Proclamation de la Journée nationale du caractère sacré de la vie humaine par Donald Trump
Traduction du texte de Donald J. Trump, président des États-Unis, par Yves Daoudal (Le blog d’Yves Daoudal) ― Photo : Gage Skidmore/Flickr
Voici la proclamation de Donald Trump faisant du 22 janvier, anniversaire de la néfaste décision de la Cour suprême des États-Unis Roe v. Wade, la Journée nationale du caractère sacré de la vie humaine. Vous risquez de ne pas en voir souvent comme celle-là dans les prochaines années à venir. ― A. H.
***
Proclamation de la Journée nationale du caractère sacré de la vie humaine, 2021
Chaque vie humaine est un don au monde. Qu’elle soit née ou à naître, jeune ou vieille, en bonne santé ou malade, chaque personne est faite à l’image sainte de Dieu. Le Créateur tout-puissant donne à chaque personne des talents uniques, de beaux rêves et un grand dessein. En cette journée nationale du caractère sacré de la vie humaine, nous célébrons le miracle de l’existence humaine et renouvelons notre détermination à construire une culture de la vie où toute personne de tout âge est protégée, valorisée et chérie.
Ce mois-ci, nous commémorons presque le cinquantième anniversaire de l’arrêt Roe contre Wade de la Cour suprême des États-Unis. Cet arrêt, entaché d’irrégularités constitutionnelles, a annulé les lois des États qui interdisaient l’avortement, et a entraîné la perte de plus de 50 millions de vies innocentes. Mais des mères fortes, des étudiants courageux, de magnifiques membres de communautés et des personnes de foi mènent un puissant mouvement pour réveiller la conscience de l’Amérique et restaurer la croyance que chaque vie est digne de respect, de protection et de soins. Grâce au dévouement d’innombrables pionniers pro-vie, l’appel à la reconnaissance du caractère sacré de la vie par chacun est plus fort que jamais en Amérique. Au cours de la dernière décennie, le taux d’avortement a régulièrement diminué et aujourd’hui, plus de trois Américains sur quatre soutiennent des restrictions à l’avortement.
Lire la suiteEn Hongrie, seuls les couples homme-femme mariés pourront désormais adopter
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo (rognée) : Pxfuel
Le Parlement hongrois vient de voter mardi la restriction de l’adoption aux seuls couples homme-femme mariés, excluant par conséquent les « pairs » de même sexe et assurant aux futurs adoptés un père et une mère stables (du moins, plus probablement). Selon Gènéthique :
L’adoption sera désormais proposée uniquement aux Hongrois mariés, donc aux couples de sexes opposés. Le Parlement hongrois a voté mardi plusieurs textes allant dans ce sens, avec le « soutien massif des députés de la majorité ».
Le Parlement a tout d’abord voté des amendements modifiant la Constitution hongroise qui entérinent la notion traditionnelle de genre [de sexe plutôt*] […] Un autre amendement adopté ajoute que « l’éducation est assurée conformément aux valeurs fondées sur l’identité constitutionnelle et la culture chrétienne ».
Un autre amendement ajoute que l’éducation doit être assurée selon les vertus chrétiennes et constitutionnelles.
Remarquez, en outre, que depuis mai 2020, le seul sexe reconnu à l’état civil est celui physique (il n’y en a d’ailleurs pas d’autre…).
*Commentaire d'A. H.
Australie : attaque LGBT contre les familles chrétiennes
Par Francesca de Villasmundo (Medias Presse Info) — Photo : senivpetro/Freepik
Deux sentences historiques viennent d’être prises en Australie contre la famille aux mœurs chrétiennes. Deux sentences lourdes de conséquences pour les parents qui veulent éduquer leurs enfants avec des principes chrétiens.
Les familles chrétiennes risquent gros en Australie. Deux couples sont en procès parce qu’ils s’opposent à l’idéologie Lgbtqi politiquement correcte et exigent le respect de ceux qui croient en la nature humaine, aiment leurs enfants et font confiance à la sexualité biologique, selon la doctrine de l’Evangile.
