Les petites sœurs des pauvres gagnent devant la Cour suprême contre le financement obligatoire de la contraception
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Enfin, les petites sœurs des pauvres ont gagné ce long combat de sept ans qui les a amenées jusqu’en Cour suprême, cette longue lutte contre le financement d’une assurance pour la contraception imposé par l’ObamaCare. La Cour suprême a rendu son jugement par sept voix contre deux, selon LiveActionNews :
Dans un arrêt rendu mercredi, la Cour suprême des États-Unis a confirmé les règlements permettant aux employeurs de ne pas couvrir la contraception dans leurs régimes de soins de santé, en raison de leurs croyances religieuses. Dans la décision Little Sisters of the Poor Saints Peter and Paul Home v. Pennsylvania, le juge Clarence Thomas a écrit l’opinion majoritaire à laquelle se sont joints les juges John Roberts, Samuel Alito, Neil Gorsuch et Brett Kavanaugh. Les juges Elena Kagan et Stephen Breyer ont émis une opinion concurrente, tandis que les juges Ruth Bader Ginsburg et Sonia Sotomayor sont en désaccord.
L’Affordable Care Act de 2010 (communément appelé ObamaCare) requiert des employeurs qu’ils fournissent des « soins préventifs » sans « aucune exigence de communication des coûts », mais, selon le juge Thomas, il ne précise pas ce qu’il faut entendre par « soins préventifs ». Les directives stipulent que les plans de soins de santé doivent couvrir tous les moyens de contraception approuvés par la FDA. Cependant, l’administration Trump a, depuis la création de l’ObamaCare, concédé aux employeurs des exemptions à l’assurance obligatoire des contraceptifs si ceux-ci avaient des objections morales ou religieuses.
« Selon ses termes, l’ACA laisse le contenu des directives à la discrétion exclusive de la HRSA [Health Resources and Services Administration] », écrit le juge Thomas. « En vertu d’une lecture sobre de la loi, nous concluons donc que l’ACA laisse largement à la discrétion de la HRSA la définition des soins et dépistages préventifs, ainsi que la liberté de créer des exemptions religieuses et morales ».
Les petites sœurs des pauvres pourront s’occuper de leurs pauvres tranquillement pendant un certain temps, j’imagine.
Les États-Unis entament leur retrait de l’OMS
Donald Trump, président des États-Unis.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Gage Skidmore/Flickr
Les États-Unis ont déclaré leur retrait de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 6 juillet, procédure qui devrait prendre effet dans un an, le 6 juillet 2021, selon France24 :
Donald Trump a mis ses menaces à exécution en entamant le retrait de son pays de l’Organisation mondiale de la santé, un processus qui prendra un an […]
Les États-Unis sont le plus gros contributeur de l’organisation basée à Genève, avec 15 % du budget de l’OMS, soit 400 millions de dollars par an.
Donald Trump reproche à l’OMS, branche de l’ONU, d’avoir fourni de mauvaises informations sur le coronavirus et d’avoir protégé la Chine dans sa responsabilité par rapport à la « pandémie ».
Joe Biden, qui n’en manque pas une, a promis l’adhésion des États-Unis à l’OMS s’il était élu président, d’après France24 :
Le candidat démocrate à la Maison-Blanche, Joe Biden, a assuré qu’il annulerait cette décision s’il était élu le 3 novembre. « Le premier jour de ma présidence, je rejoindrai l’OMS et réaffirmerai notre leadership mondial », a-t-il écrit sur Twitter.
Les membres fondateurs de l’OMS (fondée en 1948), dont les États-Unis font partie, doivent, paraît-il, attendre un an entre le moment où ils décident d’en sortir et la date d’effet de leur retrait. En outre, ils doivent tenir leur contribution à jour, ce qui peut représenter jusqu’à environ 400 millions de dollars pour les États-Unis. Je serais curieux de voir si Donald Trump, qui a coupé le financement américain de l’OMS, versera les subsides réclamés.
Les chiffres tragiques de l’avortement pendant la crise du confinement
Par Adèle Cottereau (Droit de Naître) ― Photo : Charnikarn Thongsupa/Rawpixel
Alors que les restrictions liées au coronavirus commencent à s’assouplir dans de nombreux pays, les pro-vie américains alertent sur un nouvel état d’urgence : la forte augmentation du taux d’avortement provoquée par le désastre économique actuel.
