Un premier bébé sauvé grâce à une boîte à bébé Safe Haven nouvellement installée dans le Kentucky
Par Bridget Sielicki (LiveActionNews) — Campagne Québec-Vie
Un bébé a été déposé anonymement dans une boîte à bébé Safe Haven [Havre sûr] dans le Kentucky la semaine dernière, moins de deux mois après l’installation de la boîte.
L’organisation Safe Haven Baby Box installe des boîtes surveillées, à température contrôlée et munies d’une alarme, où les parents peuvent remettre un enfant en toute sécurité et de manière anonyme, conformément à la loi sur les refuges de chaque État. Les boîtes sont installées dans des lieux tels que les casernes de pompiers, les commissariats de police ou les hôpitaux, afin que les services d’urgence puissent s’occuper immédiatement de l’enfant.
Monica Kelsey, fondatrice de l’organisation Safe Haven Baby Box, a tenu une conférence de presse pour parler du dépôt de l’enfant dans la boîte à bébé de Bowling Green, dans le Kentucky. Elle a fait remarquer que les premiers intervenants se sont occupés de l’enfant dans les 90 secondes suivant la remise du bébé.
« Cet enfant a été laissé en toute sécurité et légalité dans cette boîte “Havre sûr” afin qu’il puisse en être retiré de l’autre côté par le pompier », a déclaré Kelsey. « Les pompiers ont agi en tout point conformément à leur formation, et cela a parfaitement fonctionné ».
Lire la suiteLa Commission européenne entend imposer l’adoption par les homosexuels et la GPA à tous les pays de l’UE
Ursula von der Layen, présidente de la Commissio européenne.
Par Pierre-Alain Depauw (Médias-Presse-Info) — Photo : European Parliament/Flickr
Les États membres de l’Union européenne vont-ils être contraints d’accepter la maternité de substitution, ainsi que l’adoption d’enfants par des duos de même sexe, même si aucune de ces mesures n’est fondée sur leur propre législation ? C’est en tout cas l’objectif d’une initiative de la Commission européenne selon laquelle « les dispositions de droit international privé relatives à la paternité seront harmonisées au niveau de l’UE ».
La proposition a été acceptée par la Commission européenne mercredi.
La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, avait déjà annoncé en 2020 une « stratégie pour renforcer les droits LGBTQI ».
La Commission européenne voudrait maintenant imposer à tous les pays membres de l’UE un nouveau règlement qui « reconnaîtra la paternité établie dans un État membre sans procédure particulière dans tous les autres États membres ». Cela sapera toute interdiction nationale de la maternité de substitution et fera respecter le droit d’adopter pour les couples homosexuels dans toute l’UE. En effet, le règlement de la Commission européenne ne concerne que les cas qui ne sont pas encore convenus entre les États membres, à savoir la paternité dérivée de la maternité de substitution, ainsi que l’adoption d’enfants par des couples homosexuels.
Jusqu’à présent, seuls 14 des 27 États de l’UE reconnaissent l’institution légale du « mariage » pour les duos de même sexe, et sept autres une union civile enregistrée. La proposition de la Commission européenne doit être approuvée à l’unanimité par le « Conseil », c’est-à-dire les représentants des 27 États membres de l’UE, après consultation du Parlement européen. Il semble peu probable que cette unanimité soit donnée mais elle montre déjà où veulent aller les dirigeants de cette institution totalitaire qu’est l’Union européenne.
L’avortement et la GPA procèdent de la chosification de l’enfant
Par Nancy Flanders (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Johnstocker/Adobe Stock
31 octobre 2022 (LiveActionNews) — En avril, Nicholas Maggipinto et Corey Briskin — un couple homosexuel « marié » — ont intenté un procès, avec le concours de la Commission américaine de l’égalité des chances en matière d’emploi, contre la ville de New York. La plainte allègue une discrimination parce que le régime d’assurance maladie des employés de la ville ne prend pas en charge l’accès à la gamme complète des techniques de reproduction dont Maggipinto et Briskin ont besoin pour [pro]créer les enfants « désirés » qu’ils souhaitent élever ensemble. Cette affaire, que le couple espère voir provoquer un effet domino dans tout le pays, met en lumière les droits de l’enfant et la question de savoir si la valeur [morale] d’un enfant doit être déterminée en fonction du désir d’un adulte.
