Une compagnie d’assurance texane offre à ses employés une aide à l’adoption après l’interdiction de la plupart des avortements dans l’État
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Volodymyr/Adobe Stock
6 juillet 2022, Southlake, Texas (LifeSiteNews) — Une compagnie d’assurance texane offre un soutien financier à ses employés pour aider ceux-ci au moment de la naissance et de l’adoption, dissipant le mythe selon lequel les pro-vie ne se soucient que de la vie avant la naissance.
Alors que de nombreuses sociétés libérales offrent un financement pour les avortements, le 27 juin, Buffer Insurance, une petite société dont le siège est à Southlake, au Texas, a annoncé un financement pour aider les parents à la naissance et à l’adoption.
« Buffer paiera les frais médicaux de nos employés qui donnent naissance à des bébés [et] offrira des congés payés aux employés pour qu’ils puissent avoir un congé de maternité et de paternité », a promis l’entreprise. « Buffer paiera les frais médicaux liés à l’adoption d’un bébé ».
L’article poursuit : « Employeurs : si vous souhaitez savoir comment vous pouvez offrir ces avantages à vos employés, faites-le nous savoir. Nous avons des politiques prêtes à l’emploi que vous pouvez ajouter à vos manuels d’employés. »
Cette décision est contraire à celle de nombreuses entreprises gauchistes, qui proposent au contraire de financer des avortements hors de l’État. Ces entreprises pro-avortement comprennent Amazon, Disney, Apple, Starbucks, Levi’s, Tesla et DICK'S Sporting Goods.
Alors que ces entreprises se présentent comme soutenant le « choix de la femme », les avortements sont financièrement rentables pour les entreprises.
Si une employée porte son bébé à terme, elle aura besoin d’un congé de maternité. Son employeur devra probablement embaucher et former un autre employé pendant l’absence de la nouvelle mère.
Lire la suiteLa mère biologique d’un bébé décide de le garder après que sa mère adoptive l’ait rejeté
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Tom Merton/Caia Image/Adobe Stock
Lorsque Christina Fisher a découvert qu’elle était enceinte en 2015, elle a estimé qu’elle n’était pas dans une bonne situation financière pour élever un autre enfant. Elle avait déjà une fille de 18 ans et qualifiait sa situation de vie de « fondamentalement sans abri ». Elle a décidé que la meilleure chose qu’elle pouvait faire pour son nouveau bébé était de le placer dans une famille adoptive. Cependant, les choses ne se sont pas passées comme prévu.
Lorsque la petite Abigail Lynn est née le 11 janvier 2016, sa mère adoptive était présente. Mais après avoir vu Abigail, la femme a quitté l’hôpital en larmes, et on n’a plus jamais entendu parler d’elle.
Abigail a été diagnostiquée comme étant atteinte du syndrome de Treacher Collins, une maladie génétique qui entraîne un sous-développement de certains traits du visage, notamment de la mâchoire et des pommettes, ainsi que des oreilles et des yeux. Certaines personnes atteintes de Treacher Collins ont des difficultés d’audition, tandis que d’autres ont des problèmes respiratoires. Elle pourrait avoir besoin d’implants cochléaires pour l’audition à un moment donné, mais sinon, les médecins s’attendent à ce qu’Abigail mène une vie tout à fait normale.
Lorsque Fisher a réalisé ce qui s’était passé, et que son bébé avait été rejeté par sa mère adoptive, elle a décidé d’élever elle-même sa fille.
« C’est à ce moment-là que j’ai réalisé qu’elle était destinée à être mienne seulement maintenant “à cause de ses besoins” », a-t-elle écrit sur sa page de collecte de fonds désormais fermée. « Je n’étais pas totalement préparée pour elle, mais maintenant je ne peux plus voir ma vie sans l’une ou l’autre de mes filles ».
