Mgr Strickland réaffirme que les homosexuels impénitents et les adultères ne peuvent pas recevoir la communion
Par l’équipe de LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : St. Philip Institute
12 septembre 2023, Tyler, Texas (LifeSiTteNews) — Mgr Joseph Strickland, évêque de Tyler au Texas, a publié une nouvelle lettre pastorale le 12 septembre 2023. En voici le texte intégral.
Mes chers fils et filles dans le Christ:
Je vous écris aujourd’hui pour discuter plus en détail de la deuxième vérité fondamentale dont j’ai parlé dans ma première lettre pastorale publiée le 22 août 2023 : « L’Eucharistie et tous les sacrements sont divinement institués, et non pas élaborés par l’homme. L’Eucharistie est vraiment le Corps et le Sang, l’Âme et la Divinité du Christ, et le recevoir dans la Communion de façon indigne (c’est-à-dire dans un état de péché grave et impénitent) est un sacrilège dévastateur pour l’individu et pour l’Église » (1 Cor 11, 27-29).
Les sacrements sont des éléments essentiels de la plénitude de la vie dans le Christ et sont, avant tout, une histoire d’amour divin. Les sacrements sont les canaux de la grâce divine de Dieu qui coule du Christ lui-même, l’amour incarné parmi nous, et qui sanctifie chacun d’entre nous sur son chemin vers le Ciel. Ils sont les signes visibles de l’amour de Dieu pour nous. Par la réception digne des sacrements, la grâce surnaturelle de Dieu se manifeste sous une forme visible et tangible, et l’œuvre du salut de Dieu se manifeste en chacun de nous. Comme l’affirme le Catéchisme de l’Église catholique : « Les sacrements sont des signes efficaces de la grâce, institués par le Christ et confiés à l’Église, par lesquels la vie divine nous est dispensée. Les rites visibles sous lesquels les sacrements sont célébrés, signifient et réalisent les grâces propres de chaque sacrement. Ils portent fruit en ceux qui les reçoivent avec les dispositions requises. » (CEC 1131)
Il y a dans l’Église catholique sept sacrements : le baptême, la confirmation, l’eucharistie, la réconciliation (confession), l’onction des malades, le mariage et les ordres sacrés. Les sacrements ne sont pas isolés les uns des autres, mais sont au contraire tissés ensemble dans une unité de vie divine qui reflète et nous relie au ministère de Jésus-Christ et de son Église. Les saints et les docteurs de l’Église nous ont donné de nombreuses et belles réflexions à méditer sur l’origine des sacrements. Saint Thomas d’Aquin a dit que du côté transpercé du Christ « ont jailli les sacrements de l’Église, sans lesquels il n’y a pas d’entrée dans la vie qui est la vraie vie. C’est ce sang qui a été versé pour la rémission des péchés ; c’est cette eau qui compose la coupe salutaire ».
Lire la suiteFrançois, le pape du relativisme ?
Le pape François.
Par l’Abbé Janvier Gbénou
Le pape François prône-t-il le relativisme ? C’est la question que pose l’Abbé Janvier Gbénou quant à l’exhortation apostolique Amoris Laetitia, écrite par le pontife. Dans cet article l’Abbé Gbénou souligne le relativisme latent d’Amoris laetitia, laquelle propose une éthique de la situation qui excuse les personnes commettant des actes intrinsèquement mauvais, notamment l’adultère. Cette éthique de la situation affirme qu’il est permis, licite et même louable qu’une personne commette un acte objectivement et intrinsèquement mauvais si les circonstances et les situations l’excusent, niant par là même les interdits absolus et universels de la loi naturelle. Cette philosophie ne peut s’arrêter au seul adultère, et s’étend logiquement à l’avortement, l’homosexualité, l’euthanasie, la contraception, etc. C’est une question qui ne peut laisser les pro-vie, tout particulièrement ceux catholiques, indifférents. — A.H.
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Le 29 juin 2023, l’Eglise célèbre Saint Pierre et Saint Paul. L’amour du second pour le premier l’a emmené à lui faire une correction filiale publique (cf. Galates 2, 11-14). Aujourd’hui, Pierre c’est le Pape François, et Paul ce sont les chrétiens qui ont eu le courage de faire une correction filiale à François. C’est l’exemple des prêtres, professeurs d’université et experts en théologie et morale qui ont publié la lettre ouverte au Collège des Cardinaux (juillet 2016, 45 signataires), la correction filiale au Pape François (juillet 2017, 62 signataires), la lettre ouverte aux évêques (avril 2019, 20 signataires). Mais ont-ils posé un acte bon ? Oui, selon Saint Augustin et Saint Thomas d’Aquin, car « la correction qui est... un acte de charité appartient à chacun à l’égard de tous ceux qu’il doit aimer, et chez lesquels il voit quelque chose à corriger... s’il y avait danger pour la foi, les supérieurs devraient être repris par les inférieurs, même en public. Aussi Paul, qui était soumis à Pierre, l’a-t-il repris pour cette raison. Et à ce sujet la Glose d’Augustin explique : “Pierre lui-même montre par son exemple à ceux qui ont la prééminence, s’il leur est arrivé de s’écarter du droit chemin, de ne point refuser d’être corrigés, même par leurs inférieurs” » (Summa Theologica II-II, q.33, a.4). Voilà pourquoi le prêtre africain qui écrit les présentes lignes désire réaliser cet acte de miséricorde spirituelle consistant à attirer l’attention du Pape François sur ses erreurs qui affectent négativement le mariage, la famille, les sacrements, l’Eglise et le monde. François est-il le pape du relativisme ? L’analyse suivante le démontre. En étudiant l’exhortation apostolique post-synodale Amoris laetitia, nous verrons que les principales erreurs du pontificat de François ont une racine commune : le relativisme et l’éthique de situation (cf. ma 2ème lettre ouverte). Il y a relativisme lorsqu’une personne se croit exemptée de vivre une loi absolue, par exemple la loi morale naturelle (représentée par les Dix Commandements). Il y a éthique de situation lorsque cette exemption se fait en fonction de certaines situations ou circonstances.
