Le président ougandais reproche à la Banque mondiale d’avoir gelé ses prêts en raison de la loi anti-sodomie de son pays
Yoweri Musevini, président de l'Ouganda.
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie
10 août 2023, Kampala, Ouganda (LifeSiteNews) — Le président de l’Ouganda, le général Yoweri Museveni, a assuré à ses citoyens que l’économie du pays n’a pas besoin de l’aide de l’Occident si cette aide est liée à l’acceptation de l’homosexualité.
Dans une déclaration officielle faite en réponse au gel des prêts accordés à l’Ouganda par la Banque mondiale, le président a déclaré qu’il voulait « informer tout le monde, à commencer par les Ougandais, que l’Ouganda se développera avec ou sans prêts ».
« Avec discipline, patriotisme et en luttant contre la corruption, nous prospérerons, car notre agriculture est là, nos industries se développent et notre secteur de services est en expansion. Il est donc regrettable que la Banque mondiale et d’autres acteurs osent vouloir nous contraindre à abandonner notre foi, notre culture, nos principes et notre souveraineté, en utilisant l’argent. Ils sous-estiment vraiment tous les Africains », a déclaré M. Museveni.
La déclaration a d’abord été rendue publique dans une lettre manuscrite du président, qu’il a postée sur X, anciennement appelé Twitter. Elle a ensuite été publiée dans un communiqué de presse officiel le jeudi 10 août.
Cette déclaration intervient après que la Banque mondiale ait décidé cette semaine de refuser à l’Ouganda toute demande de prêt en raison de sa récente loi anti-homosexualité, qui vise à protéger le mariage et les enfants en imposant des sanctions pénales pour les actes de sodomie et les viols homosexuels d’enfants et de personnes vulnérables.
Lire la suiteSteven Mosher, du Population Research Institute, annonce une dénatalité inédite dans le monde entier, Afrique comprise
Par Steven Mosher (LifeSiteNews) — Traduit par Jeanne Smits (reinformation.tv) — Photo : Joachim Huber/Flickr
Fondateur et président du Population Research Institute qui combat le mythe de la surpopulation, Steven Mosher vient de publier une tribune pour expliquer que The Population Bomb, le livre par lequel Paul Ehrlich annonçait l’apocalypse démographique au début des années 1970, est totalement contredit par les faits : c’est la bombe de la dénatalité et de la dépopulation qui menace aujourd’hui le monde entier, y compris l’Afrique. Pour le plus grand plaisir de certains… D’autres faisaient déjà un constat analogue en 2018. Voici la traduction intégrale de l’article de Steven Mosher.
J.S.
Steven Mosher annonce l’effondrement démographique mondial
La bombe démographique a fait pschitt.
Nous savons depuis des décennies que l’Europe et l’Amérique du Nord se mouraient et que la Chine commettait un suicide démographique en s’engageant dans une politique de l’enfant unique. Au cours du dernier quart de siècle, la plupart des pays du reste du monde, y compris l’Amérique latine et le reste de l’Asie, leur ont rapidement emboîté le pas.
Toutefois, les taux de natalité en Afrique subsaharienne sont restés élevés, et les adeptes du Population Bomb se sont emparés de ce fait pour justifier la poursuite de leur guerre contre les êtres humains. Ce rassemblement hétéroclite de partisans du contrôle des populations avides d’argent, d’écologistes radicaux et de féministes antinatalistes s’est appuyé sur les taux de natalité élevés dans des pays comme le Nigeria pour affirmer qu’il fallait continuer à faire avorter, à stériliser et à répandre la contraception dans le monde entier.
Leur argumentaire de levée de fonds était très simple : à moins de vouloir deux milliards d’Africains de plus sur la planète, il fallait continuer à injecter des milliards dans leurs programmes. Le racisme implicite était palpable.
Le seul problème que pose leur discours est celui-ci : le taux de natalité, même sur le continent africain, est en train de chuter plus fortement et plus vite qu’on ne l’aurait jamais imaginé. Même le plus excessif des prophètes de la surpopulation commence aujourd’hui à tempérer son discours.
Prenez le Club de Rome. Il n’y a pas si longtemps, ce groupe maçonnique, basé dans la capitale italienne, avertissait que la fin était proche. La croissance démographique et la consommation des ressources incontrôlées allaient conduire à un effondrement économique en l’espace de quelques décennies, prédisait le Club dans son best-seller de 1972, The Limits to Growth (Les limites de la croissance).