Comme elle n’était pas préparée et qu’elle n’a pas pu reprendre le travail parce qu’elle s’occupait d’Abigail, ses amis, sa famille et des inconnus ont collecté plus de 20 000 dollars pour l’aider à couvrir les dépenses de base, notamment les couches. Des organisations locales à but non lucratif ont également apporté leur aide en donnant des vêtements et des couches.
« J’ai eu beaucoup de chance », a déclaré Mme Fisher au NWF Daily News. « Je n’ai pas besoin d’un style de vie glamour. J’ai juste besoin d’assez d’argent pour prendre soin d’elle ».
« Ils sont passés à côté du bébé le plus incroyable du monde », a-t-elle ajouté. « Elle me sauve la vie chaque jour, comme l’a fait ma fille de 18 ans. Elle ne sait pas à quel point elle compte pour moi... elle comprendra un jour. »
Une femme retrouve sa fille placée en adoption il y a 80 ans
Par Tori Shaw (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
En 1939, à seulement 15 ans, Gerda Cole s’est enfuie en Angleterre parce que les Juifs étaient persécutés à Vienne, en Autriche, pendant la Seconde Guerre mondiale. À 18 ans, elle a donné naissance à une fille qui a été placée en adoption, et elles se sont finalement retrouvées 80 ans plus tard.
Cole avait été envoyée seule dans un transport d’enfants vers l’Angleterre pour échapper aux prémices de ce qui allait devenir l’Holocauste. Quelques années plus tard, en 1942, alors que Cole était une réfugiée de 18 ans, elle a donné naissance à une fille. Le comité de réfugiés lui a conseillé de placer son bébé en adoption en raison de sa situation financière. On lui a également dit de ne pas maintenir de contact avec l’enfant, et elle a fait ce qu’on lui a demandé.
Cole a fêté son 98e anniversaire le 7 mai 2022, et elle ne se doutait pas qu’elle allait recevoir le plus beau cadeau de fête des mères et d’anniversaire qu’elle aurait pu imaginer. Lors de sa fête d’anniversaire ce jour-là, elle a retrouvé sa fille, Sonya Grist. Elle a également pu rencontrer son petit-fils, Stephen Grist, pour la première fois. Alors que la famille s’embrassait, Cole a répété les mots « 80 ans ». Sonya a dit en plaisantant : « N’insiste pas sur mon âge ».
Stephen avait aidé sa mère à retracer sa généalogie, comme il l’a expliqué au Toronto Sun. « Le gouvernement autrichien autorisait toute personne pouvant retracer son ascendance jusqu’à des personnes ayant quitté l’Autriche au début des années 1930 ─ à demander la citoyenneté autrichienne », a-t-il dit, ajoutant : « Finalement, je découvre que Gerda, la mère biologique de ma mère, a un beau-fils et je contacte le beau-fils sur Facebook et je lui dis : “Il me manque une dernière information. J’ai juste besoin du certificat de décès de Gerda pour pouvoir terminer la demande de citoyenneté autrichienne, pouvez-vous m’aider ?” Il m’a répondu : “Vous ne trouverez pas son certificat de décès, car elle est toujours en vie et demeure dans une maison de retraite au Canada”. Et je me suis dit : “Oh, mon Dieu ! La mère de ma mère est toujours en vie, elle a 97 ans et va avoir 98 ans (samedi) !” »
Grist a contacté sa mère à Kennedy Lodge, puis a fait le voyage depuis l’Angleterre pour aider sa mère à célébrer son anniversaire.
« Merci à tous d’être venus et de partager cette merveilleuse expérience avec moi », a déclaré Cole lors de la fête. « Je suis si ravie de pouvoir dire “ma fille”. Cela signifie tellement de pouvoir vivre ces jours. »
Gerda et Sonya ont passé la journée ensemble, à fêter et à parler pour la première fois en 80 ans. Mme Cole a eu quelques mots sages pour sa fille et son petit-fils. « N’attendez pas à demain car il pourrait être trop tard », a-t-elle dit. « Si vous voulez vivre, vivez maintenant, pas demain ou après-demain. Voilà le conseil que j’ai à donner ».