Lire la suiteMgr Samuel Aquila condamne l’appel du cardinal McElroy à une « inclusion radicale » des homosexuels et des adultères
Mgr Samuel Aquila, archevêque de Denver.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Flickr/Wikimedia Commons
2 février 2023 (LifeSiteNews) — Mgr Samuel Aquila, archevêque de Denver, a condamné l’appel du cardinal Robert McElroy à donner la communion aux homosexuels et aux adultères en état de « péché objectivement grave », insistant sur le fait que l’inclusion « ne peut pas signifier que nous restons dans nos péchés ».
McElroy a suscité la controverse avec un essai publié la semaine dernière dans America Magazine rejetant explicitement « une théologie de la cohérence eucharistique » et exigeant une « inclusion radicale » des « personnes LGBT », y compris celles qui pratiquent la sodomie, sans les appeler à la repentance.
Mgr Aquila a publié mercredi dans Catholic World Report une réponse puissante au cardinal de gauche de San Diego, dans laquelle il décrit en détail son retour au catholicisme lorsqu’il était jeune et s’en prend aux évêques qui ne prêchent pas « la radicalité de l’Évangile ».
« La réflexion du cardinal McElroy dépeint l’Église comme une institution qui nuit en raison de son incapacité à accueillir tout le monde dans une pleine participation à la vie de l’Église », a-t-il observé. « Selon Son Éminence, l’Église pratique une discrimination catégorique, mais Jésus lui-même n’a-t-il pas imposé à ses disciples des exigences qui les distinguaient de ceux qui ne répondaient pas à l’appel radical et coûteux de l’Évangile ? »
L’archevêque de Denver a pointé du doigt la rencontre de Jésus avec le jeune homme riche dans l’Évangile de Marc, dans laquelle il « exige du jeune homme le choix radical de le suivre », mais lui permet de refuser. « En outre, Jésus définit ce qu’il en coûte de devenir disciple : renoncer à soi-même, et même à sa famille, au nom de l’Évangile (cf. Lc 9, 23-26 ; Mt 16, 24-25 ; Lc 14, 25-27) », a-t-il noté.
« Jésus n’édulcore jamais son enseignement, ni ne fait appel à la conscience ; il rend témoignage à la vérité », a-t-il souligné. L’appel du Seigneur est en effet « radical, il s’adresse à tous, mais n’est pas reçu par tous en raison de ce qu’il en coûte de devenir disciple ».
Ceux qui rejettent le Christ par le péché mortel et se séparent de Lui ne peuvent donc pas recevoir la Communion, a affirmé Mgr Aquila, réitérant l’enseignement catholique immuable.
Lire la suiteTrois évêques lancent une « croisade spirituelle » pressant le Pape de reprocher la Communion aux adultères
Par Pete Baklinski (LifeSiteNews) - traduction par Campagne Québec-Vie
KAZAKSTAN, 17 janvier 2017 -- Trois évêques de l'Europe Orientale pressent les fidèles catholiques du monde de se joindre à eux dans une ''croisade spirituelle'' pour le Pape François. Les évêques demandent aux fidèles de prier pour le Pape chaque jour tant qu'il ''ne révoquera pas de manière non-équivoque'' les directives pastorales créées par des évêques errants qui permettent aux catholiques vivant en état de péché mortel d'adultère de recevoir la Sainte Communion.
''En tant que successeurs des Apôtres, nous sommes aussi motivés à faire entendre nos voix quand les choses les plus sacrées de l'Église et le sujet du salut des âmes sont mis en question,'' statuaient les trois évêques dans leur ''Appel à la prière'' publié le 18 janvier 2017.
Les trois évêques, tous du Kazakstan, sont Tomas Peta, archevêque métropolitain de l'archidiocèse de Sainte Marie à Astana (capitale du Kazakstan), Jan Pawele-évêque émérite de Karaganda, et Athanasius Schneider, évêque auxiliaire de l'archidiocèse de Sainte Marie à Astana.
Dans leur lettre de 3000 mots, les évêques exposent les abus qui sont survenus dans plusieurs diocèses du monde suite à la publication par le pape de l'exhortation controversée Amoris Laetitia sur le mariage et la famille d'avril dernier (2016).
Lire la suiteIsraël veut permettre un véritable adultère psychologique pour les couples mariés...
Sur le site de genethique.org du 17 décembre 2013 :
(Ne plus faire confiance à qui l'on a donné sa main...)
(Photo : janet isn't real sur flickr.com, licence creative commons)
La ministre de la santé israélien, Yael German, a annoncé mercredi 11 décembre 2013 son plan pour la libéralisation de la loi sur la fertilité.
(...)
Parmi les mesures phare qui seront menées à bien, Israël compte autoriser les couples de même sexe à procréer avec l’aide d’une mère porteuse israélienne.
(...)
Il sera aussi possible, au sein de couples mariés, pour un des conjoints, de "rechercher des traitements de fertilité avec une tierce personne sans que l’époux(se) n’en soit informé(e)".
Une nouvelle qui a certainement apporté beaucoup de joie à certains avocats israéliens...