Biden révoque l’exemption religieuse pour les agences de placement qui ne confient pas d’enfants aux couples de même sexe
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : zlikovec/Adobe Stock
30 novembre 2021, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — L’administration Biden a retiré les protections de liberté religieuse qui permettaient aux agences de placement familial de s’assurer que les enfants étaient placés avec une mère et un père d’accueil ou d’adoption, et non avec un couple de même sexe.
Le 18 novembre, le Department of Health and Human Services (HHS) a annoncé qu’il révoquait les protections religieuses mises en place par l’administration Trump en 2017 pour les agences de placement familial financées par le gouvernement fédéral. Plus particulièrement, ils ont retiré la protection générale selon laquelle les agences de placement familial peuvent refuser le placement d’enfants à des couples de même sexe, car cela constituerait une violation grave de leurs croyances religieuses.
« Le HHS, par le biais de l’Administration for Children and Families ACF [Administration pour les enfants et les familles] et de l’Office for Civil Rights OCR [Bureau des droits civils], a rétabli son engagement à faire progresser la non-discrimination et à faire respecter la loi en annulant les dérogations inappropriées et trop larges émises par l’administration précédente », indique le communiqué de presse.
« Aujourd’hui, le HHS réaffirme son engagement important envers les valeurs américaines fondamentales : le HHS ne tolérera pas l’utilisation généralisée d’exemptions religieuses ou de chèques en blanc pour permettre la discrimination contre toute personne, incluant de manière importante les personnes LGBTQ+, dans les programmes financés par les contribuables », a ajouté le HHS.
En 2017, le HHS, sous la direction du président de l’époque, Donald Trump, avait émis un « avis de non-application » à trois États ─ la Caroline du Sud, le Texas et le Michigan ─ ainsi qu’à certaines agences de protection de l’enfance de ces États, renonçant, sur la base d’objections religieuses, aux exigences de non-discrimination.
Lire la suiteLa Suisse reconnaît par referendum le « mariage » homosexuel
Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : AdobeStock
27 septembre 2021 (LifeSiteNews) — La Suisse est le dernier pays européen à reconnaître officiellement le « mariage » homosexuel dans la loi, dimanche, lors d’un referendum.
« Les résultats officiels ont montré que la mesure a été adoptée avec 64,1 % des voix, tandis que plus de la moitié des électeurs l’ont approuvée dans chacun des 26 cantons, ou états, de la Suisse », a rapporté CBS News. « Le vote, qui a été préparé pendant des années, devrait permettre à la nation alpine de s’aligner sur de nombreux autres pays d’Europe occidentale et met fin à une campagne souvent tendue entre les parties rivales. »
Les partenaires de même sexe bénéficient d’une union civile depuis 2007, mais leurs liaisons seront désormais reconnues comme égales au mariage d’un homme et d’une femme.
La loi permettra également aux femmes lesbiennes de se procurer le sperme d’un donneur pour se féconder elles-mêmes, ainsi qu’aux duos de même sexe d’adopter des enfants.
« Grâce à cela, tous les couples seront à l’avenir traités de manière égale devant la loi : tous pourront contracter un mariage civil, avec les mêmes droits et obligations », a déclaré la ministre de la Justice, Karin Keller-Sutter.
Les opposants conservateurs ont déclaré qu’ils espéraient que leurs efforts de sensibilisation pour empêcher le referendum conduiraient à une meilleure compréhension des méfaits de l’agenda LGBT.
« De notre côté, nous avons essayé d’attirer l’attention sur le problème central, celui des enfants et de la procréation médicalement assistée », a déclaré Benjamin Roudit, du Parti populaire chrétien-démocrate, selon CBS News. « Sur ce point, je pense que nous avons réussi à sensibiliser la population suisse et nous serons encore là lorsque d’autres démarches seront proposées. »
Lire la suiteLe Texas dépense 100 millions de dollars pour aider les femmes enceintes tout en protégeant les bébés de l’avortement
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Prostock-Studio/AdobeStock
Les Texans pro-vie ont multiplié les efforts pour soutenir les mères dans le besoin en prévision du jour où les avortements seront enfin de nouveau interdits.