Les chiffres tragiques au Royaume-Uni et aux États-Unis de ce mois de juin sont source de grande préoccupation.
Selon The Guardian, les avortements en Angleterre et au Pays de Galles avaient déjà augmenté depuis l’année dernière, avec des chiffres officiels atteignant 207 384 avortements — le plus grand nombre depuis la légalisation de l’avortement au Royaume-Uni en 1967.
Selon les statistiques, cela est particulièrement dû à une combinaison de difficultés financières et à une « tendance à la maternité plus âgée ». Que dire alors de la crise financière actuelle ?
Et de fait, depuis des mois, les pressions financières causées par le confinement ont fait grimper les taux d’avortement partout, occasionnant un pic inédit.
Alors que la majorité des entreprises ont été fermées, presque tous les centres d’avortement sont restés ouverts, et selon le Dr Michael New, chercheur en avortement et expert en statistiques, cela a entraîné une augmentation du taux d’avortement aux États-Unis.
Antonia Tully, directrice de campagnes à la Société pour la protection des enfants à naître (SPUC), a déclaré au Guardian : « Nous voyons ici une tragédie nationale. Ce chiffre épouvantable nous montre que l’avortement est de plus en plus normalisé. La propagande affirmant aux femmes que l’avortement est “simple et sûr”, associée à un accès plus facile aux pilules abortives, fait augmenter le nombre d’avortements. »
Dans les mois à venir, les mouvements pro-vie seront confrontés à un nouveau défi : défendre le fait que l’avortement n’est pas un « service essentiel », mais un acte de violence qui met fin à la vie d’un être humain.
Pendant la crise du coronavirus, notre société a exigé que les gens fassent d’énormes sacrifices pour protéger les faibles et les vulnérables parce que leur vie a de la valeur.
Or, cela s’applique à tous les êtres humains — même ceux dans l’utérus. Tout le monde ne l’a pas compris. [Ou ne veut pas le comprendre... — A. H.]
Un prêtre et des catholiques protègent la statue de saint Louis assiégée par les Black Lives Matter
Par Pierre-Alain Depauw (Medias-Presse.info) — Photo : Joel Currier/Twitter
Etats-Unis – Un prêtre catholique du Missouri s’est adressé à des centaines de manifestants Black Lives Matter alors qu’il défendait une statue de Saint-Louis dans la ville américaine nommée d’après le saint roi français, entouré de catholiques priant autour de la statue et la protégeant du vandalisme des manifestants.
Le père Stephen Schumacher, prêtre de l’archidiocèse de Saint-Louis, a rejoint samedi les catholiques qui se sont placés entre la statue déjà vandalisée et des militants Black Lives Matter appelant à sa démolition.
Tentant d’informer les manifestants Black Lives Matter du caractère et de la vertu de Saint-Louis, le Père Schumacher a déclaré : « Saint Louis était un homme qui voulait utiliser sa royauté pour faire du bien à son peuple. »
Umar Lee, l’un des organisateurs des manifestations Black Lives Matter, avait annoncé plus tôt dans la journée que la statue « allait tomber », comme l’a rapporté Joel Currier du St. Louis Post-Dispatch.
Cet agitateur inculte avait prétendu que Saint Louis « représente la haine et nous essayons de créer une ville d’amour ».
« Nous essayons de créer une ville où la vie des Noirs compte », avait-il poursuivi. « Nous essayons de créer une ville où il n’y a ni antisémitisme ni islamophobie… ce n’est pas un symbole de notre ville en 2020. »
« C’est une révolution », avait ajouté un autre manifestant bien conscient de son acte, Moji Sidiqi du Regional Muslim Action Network, au journal local.
Ce révolutionnaire musulman revendiquait également que la ville de Saint-Louis soit renommée « pour célébrer la diversité raciale, ethnique et religieuse de la ville. »
Jusqu’à présent, les manifestants n’ont pas été en mesure de démolir la statue et les catholiques du groupe de la Coalition du chapelet pour Saint Louis ont nettoyé les graffitis qui recouvraient son socle et organisé des veillées de prière quotidiennes sur le site.