Byron et Keira Hordyk, de Perth avaient demandé aux « Services à la famille » (Wanslea) en janvier 2017 de devenir parents adoptifs. Une évaluation formelle avait commencé et on a demandé au couple marié, qui ont déjà des enfants, comment ils réagiraient si un enfant placé chez eux en famille d’accueil était identifié comme LGBTQI. Les Hordyk ont ouvertement exprimé leur dévotion chrétienne et indiqué que l’homosexualité est un péché auquel on peut résister. Le couple a également suggéré qu’ils seraient en mesure d’aider l’enfant à surmonter sa confusion sexuelle et émotionnelle, ajoutant que leurs croyances n’entraveraient pas leur capacité à s’occuper d’un enfant en famille d’accueil.
En septembre 2017, les Hordyk ont reçu une lettre de Wanslea leur disant que leur demande avait été refusée parce qu’ils ne satisfaisaient pas à l’un des cinq critères prévus par le ministère pour les adoptants. Ils n’offraient pas de cadre de vie sûr à l’enfant. Wanslea a tenté par la suite de classer l’affaire. Les jeunes parents Byron et Keira Hordyk ont cependant pris la décision de dénoncer les torts qu’ils ont subis et les discriminations qui leur sont imposées, car si « nous n’avions rien dit à ce sujet, cela pourrait potentiellement nuire ou limiter la garde d’enfants par des personnes ayant les mêmes valeurs chrétiennes que les nôtres ».
Byron et Keira ont porté leur affaire devant le tribunal administratif de l’État, affirmant qu’ils avaient été victimes de discrimination en vertu de la loi sur l’égalité des chances dans l’État d’Australie occidentale. Mardi, à l’ouverture du procès, l’avocat de la famille Steven Penglis a déclaré que l’organisation aurait pu confier au couple n’importe quel enfant pour adoption, même un enfant que les services de soins eux-mêmes jugeaient « plus approprié ». Au lieu de cela, avec le refus de la garde, il y a eu une véritable discrimination contre les parents dont la seule faute est d’être, de croire et de vivre en chrétiens.
Lire la suiteLa censure de la parole et de l’avortement par la gauche « catholique » au Québec
Par François Gilles (Campagne Québec-Vie)
De plus en plus de Québécois dénoncent la censure des idées que l’on trouve dans nos universités et dans certains médias de propagande au Québec, au Canada, dans bien des pays occidentaux. Il y a longtemps qu’est constaté le système de pensée unique qui consiste à traiter le Québec comme étant un empire colonial comme les États-Unis par exemple. Le racisme américain et québécois, même combat… Les nouvelles politiques pour faire interdire les thérapies aux personnes de même sexe désirant développer leur hétérosexualité sont du même acabit. Enfin, il est évident qu’une personnalité pour l’aide aux femmes enceintes en difficultés ne peut être candidat au fédéral, ni pour le parti libéral de Trudeau, ni pour le NPD, ni pour le Bloc Québécois. Elle ne peut parler de ses convictions si elle est une artiste, une journaliste, une quelconque personnalité connue, à moins de vouloir dire adieu à sa carrière…
Il en est de même aussi pour sa foi.
La grande noirceur disait Jacques Godbout en parlant de l’avant-Révolution tranquille ? Le grand génocide spirituel, pourrions-nous lui répondre pour l’époque actuelle. Meurtre de la liberté de pensée, à l’époque de la censure par les médias, et l’appel à cette censure érigée comme nouvelle vertu publique.
La définition du dialogue par la « gauche » étant de blablater à qui mieux mieux sur le consensus épuré… Et la preuve qu’ils ont raison, c’est qu’ils sont unanimes, les personnes évincées ne comptant pour rien…
La prise de parole est réservée aux plus forts et à ceux qui les servent.
Heureusement, le Christ et son humble serviteur saint Jean-Baptiste n’ont jamais accepté cette école.