« C’est le lien qui unit l’avortement et la technologie de reproduction, et c’est la détermination du droit à la vie d’un enfant en fonction du point auquel il est désiré », déclare à Live Action News Katy Faust, fondatrice de Them Before Us et collaboratrice du The Federalist. L’esprit abortif proclame : « Si un enfant n’est pas désiré, nous pouvons violer son droit à la vie et le forcer à cesser d’exister ». Et l’esprit de la reproduction par tiers interposé dit : « Si un enfant est très désiré, nous pouvons le faire entrer en existence de force, même si cela viole son droit d’être connu et aimé par sa mère et son père ». L’industrie de l’élimination des bébés et l’industrie de la fabrication de bébés sont les deux faces d’un même esprit de marchandisation de l’enfant. Toutes deux traitent les enfants comme des objets, et non comme des personnes ayant des droits distincts devant être respectés et protégés. »
Certains services de fertilité sont couverts par le régime d’assurance de la ville ; cependant, Maggipinto et Briskin exigeraient l’emploi du corps des femmes afin de créer un bébé qui serait biologiquement lié à l’un d’entre eux. Ils soutiennent que parce qu’ils sont tous deux des hommes, ils devraient être considérés comme infertiles selon la loi. Si le régime d’assurance couvre l’insémination artificielle, il ne couvre pas la maternité de substitution ou l’achat d’ovules d’une femme, ce que M. Maggipinto appelle une question d’« équité fondamentale ».
Mais cela élargit la définition de l’« infertilité » au-delà de sa signification longtemps acceptée et comprise. Affirmer qu’il est injuste que l’assurance ne paie pas pour qu’ils utilisent le corps d’une femme (parce que deux hommes ne peuvent pas se reproduire biologiquement entre eux) est, pour le moins, un argument inhabituel et choquant.
Lire la suiteUn héros pro-vie appelle les Brésiliens à soutenir Bolsonaro lors du second tour des élections, afin de protéger l’enfant à naître
Jiar Bolsonaro, président du Brésil.
Par Tim Jackson — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Palácio do Planalto/Flickr
19 octobre 2022, Rio de Janeiro, Brésil (LifeSiteNews) — Un champion pro-vie brésilien a appelé ses compatriotes à défendre les bébés à naître contre l’avortement lorsqu’ils se rendront aux urnes pour élire leur prochain président le 30 octobre prochain.
Tonio de Mello, père adoptif de 46 enfants handicapés, a déclaré à LifeSiteNews que les Brésiliens ne devraient voter que pour les politiciens qui veulent protéger la vie humaine de la conception à la mort naturelle.
« Moi qui suis le père de tous ces garçons et filles, je sais combien il est important d’avoir une vie, une vie qui doit être respectée de la conception à la mort naturelle », a déclaré M. de Mello. « Nous devons défendre la vie, alors pensez bien et valorisez la vie. Votez pour des candidats qui cherchent la vie, qui réfléchissent à la vie, qui placent la famille et le pouvoir de Dieu dans la vie au premier plan. La vie est un cadeau. »
« Nous voulons que les gens réfléchissent à l’importance de la vie, à l’importance de survivre, à l’importance de respirer », a poursuivi M. de Mello. « Faites preuve de conscience quant à ce qui est proposé pour le pays ».
Ces commentaires surviennent après que le président brésilien Jair Bolsonaro, qui est farouchement opposé à l’avortement, ait obtenu des résultats nettement supérieurs aux prévisions des sondeurs lors du premier tour de scrutin du pays, le 2 octobre.
Les sondages avaient placé le dirigeant conservateur du Brésil à quelque 14 % derrière son rival socialiste et pro-avortement Luiz Inácio Lula da Silva, plus connu sous le nom de Lula, mais Bolsonaro a défié les pronostics en terminant avec 43 %, avec seulement 5 % de moins que le candidat du Parti travailliste, qui a obtenu 48 %.