États-Unis : La Cour suprême rend l’enseignement scolaire religieux admissible à l’aide publique
Par Pour une école libre au Québec
Plus tôt ce mardi 30 juin, la Cour suprême des États-Unis a statué qu’un État ne pouvait pas exclure les écoles religieuses du financement mis à la disposition d’autres écoles privées. Ce faisant, la Cour a limité les « amendements Blaine » passés par des États fédérés et qui ont leur origine dans la discrimination anticatholique honteuse du XIXe siècle protestant. Ces amendements ont permis aux gouvernements locaux de discriminer contre les écoles catholiques pendant 145 ans.
C’est une énorme victoire pour tous les parents américains, souvent à faible revenu de toutes confessions* et races qui cherchent des alternatives aux écoles publiques défaillantes. Un véritable choix éducatif — notamment désormais la possibilité financière de fréquenter une école catholique — est une solution qui s’offre à elles et qui pourrait résoudre bon nombre des problèmes raciaux qui déchirent notre pays aujourd’hui.
Rappelons que les écoles catholiques sont parmi les plus « diverses » sur le plan ethnique contrairement aux écoles publiques qui le plus souvent recrutent dans un bassin géographique socialement et ethniquement homogène. Il en va de même en Grande-Bretagne : Les écoles catholiques les plus ethniquement diversifiées du pays.
Mme Kendra Espinoza, demanderesse principale dans l’affaire l’opposant au Montana, devant la Cour Suprême des États-Unis.
La Cour suprême a jugé à 5 contre 4 que les États offrant des bourses aux élèves des écoles privées ne pouvaient pas en exclure ceux inscrits dans des écoles confessionnelles. La décision a été rédigée par le juge en chef John Roberts qui, pourtant, avait rejoint la position des quatre juges de gauche dans trois autres décisions importantes ce mois-ci.
Le tribunal n’a pas exigé des États qu’ils financent l’enseignement religieux, jugeant seulement que les programmes ne pouvaient pas faire la différence entre les écoles privées religieuses et laïques.
« Un État n’a pas l’obligation de subventionner l’enseignement privé. Mais, si un État décide de le faire, il ne peut pas disqualifier certaines écoles privées uniquement parce qu’elles sont confessionnelles », a déclaré Roberts.
Lire la suiteLa Cour suprême des États-Unis annule une loi louisianaise imposant des mesures médicales aux avortoirs
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
La Cour suprême des États-Unis a rendu un autre jugement déplorable des derniers jours. Selon LifeSiteNews :
Lire la suiteLa Cour suprême des États-Unis a décidé par cinq voix contre quatre d’annuler une loi de la Louisiane exigeant des mesures de précaution médicales élémentaires en cas de complications liées à l’avortement, le juge en chef John Roberts revenant même sur la position qu’il avait tenue dans le passé de maintenir une loi similaire du Texas.
L’affaire June Medical Services LLC v. Russo concernait l’obligation faite par la Louisiane aux centres d’avortement de prendre des dispositions pour l’admission des femmes dans les hôpitaux voisins en cas de complications mettant leur vie en danger.
Les avocats de l’industrie de l’avortement ont fait valoir que la loi n’est pas différente de celle du Texas que la Cour suprême avait annulée en 2016 dans l’affaire Whole Woman’s Health v. Hellerstedt. Les pro-vie ont fait valoir que non seulement que le jugement Hellerstedt avait mal été rendu mais que la situation de la Louisiane était de toute façon différente de celle du Texas, notamment en ce que la plupart des hôpitaux de louisianais ne tiennent pas l’exigence du Texas selon laquelle les médecins doivent voir un nombre minimum de patients par an pour pouvoir bénéficier de privilèges d’admission.
« Les prestataires d’avortement de Louisiane ont des antécédents de non-respect des règles de sécurité basiques, et ils veulent maintenant une exemption spéciale aux normes médicales généralement acceptées qui s’appliquent aux procédures chirurgicales similaires pratiquées dans notre État », déclara le procureur général de Louisiane, Jeff Landry, en mars [...]
L’affaire avait suscité un vif intérêt national, l’engagement de l’administration Trump et de diverses organisations pro-vie qui ont déposé de nombreux mémoires d’amicus curiæ soutenant la Louisiane.