JAMAIS. Jamais on ne verra ni le Christ, ni saint Jean-Baptiste accepter d’être censurés. Si une chose doit être dite, alors, elle est dite !
Que ce soit Hérode, Pilate, les scribes et les pharisiens, tous ont goûté à la liberté d’expression du Christ et de ses disciples ! On oublie toujours, je n’ai encore jamais vu un « bibliste » québécois le relever, toutes les insultes qu’a prononcés Dieu le fils et le plus grand des hommes. Je n’en relèverai qu’une, celle qui émanait d’une profonde colère et d’une profonde tristesse devant cet état de l’homme si misérable : « HYPOCRITES ».
Hypocrisie. C’est peut-être le péché le plus flagrant de la gauche médiatique, politique, journalistique québécoise. Hypocrisie des tentatives d’argumentations, hypocrisie dans la censure forcée, au nom d’un dialogue réservé aux adeptes de la pensée unique.
La parole du Christ et de Jean-Baptiste, pouvons-nous penser, a immunisé les chrétiens contre ce type de comportement vomitif.
Et non.
Lire la suiteLe président polonais rappelle qu’il n’y a pas de Nation sans les Familles
Par Léo Kersauzie (Médias Presse Info) — Photo : prostooleh/Freepik
Le président polonais récemment réélu a réitéré son engagement à soutenir la famille traditionnelle dans des commentaires liant la protection de la famille à la survie de la nation polonaise.
Le président Andrzej Duda, 48 ans, a accordé une interview à EWTN alors qu’il était reçu au Vatican la semaine dernière.
« Il n’y a pas de nation, pas d’État sans une famille qui a des enfants, ce qui à son tour provoque le renouvellement des générations, ce qui signifie que la nation demeure et qu’elle peut créer un État », a déclaré Duda.
« Donc, si quelqu’un se considère comme un patriote polonais, si quelqu’un pense que la Pologne devrait rester, que notre nation devrait continuer à exister, alors il ne devrait y avoir aucun doute que la famille dans tout cela a une signification fondamentale. C’est comme ça que j’aborde ça. »
Le président polonais a également rappelé à EWTN que la protection de la famille traditionnelle, la définition du mariage comme une union entre une femme et un homme et le droit des parents d’élever leurs enfants selon leurs convictions sont inscrits dans la Constitution polonaise.
« Je n’agis que conformément à la constitution polonaise », a déclaré Duda en réponse à une question sur l’opposition de l’Union européenne.
« Et je n’hésite pas à en parler à l’Union européenne. Mais je travaille, je sers la Pologne, c’est mon devoir. Et comment les politiciens d’autres pays, d’autres présidents abordent cela, c’est leur prérogative. Et ce sont leurs sociétés qui les tiennent responsables. C’est ma démarche. Et c’est aussi une approche chrétienne. »
Le président Duda s’est engagé dans sa récente et fructueuse candidature à protéger la famille polonaise de ce que certains politiciens polonais ont appelé une idéologie LGBT « étrangère » ou « occidentale ». Dans sa « Family Card » (liste de politiques), Duda a promis d’empêcher l’adoption d’enfants par des homosexuels et de maintenir la « propagande de l’idéologie LGBT » hors des institutions publiques. Il a également insisté sur le droit des parents de décider de « l’esprit » qui façonnera leurs enfants et a promis un soutien à l’instruction des enfants à la maison.
Plus tôt ce mois-ci, Duda est devenu le premier président polonais à participer à la Marche annuelle pour la vie et la famille à Varsovie.
Le président polonais : l’adoption, uniquement pour les familles normales
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Freepik
Le président sortant Andrzej Duda a déclaré lors d’un rassemblement politique qu’il était dans son intention, si son mandat était renouvelé, de faire inscrire dans la constitution l’interdiction aux « couples » homosexuels d’adopter, afin de protéger les droits des enfants. Oui, un enfant a besoin et d’un père et d’une mère, il n’y a aucune raison pour qu’on le mette dans une maison où règne déjà une immoralité évidente. D’après Le Parisien :
« Dans la Constitution polonaise, il devrait être dit explicitement qu’il est interdit d’adopter à toute personne se trouvant dans une relation homosexuelle », a-t-il déclaré lors d’un meeting électoral à Szczawno-Zdroj, dans le sud de la Pologne.