Ce jour est maintenant arrivé et ils sont prêts à aider.
La loi texane sur le battement de cœur est entrée en vigueur mercredi 1er septembre 2021, interdisant les avortements dès que le battement de cœur d’un bébé à naître est détectable, soit à environ six semaines de grossesse. Si les tribunaux ne la bloquent pas, cette loi pourrait sauver des dizaines de milliers de bébés à naître de l’avortement chaque année.
Entre-temps, les chefs pro-vie envoient un message aux mères : si elles le désirent, elles pourront bénéficier d’un accompagnement pendant leur grossesse.
« Aujourd’hui nous avons de l’espoir pour les milliers de bébés dont la vie sera sauvée, mais nous avons aussi de l’espoir pour leurs mères », a déclaré Chelsey Youman, directrice législative de Human Coalition. « Le Texas a passé des décennies à créer un vaste système de soutien aux femmes enceintes pour ce jour précis ».
Selon Chelsey Youman, Human Coalition, qui gère un réseau de cliniques pro-vie à travers les États-Unis, sait qu’il y a beaucoup de travail à faire, mais tous les membres de son organisme sont prêts à aider les femmes à accéder aux soins de santé, au soutien émotionnel, aux ressources et à l’assistance pour créer un environnement sûr et stable pour elles-mêmes et leurs familles.
« Il existe plus de 2 700 organisations à but non lucratif, comme Human Coalition, qui s’engagent aux côtés des femmes enceintes pour leur fournir des solutions permanentes telles que les ressources et l’assistance dont elles ont besoin pour mener une vie saine et stable avec leurs enfants », a-t-elle déclaré.
Lire la suiteDeux nouvelles boîtes à bébé « Refuge sûr » installées en Indiana dans l’espoir de sauver des vies
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Les parents d’Indiana ont maintenant deux options supplémentaires s’ils choisissent d’abandonner leur nouveau-né en toute sécurité. Selon WHAS11, des boîtes à bébé Safe Haven [Refuge sûr] ont été installées cette semaine à Floyds Knobs et à Jeffersonville, en Indiana, ce qui porte à 77 le nombre de ces boîtes disponibles dans tout le pays.
Safe Haven Baby Box est une organisation qui fournit des boîtes à température contrôlée afin que les parents puissent y déposer leur nouveau-né en toute sécurité et de manière anonyme. Les boîtes sont installées dans des lieux dotés d’un personnel d’urgence, comme les casernes de pompiers et les hôpitaux. Chaque boîte est équipée d’une alarme, de sorte qu’un nourrisson ne passe jamais plus de quelques instants seul à l’intérieur de la boîte avant l’arrivée des secours. Bien que chaque État ait sa propre loi sur le refuge sécuritaire qui permet à une mère de remettre son enfant après la naissance, les boîtes à bébé sont un moyen supplémentaire de rendre le processus facile ─ et anonyme ─ pour les parents.
Selon l’organisation Safe Haven Baby Box, 12 bébés ont été remis dans les boîtes depuis que la première a été installée en 2016. L’organisme à but non lucratif dispose également d’une ligne d’assistance téléphonique nationale, active 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, qui a enregistré 100 remises [de bébés] à la suite d’appels reçus.
Les deux villes ont organisé des cérémonies d’inauguration pour leurs nouvelles boîtes. « Je veux que toute jeune femme qui est confrontée à toutes sortes de difficultés dans sa vie sache que cette boîte est là », a déclaré le maire de Jeffersonville, Mike Moore, selon WAVE3 news. « Et vous savez, s’il y a un jeune de 14, 15 ou 16 ans qui traverse quelque chose que la plupart d’entre nous ne connaîtront jamais, je veux qu’il sache qu’il y a un endroit où il peut aller ».