Étant donné que Lula n’a pas obtenu plus de 50 % des voix au premier tour, lui et Bolsonaro doivent maintenant s’affronter lors d’un second tour de scrutin le 30 octobre, au cours duquel les Brésiliens choisiront leur prochain président.
Lire la suitePierre Poilievre doit promouvoir l’adoption et défendre les associations caritatives pro-vie
Pierre Poilievre, nouveau chef du Parti conservateur du Canada.
Par Pete Baklinski (Campaign Life Coalition) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Campaign Life Coalition (CLC) est encouragée par le fort soutien que la candidate pro-vie à la direction du parti, le député Leslyn Lewis, a reçu des membres votants du Parti conservateur du Canada (PCC). Bien que le député Pierre Poilievre ait remporté la course, les résultats montrent que les conservateurs pro-vie continuent de représenter une partie importante et irremplaçable de la base du PCC.
Poilievre a gagné avec 68 % des voix. Lewis est arrivé en troisième position avec 9,7 %.
« Les résultats de ce soir prouvent une fois de plus que les candidats socialement conservateurs tels que Lewis, qui défendent sans crainte les valeurs pro-vie et pro-famille, continuent de bénéficier d’un fort soutien de la part de la base conservatrice », a déclaré Jeff Gunnarson, président national de Campaign Life Coalition.
M. Gunnarson demande à M. Poilievre de respecter l’aile conservatrice sociale du PCC qui a fait une si belle démonstration ce soir, en donnant à Mme Lewis un poste important dans son cabinet fantôme, par exemple dans le domaine des affaires étrangères.
« Le Parti conservateur a besoin d’un ministre des Affaires étrangères qui cesserait d’envoyer à l’étranger des millions de dollars d’aide destinés à tuer par avortement des enfants à naître dans les pays en développement. C’est le comble de la colonisation idéologique. Mme Lewis serait parfaite pour ce poste ».
M. Gunnarson demande également à M. Poilievre de tenir les promesses de campagne qu’il a faites à plusieurs reprises aux membres conservateurs sociaux du parti tout au long de la course à la direction, promesses qu’il a écrites dans des courriels à ceux qui le lui ont demandé.
« M. Poilievre, bien qu’il continue à soutenir l’avortement, a promis le vote libre pour les députés sur les questions de conscience, de promouvoir le choix de l’adoption et de défendre les centres de crise de grossesse pro-vie contre les attaques des libéraux », a-t-il déclaré.
Lire la suiteUn duo homosexuel « marié » arrêté pour abus sexuels de leurs fils adoptifs et pour pédopornographie
William et Zachary Zullock.
Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Walton County Sheriff's Office
8 août 2022 (LifeSiteNews) — Un duo homosexuel « marié » de Géorgie a été arrêté à la suite d’allégations indiquant qu’ils auraient utilisé leurs deux jeunes fils adoptifs pour produire de la pornographie enfantine.
Les deux hommes, William Zulock et Zachary Zulock, âgés de 32 et 35 ans, ont adopté deux jeunes frères en 2018, après leur « mariage » en 2016.
Selon le bureau du shérif du comté de Walton, les hommes ont été arrêtés pour s’être « livrés à des actes sexuellement abusifs et avoir documenté par vidéo les abus » commis envers les garçons qui leur avaient été confiés.
Bien que l’âge des frères adoptés n’ait pas été communiqué, un billet Instagram de mai 2019 de William Zulock montrant les deux garçons se tenant entre les deux homosexuels montre qu’il s’agit de jeunes enfants vulnérables en âge d’aller à l’école primaire.
Zachary Zulock et William Zulock avec les garçons qu’ils ont adoptés, mai 2019. — Instagram
« Cela fait un peu plus d’un an que nous sommes leurs parents ! Nous en avons aimé chaque instant », a écrit William Zulock dans la légende d’une photo. « C’était un peu difficile au début, mais nous avons franchi le cap d’une année entière. C’était la deuxième fois que nous allions au bord de la mer. L’année dernière, c’était la première fois qu’ils voyaient l’océan. J’adore comment cette photo a tourné. Notre petite famille d’adoption. »
Une deuxième photo montre à quel point ces garçons sont jeunes, vulnérables et seuls :
Les garçons adoptés par les Zulock, mai 2019
Une compagnie d’assurance texane offre à ses employés une aide à l’adoption après l’interdiction de la plupart des avortements dans l’État
Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Volodymyr/Adobe Stock
6 juillet 2022, Southlake, Texas (LifeSiteNews) — Une compagnie d’assurance texane offre un soutien financier à ses employés pour aider ceux-ci au moment de la naissance et de l’adoption, dissipant le mythe selon lequel les pro-vie ne se soucient que de la vie avant la naissance.