« Pour assurer la sécurité d’un enfant et une éducation correcte, et afin que l’Etat polonais sauvegarde les droits des enfants […], je crois qu’une telle disposition devrait exister », a-t-il ajouté.
Andrzej Duda veut mettre en œuvre son projet le plus tôt possible, dès le lendemain du second tour des présidentielles polonaises qui a lieu le dimanche 12 juillet, jour décisif entre Duda et le gauchiste maire de Varsovie Rafal Trzaskowski. Le Parisien rapporte :
Andrzej Duda, membre du parti au pouvoir Droit et Justice (PiS, conservateur et nationaliste), a annoncé qu’il signerait dès lundi un projet présidentiel d’amendement à la Constitution et qu’il le présenterait au parlement.
Des parents adoptifs accueillent une adolescente enceinte dans leur famille
Famille de Mme Tamra Norman.
Par Nancy Flanders (LiveActionNews)
Tamra Norman et son mari étaient parents de deux enfants. Ils rêvaient de prendre une retraite anticipée et de voyager mais tout a changé en 2013 lorsqu’ils ont décidé de devenir parents d'accueil. Sur une période de six ans et demi, ils reçurent plus de 20 enfants dans leur famille d’accueil, dont une jeune adolescente enceinte et âgée de 15 ans.
Le couple a accueilli plusieurs enfants, incluant un bébé prématuré avec des problèmes de santé et dont la mère était en prison. Ils ont accueilli deux jeunes sœurs et un bébé qu’ils ont finalement adopté. Par contre, une adolescente enceinte était un nouveau défi pour eux.
La jeune adolescente allait mettre au monde son enfant d’ici trois semaines et ne pouvait plus rester au centre d’hébergement. L’objectif fut don de lui trouver une famille qui permît à la mère de garder l’enfant avec elle afin d’éviter d’envoyer le bébé en famille d’accueil et à la mère de retourner au centre d’hébergement.
« Ma tête tournait, » écrivait Norman pour Love What Matters. « Retourner à un centre d’hébergement après avoir donné naissance ? Son enfant serait dans une famille d’accueil séparée ? » Norman ne savait pas comment elle pouvait héberger cette jeune fille et comment expliquer la situation à ses jeunes enfants. Ils n’avaient pas d’espace dans leur maison pour deux personnes de plus, surtout une mère et son nouveau bébé, mais elle savait qu’elle ne pouvait refuser.
« Mon “non” est donc devenu un “oui”, » écrit-elle. « Oui nous prendrions donc cette adolescente enceinte et accueillerions la jeune fille et son bébé dans notre maison. » Elle et son mari ont donc débuté la préparation d’un espace privé dans la maison pour les nouveaux membres de leur famille. Plus tard, dans la même journée, la jeune femme arrive et elle est très nerveuse de se joindre à cette nouvelle famille cette nouvelle situation.
« Cette jeune fille voulait désespérément une mère, sa mère, et c’est moi qu’elle eut à la place, » raconte Norman.