Lire la suiteLes évêques demandent à la Cour suprême du Kenya d’annuler une décision en faveur des organisations LGBT
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie
10 mars 2023, Nairobi, Kenya (LifeSiteNews) — La Conférence des évêques catholiques du Kenya a lancé un appel à la Cour suprême du pays pour qu’elle annule une décision prise le mois dernier autorisant les groupes LGBT à s’associer, qualifiant le jugement d’« inconstitutionnel », de « malvenu » et d’attaque contre le bien de la famille, la vie humaine et le bon ordre de la société.
La décision de la Cour a été prise en dépit du fait que les actions et les relations homosexuelles restent illégales dans ce pays socialement conservateur qu’est le Kenya. La décision a été rendue le 24 février par 3 juges contre 2. Deux membres du tribunal étaient absents.
Cette décision a suscité l’indignation des législateurs kenyans, des chefs religieux et d’autres personnes, qui soutiennent que cette décision contribuera à normaliser l’homosexualité dans le pays et permettra la création d’ONG pro-LGBT, érodant ainsi la culture kenyane.
Dans leur appel, les évêques rappellent à la Haute Cour que le pays est profondément religieux. « Le Kenya est une nation qui craint Dieu », écrivent les évêques. « C’est sur cette base que nous reconnaissons que Dieu a créé l’humanité en tant qu’homme et femme ».
Les évêques ont ensuite cité les textes bibliques dans lesquels l’homosexualité est condamnée comme immorale, un jugement qui se reflète dans la culture et la législation kenyanes.
« L’homosexualité (masculine et féminine) et les unions entre personnes du même sexe sont contre nature, elles sont fautives, néfastes et intrinsèquement immorales. Elles sont contraires à la loi naturelle. Selon l’Écriture Sainte, les actes homosexuels relèvent d’une grave dépravation (cf. Genèse 19, 1-29 ; Romains 1, 24-27 ; 1 Corinthiens 6, 10 ; 1 Timothée 1, 10). Les actes homosexuels sont intrinsèquement désordonnés ».
Les évêques ont ensuite fait référence à l’article 45 de la Constitution du Kenya, qui traite du rôle fondamental de la famille dans la société. Dans cet article, la Constitution déclare que « la famille est l’unité naturelle et fondamentale de la société et la base nécessaire de l’ordre social, et qu’elle doit bénéficier de la reconnaissance et de la protection de l’État ».
Lire la suiteUne députée ougandaise demande au gouvernement canadien de ne pas diffuser de propagande pro-avortement en Afrique
Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : ParlVu
7 mars 2023, Ottawa (LifeSiteNews) — La députée ougandaise Lucy Akello s’est adressée au Comité permanent des affaires étrangères et du développement international mardi, disant au gouvernement canadien que sa nation n’est pas intéressée à ce que l’avortement soit lié à l’aide internationale de pays développés comme le Canada.
Lucy Akello a commencé par une déclaration ferme sur les efforts du gouvernement canadien pour imposer aux Africains une mentalité favorable à l’avortement : « En ce qui concerne l’avortement, nos peuples sont toujours fidèles à la vérité religieuse et aux cultures … il semble que peu importe la quantité d’argent dépensée pour donner une bonne image de l’avortement, nos peuples voient toujours à travers l’argent, le marketing et l’éducation de masse… »
« L’Afrique a une longue histoire de colonisation, tout comme le Canada, avec des gouvernements étrangers qui nous disent ce qui est bon pour nous ou quelles devraient être nos priorités », a-t-elle déclaré.
Elle a ajouté que les femmes, qu’elle représente en tant que députée, sont « capables de voir clair » dans les efforts déployés pour répandre une mentalité abortive et contraceptive en Afrique. « Nous pensons que la vie commence dès la conception », a-t-elle déclaré. « Là d’où je viens, une fois que la conception a eu lieu, c’est la vie. »
Mme Akello a expliqué qu’en Ouganda, même les bébés ayant subi une fausse couche sont « enterrés décemment, quel que soit leur sexe ».
Pour étayer sa position en faveur de la vie en Afrique, elle a cité de nombreuses études réalisées sur le continent qui démontrent que « l’écrasante majorité des Africains » sont favorables à la vie.
Elle a déclaré que les activités pro-vie l’emportaient largement sur tout sentiment pro-avortement sur le continent et qu’il n’existait « pratiquement pas » d’actions anti-vie. « Les enfants à naître ont le droit de vivre et méritent d’être protégés par la loi », a-t-elle poursuivi.
