Le nouveau livre de l'Académie pontificale pour la vie contredit l'enseignement de l'Église sur la morale sexuelle
Vincenzo Paglia.
Par Tommaso Scandroglio (LifeSiteNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Michael Haynes
(Daily Compass) – La gioia della vita (La joie de la vie) est un texte, publié le mois dernier, « fruit de la réflexion commune d’un groupe qualifié de théologiens qui se sont réunis à l’initiative de l’Académie pontificale pour la vie », indique la page de couverture. Un texte né comme base de travail du séminaire de l’Académie pontificale pour la vie (APV) en 2021 et publié aujourd’hui pour célébrer le prochain 30e anniversaire de l’Evangelium vitæ de Jean-Paul II (et non le 25e comme l’écrit Mgr Vincenzo Paglia, président de l’APV). Les erreurs dans ce texte sont si nombreuses et si graves que le livre La joie de vivre ne peut certainement pas être considéré comme une célébration de l’œuvre de Jean-Paul II.
Pour des raisons d’espace, nous devons nous concentrer sur quelques questions seulement, et encore, seulement partiellement. La première : l’euthanasie. Interdire ou ne pas interdire ? Le texte affirme qu’il est bon de ne pas interdire car « il pourrait en résulter un préjudice plus grand pour le bien public et la coexistence civile, en amplifiant les conflits ou en favorisant des formes clandestines de pratiques officiellement illégales » (p. 150). Mais Thomas d’Aquin, souvent mal cité dans ce volume, mais pas dans ce cas, dit : « [les vices] surtout ceux qui nuisent à autrui. Sans l’interdiction de ces vices-là, en effet, la société humaine ne pourrait durer ; aussi la loi humaine interdit-elle les assassinats, les vols et autres choses de ce genre » (Summa Theologiae, I-II, q. 96, a. 2 c.).
L’euthanasie est un meurtre et, en tant que tel, doit toujours être interdite même si, par hypothèse, une telle interdiction augmenterait les conflits civils et favoriserait l’euthanasie clandestine (pour mémoire, tous les meurtres sont clandestins) car, sans cette interdiction, le bien commun serait détruit. Que se passe-t-il si l’euthanasie est légitimée ? « Cela présente l’inconvénient de la “cautionner” et, dans une certaine mesure, de justifier une pratique moralement controversée ou rejetée. ... La question se pose toutefois de savoir si la responsabilité pénale et civile — par exemple dans le cas de l’assistance au suicide — ne pourrait pas être nuancée, dans des limites clairement établies et à l’issue d’un débat culturel et politico-institutionnel » (p. 151). Il n’est pas permis de se questionner sur la légitimité du suicide assisté : la seule option moralement valable est son interdiction.
Lire la suiteLe prochain synode sur la synodalité a dans la mire les enseignements du Christ et de son Église
Le pape François et Mgr Victor Manuel Fernández.
Par Steven Mosher — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Twitter
8 août 2023 (LifeSiteNews) — Steven Mosher a récemment réalisé un entretien avec le président de l’Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille (JAHLF), le Dr Thomas Ward. La JAHLF a été créée il y a sept ans à la suite de la « réinvention » de l’Académie pontificale pour la vie (PAV), fondée à l’origine par le pape Jean-Paul II. Le Dr Ward lui-même, ainsi qu’un certain nombre d’autres membres ouvertement pro-vie de la PAV, ont été priés de quitter l’Académie par le nouveau président, Mgr Paglia, qui a depuis pris une direction très différente de celle voulue par le pape Jean-Paul II. En 2017, à la suite de ces licenciements, l’Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille a été fondée pour servir les mêmes objectifs que l’Académie pontificale pour la vie d’origine, à savoir l’étude interdisciplinaire et la défense de la vie humaine à tous ses stades. Ils poursuivent leur travail aujourd’hui, pleinement fidèles au magistère authentique et à la doctrine pérenne de l’Église catholique.
Steven Mosher : Dr Ward, en tant que président de l’Académie JPII pour la vie humaine et la famille, comment vous et les autres membres de l’Académie considérez-vous le prochain Synode sur la synodalité, qui se tiendra à Rome du 4 au 29 octobre ?