La fondatrice de Safe Haven Baby Box, Monica Kelsey, était présente lors de l’inauguration à Floyds Knobs. « Safe Haven Baby Box travaille dur pour que chaque parent sache que cette option de dernier recours est à sa disposition. Nous ne nous arrêterons pas tant que chaque parent ne connaîtra pas toutes ses options, y compris une remise Safe Haven », a-t-elle déclaré. « Nous sommes fiers de nous associer à la communauté de Floyds Knobs, qui a également rejoint 75 autres sites de boîtes à bébé. Il ne fait aucun doute que Floyds Knobs adopte une approche proactive au sujet de l’abandon de nourrissons dans notre pays. »
La boîte de Floyds Knobs est située dans le District de protection contre les incendies du canton de Lafayette, au 4002 Scottsville Road, tandis que la boîte de Jeffersonville est installée dans la caserne n° 3 du service d’incendie de Jeffersonville, sur Truckers Boulevard, près de Hamburg Pike. Pour trouver d’autres emplacements de Safe Haven Baby Box [aux États-Unis*], visitez le site Safe Haven Baby Box ou appelez la ligne d’urgence au 1-866-99BABY1.
*Commentaire d'A. H.
Un couple chrétien adopte 5 enfants : elles sont « nos filles pour toujours »
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : a4gpa/Flickr
Chris et Emily Norton ont toutes les excuses pour ne pas être des parents adoptifs.
Ils sont jeunes — 27 et 26 ans, respectivement. Ils ne sont mariés que depuis un an. Et Chris est paralysé depuis sept ans à cause d’une blessure de football.
Mais ce couple jeune et déterminé a expliqué à Yahoo News que sa foi chrétienne le rendait fort et lui donnait le désir de servir les personnes dans le besoin.
Les Norton ont récemment adopté cinq filles issues de familles d’accueil, âgées de 3 à 20 ans, selon l'article.
« Elles apportent tellement d’énergie à nos vies — on ne s’ennuie jamais », témoigne Chris. « Nous sommes sortis en public, et les gens nous arrêtaient et nous demandaient : “Ce sont vos enfants ? S’il vous plaît, dites-moi que ce ne sont pas vos enfants”. »
Leur aînée, Whittley, âgée de 20 ans, connaît Emily depuis le lycée, car celle-ci était son mentor. La famille Norton l’a adoptée en tant qu’adulte en décembre, après avoir été sa famille d’accueil.
Deux mois plus tard, Chris et Emily ont adopté leurs filles cadettes : Ava, 10 ans, Liliana, 8 ans, Isabella, 6 ans, et Ariana, 3 ans, qui sont des sœurs biologiques, indique l’article.
Au total, la famille dit avoir accueilli 17 enfants jusqu’à présent.
« Nous avons pu agrandir notre famille cette année, ce qui était vraiment spécial, et rendre officiel le fait qu’elles sont nos filles pour toujours », a annoncé Emily au média. « Ce fut une joie absolue de pouvoir être là pour ces enfants, dans les moments difficiles comme dans les bons moments. »
Son mari déclare qu’il a parfois du mal à être père tout en étant paralysé.
« Il y a des choses que je voulais vraiment faire comme père. J’ai toujours voulu être le père qui peut lancer ses enfants dans la piscine ou jouer au ballon », confie Chris. « Je me concentre sur ce que je peux faire en tant que père... Je ne peux pas laisser ma paralysie physique paralyser mon esprit. »
Les Norton ont déclaré que leur foi chrétienne les rendait forts.
« Nous nous sommes lancés dans cette aventure en pensant que nous serions une bénédiction pour ces enfants, mais ce sont eux qui sont une bénédiction pour nous », reconnaît Chris.
Témoignage sur l’adoption : « Oui, j’ai un père pro-vie parce qu’il est pro-amour et pro-famille »
Dawn Milberger.
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Dawn Milberger est mariée, survivante de l’avortement et conférencière pro-vie. Son histoire est tout à fait étonnante car elle a survécu à de multiples tentatives d’avortement.
Melissa Ohden, blogueuse de LifeNews, a déjà raconté son histoire.
Lire la suiteDawn raconte que lorsqu’elle a rencontré ses deux parents biologiques en 1986, elle a découvert la vérité sur sa survie et a été « stupéfaite et choquée » par les informations qui lui ont été communiquées. L’une des premières choses que sa mère biologique lui a dites, c’est : « J’ai besoin de te demander pardon parce que j’ai essayé de me débarrasser de toi... deux fois ».
Sa mère biologique a avoué qu’une de ses amies, une infirmière, lui a fait des injections à deux reprises (d’une substance que Dawn ne connaît pas), dans le but de provoquer une fausse couche.