Alors que de nombreuses sociétés libérales offrent un financement pour les avortements, le 27 juin, Buffer Insurance, une petite société dont le siège est à Southlake, au Texas, a annoncé un financement pour aider les parents à la naissance et à l’adoption.
« Buffer paiera les frais médicaux de nos employés qui donnent naissance à des bébés [et] offrira des congés payés aux employés pour qu’ils puissent avoir un congé de maternité et de paternité », a promis l’entreprise. « Buffer paiera les frais médicaux liés à l’adoption d’un bébé ».
L’article poursuit : « Employeurs : si vous souhaitez savoir comment vous pouvez offrir ces avantages à vos employés, faites-le nous savoir. Nous avons des politiques prêtes à l’emploi que vous pouvez ajouter à vos manuels d’employés. »
Cette décision est contraire à celle de nombreuses entreprises gauchistes, qui proposent au contraire de financer des avortements hors de l’État. Ces entreprises pro-avortement comprennent Amazon, Disney, Apple, Starbucks, Levi’s, Tesla et DICK'S Sporting Goods.
Alors que ces entreprises se présentent comme soutenant le « choix de la femme », les avortements sont financièrement rentables pour les entreprises.
Si une employée porte son bébé à terme, elle aura besoin d’un congé de maternité. Son employeur devra probablement embaucher et former un autre employé pendant l’absence de la nouvelle mère.
Lire la suiteLa mère biologique d’un bébé décide de le garder après que sa mère adoptive l’ait rejeté
Par Nancy Flanders (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Tom Merton/Caia Image/Adobe Stock
Lorsque Christina Fisher a découvert qu’elle était enceinte en 2015, elle a estimé qu’elle n’était pas dans une bonne situation financière pour élever un autre enfant. Elle avait déjà une fille de 18 ans et qualifiait sa situation de vie de « fondamentalement sans abri ». Elle a décidé que la meilleure chose qu’elle pouvait faire pour son nouveau bébé était de le placer dans une famille adoptive. Cependant, les choses ne se sont pas passées comme prévu.
Lorsque la petite Abigail Lynn est née le 11 janvier 2016, sa mère adoptive était présente. Mais après avoir vu Abigail, la femme a quitté l’hôpital en larmes, et on n’a plus jamais entendu parler d’elle.
Abigail a été diagnostiquée comme étant atteinte du syndrome de Treacher Collins, une maladie génétique qui entraîne un sous-développement de certains traits du visage, notamment de la mâchoire et des pommettes, ainsi que des oreilles et des yeux. Certaines personnes atteintes de Treacher Collins ont des difficultés d’audition, tandis que d’autres ont des problèmes respiratoires. Elle pourrait avoir besoin d’implants cochléaires pour l’audition à un moment donné, mais sinon, les médecins s’attendent à ce qu’Abigail mène une vie tout à fait normale.
Lorsque Fisher a réalisé ce qui s’était passé, et que son bébé avait été rejeté par sa mère adoptive, elle a décidé d’élever elle-même sa fille.
« C’est à ce moment-là que j’ai réalisé qu’elle était destinée à être mienne seulement maintenant “à cause de ses besoins” », a-t-elle écrit sur sa page de collecte de fonds désormais fermée. « Je n’étais pas totalement préparée pour elle, mais maintenant je ne peux plus voir ma vie sans l’une ou l’autre de mes filles ».
Comme elle n’était pas préparée et qu’elle n’a pas pu reprendre le travail parce qu’elle s’occupait d’Abigail, ses amis, sa famille et des inconnus ont collecté plus de 20 000 dollars pour l’aider à couvrir les dépenses de base, notamment les couches. Des organisations locales à but non lucratif ont également apporté leur aide en donnant des vêtements et des couches.