Après la naissance du bébé, Norman et son mari sont devenus à l’âge de 35 ans, grands-parents adoptifs de ce bébé. Ils ont dit que cette adolescente était « une des mères les plus fortes » qu’ils eussent connues : elle « a rendu notre vie meilleure. » « Ce parcours n’est aucunement ce que j’avais imaginé au début, » écrit Norman. « … Cependant… je vais laisser ma défiance et aimer intensément cette petite fille qui en veut au monde entier et qui n’a nulle part où aller, le petit garçon pour qui la vie ne sera pas facile, la jeune mère qui n’a nulle part où aller et même la jeune mère toxicomane vivant une vie remplie de regrets. Je vais trop m’y attacher à chaque instant, mais c’est définitivement une bonne chose. »
25 mars, 25e anniversaire d'Evangelium Vitæ
Le Pape Jean-Paul II.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo :
Il y a à peine quelques jours c’était le 25 mars 2020, fête de l’Annonciation, mais aussi le 25e anniversaire d’Evangelium Vitæ (Évangile de la vie), cette encyclique dans laquelle Jean-Paul II explique l’importance du respect de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle. Cette encyclique a beaucoup inspiré les défenseurs de la vie, à l’instar d’Humanæ Vitæ, l’encyclique de Paul VI.
Dans son encyclique, Jean-Paul II dénonce la pilule abortive, l'avortement, la contraception, qui procède de la même mentalité que l’avortement, les techniques de fécondation artificielle, l’infanticide des nouveau-nés handicapés :
Lire la suitePour favoriser une pratique plus étendue de l’avortement, on a investi et on continue à investir des sommes considérables pour la mise au point de préparations pharmaceutiques qui rendent possible le meurtre du fœtus dans le sein maternel sans qu’il soit nécessaire de recourir au service du médecin. Sur ce point, la recherche scientifique elle-même semble presque exclusivement préoccupée d’obtenir des produits toujours plus simples et plus efficaces contre la vie et, en même temps, de nature à soustraire l’avortement à toute forme de contrôle et de responsabilité sociale.
Il est fréquemment affirmé que la contraception, rendue sûre et accessible à tous, est le remède le plus efficace contre l’avortement. On accuse aussi l’Eglise catholique de favoriser de fait l’avortement parce qu’elle continue obstinément à enseigner l’illicéité morale de la contraception. A bien la considérer, l’objection se révèle en réalité spécieuse. Il peut se faire, en effet, que beaucoup de ceux qui recourent aux moyens contraceptifs le fassent aussi dans l’intention d’éviter ultérieurement la tentation de l’avortement. Mais les contrevaleurs présentes dans la « mentalité contraceptive » — bien différentes de l’exercice responsable de la paternité et de la maternité, réalisé dans le respect de la pleine vérité de l’acte conjugal — sont telles qu’elles rendent précisément plus forte cette tentation, face à la conception éventuelle d’une vie non désirée. De fait, la culture qui pousse à l’avortement est particulièrement développée dans les milieux qui refusent l’enseignement de l’Eglise sur la contraception. Certes, du point de vue moral, la contraception et l’avortement sont des maux spécifiquement différents : l’une contredit la vérité intégrale de l’acte sexuel comme expression propre de l’amour conjugal, l’autre détruit la vie d’un être humain ; la première s’oppose à la vertu de chasteté conjugale, le second s’oppose à la vertu de justice et viole directement le précepte divin « tu ne tueras pas ».
Mais, même avec cette nature et ce poids moral différents, la contraception et l’avortement sont très souvent étroitement liés, comme des fruits d’une même plante. Il est vrai qu’il existe même des cas dans lesquels on arrive à la contraception et à l’avortement lui-même sous la pression de multiples difficultés existentielles, qui cependant ne peuvent jamais dispenser de l’effort d’observer pleinement la loi de Dieu. Mais, dans de très nombreux autres cas, ces pratiques s’enracinent dans une mentalité hédoniste et de déresponsabilisation en ce qui concerne la sexualité et elles supposent une conception égoïste de la liberté, qui voit dans la procréation un obstacle à l’épanouissement de la personnalité de chacun. La vie qui pourrait naître de la relation sexuelle devient ainsi l’ennemi à éviter absolument, et l’avortement devient l’unique réponse possible et la solution en cas d’échec de la contraception.
Malheureusement, l’étroite connexion que l’on rencontre dans les mentalités entre la pratique de la contraception et celle de l’avortement se manifeste toujours plus ; et cela est aussi confirmé de manière alarmante par la mise au point de préparations chimiques, de dispositifs intra-utérins et de vaccins qui, distribués avec la même facilité que les moyens contraceptifs, agissent en réalité comme des moyens abortifs aux tout premiers stades du développement de la vie du nouvel individu.