Lire la suiteL’administration Biden fait pression sur un petit pays africain pour qu’il abandonne ses valeurs pro-vie
Michèle Taylor, ambassadeur des États-Unis
Par Mary Zwicker — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : YouTube
7 février 2023 (LifeSiteNews) — L’administration Biden a fait pression sur un petit pays africain pour qu’il retire son nom d’un accord qui déclare que l’avortement n’est pas un droit humain.
Au cours de la 43e session de l’Examen périodique universel (EPU) qui s’est tenue du 23 janvier au 3 février, au cours de laquelle les États membres des Nations Unies sont autorisés à examiner et à critiquer le bilan en matière des droits de l’homme de tout autre État membre, un représentant du gouvernement des États-Unis a fait pression sur le petit pays d’Afrique du Nord qu’est le Bénin pour qu’il retire son nom de la déclaration fermement pro-vie du Consensus de Genève.
Au cours de la réunion quadriennale, l’ambassadrice américaine Michèle Taylor a recommandé, dans sa déclaration au nom du gouvernement américain, que la République du Bénin « s’engage à nouveau à mettre en œuvre le programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD) de 1994, notamment par le biais d’engagements nationaux pris lors du sommet CIPD+25 de Nairobi ; qu’elle s’efforce d’atteindre les cibles des objectifs de développement durable liées à la santé et au genre ».
Taylor a également conseillé au Bénin de « se retirer d’initiatives conjointes contradictoires comme la Déclaration du Consensus de Genève ».
La Déclaration du consensus de Genève, une déclaration pro-vie qui déclare fermement que l’avortement n’est pas un droit humain, a été introduite par l’administration Trump-Pence et signée par plus de 30 pays le 22 octobre 2020, dont la République du Bénin.
La déclaration réaffirme « la dignité et la valeur intrinsèques de la personne humaine » et déclare que « tout être humain a un droit inhérent à la vie ». Elle souligne également qu’« en aucun cas, l’avortement ne devrait être promu en tant que méthode de planification familiale » et précise que « toute mesure ou modification relative à l’avortement dans le cadre du système de santé ne peut être déterminée qu’au niveau national ou local, conformément au processus législatif national. »
Lire la suiteUne initiative pro-vie en Afrique sauve la vie de mères et d’enfants tout en partageant la foi catholique
Par Gregory Mitchell (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
3 janvier 2023 (Lepanto Institute) — Les Missions Caritas Veritate, en partenariat avec le père Stephen Imbarrato, directeur de Life Ministries USA, et l’hôpital de la mission Mwanbani de l’archidiocèse catholique de Mbeya, lancent une initiative visant à sauver la vie de bébés à naître, de mères à risque et d’enfants en construisant une maison d’attente de maternité (MWH) à Mwanbani, en Tanzanie.
Cette maison fonctionnera non seulement comme une MWH, mais aussi comme un foyer d’accueil pour permettre aux mères et aux enfants de rester près de l’hôpital lorsque le traitement nécessite une nuitée. Mwanbani est l’une des régions les plus pauvres et les plus reculées de Tanzanie.
Les femmes enceintes ont besoin d’un endroit où habiter à l’approche de la naissance
Chaque année, des milliers de femmes dans le monde meurent des suites de complications liées à la grossesse, la plupart dans les pays en voie de développement où l’accès à des soins obstétriques qualifiés est limité. Les maisons d’attente de maternité sont l’une des interventions conçues pour améliorer l’accès aux soins prénatals qualifiés dans des contextes où les ressources sont limitées. Les maisons d’attente de maternité sont définies comme des logements situés dans ou près d’un établissement de santé où les femmes enceintes peuvent séjourner pendant les dernières semaines de leur grossesse, de sorte qu’elles puissent être facilement transférées vers l’établissement de santé pour accoucher. En Amérique centrale, notre première initiative a connu un succès extraordinaire en réduisant le taux global de mortalité infantile de 50 % dans une population de 40 000 indigènes vivant dans des régions reculées.
Suivant le mandat du Christ de « prêcher l’Évangile à toutes les nations », nous avons été les premiers à évangéliser les peuples indigènes Cabecar dans les forêts brumeuses de la région de Turrialba au Costa Rica. Nous avons aidé à préparer et à faciliter le baptême de centaines d’adultes et d’enfants. Notre fondateur Gregory Mitchell est le parrain de plus de 30 personnes vivant sur les terres tribales de la forêt brumeuse de Chirripo. Qu’est-ce que cela signifie pour l’Église ?
Lire la suiteLes seuls nonuplés au monde rentrent chez eux après avoir fêté leur premier anniversaire
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Abdelkader Arby
Neuf frères et sœurs ont établi un record mondial en tant que plus grand nombre de bébés à avoir été conçus ensemble et à survivre.