Le juge libéral Stephen Breyer rédigé l’opinion majoritaire, qui a statué que la loi louisianaise était inconstitutionnelle pour le simple fait qu’elle était « presque mot pour mot » celle du Texas que le tribunal invalida en 2016. Il cite la décision du tribunal inférieur selon laquelle la loi de la Louisiane « n’offre aucun avantage significatif en matière de santé », mais « place un obstacle substantiel sur le chemin des femmes qui recherchant l’avortement » et « continuera à rendre impossible pour les prestataires d’avortement d’obtenir des privilèges conformes, pour des raisons qui n’ont rien à voir avec les intérêts déclarés de l’État de promouvoir la santé et la sécurité des femmes ».
Trump et les Black Lives Matter : « À bas les statues de Jésus ? Pas avec moi ! »
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — Photo : Gage Skidmore/Flickr
Le président américain Donald Trump annonce un serrement de vis contre les manifestants qui, ces dernières semaines, ont visé des statues et monuments de personnages qu’ils considèrent comme racistes [ils visent maintenant aussi les statues du Christ représenté comme un européen] :
« Ils s’en prennent également à Jésus-Christ, mais tant que je serai là, cela n’arrivera pas ».
Dans la guerre contre les statues qui se poursuit aux États-Unis, les partisans de leur destruction, Black Lives Matter et Antifa, viennent de trouver un adversaire de taille, le président américain lui-même, Donald Trump. Ce dernier a annoncé qu’il utilisera la force contre les manifestants, définis par le chef de la Maison-Blanche comme des « extrémistes de gauche ».
Après les troubles à Lafayette Park, Washington, où des militants de Black Lives Matter ont tenté de démolir la statue du septième président américain, Andrew Jackson, accusé d’avoir maltraité les Amérindiens, Trump a déclaré qu’il avait « autorisé le gouvernement fédéral à arrêter toute personne qui vandalise ou détruit un monument, une statue ou tout autre bien fédéral des États-Unis ». Les manifestants pourraient encourir jusqu’à dix ans de prison sur la base de la « Loi sur la préservation du mémorial des anciens combattants et d’autres lois ».
Une mesure qui pourrait également s’appliquer, a précisé Trump, « rétroactivement aux actes de destruction ou de vandalisme déjà causés ». « Bientôt, a-t-il confirmé, je publierai un décret, et tout ce qu’il fera, c’est renforcer ce qui est déjà prévu, mais de manière plus uniforme ». Hier, lors de la conférence de presse à Washington avec le président polonais Andrzej Duda, Trump est revenu sur le sujet :
« Je pense que la plupart de ceux qui détruisent les statues ne savent même pas ce qu’elles représentent, ce qu’elles veulent dire, qui elles personnifient. »
« Maintenant, ils s’en prennent à Jésus-Christ, George Washington, Abraham Lincoln, Thomas Jefferson », rapporte-t-il. Mais, promet-il peu de temps après, « rien ne se passera, pas tant que je serai ici ».
Le décret exécutif visant à faciliter l’arrestation de ceux qui tentent de faire tomber des statues et monuments, a-t-il prévenu, sera signé dans les prochains jours : « avant la fin de la semaine. » Pendant ce temps, l’administration a décidé de déployer la Garde nationale pour protéger les monuments. Selon CNN, la présidence américaine envisage un « vaste plan de protection des monuments nationaux » qui, à vrai dire, ont déjà fait l’objet de vandalisme avant même l’explosion des manifestations liées à l’affaire George Floyd.
La Maison-Blanche penserait aux US Marshals, une agence fédérale avec une fonction de police pénitentiaire. Les agents pourraient être déployés pour protéger les statues les plus menacées dès la semaine prochaine. Une bataille, celle pour la défense des symboles de l’histoire et de la culture américaines, que Donald Trump mène également en vue de la prochaine élection présidentielle. Les troubles de ces semaines, en effet, sur lesquels certains maires démocrates, comme celui de New York, Bill De Blasio, ont fermé les yeux, font pencher une grande partie de l’opinion publique du côté de l’actuel locataire de la Maison-Blanche.