L’adoption plutôt que l’avortement
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock
La discussion sur l’adoption est cruciale et pertinente ; elle est même une clé à la lutte pro-vie. Pourquoi ?
Un argument que l’on entend fréquemment dans les débats sur l’avortement consiste à reconnaître que certaines femmes enceintes ne sont pas prêtes ou ne sont pas capables d’être mères et donc devraient avorter. La solution que présentent les pro-vie ? L’adoption.
Mais l’adoption est-elle une vraie solution ? Garantit-elle le bonheur à l’enfant adopté ainsi qu’à ses parents biologiques ?
La majorité des personnes admettraient qu’il n’y a pas de réponse claire et nette puisque l’adoption est un sujet complexe qui change facilement de poids dans chaque situation.
Mais voici quelques pistes de réflexion pour lancer la discussion et ouvrir le débat sur l’adoption :
- La majorité des femmes avortent pour des raisons électives (voir le rapport : Raisons invoquées pour avorter aux États-Unis), c’est-à-dire « pour des raisons autres que la santé maternelle ou la maladie du fœtus » selon Brittanica. Quelles sont ces raisons ?
- En Amérique du Nord et en 2022 il est peu commun qu’une femme n’ait absolument aucun moyen de vivre, et encore moins de survivre, compte tenu de l’aide accordée par le gouvernement aux personnes dans des situations financières difficiles. Il est donc plutôt rare qu’une femme ne puisse pas garder son enfant uniquement parce qu’elle n’a pas les moyens financiers de survie.
- Mais un plus grand nombre de femmes enceintes ne se sentent pas prêtes à assumer les responsabilités parentales. Elles sont encore aux études, ou elles transitionnent encore de l’adolescence à l’âge adulte, et non seulement enfanter mais aussi élever un enfant leur semble trop à prendre en main.
- Dans les deux cas cités ci-dessus, l’adoption est de loin une meilleure alternative à l’avortement. Il vaut mieux préserver la vie d’un enfant que de le supprimer. Mais est-elle la meilleure solution ?
- Si vraiment une mère est prête à faire le sacrifice de donner son propre enfant pour ce qu’elle croit être son plus grand bien n’est-elle pas la meilleure placée pour lui assurer le bonheur ?
- Mais entre la question du père (s’il est seulement présent...). Est-il prêt à supporter la décision de la mère de garder son enfant ?
- Comme le dit Peter Baklinski, « L’environnement qui est le plus propice à l’épanouissement de la personne humaine — sans exception — est la famille humaine composée d’un homme et d’une femme unis dans une union à vie appelée mariage. » C’est un fait incontestable. Mais les mères ne peuvent pas toutes garantir cet environnement pour leur enfant.
Une mère qui choisit l’adoption pour son enfant le témoignait elle-même en disant à son enfant, « J’ai pris cette décision purement par amour parce que je savais que je ne pouvais pas te donner ce dont tu avais besoin, une maman et un papa. » - Même si une mère est entièrement prête à assumer son rôle de mère, l’environnement le plus propice à l’épanouissement de l’enfant sera manquant tant qu’il n’aura pas de père.
- Les personnes les plus susceptibles d’assurer le rôle de parents, et ainsi de garantir cette stabilité dont l’enfant a besoin, sont les parents biologiques de l’enfant, tout en tenant compte du fait que certains parents biologiques, instables mentalement ou physiquement, ne pourront pas la garantir.
- Mais concrètement, même si une autre famille est mieux placée pour prendre soin de l’enfant, l’adoption n’est ni un processus facile ni 100 % idéal. Selon le centre intégrité de santé et de service sociaux de Chaudières-Appalaches, « l’adoption régulière d’un enfant se concrétise lorsqu’il y a consentement général à l’adoption dès la naissance de l’enfant ou lorsqu’il est orphelin ou abandonné par ses parents naturels. Les délais peuvent aller de cinq à sept ans. »
Cela veut dire que les premières années, les années les plus formatrices et décisives pour l’enfant, ne seront pas nécessairement passées avec sa famille adoptive : un bémol important pour le développement et la stabilité de l’enfant en question.
