée au séminaire des prêtres homosexuels qui ont vécu leur homosexualité au sein de l’Église de 1970 à 1990. Deuxièmement, l’arrivée d’Internet, grâce à laquelle les pulsions négatives de nombreux prêtres ont été éveillées. Troisièmement, il y a des prêtres qui n’occupent pas bien leur temps, qui ont trop de temps libre et se laissent tenter par le diable », a-t-il déclaré.« C’est une situation terrible, horrible, qui touche tous les continents », a-t-il déclaré.
Reconnu en Espagne pour son témoignage héroïque en RCA, qui aurait été affligé par le terrorisme islamique et la cupidité de ceux qui exploitent les ressources naturelles, Mgr Aguirre a souligné que les raisons qu’il avait avancées pour expliquer la crise des abus sexuels cléricaux valaient aussi pour les enseignants. Cependant, il a déclaré que ce dernier phénomène « n’est pas rapporté dans les nouvelles, comme lorsqu’un prêtre ou un évêque est accusé ».
Lire la suiteLe Danemark refuse son aide à la Tanzanie sous prétexte d’homophobie
Par Réinformation.TV
Si l’on ne souscrit pas aux oukases du Nouvel Ordre Mondial, on n’a pas le droit de bénéficier de la manne internationale.
La ministre danoise du Développement international, Ulla Tørnæs, a déclaré devant le Parlement cette semaine que le gouvernement retiendrait 65 millions de couronnes (presque dix millions de dollars [US ou environ 13 millions de dollars canadiens]) qui devaient être versées au pays d’Afrique de l’Est cette année.
« Je suis très préoccupée par les développements négatifs en Tanzanie, plus récemment par les déclarations homophobes absolument inacceptables de la part d’un commissaire », a déclaré Tørnæs. « Le respect des droits de l’homme est l’une des priorités les plus importantes des partenariats du Danemark avec l’étranger. Cela inclut le droit de ne pas faire l’objet de discrimination sur la base de l’orientation sexuelle ».
Paul Makonda, gouverneur de Dar-es-Salaam, la plus grande ville de Tanzanie, a récemment appelé les résidents à dénoncer les homosexuels et les lesbiennes aux autorités (une peine de prison allant jusqu’à 30 ans peut en effet être infligée pour avoir eu une relation homosexuelle). Aux critiques internationales, il a répondu : « Je préfère mettre en colère les pays [critiques] que Dieu »
Quelques mythes sur la fécondité en Afrique — ou l’alarmisme trompeur de l’ONU
Par Jeanne Smits (Réinformation.TV)
C’est un lieu commun que d’affirmer que l’Afrique subsaharienne souffre d’une surpopulation « insoutenable », annonciatrice d’un tsunami migratoire inouï vers l’Europe dans les décennies à venir, liée à une pauvreté et un sous-développement causés par la fécondité des Africaines. Du côté de l’ONU, les rapports abondent qui dénoncent la lenteur de la « transition démographique » d’Afrique Noire, annonçant périodiquement un relèvement des estimations de la population africaine pour 2050. Mais cette hausse inexorable est avant tout liée à un certain nombre de mythes auxquels souscrivent les statisticiens, de telle sorte que l’alarmisme de l’ONU se révèle trompeur, selon une étude réalisée par Lyman Stone de l’Institute for Family Studies.
Les réévaluations à la hausse sont dues selon lui au fait que les démographes ont, par le passé, systématiquement surestimé la baisse de la fertilité en Afrique. A quoi s’ajoutent des projections à long terme : de nombreux chercheurs évoquent une population de 4 milliards d’âmes en Afrique à l’horizon 2100, alors que la marge d’erreur à prendre en compte sur 80 ans est d’une « importance phénoménale ». Elle est même si grande qu’il faudrait tout simplement ignorer les prédictions sur des dates aussi lointaines.