Encore sous le choc des déclarations de sa mère biologique, son père biologique a commencé à confesser ses actes commis envers elle quand elle était encore dans l’utérus. Il lui a dit : « Je dois aussi te demander pardon, car j’ai délibérément joué avec l’abdomen de ta mère biologique, qui était enceinte, comme avec un punching-ball, pour qu’elle fasse une fausse couche, et je lui ai fait faire de rudes promenades à dos de cochon pour te faire tomber. »
En tant que personne adoptée, Dawn espère que son témoignage personnel sur l’adoption encouragera les gens à considérer l’adoption sous un jour entièrement nouveau, comme une bénédiction et non un fardeau.
La Cour suprême des États-Unis reconnaît le droit de ne pas placer un enfant dans un foyer homosexuel
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : TheVirtualDenise/Pixabay
La Cour suprême des États-Unis a rendu un jugement à l’unanimité, jeudi dernier, reconnaissant le droit d’une agence catholique d’adoption de ne pas placer des enfants dans le foyer d’un couple de même sexe, selon Le Salon Beige :
La Cour suprême des Etats-Unis a donné raison jeudi à un organisme catholique qui refusait de placer des enfants dans des familles homosexuelles. La haute cour a jugé à l’unanimité que la ville de Philadelphie, gérée par des démocrates, avait eu tort de rompre, en 2018, un contrat qui la liait à un de ses prestataires en matière d’aide à l’enfance, l’agence Catholic Social Services (CSS).
À l’origine de l’affaire, le conseil municipal de Philadelphie avait décidé de ne plus confier d’enfants à l’organisme catholique parce qu’un de ses responsables avait déclaré qu’il refuserait pour raison religieuse de faire adopter des enfants par des couples de même sexe.
La Cour suprême a invoqué principe (libéral) de liberté religieuse pour donner raison à l’agence, trois des juges soulignant même le fait, dans une opinion concurrente, que le principe devrait être élargi.
(Évidemment, il se trouve en cette occasion que ce principe donne accidentellement un bon résultat, mais qui, autrement, en donne de mauvais, comme le « droit » de tenir en culte satanique ; c’est là le problème de l’État libéral.)
Une famille rejetée par une agence d’adoption en raison de ses valeurs chrétiennes et de son opposition à l’idéologie transgenre
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie – Photo : Sam Edwards/Caia Image/AdobeStock
28 mai 2021 (LifeSiteNews) – En quelques années seulement, l’idéologie transgenre est passée de la théorie marginale à la théorie dominante, tous ses principes majeurs étant désormais appliqués par le gouvernement fédéral canadien. Si les parents ne sont pas d’accord avec le fait qu’un enfant subisse une chirurgie de changement de sexe ou une hormonothérapie, les tribunaux interviennent pour écarter le parent — et ont même exigé qu’un père appelle sa fille son « fils ». Les écoles publiques enseignent l’idéologie du genre dès le plus jeune âge, et le personnel scolaire aide fréquemment les enfants à entreprendre une transition à l’insu de leurs parents. Ceux qui ne sont pas d’accord avec cette démarche sont qualifiés de « dangereux », y compris pour leurs propres enfants.
Il s’avère maintenant que le fait d’avoir des doutes sur les « traitements » de transition peut également avoir un impact sur votre capacité à ouvrir votre foyer à un enfant adopté. Un père m’a récemment contacté pour me raconter l’histoire de sa famille. Après avoir exprimé leurs préoccupations concernant certains aspects de l’idéologie du genre au cours d’un entretien d’évaluation du foyer, ils ont appris qu’ils avaient été rejetés en tant que futurs parents adoptifs, même si on leur avait assuré auparavant que leur évaluation du foyer n’avait soulevé aucun problème. La lettre (qu’ils ont reçue ce mois-ci) stipule notamment ce qui suit :
Lire la suiteVeuillez accepter cette lettre comme une notification écrite que votre étude de foyer ne peut être approuvée pour le moment. Suite à notre récente conversation sur cette décision, je confirme que durant le processus d’étude du foyer, l’agence a été en mesure de voir de nombreux points forts chez vous, à la fois individuellement et en tant que couple.