Conclusion :
La solution idéale : que les parents biologiques travaillent ensemble pour construire une famille stable et aimante pour leur enfant.
La solution en dernier recours : que les parents biologiques confient leur enfant à une famille adoptive, solide et accueillante, s’ils sont réellement incapables d’en prendre soin.
La « solution » qui ne devrait jamais être une solution : l’avortement.
Les législateurs français élargissent l’adoption aux couples non mariés ou de même sexe
Par Pierre Boralevi — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : lightfield studios/Adobe Stock
9 février 2022 Paris (LifeSiteNews) — Une majorité de députés français ont voté en faveur d’un projet de loi qui ouvrira l’adoption aux couples non mariés.
Le vote a eu lieu à l’Assemblée nationale mardi et était le dernier d’une série de votes sur cette question. La proposition présentée par la députée française de gauche Monique Limon a été adoptée avec 96 voix pour et 15 contre.
Le projet de loi avait initialement été présenté en 2020, mais les membres des deux chambres du Parlement français n’avaient alors pas réussi à se mettre d’accord. La majorité de droite du Sénat, la chambre haute du parlement français, a jugé que le texte allait à l’encontre du principe de « donner une famille à un enfant et non l’inverse ».
Mais en France, c’est l’Assemblée nationale, la chambre basse du Parlement, qui a le dernier mot lorsqu’un projet de loi n’obtient pas le soutien des deux chambres.
La principale mesure proposée dans le projet de loi est l’ouverture de l’adoption aux couples non mariés, qui, selon les termes de la députée française Coralie Dubost, est censée mettre fin à la « discrimination des unions ou de l’homoparentalité ».
Lire la suiteLe Michigan ne pourra pas fermer une agence d’adoption catholique qui place les enfants uniquement avec un père et une mère
Par Steven Ertelt (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixel-Shot/Adobe Stock
Grande victoire au Michigan : l’État a conclu un accord avec une agence d’adoption catholique et ne pourra pas la fermer simplement parce qu’elle préfère placer les enfants dans des familles avec une mère et un père.
Représentant l’organisme d’adoption et de placement familial, les avocats de l’Alliance Defending Freedom ont participé à sa bataille devant la Cour fédérale dans le cadre de son procès contre les autorités du Michigan. Vincent Catholic Charities demandait à la Cour d’empêcher ces fonctionnaires de la cibler illégalement et de la forcer à fermer en raison de ses croyances religieuses.
L’audience concernait une demande d’injonction préliminaire de Catholic Charities pour empêcher le Département de la santé et des services sociaux de l’État d’appliquer une nouvelle politique, exactement contraire à celle de Catholic Charities qui donne la priorité au placement des enfants dans des foyers comprenant une mère et un père.
Grâce à cet accord, les agences d’adoption chrétiennes et les groupes de placement familial qui passent des contrats avec le gouvernement du Michigan peuvent continuer à se concentrer sur le placement des enfants dans des familles avec une mère et un père.
Vincent Catholic Charities sera désormais exemptée de la loi anti-discrimination de l’État.
David Maluchnik, porte-parole de la Conférence catholique du Michigan, a publié une déclaration pour se réjouir de ce résultat, qu’il considère comme une victoire pour la liberté religieuse.
« Nous sommes reconnaissants qu’une loi signée en 2015 avec un soutien bipartisan pour faire respecter les droits de conscience continuera de bénéficier aux enfants les plus vulnérables du Michigan qui sont desservis par un réseau d’agences de placement d’enfants confessionnelles », a déclaré Maluchnik.
« Malgré une stratégie coordonnée et très médiatisée de “poursuite et règlement” qui visait à déclarer la loi de 2015 inconstitutionnelle, la politique de placement d’enfants du Michigan bénéficie désormais de protections juridiques fédérales qui solidifient et renforcent le droit des agences religieuses d’aider toute une série d’enfants et de familles à la recherche d’un foyer permanent ».
