Une adolescente d’Alaska a envoyé pendant des semaines du lait maternel à l’enfant qu’elle avait donné en adoption
Par Lisa Bourne de LifeSiteNews - traduit par Campagne Québec-Vie
Une adolescente d’Alaska, après avoir donné son bébé en adoption, s’est sacrifiée, pour le bien de son enfant, en donnant son lait maternel à la famille adoptive du bébé.
En plus de généreusement partager son enfant en optant pour l’adoption, Kaleena Pysher, dix-neuf ans, a réussi à fournir à son bébé du lait, même si les parents adoptifs vivent hors de l’état. Elle a aussi réussi cela malgré le sentiment complexe de séparation qu’elle vivait, sachant que le cadeau qu’elle offrait était un cadeau d’amour.
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(Photo : John Ensor sur flickr.com, licence creative commons)
On lit qu’une femme de Québec, Mme Sara Lessard sonne l’alarme concernant le délai des vacances de Noel qui reporteront le résultat d’un test génétique à sa trentième semaine de grossesse pour savoir si oui ou non son enfant à naître pourra avoir une chance de 25 % d’être malade et donc de savoir si oui ou non elle le fera avorter. Mme Lessard doit savoir qu’un réseau de professionnels de la santé se spécialise dans l’adoption à la naissance d’enfants malades. Il s’agit D’Emmanuel, l’amour qui sauve, à Drummondville. Ainsi, qu’elle accouche en paix. Si son enfant nait en santé, alors elle se sera inquiétée pour rien et elle aura évité de vivre un avortement. Et si l’enfant nait malade et qu’elle se sent toujours incapable d’assumer cette réalité, alors les adoptants du réseau de Drummonville n’attendent que cela. Ils sentent l’appel dans leur cœur d’accueillir cet enfant. Par ailleurs, le service de soutien Adoption Vivere est gratuit et confidentiel et peut lui permettre de choisir l’adoption ouverte (contacts directs avec l’enfant), semi-ouverte (contacts indirects) ou fermée, trois options fort intéressantes pour tous.
Isabelle O’Connor
Gatineau (Québec)
Magnifique lettre d'une maman à son fils placé en adoption
Sur le site du Journal de Montréal du 3 septembre 2014, un article à lire et une lettre à lire en entier :
Après avoir donné son bébé en adoption il y a de nombreuses années, une femme de la Rive Sud de Montréal a décidé d’expliquer son geste déchirant dans une lettre devenue virale sur le web.
Il y a 10 ans, Stéphanie Tsujio prenait la décision la plus difficile de sa vie: remettre son garçon entre les mains d’une autre femme afin que ce dernier puisse jouir d’une qualité de vie supérieure.
Durant toutes ces années, elle a gardé le secret. Seules quelques personnes très proches connaissaient les détails de cette histoire.
Aujourd’hui, elle a décidé de s’ouvrir et de s’adresser directement à son enfant dans le très touchant texte «Lettre à mon garçon» qu’elle a publié sur son blogue. (...)
EXTRAITS DE LA LETTRE :
«C’est important pour moi que tu saches que je ne t’ai pas abandonné, que je ne t’ai pas rejeté non plus. Je t’ai aimé et je t’aimerai toujours. (…) J’avais 18 ans, j’étais en appart, aux études, avec un emploi à temps partiel dans une boutique de vêtements.»
«Mon plus grand souhait était de t’offrir le meilleur pour toi, que tu ne manques de rien et que tu puisses jouir d’une vie saine à la hauteur de celle que ma mère m’a offerte.»
«Durant nos neuf mois ensemble, j’ai tout fait: je t’ai cajolé, j’ai chanté pour toi, je t’ai parlé, je t’aimais déjà inconditionnellement, même avec tes coups de pied dans mes côtes durant mes examens d’école. À ta naissance, durant les quatre jours qui ont suivi, on passait notre temps à se regarder, à s’observer, à s’aimer. Le temps était le nôtre, le futur était à toi.»
«Elle avait l’air d’une maman. Le plus dur, et je vais m’en souvenir pour le restant de mes jours, a été d’entendre la porte se fermer lorsque tu es parti dans les bras de tes nouveaux parents. Je m’étais retournée pour ne pas te voir partir, j’étais redevenue une enfant dans les bras de ma mère, j’ai pleuré toutes les larmes de mon corps… C’était si difficile.»
«Mon plus grand souhait est de te rencontrer un jour, de t’écouter parler de tout et de rien, d’apprendre à te connaître et de te parler des neuf mois de vie commune qu’on a eus ou, du moins, de simplement de savoir que tu vas bien.»
Donner son enfant en adoption quand on ne peut s'en occuper est un geste d'amour.
L'adoption internationale en perte de vitesse...
Sur le site du journal La Presse du 8 janvier 2014 :
(Photo : monkeyc.net sur flickr.com, licence creative commons)
Il n'a jamais été plus difficile d'adopter un enfant. Le nombre d'adoptions internationales a atteint un creux historique en 2013 au Québec, révèlent des chiffres obtenus par La Presse. Les obstacles sont nombreux pour les aspirants parents.