Thomas Ward : Comme beaucoup d’autres membres de notre Académie, je crains que le Synode sur la synodalité ne soit utilisé pour opérer un changement radical de paradigme dans la morale catholique sur la vie et la famille.
Steven Mosher : C’est une affirmation audacieuse qui va en choquer plus d’un. Pouvez-vous l’étayer ?
Dr Ward : Oui, je le peux. Permettez-moi de citer les paroles d’ecclésiastiques de haut rang qui travaillent ouvertement à ce changement radical de paradigme dans la morale catholique, à commencer par l’archevêque Vincenzo Paglia, que le pape François a nommé à la tête de l’Académie pontificale pour la vie (PAV). Selon les termes de l’archevêque Paglia, le rôle de la PAV est :
Lire la suite« d’accepter l’invitation contenue dans le paragraphe 3 de sa Constitution apostolique Veritatis Gaudium (la Constitution apostolique sur les universités et les facultés ecclésiastiques) à un changement radical de paradigme dans la réflexion théologique.
... rendre service au Magistère en ouvrant un espace de dialogue qui rende possible et encourage la recherche. C’est ainsi que nous concevons le rôle de l’Académie, que le Pape François lui-même a également voulu en première ligne sur des questions délicates à traiter par une approche transdisciplinaire. »
Réponse au commentaire de Mgr Paglia sur le suicide assisté
Mgr Vincenzo Paglia.
Lettre ouverte publiée par l'Académie Jean-Paul II pour la vie humaine et la famille et traduite par Campagne Québec-Vie — Photo : Vatican News
Lettre ouverte
à
Son Excellence,
Mgr Vincenzo Paglia,
Président de l’Académie pontificale pour la vie
et aux
membres de l’Académie pontificale pour la vie
« Qui tacet consentire videtur ».
« Qui ne dit mot consent »
Saint Thomas More, ancien Lord Chancelier d’Angleterre, 1er juillet 1535.
« Personnellement, je ne pratiquerais pas le suicide assisté, mais je comprends que la médiation juridique puisse constituer le plus grand bien commun concrètement possible dans les conditions où nous nous trouvons. » (C’est nous qui soulignons) Mgr Paglia, Président de l’Académie pontificale pour la vie, 19 avril 2023 dans un discours au Festival international du journalisme à Pérouse, Italie.
- « Je pense que la loi 194 est désormais un pilier de notre vie sociale » (la loi 194/1978 a légalisé l’avortement provoqué en Italie)... dans une question ultérieure, le journaliste a demandé à Mgr Paglia s’il avait l’intention de remettre en question cette loi, il a répondu : « Non, absolument, absolument ! » (Soulignement ajouté) [1, 2]
- « Il s’agissait d’une tentative, certainement imparfaite, d’accepter l’invitation contenue dans Veritatis Gaudium (par. 3) à un changement radical de paradigme dans la réflexion théologique, ou plutôt — oserais-je dire — à une “révolution culturelle audacieuse” ». (Soulignement ajouté) L’archevêque Vincenzo Paglia dans une interview sur le livre Theological Ethics of Life. Écriture, tradition, défis pratiques. [3]
Mgr Paglia affirme qu’il comprend « que la médiation juridique [concernant le suicide assisté] puisse constituer le plus grand bien commun concrètement possible dans les conditions dans lesquelles nous nous trouvons ». Or, il ne sera jamais dans l’intérêt général de légaliser un mécanisme permettant à un médecin de fournir à un patient un poison avec lequel il pourra se suicider. Il n’y a pas de différence morale entre cela et le fait que le médecin ou l’infirmière donne lui-même une surdose de morphine à quelqu’un. Votre Excellence, « Tu ne tueras point » s’applique de la même manière aux deux situations. En outre, la soi-disant « médiation juridique » du suicide assisté n’est qu’une étape tactique dans le processus visant à faciliter la légalisation de l’euthanasie. Dans la pratique, le suicide assisté sera perçu par les médecins comme de l’hypocrisie morale — ce qu’il est — et frayera la voie à la pratique de l’euthanasie directe.
Lire la suiteLe président de l’Académie pontificale pour la vie doit démissionner — le projet de loi italien sur l’euthanasie doit être rejeté
Mgr Vincenzo Paglia, président de l'Académie pontificale pour la vie.
Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Par le passé, je me suis tenu à l’écart de la politique de l’Église, mais cette situation exige une réponse.
Je suis très préoccupé par les récents commentaires de Mgr Vincenzo Paglia, président de l’Académie pontificale pour la vie, concernant la décision de 2019 de la Cour constitutionnelle italienne sur le suicide assisté et la proposition de loi italienne sur le suicide assisté.
En septembre 2019, la Cour constitutionnelle italienne a ouvert la porte au suicide assisté dans le cas de Fabiano Antoniani, connu sous le nom de DJ Fabo, producteur de musique et pilote de motocross qui est devenu handicapé dans un accident de la route en 2014. En février 2017, Marco Cappato, un dirigeant de l’association de suicide assisté Luca Coscioni, a emmené Antoniani en Suisse où il est décédé dans une clinique de suicide assisté.
La décision de la Cour constitutionnelle italienne de 2019 semblait limiter le suicide assisté aux personnes maintenues en vie sous assistance respiratoire, mais des lectures plus approfondies ont indiqué que la décision était beaucoup plus large. Un article publié dans le Guardian le 25 septembre 2019 indique ce qui suit :
La Cour a déclaré que l’état d’un patient devait « causer des souffrances physiques et psychologiques qu’il ou elle considère comme intolérables ».
La formulation « causant des souffrances physiques et psychologiques qu’il ou elle considère comme intolérables » est basée sur des critères subjectifs et permet le suicide assisté à un large groupe de personnes. J’ai commenté la formulation de la décision et j’ai exprimé ma préoccupation quant au fait que la décision dévalorise la vie des personnes handicapées.
Lire la suiteLe pape François nomme un jésuite pro-contraception membre à part entière de l’Académie pontificale pour la vie
Par Louis Knuffke — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : academyforlife.va
22 octobre 2022, Rome (LifeSiteNews) — Parmi les nouvelles nominations du pape François au poste de membre ordinaire de l’Académie pontificale pour la vie (APV) figure un jésuite qui est en désaccord avec l’enseignement de l’Église sur la contraception.
Le père Humberto Miguel Yanez, S.J., professeur de théologie morale à l’Université pontificale jésuite Grégorienne de Rome, soutient que l’utilisation de la contraception peut être moralement licite dans certaines circonstances, une opinion dissidente proposée et défendue dans un livre publié par l’APV l’été dernier. Yanez a été nommé pour la première fois à l’Académie pour la vie en 2017 par le pape François et vient d’être nommé ce mois-ci en tant que membre ordinaire.
En 2019, Yanez a été cité dans une lettre ouverte de 19 théologiens aux évêques de l’Église catholique dans laquelle le pape François est accusé d’hérésie manifeste et obstinée. La nomination de Yanez à l’APV a été citée parmi de nombreux autres exemples de promotion, de nomination, de protection ou de défense par le pape de ceux qui sont ouvertement en désaccord avec les enseignements de l’Église, en particulier sur les questions de moralité sexuelle.
Yanez faisait également partie de ce qu’on appelle le « Synode secret », ou « Journée d’étude sur la pratique pastorale concernant le mariage et la famille », qui s’est tenue le 15 mai 2015 à l’Université grégorienne pendant le Synode sur la famille.
Selon un article du National Catholic Register de l’époque, « Les actes de la conférence, publiés plus tard, ont révélé une poussée vers l’acceptation par l’Église des unions homosexuelles, ou, comme l’a écrit le père Gerald Murray, canoniste new-yorkais, “la redéfinition du péché”, en supprimant la notion d’actes intrinsèquement mauvais. »
Lire la suiteUn nouveau membre athée pro-choix à l'Académie pontificale pour la vie
Par Joanne D’Arc (Campagne Québec-Vie) — Photo : Université Simon Fraser - Communications et Marketing
Edward Pentin du journal National Catholic Register nous rapporte que le nouveau membre de l’Académie pontificale pour la vie est une athée pro-choix, elle se nomme Mariana Mazzucato.