Lire la suiteUn couple passe de 0 à 9 enfants en trois ans en adoptant des frères et sœurs et en donnant le jour à des quadruplés
Maxine Young et ses quadruplés.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Maxine et Jake Young pensaient qu’ils n’auraient jamais d’enfants.
Après que Maxine se fut fait diagnostiquer du syndrome des ovaires polykystiques et eut deux fausses-couches, le couple de Pennsylvanie avait décidé de devenir parents d’accueil, puis de demander l’adoption, rapporte The Epoch Times.
C’était en 2017.
Aujourd’hui, les Young sont les parents de neuf enfants : quatre adoptés et cinq biologiques, dont des quadruplés qui sont nés en juillet. Bien que la vie des Young soit assez chaotique, ils disent se sentir très bénis par tous leurs enfants.
« Nous n’avions pas prévu d’avoir une famille aussi nombreuse », a récemment déclaré Maxine au magazine People. « Mais il semble juste que ces bébés sont faits pour l’être ».
Leur famille s’est d’abord agrandie en juillet 2017 lorsque le couple a accueilli trois frères et sœurs dans leur foyer, comme famille d’accueil. Les trois enfants sont rapidement devenus quatre lorsqu’un mois plus tard, on leur a demandé d’accueillir également la petite sœur des enfants, selon l’article.
Lire la suiteEn Russie, des adolescents sauvent un nouveau-né abandonné par une température glaciale
Par Amanda Vicinanzo (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Un nouveau-né abandonné en Russie par une nuit glaciale de -20 degrés Celsius a été sauvé par deux adolescents qui l’ont trouvé dans la neige profonde dans une boîte en carton utilisée pour stocker des œufs. Après ce sauvetage héroïque, les parents de l’un des garçons ont commencé des démarches pour adopter le bébé.
Selon le Mirror UK, le bébé a été trouvé près d’un village isolé de Sibérie le jour de Noël, que les orthodoxes russes célèbrent le 7 janvier. Les garçons se promenaient lorsqu’ils ont entendu un couinement. Ils sont tombés sur une boîte en carton et s’attendaient à y trouver des chiots. Au lieu de cela, ils ont trouvé une petite fille.
« Elle était couchée là comme une petite poupée, si petite », ont commenté les garçons. « Nous étions tellement abasourdis que nous n’avons même pas su pendant quelques secondes quoi faire, et où courir. Elle n’avait aucun vêtement sur elle, elle était enveloppée dans un morceau de tissu, avec une bouteille à côté d’elle. »
Renat Litvinov, 16 ans, s’est immédiatement mis en action et a appelé ses parents à l’aide. Les parents de l’adolescent se sont précipités à l’endroit où le bébé avait été trouvé et l’ont emmené à l’hôpital. Miraculeusement, le bébé ne présentait aucun signe d’engelure et était en bonne santé bien qu’il ait été abandonné dans des conditions aussi glaciales. Ils ont estimé que la petite fille était âgée de deux à trois jours.
Selon la police, le nouveau-né a probablement été laissé intentionnellement à mourir de froid et une enquête pour tentative de meurtre a été ouverte. Commentant l’affaire, le président du Parlement russe, Viatcheslav Volodin, a déclaré : « Cette histoire dans la région de Novossibirsk ne s’est pas terminée en tragédie uniquement grâce aux soins des jeunes hommes. »
Lire la suiteLes parents de quatre enfants adoptent la meilleure amie de leur fille et sa petite sœur
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Lauren et Dave Sager sont parents de quatre enfants biologiques — trois garçons et une fille — et lorsque leur fille est entrée en maternelle, elle est devenue rapidement amie avec l’une de ses camarades de classe. Après avoir appris que sa nouvelle amie et sa petite sœur étaient en famille d’accueil et disponibles pour adoption, le couple a décidé d’ouvrir sa maison et d’accueillir les filles dans leur famille.