« J’ai eu beaucoup de chance », a déclaré Mme Fisher au NWF Daily News. « Je n’ai pas besoin d’un style de vie glamour. J’ai juste besoin d’assez d’argent pour prendre soin d’elle ».
« Ils sont passés à côté du bébé le plus incroyable du monde », a-t-elle ajouté. « Elle me sauve la vie chaque jour, comme l’a fait ma fille de 18 ans. Elle ne sait pas à quel point elle compte pour moi... elle comprendra un jour. »
Une femme retrouve sa fille placée en adoption il y a 80 ans
Par Tori Shaw (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
En 1939, à seulement 15 ans, Gerda Cole s’est enfuie en Angleterre parce que les Juifs étaient persécutés à Vienne, en Autriche, pendant la Seconde Guerre mondiale. À 18 ans, elle a donné naissance à une fille qui a été placée en adoption, et elles se sont finalement retrouvées 80 ans plus tard.
Cole avait été envoyée seule dans un transport d’enfants vers l’Angleterre pour échapper aux prémices de ce qui allait devenir l’Holocauste. Quelques années plus tard, en 1942, alors que Cole était une réfugiée de 18 ans, elle a donné naissance à une fille. Le comité de réfugiés lui a conseillé de placer son bébé en adoption en raison de sa situation financière. On lui a également dit de ne pas maintenir de contact avec l’enfant, et elle a fait ce qu’on lui a demandé.
Cole a fêté son 98e anniversaire le 7 mai 2022, et elle ne se doutait pas qu’elle allait recevoir le plus beau cadeau de fête des mères et d’anniversaire qu’elle aurait pu imaginer. Lors de sa fête d’anniversaire ce jour-là, elle a retrouvé sa fille, Sonya Grist. Elle a également pu rencontrer son petit-fils, Stephen Grist, pour la première fois. Alors que la famille s’embrassait, Cole a répété les mots « 80 ans ». Sonya a dit en plaisantant : « N’insiste pas sur mon âge ».
Stephen avait aidé sa mère à retracer sa généalogie, comme il l’a expliqué au Toronto Sun. « Le gouvernement autrichien autorisait toute personne pouvant retracer son ascendance jusqu’à des personnes ayant quitté l’Autriche au début des années 1930 ─ à demander la citoyenneté autrichienne », a-t-il dit, ajoutant : « Finalement, je découvre que Gerda, la mère biologique de ma mère, a un beau-fils et je contacte le beau-fils sur Facebook et je lui dis : “Il me manque une dernière information. J’ai juste besoin du certificat de décès de Gerda pour pouvoir terminer la demande de citoyenneté autrichienne, pouvez-vous m’aider ?” Il m’a répondu : “Vous ne trouverez pas son certificat de décès, car elle est toujours en vie et demeure dans une maison de retraite au Canada”. Et je me suis dit : “Oh, mon Dieu ! La mère de ma mère est toujours en vie, elle a 97 ans et va avoir 98 ans (samedi) !” »
Grist a contacté sa mère à Kennedy Lodge, puis a fait le voyage depuis l’Angleterre pour aider sa mère à célébrer son anniversaire.
« Merci à tous d’être venus et de partager cette merveilleuse expérience avec moi », a déclaré Cole lors de la fête. « Je suis si ravie de pouvoir dire “ma fille”. Cela signifie tellement de pouvoir vivre ces jours. »
Gerda et Sonya ont passé la journée ensemble, à fêter et à parler pour la première fois en 80 ans. Mme Cole a eu quelques mots sages pour sa fille et son petit-fils. « N’attendez pas à demain car il pourrait être trop tard », a-t-elle dit. « Si vous voulez vivre, vivez maintenant, pas demain ou après-demain. Voilà le conseil que j’ai à donner ».
L’adoption plutôt que l’avortement
Par Geneviève De Vriendt (Campagne Québec-Vie) — Photo : Prostock-studio/Adobe Stock
La discussion sur l’adoption est cruciale et pertinente ; elle est même une clé à la lutte pro-vie. Pourquoi ?