Nous pouvons observer que la liste des membres qui ont des opinions contraires à l’Église catholique ne cesse de croître à l’Académie pontificale pour la vie. Madame Mazzucato enseigne « l’économie de l’innovation et la valeur publique » au Collège universitaire de Londres qui est étroitement liée au Forum économique mondial. Cette femme est une économiste athée très influente qui soutient la légalisation de l’avortement et dont les vues sur l’économie ont été (en partie) louées par le pape François.
Elle a été nommée samedi par Mgr Vincenzo Paglia, président de l’Académie, et Mgr Renzo Pegoraro, son chancelier.
Ce n’est pas la première fois que l’Académie pontificale soulève la controverse :
« L’Académie pontificale dirigée par Mgr Paglia a déjà suscité la controverse pour le choix de ses membres. En 2017, elle a nommé un théologien pro-avortement dans ses rangs, en plus de choisir pour la première fois des membres non catholiques », écrit Edward Pentin dans son article.
Pentin rajoute au sujet du nouveau membre : « Elle n’a pas non plus caché ses sympathies pour le droit à l’avortement. En juin, après la décision de la Cour suprême des États-Unis d’annuler l’arrêt Roe. v Wade, Mme Mazzucato a tweeté “très bien !” en réponse à un discours de la commentatrice libérale Ana Kasparian, qui se moquait des chrétiens qui lui “dictaient” comment vivre sa vie en matière d’avortement et de contraception. »
Pentin nous partage aussi la camaraderie qui existe depuis plusieurs années entre Mme Mazzucato et le pape François :
« En 2016, Mazzucato a tweeté : “En tant qu’athée, je n’aurais jamais pensé que j’aimerais autant un pape. Quelle star !”, en référence à deux commentaires que le pape avait faits — lorsqu’il a suggéré que Donald Trump n’était pas chrétien en 2016 et lors de son discours un an plus tôt à l’ONU où il a critiqué le système bancaire mondial, mis en garde contre le changement climatique et défendu le “droit à l’environnement.” »
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L’Académie pontificale pour la vie attaque la doctrine catholique sur la vie humaine
Mgr Vincenzo Paglia, président de l'Académie pontificale pour la vie.
Par Liam Gibson (Voice of the Family) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Samedi dernier, le 3 septembre, sous le soleil de ce début d’automne, le mouvement pro-vie s’est rassemblé dans les rues de Londres pour défendre l’inviolabilité de la vie humaine, dès la conception et sans exception. On estime à 7 000 le nombre de participants à la Marche pour la vie de cette année au Royaume-Uni. Les organisateurs ont attribué cette affluence record à l’annonce par la Cour suprême des États-Unis qu’elle était revenue sur sa décision dans l’affaire Roe v. Wade — l’arrêt de 1973 qui a inventé un droit constitutionnel à l’avortement pour toute l’Amérique. Cette victoire a encouragé le mouvement pro-vie dans le monde entier en démontrant que, même après 49 ans de pouvoir incontrôlé, l’industrie de l’avortement peut être vaincue.
Il est donc d’autant plus étrange que la hiérarchie de l’Église catholique choisisse cette période de regain d’optimisme pour signaler sa capitulation devant le monde et son acceptation de l’avortement. Le vendredi 26 août, l’archevêque Vincenzo Paglia, président de la l'Académie pontificale pour la vie (APV), est apparu dans l’émission italienne de débat politique Agorà. [1] Commentant la loi 194, votée en 1978 et cause de six millions d’avortements en Italie, Mgr Paglia a déclaré : « Je pense que la loi 194 est maintenant un pilier de notre vie sociale. » Lorsque le présentateur lui a demandé s’il avait l’intention de remettre en cause cette loi, il a répondu : « Non, absolument, absolument ! »
Par la suite, un porte-parole de l'APV a déclaré que les propos de l’archevêque avaient été sortis de leur contexte. Cette affirmation serait plus convaincante s’il ne s’agissait pas simplement de l’incident le plus récent d’une série de déclarations, de conférences et de publications alarmantes qui indiquent un fossé grandissant entre la foi catholique et les points de vue défendus par l'APV. Fondée à l’origine par Jean-Paul II en 1981, l'APV a pris la tête de la défense du caractère sacré de la vie humaine par le Saint-Siège au niveau international. Cependant, des signes inquiétants indiquant qu’il avait pris une nouvelle direction ont commencé à apparaître peu après sa reconstitution par le pape François en 2017, sous la présidence de Mgr Paglia. À partir de ce moment, ses membres n’étaient plus tenus d’adhérer à l’enseignement catholique.