« Le jour où [les deux filles] se sont rencontrées, je n’ai entendu parler que de cette amitié », a déclaré Lauren à WOTV. « Nous avons donc découvert, en apprenant à connaître cette amie et sa famille, qu’elle était une enfant en famille d’accueil ; nous avons commencé à entrer en contact avec la famille et nous avions d’autres amis qui étaient amis avec leurs enfants. Et nous avons en quelque sorte créé un lien et une relation avec cette famille. Puis nous avons découvert que ces deux gentilles filles avaient besoin d’un foyer pour toujours. [...] Et il nous a paru naturel de les inviter dans notre famille ».
Placées ensemble en famille d’accueil, les deux sœurs avaient besoin de rester ensemble, et le couple n’a pas hésité à faire en sorte que ce soit le cas. Le processus s’est déroulé sans heurts et les filles ont commencé à passer de plus en plus de temps avec la famille. Un an et demi plus tard, Lauren et Dave racontent leur incroyable histoire.
Lire la suiteUne caserne de pompiers au Canada est la première au pays à installer une boîte pour nouveau-nés abandonnés
Par Jack Bingham — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Pixel-Shot/Adobe Stock
7 décembre 2021, Strathmore, Alberta (LifeSiteNews) — Un service d’incendie canadien a installé une « boîte sûre » pour les femmes en crise qui renoncent à leur nouveau-né.
Une caserne de pompiers de Strathmore, en Alberta, une petite ville située à environ 50 kilomètres à l’est de Calgary, serait la première au Canada à mettre en place une boîte de dépôt sécurisée pour permettre aux mères de déposer anonymement et en toute sécurité les nouveau-nés dont elles estiment ne pas pouvoir s’occuper correctement.
« Nous sommes vraiment ravis de pouvoir offrir ce service à notre communauté et aux communautés environnantes également », a déclaré l’homme derrière cette initiative, le capitaine de quart Eric Alexander. « C’est assez spécial d’être les premiers au Canada ».
Selon la Canadian Broadcasting Corporation, la boîte est façonnée dans le mur de la caserne de pompiers et comporte une lourde porte permettant l’accès au public. « Une fois ouverte, la porte donne accès à un couffin fermé et chauffé pour le bébé. Lorsque la porte se referme, elle se verrouille et une alarme silencieuse se déclenche pour alerter le personnel du service d’incendie ».
Comme le rapporte la CBC, l’initiative, appelée Hope’s Cradle [Berceau de l’espoir], a été lancée par Alexander après qu’un nouveau-né ait été retrouvé mort dans une benne à ordures à Calgary la veille de Noël 2017. Comme Alexander était un nouveau père à l’époque, l’histoire « est restée dans son esprit », et il s’est associé à une organisation appelée « Gems for Gems », qui travaillait sur un projet similaire à l’époque.
« Pour cette première, nous avons établi un partenariat avec la ville de Strathmore, mais nous voulons en établir plusieurs dans toute l’Alberta et dans tout le Canada », a déclaré Jordan Guildford, PDG et fondateur de Gems for Gems, une organisation caritative qui vise à mettre fin à la violence domestique.
Assurant la protection des femmes qui utilisent le service, M. Alexander a ajouté : « Nous voulons nous assurer que les futures mères savent que leur anonymat sera protégé et ne sera en aucun cas divulgué, à condition que l’enfant soit remis sans signes de négligence ou d’abus ».
Bien qu’il s’agisse de la première initiative de ce genre dans une caserne de pompiers, deux hôpitaux d’Edmonton, en Alberta, disposent également de services similaires appelés Angel Cradles [Berceaux des anges], où les mères peuvent confier leurs enfants de manière sûre et anonyme.
M. Alexander espère que ses efforts inciteront d’autres casernes de pompiers du pays à mettre en place des options similaires pour leur communauté, afin de protéger les nouveau-nés et les mères qui se trouvent dans des situations précaires ou dangereuses.