Selon des données du Secrétariat à l'adoption internationale du Québec qui seront officiellement publiées d'ici quelques semaines, il y a eu 217 adoptions à l'étranger par des familles de la province l'an dernier. Le pire score depuis 1990, plus vieille statistique disponible, avec 535 adoptions. Leur nombre a ensuite grimpé pour atteindre des sommets en 1996 (977) et en 2004 (908).
«Les pays reçoivent tellement de demandes qu'ils ont resserré leurs critères», explique Pauline Jubinville, de la Société Formons une famille, qui supervise des adoptions dans plusieurs États asiatiques.(...)
«Ils ont assez de candidatures pour être difficiles. Ils peuvent choisir.»
Et pendant ce temps, des dizaines de milliers d'enfants sont avortés chaque année au Québec... laissant les parents qui attendent depuis des années pour adopter un enfant, bredouilles et malheureux...
On peut se rappeler l'interview du pédiatre de l'hôpital Ste-Justine Jean-Francois Chicoine avec le journaliste Normand Lester, sur les avortements tardifs... et l'impossibilité pour les parents de contacter ces mères qui veulent avorter de leur enfant au dernier trimestre de la grossesse.
Un magnifique clip sur l'adoption!
Le propos est malheureusement seulement en anglais :
New Film Premiere - I Like Adoption. from ILikeGiving.com on Vimeo.
Témoignage dans la Presse sur l'adoption internationale...
Sur le site du journal La Presse du 5 novembre 2012:
Vendredi 4 mai 2012. Il est 13h45. Je mange rapidement sur le coin de mon bureau. Le téléphone sonne. C'est Jean-François. Il vient de recevoir «l'appel». L'appel qu'on attend depuis 36 mois. L'agence d'adoption vient de lui annoncer que nous allions avoir un petit garçon! Enfin!
Il y a 36 mois que notre dossier a été accepté par les autorités philippines. Trente-six mois qui succèdent à plusieurs années d'essais infructueux pour avoir un bébé. Soudain, tout ça est oublié. La barrière que je m'étais construite pour passer à travers vient de céder. C'est la joie, les rires, les larmes. C'est le plus beau jour de ma vie. Dans quatre mois, nous pourrons aller chercher notre fils et enfin le prendre dans nos bras.
Puis, le 6 juin, à peine un mois plus tard, on nous apprend que ce ne sont pas trois mois d'attente qu'il nous reste, mais plutôt huit mois, peut-être plus. Les raisons expliquant l'explosion soudaine des délais ne nous sont pas communiquées. Nous frappons à toutes les portes. Envoi de lettres aux députés fédéraux conservateurs du Québec, lettre au ministre de l'Immigration, Jason Kenney. Chaque fois, même réponse laconique: c'est triste, mais il faut respecter les procédures. Je veux bien. Mais pourquoi ces procédures, qui prenaient jusque-là de trois à quatre mois, vont-elles, du jour au lendemain, en prendre neuf?
Nous en sommes aujourd'hui à six mois d'attente. L'enfant qu'on nous a proposé le 4 mai avait 13 mois. Aujourd'hui, il a 18 mois. Nous avons été informés il y a un mois que notre fils avait passé ses examens médicaux le 12 septembre. Depuis, pas de nouvelles. Dossier confidentiel!
Nous avons demandé à notre député de vérifier l'état de traitement de notre dossier et on lui a répondu que le dossier était à Paris et qu'il ne serait de retour à l'ambassade du Canada à Manille que dans trois mois. Quoi? Un nouveau délai? Jusqu'à tout récemment, cette étape prenait de deux à trois semaines. Ce sont donc trois mois qui s'ajoutent aux cinq mois d'attente déjà écoulés.
Ce n'est pas du retard dans la date de livraison d'une voiture dont on parle, mais d'un enfant dont on s'est engagé à prendre soin. Chaque mois qui passe occasionne des retards dans le développement physique et mental de notre enfant. Sans parler que cette situation est insoutenable! Comment peut-on imposer une telle épreuve à des parents? (...)
Dans le processus de demande d'adoption, nous sommes soumis à une batterie de tests et d'intrusions dans notre vie privée. Nous sommes examinés de fond en comble. Tout ça, pour le bien de l'enfant. Mais après ces mois d'attente, je me demande qui, à part les parents adoptifs, a à coeur le bien de l'enfant...
L'importance pour l'enfant de connaître ses origines
Une lettre de lecteur dans le Soleil de Québec manifeste ce désir que les enfants adoptés aient accès aux informations sur leurs origines. Dans certains cas, ils apprendront qu'ils ont de très nombreux frères et soeurs! Le don de sperme ne rend service à personne et ne respecte pas la dignité humaine.
"Plusieurs personnes rêvent de connaître leur identité et/ou de retrouver leurs parents biologiques ou enfant(s) confié(s) à l'adoption. Le temps file... la population vieillit... qu'attendent-ils?" L'auteur de la lettre établit le droit de connaître son identité. Que de drames causés par ces nouvelles technologies inhumaines, de la fécondation in vitro au don de sperme...