En effet, s’il est vrai qu’une grande partie de l’opinion publique se dit, selon le journal Politico, « en faveur de la suppression des statues dédiées aux personnalités confédérées », il est également vrai que presque tout le monde en Amérique condamne les attaques contre les symboles nationaux. À tel point que, ces derniers temps, même les opposants au président s’opposent à ceux qui veulent effacer les icônes de l’histoire américaine. Selon l’universitaire Tom Nichols, consultant pour The Lincoln Project, mouvement critique contre l’actuel président Trump, les manifestants seraient en train de faire le jeu des conservateurs « en se prêtant au stéréotype d’iconoclastes ignorants ».
Black Lives Matter : les statues représentant un « Jésus blanc » doivent être abattues…
Par Francesca de Villasmundo (Medias-Presse.info) — Photo :
Selon l’un des meneurs des manifestations antiracistes qui ont éclaté aux Etats-Unis après le meurtre de George Floyd, — peut-être dû à un règlement de comptes entre deux agents de sécurité de boîte de nuit au trouble passé —, les statues représentant Jésus comme « un Européen blanc » devraient être démolies :
« Elles sont un symbole suprémaciste, Jésus avait un teint sombre ».
« Oui, je pense que les statues représentant Jésus comme un Européen blanc devraient être démolies, elles sont une forme de suprémacisme et l’ont toujours été. Dans la Bible, lorsque la famille de Jésus a voulu se cacher, devinez où elle est allée ? En Égypte, pas au Danemark. Démolissez-les. »
Le tweet, publié hier par Shaun King, écrivain américain et militant des « droits civiques », est à la pointe des protestations antiracistes qui ont secoué les États-Unis ces dernières semaines.
En ces jours où éclate à New York la controverse sur le retrait de la statue du président américain Théodore Roosevelt de l’entrée de l’American Museum of Natural History parce qu’il serait coupable d’avoir été représenté à cheval avec à ses côtés un Afro-américain et un Amérindien à pied, King a décidé d’exacerber les esprits en proposant la démolition de toutes les statues de Jésus et de Marie, que nous avons l’habitude de voir depuis des centaines d’années.
La raison, explique-t-il dans un autre tweet, est que les reconstructions historiques les plus précises auxquelles lui se rallie décrivent Jésus avec un teint sombre. Le problème, attaque-t-il, est que « les Américains blancs qui depuis des centaines d’années ont acheté, vendu, échangé, violé et asservi des Africains à mort dans ce pays ne peuvent tout simplement pas avoir cet homme au centre de leur religion ». Pour le militant racialiste qu’il est, le moment est donc venu de changer enfin le visage de Jésus, « de restaurer sa “vraie” image ».
« Si votre religion exige que Jésus ait des cheveux blonds et des yeux bleus, alors votre religion n’est pas le christianisme mais le suprémacisme blanc », insiste cet afro-américain. « La foi chrétienne — ajoute-t-il — et non le christianisme blanc, a été la première religion du pays depuis des centaines d’années. »
Lire la suiteCalifornie : des émeutiers abattent les statues de saint Junipero Serra
Saint Junipero Serra.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) — Photo : Burkhard Mücke/Wikimedia Commons
Soit à cause de leur ignorance crasse, ou de leur haine pour ce qui est catholique, des émeutiers « antiracistes », des « Antifas », ont renversé deux statues de saint Junipero Serra, missionnaire franciscain du XVIIIe siècle.
Ces dégradateurs de monuments n’ont pas grand-chose à reprocher à ce prêtre zélé pour le salut des âmes : il aurait participé à l’anéantissement de la culture amérindienne, selon CNA :
A Los Angeles et San Francisco, des manifestants ont abattu cette fin de semaine deux statues de saint Junipero Serra, un prêtre missionnaire franciscain du XVIIIe siècle qu’ils accusent d’avoir contribué à la destruction de la culture amérindienne en fondant les neuf premières missions de Californie.
Cette accusation est par ailleurs assez stupide si l’on considère que très souvent les missionnaires, apprenant les dialectes locaux, écrivaient des dictionnaires, ce qui a permis de conserver la langue desdites cultures. Mais je devine que ce qu’on reproche à saint Junipero c’est d’avoir évangélisé les peuplades de la côte ouest, les incitant à rejeter leur paganisme pour embrasser le christianisme.
Car c’est bien le désir de sauver les âmes qui a poussé tant d’hommes et de femmes consacrés à risquer leur vie pour les indigènes. Et ils auraient été racistes !