Sa mère a essayé de l’avorter, 20 ans plus tard, elles se sont rencontrées
Claire Culwell, survivante d'avortement.
Par Stephen Kokx — Traduit par Campagne Québec-Vie — Image : CBN
27 février 2020 (LifeSiteNews) — Claire Culwell est l’une des conférencières pro-vie les plus connues aux États-Unis. Aujourd’hui, mère de quatre enfants, elle avait survécu à une tentative d’avortement alors qu’elle était dans le ventre de sa mère biologique âgée de 13 ans. Mais elle n’aurait peut-être pas choisi la voie qu’elle a choisie si elle n’avait pas rencontré sa mère biologique en personne il y a dix ans.
« Ses larmes m’ont poussée à agir. Sa douleur m’a poussée à agir », déclara Mme Culwell à Jonathon Van Maren, militant pro-vie, la semaine dernière en baladodiffusion. « Je ne pouvais pas rester silencieuse, car j’ai réalisé à quel point cela m’affectait. »
Mme Culwell a grandi en sachant qu’elle avait été adoptée, mais sans savoir que sa mère biologique avait essayé de l’avorter. Elle a dit qu’elle avait rencontré sa mère biologique quand elle avait une vingtaine d’années. Cinq mois plus tard, elle a raconté son histoire déchirante à un groupe de jeunes pour la première fois.
« J’ai réalisé ce jour-là que c’était bien, qu’un mal peut être utilisé pour le bien. Et donc je n’ai jamais regardé en arrière. J’ai continué à partager mon histoire pendant les dix dernières années ».
Mme Culwell a dit à Van Maren que lorsqu’elle a rencontré sa mère biologique, cela a eu un effet thérapeutique — pour les deux femmes.
Lorsqu’elle a commencé son parcours de guérison, elle a pu dire : « Claire me pardonne. Claire voit ce que j’ai vécu. Mais pas seulement cela, cela me dit que Dieu me pardonne ! »
Mme Culwell a déclaré que sa mère biologique a également partagé publiquement ce qu’elle a vécu lorsqu’elle a été forcée à se faire avorter à l’âge de 13 ans.
« C’est incroyable de voir qu’il y a eu une aussi grande délivrance », a déclaré Mme Culwell. « Personne ne devrait marcher sur la surface de la terre en tant que survivant d’avortement ou en tant que mère d’une survivante d’un avortement. »
« Je voulais qu’elle sache qu’elle était la meilleure mère pour moi, pour ce qu’elle avait fait pour moi et pour m’avoir donné ma famille et ma vie. J’ai eu une éducation incroyable grâce à son choix de me donner ma famille dans ma vie ».
La justice croate ordonne à un centre de remettre la garde d'un mineur à un «couple» homosexuel
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) ― Photo : Ake/rawpixel
Un duo homosexuel croate « s’unit » civilement puis demande au centre d’assistance sociale de Zagreb la garde d’un mineur. Le Centre refuse car la loi interdit la garde par des couples homosexuels. Le duo va donc au tribunal et le juge donne raison au couple. Mais le Centre résiste, alors intervient la Cour constitutionnelle qui confirme la décision du juge ordinaire et déclare également que la loi sur la garde contient « une discrimination constitutionnellement inacceptable ». Ainsi, à l’avenir, les juges devront interpréter cette loi conformément aux principes exprimés par la Cour.
Cette affaire croate nous fait comprendre que « l’homoparentalité » est devenue un phénomène mondialisé et que les dynamiques pour légitimer des soi-disant « familles » se ressemblent d’un pays à l’autre : des sentences judiciaires gay friendly au Parlement qui doit s’adapter à ces sentences et à une pratique jurisprudentielle en contraste avec la législation. Et ainsi avance mondialement la révolution arc-en-ciel en marche…