La fécondité en Afrique n’est pas aussi importante que le prétend l’ONU
Les projections de l’ONU indiquent une remontée progressive du taux de fécondité en Afrique au fil du temps. De quoi croire que la fertilité continue de remonter. Mais c’est le contraire qui est vrai : en Afrique subsaharienne, le nombre attendu d’enfants par femme en âge de procréer a plafonné aux alentours de 6,5 jusqu’en 1985 environ, et ne cesse de descendre depuis lors pour atteindre en 2016 environ 4,5 enfants par femme. En clair : en moyenne, les familles africaines comptaient typiquement six ou sept enfants pendant les années 1960, contre quatre ou cinq aujourd’hui, et la courbe continue de baisser.
Lire la suiteLe Kenya ordonne à Marie Stopes de «cesser immédiatement d’offrir toute forme d’avortement»
Par la Society for the Protection of Unborn Children (SPUC) — traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Jay Galvin/Flickr
La dénonciation de l’agenda de l’avortement illicite.
Dans les derniers déroulements d’une affaire significative, Marie Stopes International s’est vu interdire d’offrir des avortements au Kenya, et a été réprimandé pour avoir enfreint les lois de la République.
Cette déclaration a été faite par le Kenya Medical Practitioners and Dentists Board [Conseil des médecins et dentistes du Kenya] (KMPDB), après qu’un tollé public se soit fait entendre sur le fait que la publicité de Marie Stopes Kenya encourageait l’avortement, qui est largement illégal dans le pays.
Promotion de l’avortement
La KMPDB a convoqué un Special Preliminary Inquiry Committee (Commission d’enquête préliminaire spéciale) après que l’attention eût été attirée sur le fait que Marie Stopes diffusait des annonces publicitaires par diverses stations de radio, malgré l’interdiction du Kenya Film Classification Board (Comité de classification des films du Kenya) de toute publicité sur l’avortement.
La plaignante dans cette affaire est Ann Kioko de CitizenGo Africa, qui avait lancé une pétition demandant au ministre de la Santé d’enquêter sur les annonces et d’interdire à Marie Stopes d’opérer au Kenya. Elle a dénoncé des publicités faisant la promotion de l’avortement à la radio, dans les journaux et sur les médias sociaux, et a déclaré qu’elle avait personnellement appelé le service téléphonique de Marie Stopes et qu’on lui avait dit qu’elle pouvait se faire avorter pour 5000 shillings kényans (38 £) [64 $].
Lire la suiteAfrique : « Moins cher d'acheter des préservatifs que de l'eau »
Obianuju Ekeocha, fondatrice et présidente de Culture of Life Africa.
Par Kelli (LiveActioNews) — traduit par Campagne Québec-Vie
Selon Obianuju Ekeocha, fondatrice et présidente de Culture of Life Africa, l'Occident envoie plus d'argent sur son continent pour le contrôle de la population que pour l'éducation, l'eau potable ou les soins de santé. Ekeocha s'est fait connaître dans le passé pour avoir attiré l'attention sur les efforts de l'étranger pour répandre l'avortement et le contrôle des naissances parmi les femmes et les familles africaines, ce qu'elle considère comme de la « colonisation » et du « colonialisme ».
« Si nous parlons d'avortement, eh bien, je ne pense pas qu'un pays occidental ait le droit de financer l'avortement dans un pays africain, surtout quand la majorité des gens n'en veulent pas... cela devient alors une forme de colonisation idéologique », a déclaré Ekeocha à un présentateur de la BBC en 2017.
Plus récemment, Ekeocha a pris la parole lors de la deuxième conférence annuelle de Lives Worthy of Respect à l'Université de Georgetown, s'élevant contre cette mentalité croissante. L'Afrique, dit-elle, traite chaque enfant comme un membre précieux de la communauté, « pas comme une augmentation de la population ». Le Catholic Standard rapporte que « contrairement aux Africains, beaucoup d'organisations occidentales qui essaient d'apporter de l'aide en Afrique n'ont pas la même vision de la vie », selon Ekeocha. Elle a déclaré [...] que des organisations non gouvernementales puissantes et bien soutenues font la promotion de « programmes pour la population », tentant de changer la vision que les Africains ont de leur propre culture. Ces organisations, a-t-elle affirmé, considèrent l'Afrique comme un « vide culturel à combler avec leurs idées ».