Saint Junipero naquit en Espagne :
Né sur l’île de Petra Mallorca en Espagne en 1713, Serra rejoignit les Franciscains et se fit rapidement remarquer en tant qu’érudit et professeur.
Puis il choisit d’abandonner sa carrière académique pour devenir missionnaire sur le territoire de la Nouvelle Espagne, dans lequel les colonisateurs espagnols étaient déjà actifs depuis plus de deux siècles.
Il bâtit neuf missions en l’actuelle Californie :
« Serra écrivait avec enthousiasme qu’il avait enfin trouvé la vocation de sa vie, et qu’il donnerait sa vie pour ces gens et leur salut », déclare le Dr Reuben Mendoza à CNA, archéologue et professeur à l’université d’État de Californie — Monterey Bay.
Voyageant presque toujours à pied et pratiquant diverses formes de mortification, Serra fondit des missions tout le long de la côte, les neuf premières des vingt et une missions dans ce qui est aujourd’hui la Californie.
Nombre de ces missions ont formé le noyau de ce qui est aujourd’hui les plus grandes villes de l’État, telles que San Diego, San Francisco et Los Angeles.
À bien des égards, les missions étaient une entreprise commune aux frères et aux chefs autochtones, explique Mendoza. Les soldats étaient généralement logés dans une garnison située juste à l’extérieur de l’enceinte. L’enceinte elle-même comprenait des zones de travail, comme une forge et des lieux d’artisanat et de tissage.
Les Européens enseignèrent aux autochtones de nouvelles techniques agricoles, et les instruisirent dans la foi, effectuant des milliers de baptêmes.
Un avortoir du Maryland envoie 2 femmes horriblement blessées à l’hôpital en 9 jours
Par LifeSiteNews — Traduit par Campagne Québec-Vie
Bethesda, Maryland, 19 juin 2020 (Operation Rescue) — Deux femmes, en seulement neuf jours, ont subi des blessures mortelles qui ont nécessité opération et hospitalisation d’urgence après avoir toutes deux subi un avortement à 25 semaines de grossesse dans un centre d’avortement tardif notoire de Bethesda, dans le Maryland.
Cet établissement de Bethesda appartenant LeRoy Carhart, avorteur tardif de renommée nationale, est opéré par lui-même et fait partie d’une poignée de cliniques qui pratiquent ouvertement des avortements durant les neuf mois de la grossesse. Anciennement connue sous le nom de Abortion Clinics.org, elle a récemment été rebaptisée CARE, l’acronyme ironique de Clinics for Abortion and Reproductive Excellence.
Une personne familière avec ces incidents s’est présentée pour dénoncer Carhart, ayant été témoin des horribles blessures infligées aux femmes et à leurs bébés à naître, à la suite des avortements pratiqués les 12 et 21 mai 2020. L’identité de la source restera anonyme.
Operation Rescue a obtenu le Compte-rendu d’incident auprès du Montgomery County Maryland Fire and Rescue Service pour les deux cas d’urgence. Le fait que les ambulances ont bien été appelées pour fournir des soins d’urgence à la clinique de Carhart a été vérifié. Les deux femmes ont été transportées au Shady Grove Adventist Hospital de Rockville au Maryland. Carhart n’a pas d’entente spéciale d’admission avec l’hôpital là-bas ni ailleurs aux États-Unis.
Les deux femmes s’étaient rendues au centre d’avortement de Bethesda, venant de l’extérieur de l’État, probablement parce que leur grossesse était rendue au troisième trimestre et que leur bébé était considéré comme viable. La plupart des États limitent les avortements au troisième trimestre. Huit États, dont le Maryland, n’ont pas limitent gestationnelles aux avortements.
« Nous avons déposé plusieurs plaintes contre Carhart dans le passé pour les femmes blessées ou tuées lors d’avortements, mais chaque plainte a été rejetée, sans suite. Il est devenu évident que la corruption politique était à l’œuvre dans le Maryland et que Carhart était politiquement protégé », déclara Troy Newman, président d’Operation Rescue. « C’est pourquoi nous avons décidé de nous tourner vers le ministère de la Santé et des Services sociaux des États-Unis (HHS) pour voir si le gouvernement fédéral s’intéressera davantage à la protection des femmes et de leurs bébés que ne l’a fait l’État du Maryland ». (Voir la liste des plaintes auprès du Maryland.)
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