Un argument que l’on entend fréquemment dans les débats sur l’avortement consiste à reconnaître que certaines femmes enceintes ne sont pas prêtes ou ne sont pas capables d’être mères et donc devraient avorter. La solution que présentent les pro-vie ? L’adoption.
Mais l’adoption est-elle une vraie solution ? Garantit-elle le bonheur à l’enfant adopté ainsi qu’à ses parents biologiques ?
La majorité des personnes admettraient qu’il n’y a pas de réponse claire et nette puisque l’adoption est un sujet complexe qui change facilement de poids dans chaque situation.
Mais voici quelques pistes de réflexion pour lancer la discussion et ouvrir le débat sur l’adoption :
- La majorité des femmes avortent pour des raisons électives (voir le rapport : Raisons invoquées pour avorter aux États-Unis), c’est-à-dire « pour des raisons autres que la santé maternelle ou la maladie du fœtus » selon Brittanica. Quelles sont ces raisons ?
- En Amérique du Nord et en 2022 il est peu commun qu’une femme n’ait absolument aucun moyen de vivre, et encore moins de survivre, compte tenu de l’aide accordée par le gouvernement aux personnes dans des situations financières difficiles. Il est donc plutôt rare qu’une femme ne puisse pas garder son enfant uniquement parce qu’elle n’a pas les moyens financiers de survie.
- Mais un plus grand nombre de femmes enceintes ne se sentent pas prêtes à assumer les responsabilités parentales. Elles sont encore aux études, ou elles transitionnent encore de l’adolescence à l’âge adulte, et non seulement enfanter mais aussi élever un enfant leur semble trop à prendre en main.
- Dans les deux cas cités ci-dessus, l’adoption est de loin une meilleure alternative à l’avortement. Il vaut mieux préserver la vie d’un enfant que de le supprimer. Mais est-elle la meilleure solution ?
- Si vraiment une mère est prête à faire le sacrifice de donner son propre enfant pour ce qu’elle croit être son plus grand bien n’est-elle pas la meilleure placée pour lui assurer le bonheur ?
- Mais entre la question du père (s’il est seulement présent...). Est-il prêt à supporter la décision de la mère de garder son enfant ?
- Comme le dit Peter Baklinski, « L’environnement qui est le plus propice à l’épanouissement de la personne humaine — sans exception — est la famille humaine composée d’un homme et d’une femme unis dans une union à vie appelée mariage. » C’est un fait incontestable. Mais les mères ne peuvent pas toutes garantir cet environnement pour leur enfant.
Une mère qui choisit l’adoption pour son enfant le témoignait elle-même en disant à son enfant, « J’ai pris cette décision purement par amour parce que je savais que je ne pouvais pas te donner ce dont tu avais besoin, une maman et un papa. » - Même si une mère est entièrement prête à assumer son rôle de mère, l’environnement le plus propice à l’épanouissement de l’enfant sera manquant tant qu’il n’aura pas de père.
- Les personnes les plus susceptibles d’assurer le rôle de parents, et ainsi de garantir cette stabilité dont l’enfant a besoin, sont les parents biologiques de l’enfant, tout en tenant compte du fait que certains parents biologiques, instables mentalement ou physiquement, ne pourront pas la garantir.
- Mais concrètement, même si une autre famille est mieux placée pour prendre soin de l’enfant, l’adoption n’est ni un processus facile ni 100 % idéal. Selon le centre intégrité de santé et de service sociaux de Chaudières-Appalaches, « l’adoption régulière d’un enfant se concrétise lorsqu’il y a consentement général à l’adoption dès la naissance de l’enfant ou lorsqu’il est orphelin ou abandonné par ses parents naturels. Les délais peuvent aller de cinq à sept ans. »
Cela veut dire que les premières années, les années les plus formatrices et décisives pour l’enfant, ne seront pas nécessairement passées avec sa famille adoptive : un bémol important pour le développement et la stabilité de l’enfant en question.
Conclusion :
La solution idéale : que les parents biologiques travaillent ensemble pour construire une famille stable et aimante pour leur enfant.
La solution en dernier recours : que les parents biologiques confient leur enfant à une famille adoptive, solide et accueillante, s’ils sont réellement incapables d’en prendre soin.
La « solution » qui ne devrait jamais être une solution : l’avortement.