Lire la suiteL’impérialisme proavortement
Blog d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Voici une courte vidéo, trouvée sur le site Strings Attached, qui nous explique comment les puissants de ce monde financent la colonisation idéologique et la destruction des peuples d’Afrique.
Ci-dessous, voici la vidéo et sa traduction en français. Je suis désolé, mais je n’ai pu mettre que les noms des personnes que j’ai identifiées.
Lire la suiteUn groupe financé par Soros tente de légaliser l'avortement en Amérique Latine
Par Natalia Dueholm — traduit par Campagne Québec-Vie
8 novembre 2017 (LifeSiteNews) - Le support à l'avortement par l'investisseur milliardaire Georges Soros ne se limite pas au financement de Planned Parenhood. L'Open Society Foundations de Soros a donné de large sommes à l’International Women's Health Coalition (IWHC) et à la Women's Link Worldwide (WLW), laquelle est en lien avec le controversé Center for Reproductive Rights.
WLW, qui est en opération depuis plus de 15 ans, sans grand contrôle, est à l'avant-plan d'un mouvement pour détruire les protections légales des enfants à naître en Amérique Latine, une région encore très largement pro-vie.
L'an passé, Dcleaks [...] a relâché plusieurs documents de l'Open Society Foundations de Soros (OSF). Parmi ceux-ci se trouvait la « Revue en portfolio des dons faits en 2014 du Women's Rights Program (WRP) » en date du 16 décembre 2015. Ce document détaille le don de 400,000$ sur deux années fait à WLW, « un joueur important » ayant une portée mondiale.
Le portfolio révèle que le don a doublé en valeur et en durée, en signe « d'intérêt et d’engagement auprès de leur travail, » et pour leur donner « la flexibilité d'instaurer leur nouvelle stratégie. » Selon le document, WLW envisage d'étendre son action à l’Afrique de l'Est.
WLW y est décrite comme « une organisation internationale, de 14 ans, pour les droits de l’homme, basée en Espagne et en Colombie » et qui est « connue pour ses procès stratégique et des plaidoiries connexes. » En d'autres mots, WLW est rapide à intenter des poursuites pour promouvoir l’avortement.
Lire la suiteUne militante nigérienne : La politique internationale canadienne sur l'avortement est néo-colonialiste
Obianuju Ekeocha (Uju) — Image tirée d'une émission de la BBC.
Selon le site SpurOttawa, notre Premier ministre, Justin Trudeau, a consacré 650 millions de dollars pour répandre encore plus l'avortement dans le monde (plus de 5 fois le montant dépensé pour combattre la famine en Afrique). 65 % des 650 millions de dollars destinés à l'avortement sont envoyés en Afrique.
Le Canada auparavant envoyait de l'aide avec le financement des initiatives en matière de santé infantile, maternelle et néonatale. Maintenant le Canada envoie de l'argent à plein flot pour financer l'avortement et va favoriser, en matière d'aide, les pays qui acceptent l'avortement, tandis que les pays ou les organisations qui continueront de refuser le meurtre de l'enfant à naître recevront une aide limitée.
Lire la suiteUne nouvelle directrice exécutive pour le Fonds des Nations Unies pour la population : Natalia Kanem, pionnière de la « santé reproductive »
Natalia Kanem directrice exécutive du FNUAP.
Par Reinformation.tv
Universitaire et médecin d’origine panaméenne, Natalia Kanem a été confirmée par Antonio Guterres comme directrice exécutive du FNUAP après avoir assuré l’intérim à la suite de la mort l’an dernier du directeur Babatunde Osotimehin, du Nigéria.
Mme Kanem [...] entre 1992 et 2005, [...] a occupé divers postes à la fondation Ford et a beaucoup œuvré en Afrique de l’Ouest, notamment en tant qu’administratrice du programme du Bureau pour la santé sexuelle et reproductive du Nigéria. Dans le langage des institutions internationales et des riches fondations anti-populationnistes, la santé reproductive vise l’accès à la contraception, et de manière plus discrète, à l’avortement.
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