En décembre 2017, le père Maurizio Chiodi, un théologien moraliste italien nouvellement nommé à l'APV, a présenté, lors d’une conférence publique à l’Université pontificale grégorienne de Rome, une communication intitulée Re-reading Humanae Vitae (1968) in light of Amoris Laetitia (2016) [Relire Humanæ Vitæ (1968) à la lumière d’Amoris Lætitia (2016)]. Il a fait valoir que, puisque l’encyclique de Paul VI n’a pas été déclarée infaillible, elle est donc susceptible d’être modifiée. Il a même suggéré que le chapitre 8 d’Amoris Lætitia, « Accompagner, discerner et intégrer la faiblesse », non seulement permet l’utilisation de la contraception, mais, dans certaines circonstances, pourrait même l’exiger.
Les critiques de Chiodi rejettent sa thèse en la qualifiant d’historicisme et de relativisme moral. Ils soulignent son incompatibilité non seulement avec Humanae Vitae, mais aussi avec Veritatis Splendor (1993), le discours de Pie XII à l’Association italienne des sages-femmes catholiques (1951), Casti Connubii (1930) et l’enseignement pérenne de l’Église catholique tel qu’il a toujours et partout été tenu.
Lire la suiteUne revue approuvée par le Vatican suggère que le pape François pourrait bientôt contredire l'interdiction catholique de la contraception
Le pape François — YouTube
Michael Haynes, 21 juillet 2022 — traduit par Campagne Québec-Vie
Citée du Vatican (LifeSiteNews) — Une revue approuvée par le Vatican a publié un article où son auteur se demande si le pape François pourrait écrire « une nouvelle encyclique ou exhortation apostolique sur la bioéthique » dans la lignée d’un récent document de l’Académie pontificale pour la vie qui sape certains aspects de la morale catholique.
Le 2 juillet, le père Jorge José Ferrer, S.J., a publié un article dans la publication jésuite La Civilta Cattolica intitulé « Re-reading theological ethics of life [Relire l’éthique théologique de la vie] ». La Civilta Cattolica est connue pour avoir son contenu revu par la Secrétairerie d’État du Vatican avant sa publication.
L’article résume et promeut le nouveau livre de l’Académie pontificale pour la vie (PAV) qui propose à la fois la contraception et l’insémination artificielle comme moralement acceptables, et qui a été publié par la maison d’édition du Vatican Libreria Editrice Vaticana.
Le père Ferrer écrit que le livre constitue « une tentative intéressante d’imaginer une voie qui favorise le renouvellement de la bioéthique fondée sur le rôle du discernement et de la conscience formée de l’agent moral ». Ceci est « cohérent avec l’enseignement du pape François », ajoute Ferrer.
Mais le diacre, catéchiste et auteur britannique Nick Donnelly décrit l’ouvrage comme un « changement de paradigme » par rapport à l’enseignement catholique sur la FIV et la contraception.
Lire la suiteL’Académie pontificale pour la vie défend son nouveau livre soutenant la contraception : « Ce qui est dissident aujourd’hui peut changer »
Mgr Vincenzo Paglia.
Par Michael Haynes — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Vatican News
11 juillet 2022, Citée du Vatican (LifeSiteNews) — L’Académie pontificale pour la vie a défendu son récent livre prônant la contraception, écrivant sur Twitter que la théologie exige le « progrès » dans le cadre d’un processus naturel.
L’Académie pontificale pour la vie (APV) a récemment publié un livre intitulé Theological Ethics of Life. Scripture, Tradition, Practical Challenges, qui est un recueil d’essais tirés d’un séminaire interdisciplinaire de trois jours parrainé par l’APV. LifeSiteNews a fait un reportage sur ce texte, notant comment le livre plaide en faveur de la contraception et de l’insémination artificielle comme si ces sujets étaient des thèmes de discussion ouverts, au lieu d’avoir déjà été condamnés par l’Église.