Après plus d’un an d’hospitalisation, les nonuplés maliens ont finalement été jugés assez bien portants pour rentrer chez eux cette semaine, selon l’émission TODAY.
Les frères et sœurs de 19 mois et leurs parents, Halima Cissé et Abdelkader Arby, sont originaires du Mali, un pays d’Afrique occidentale, mais ils ont passé près de deux ans à Casablanca, au Maroc, dans un hôpital spécialisé dans les grossesses à haut risque et les bébés prématurés, selon l'article.
Lorsque leurs parents se sont rendus au Maroc avant la naissance des bébés, ils ont déclaré qu’eux-mêmes et leurs médecins pensaient qu’Halima était enceinte de sept bébés.
Mais le 4 mai 2021, neuf bébés sont arrivés par césarienne à 30 semaines de grossesse. Chacun pesait entre 1/2 et 1 kilogramme, selon le magazine People.
Leurs parents ont appelé les cinq filles et les quatre garçons Mohammed VI, Oumar, Elhadji, Bah, Kadidia, Fatouma, Hawa, Adama et Oumou, poursuit l'article.
Cette semaine, le ministère de la Santé et du Développement social du Mali a célébré le retour de la famille au pays.
« Accueillis ce matin par Mme la ministre de la Santé et du Développement social Diéminatou Sangaré avec joie et satisfaction à l’aéroport international Président Modibo Keïta », a déclaré le ministère dans un communiqué.
Le ministère a également remercié les médecins et les infirmières marocains pour leur traitement dévoué de la famille, qui sont tous maintenant en bonne santé et vivent à la maison.
Au début de l’année, Guinness World Records a reconnu les neuf frères et sœurs et leur mère comme ayant battu des records mondiaux, leur donnant le titre de « plus grand nombre d’enfants mis au monde en une seule fois à survivre ». Le précédent record était détenu par une mère américaine, Nadya Suleman ou « Octomom », et ses huit enfants.
Lors d’un entretien avec la BBC en mai, le père des nonuplés, Abdelkader Arby, a déclaré que sa femme et lui se sentaient parfois dépassés, mais qu’ils étaient reconnaissants que leurs enfants se portent bien.
« Ce n’est pas facile, mais c’est génial », a-t-il déclaré.
La réalité choquante de l'ICFP 2022 : du contrôle de la population au spectacle démoniaque.
Les jeunes Africains influents sur les réseaux sociaux seraient encouragés à réduire leur propre population lors de la Conférence internationale sur la planification familiale. — Photo : Pexels.com
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie)
La Conférence internationale sur la planification familiale (ICFP) est un événement de 4 jours qui s’est déroulé en Thaïlande cette année.
L’ICFP a eu lieu cette année du 14 au 17 novembre à Pattaya City, en Thaïlande, au Pathaway Exhibition & Convention Hall (PEACH). Il s’agit de la « plus grande conférence scientifique sur la planification familiale » au monde. Elle est organisée par « l’Université de Johns Hopkins (JHU) au nom de l’Institut Bill & Melinda Gates pour la Population et la Santé de la Reproduction (“Institut”) de l’École de Santé Publique Bloomberg. »
Bien que les mineurs ne puissent pas y assister en personne, tous ceux qui le souhaitent peuvent y participer virtuellement, car il n’y a pas de restriction d’âge pour la participation en ligne si un parent ou un tuteur signe une décharge. Sur leur site web, l’événement est présenté comme étant plus qu’une conférence, mais une « plateforme, un mouvement et une communauté ». Selon leur site, plus de 125 pays ont participé et leur communauté compte plus de 40 000 membres actifs.
Parmi les principaux commanditaires de l’ICFP, on peut trouver la Fondation Bill & Melinda Gates, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’IPPF, Pathfinder, Women Deliver, les Nations Unies et le gouvernement du Canada.
La cérémonie d’ouverture a débuté par un spectacle de danse mettant en scène des démons, au sens propre du terme. L’hôte de la session d’ouverture de l’ICFP 2022 était Dr Tlaleng Mofokeng, Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à la santé. Elle a expliqué que cette « performance incroyable » était « un épisode de la pièce de théâtre sur l’épopée de Ramekin. Il dépeint la bataille royale entre Rama et Laksman d’une part et la Tosca et le démon du roi Lanka d’autre part ». Elle a expliqué une courte histoire sur la bataille et a conclu « Tosca se retire à Lanka avec son armée de démons » et a proposé une salve d’applaudissements pour cette pièce.