Votre point de vue sur l’identité sexuelle a également été clairement exprimé. Malheureusement, votre point de vue n’est pas conforme aux valeurs et aux objectifs qui font partie intégrante de l’étude de foyer de SAFE, de notre Agence et du Mandat de protection de l’enfance de l’Ontario. Les exigences énoncées dans la Loi sur les services à l’enfance, à la jeunesse et à la famille (LSJEF) de l’Ontario exigent que nous tenions compte de la race, de l’ascendance, du lieu d’origine, de la couleur, de l’origine ethnique, de la citoyenneté, de la diversité familiale, du handicap, de la croyance, du sexe, de l’orientation sexuelle, de l’identité et de l’expression de genre d’un enfant ou d’un jeune pour assurer l’intérêt supérieur, la protection et le bien-être des enfants. À ce titre, Simcoe Muskoka Family Connexions n’est pas en mesure d’envisager le placement d’un enfant en vue de son adoption si ce placement ne démontre pas que les droits humains de l’enfant en matière de sécurité émotionnelle et d’appartenance pourront être respectés et protégés.
Vladimir Poutine signe la réforme de la Constitution russe qui définit le mariage comme l'union entre un homme et une femme
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : wirestock/Freepik
Vladimir Poutine, président de Russie, a signé le 12 avril 2020 la réforme de la Constitution russe, approuvée par référendum en juillet 2020. Dans celle-ci, notamment, le mariage est défini comme étant l’union exclusive entre un homme et une femme, rejetant donc toute reconnaissance de « mariages » homosexuels ; l’adoption d’enfants par des homosexuels y est interdite ; et la « foi en Dieu » y est maintenant inscrite comme « valeur fondamentale ». Selon la FSSPX.News :
Ce jour-là, Vladimir Poutine signe avec solennité la réforme de la Constitution de la Fédération de Russie, approuvée par référendum à 78 % des suffrages exprimés, le 1er juillet dernier.
La momie de Lénine a dû faire un tour complet dans son mausolée : la « foi en Dieu » n’est plus « l’opium du peuple », mais est désormais promue au rang de « valeur fondamentale » de la Fédération de Russie, un socle sur lequel le droit est censé se fonder.
Mais il y a plus : dorénavant, il est devenu impossible à deux personnes de même sexe de se marier légalement, car la nouvelle mouture de la Constitution définit le mariage comme étant le fruit de « l’union exclusive entre un homme et une femme ».
[…] l’adoption d’enfants par des homosexuels est, elle aussi, devenue un délit.
Suisse : pétition de 59 000 signatures pour un référendum contre la loi permettant le « mariage gay »
Par Pierre-Alain Depauw (Médias Presse Info) ― Photo : PxHere
Le 12 avril, plus de 59 000 signatures ont été déposées pour réclamer un référendum (une votation) qui pourrait permettre d’annuler la loi qui autorise le « mariage » entre personnes de même sexe, ainsi que l’adoption par des personnes de même sexe et la procréation médicalement assistée (PMA) pour des duos de lesbiennes.
A peine cette loi avait-elle été adoptée fin 2020, que trois comités référendaires se sont mobilisés pour l’annuler par référendum. Cette mobilisation s’est faite avec le soutien du parti UDC (Union démocratique du centre), de la Fondation pour la famille et du parti UDF (Union démocratique fédérale).
Le Réseau évangélique suisse SEA-RES, lui aussi opposé au mariage homosexuel, soutient ce référendum. « SEA-RES avait déjà exprimé son opposition au projet de loi lors de la consultation pour plusieurs raisons, notamment les conséquences négatives pour l’enfant s’il grandit sans mère ou sans père », a déclaré Marc Jost, son secrétaire général.
A l’opposé, la Fédération des Eglises protestantes de Suisse soutient les revendications du lobby LGBT.
Ce qui est inadmissible, c’est le silence de la Conférence des évêques suisses. Le clergé catholique devrait soutenir toute initiative permettant de casser une loi inique dénaturant le mariage. Ce n’est hélas pas le cas. Honte à ces prélats qui trahissent une fois de plus la doctrine de l’Eglise.