Après que l’article de LifeSite ait été partagé sur Twitter, l’APV a répondu aux critiques que les utilisateurs de Twitter faisaient du livre, en écrivant qu’il n’y avait « aucune déviation [de l’enseignement de l’Église], mais un débat et un dialogue, comme l’Église le suggère toujours — la méthode “quæstiones disputatæ” ! »
L’APV a cependant fait face à d’autres critiques, l’utilisateur Gary Paul Hermit écrivant que « suggérer que les questions réglées sont soumises au “débat et au dialogue” EST une déviation ». Il a exhorté l’APV à « condamner la dissidence », affirmant que « le seul dialogue » que l’Église devrait avoir avec un individu raciste [par exemple] « serait de corriger son erreur et de l’inviter à la conversion ».
En réponse, l’APV a écrit : « Faites attention : ce qui est dissident aujourd’hui, peut changer. »
« Ce n’est pas du relativisme, c’est la dynamique de la compréhension des phénomènes et de la science : le Soleil ne tourne pas autour de la Terre », poursuit l’Académie. « Sinon, il n’y aurait pas de progrès et tout resterait immobile. Même en théologie. Réfléchissez-y » :
Lire la suite« Attention : ce qui est dissident aujourd’hui, peut changer. Ce n’est pas du relativisme, c’est la dynamique de la compréhension des phénomènes et de la science : le Soleil ne tourne pas autour de la Terre. Sinon, il n’y aurait pas de progrès et tout resterait immobile. Même en théologie. Pensez-y. »
[Réplique de Gary Paul Hermit] « Non, je veux dire condamner la dissidence. Par exemple, si quelqu'un embrassait la doctrine infâme selon laquelle certaines races sont inférieures, vous condamneriez sans ambiguïté de telles opinions, et à juste titre. Le seul dialogue que nous engagerions avec une telle personne aurait pour but de corriger son erreur et de l'inviter à la conversation. »
L’Académie pontificale pour la vie rejette avec mépris dans des tweets les objections aux vaccins covid liés à l’avortement
Mgr Vincenzo Paglia.
Par Raymond Wolfe — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Diane Montagna/LifeSiteNews
5 janvier 2022, Rome (LifeSiteNews) — Dans un message bizarre sur Twitter, dimanche, l’Académie pontificale pour la vie (APV) a affirmé que l’avortement n’a « rien à voir » avec les vaccins COVID testés sur des cellules de bébés avortés, tout en saluant les injections comme « la seule façon de revenir à la normale ». L’académie, dirigée par l’archevêque Vincenzo Paglia, s’en est également prise aux critiques catholiques, suggérant que leurs préoccupations concernant les liens entre les vaccins et les tests sur les cellules fœtales sont « de pures absurdités ».
« Certains “catholiques” ne font qu’insulter l’Académie pontificale pour la vie et Mgr Paglia », peut-on lire dans le message. « Mais le COVID-19 existe, et la seule façon de revenir à la normale est de se faire vacciner ».
« Les vaccins qui sauvent la vie et les avortements n’ont rien à voir. Le reste n’est que pure absurdité, information de mauvaise qualité, exploitation du malaise des États-Unis. » On ne sait pas exactement ce que l’APV entend par « malaise des États-Unis ». Le message sur Twitter comprenait des captures d’écran d’un article du New York Times sur l’impact psychologique négatif des confinements aux États-Unis.
L’académie a inclus l’étiquette (tag) de plusieurs journalistes libéraux, nominalement catholiques, comme le père James Martin, SJ, et a plus tard republié un message de Martin, dissident et hérétique, qui plaide pour le « mariage » homosexuel et a publiquement fait référence à Dieu comme étant une femme.
Dans un second tweet, dimanche, contenant le même message, l’APV a également mis l’étiquette du compte Twitter officiel du président Joe Biden, des évêques catholiques américains et de la FDA.
Comme l’APV a omis de le préciser, tous les vaccins COVID disponibles aux États-Unis et en Europe ont utilisé des lignées cellulaires provenant de bébés avortés lors du développement, des tests, ou les deux, ce qui a suscité l’indignation de nombreuses personnes dont les convictions religieuses leur interdisent de participer à l’avortement.
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