Cette représentation a été suivie d’une vidéo promotionnelle qui vantait l’avènement d’un « autre monde » où « les femmes et les hommes peuvent choisir d’avoir ou non des enfants », « les adolescents et les jeunes ont accès aux contraceptifs », « l’accouchement est plus sûr pour les femmes et les bébés » et « tout le monde mérite d’avoir accès aux services et produits de planification familiale », autrement dit à l’avortement et à la contraception. L’idée sur laquelle ils ont insisté tout au long de leur vidéo promotionnelle de la cérémonie d’ouverture et de l’ensemble de la conférence soutenait que « sans planification familiale, il n’y a pas de soins de santé universels ». Car leur thème pour cette année est la réunion de la planification familiale et de la couverture sanitaire universelle en tant que « droits de l’homme ».
Lire la suiteL’ONU adopte une résolution déclarant l’avortement « droit de l’homme »
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : bluraz/Adobe Stock
Mise à jour (3 octobre 2022) : La Hongrie a malheureusement fait partie des pays qui ont cosponsorisé la résolution déclarant que les pays doivent fournir « l'accès à un avortement sûr ». — A.H.
Les Nations unies ont adopté le 2 septembre une résolution faisant de l’avortement un « droit de l’homme », et promouvant l’idéologie du genre. Ce genre de résolution n’étant pas contraignante, les groupes et les gouvernements pro-avortement s’en servent néanmoins — surtout par leur répétition — comme d’un argument pour promouvoir l’avortement auprès des pays pauvres. La FSSPX.News rapporte :
Une résolution des Nations unies définissant l’avortement comme un droit de l’homme et promouvant l’idéologie du genre a été adoptée ce mois-ci avec le soutien massif des pays occidentaux, mais a été combattue par un groupe de nations principalement africaines.
La résolution, intitulée « Coopération internationale pour l’accès à la justice, aux voies de recours et à l’assistance aux survivants de violences sexuelles », stipule notamment que les pays doivent fournir « l’accès à un avortement sûr » en tant que « droit de l’homme ». Plus de 80 nations, dont les Etats-Unis et les membres de l’Union européenne, ont coparrainé ce texte.
Opposés à ce texte, 33 pays principalement situés en Afrique ont tenté d’amender ou de rejeter la résolution. La Pologne et la Hongrie n’ont étrangement pas fait partie des défenseurs de la vie cette fois-ci — peut-être les formidables pressions auxquelles sont soumises ces deux nations, notamment pour leur loi respective allant dans le sens de la défense de l’enfant à naître, auront-elles été pour quelque chose dans cette absence.
La Suède encourage l’augmentation des avortements en Afrique sous couvert de « soins personnels » selon un observateur de l’ONU
Par Nick Marmalejo — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Mumbi Muturi/Adobe Stock
18 juillet 2022, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — La Suède a dévoilé son dernier plan consistant à cibler l’Afrique pour y faire proliférer l’avortement.
Heureusement, les Africains peuvent se défendre.
« L’Afrique est la région du monde qui compte le plus grand nombre de pays », a déclaré Rebecca Oas, directrice de la recherche pour C-FAM, expliquant l’importance de cette initiative dans une entrevue exclusive avec Jim Hale de LifeSiteNews (vidéo ci-dessous). « Donc, du point de vue d’un vote en bloc, s’ils se mettent d’accord, ils pourraient être très puissants ».
« De plus, nous savons que l’Afrique est la région du monde qui a encore une fertilité supérieure au remplacement — elle a la fertilité la plus élevée du monde. Donc évidemment, pour ceux qui sont préoccupés par la croissance démographique, elle a longtemps été une cible. »
La poussée de la Suède en faveur de l’avortement sur le continent africain n’est pas nouvelle. Selon Oas, le pays se veut un meneur mondial dans la promotion de la « santé et des droits sexuels et reproductifs » (SDSR), un euphémisme qui comprend le soutien à l’avortement et à la contraception sous couvert d’aide humanitaire. Au cours des quatre prochaines années, la Suède enverra plus de ressources en Afrique qu’elle ne l’a fait jusqu’à présent pour promouvoir les SDSR, faisant passer son allocation monétaire de 55 à 60 millions de dollars au cours de cette période.
« Et, bien sûr, le récit que nous entendons est que “Ces femmes pauvres, elles n’ont pas accès à la planification familiale. Elles ne peuvent pas contrôler la taille de leur famille. Nous devons les aider” », a expliqué Mme Oas. « Alors qu’en réalité, quand on regarde le nombre d’enfants que ces femmes veulent avoir, c’est aussi le plus élevé au monde. En Afrique subsaharienne, elles veulent des familles nombreuses. »
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